[Topic unique] Témoignages - Se sevrer des opios avec du kratom (2018)

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groovie
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Ce topic a pour objectif de collecter des expériences , en FRANCAIS , d'usagers ou d'usagères de Kratom (alias mytragina speciosa) dans l'objectif de parvenir à la sobriété ou pour  ralentir sa consommation d'opiacés / Switch d'un opioïde au kratom/ résultats positifs ou négatifs.


Alors je vais les regrouper ici, en retrouvant les usagers francophones qui ont utilisé le kratom en tant qu'outil pour les opiacés etc.
Bien entendu, vous pouvez poster aussi VOS expériences

Vous pouvez partager votre témoignage et nous indiquer si le kratom vous a été utile ou pas , pour arrêter un opiacé (ou une autre substance).  Racontez votre vécus , vos difficultés, vos agréables surprises etc.
Il existe de nombreux essais sur l'utilisation du kratom pour arrêter la codéine, la dihydrocodéine, la méthadone, le subutex, l'héroïne, la morphine, le tramadol etc. Cependant en Français ils sont très peu nombreux. L'objectif est donc d'en parler, de montrer les forces et les faiblesses de ce produit dans ce contexte.

Attention : le kratom est un produit addictif et même si il est relativement peu toxique/potentiellement mortel il n'a rien de miraculeux. Comme n'importe quel outil, il peut être bien ou mal utilisé. Ce produit est réputé pour la fin des sevrages car il est plutôt doux, il comble le manque relativement efficacement et son arrêt est généralement facile lorsqu'on en consomme moins de 2 semaines.



Voici le premier témoignage que j'ai récolté pour psychoactif :
il tient à rester anonyme et ne souhaite pas participer sur le forum (à ma connaissance) - cependant si vous avez des questions , il pourra vous transmettre ses réponses d'ici quelques jours

1- Qui es  tu?

Je suis un homme de 27 ans (france)


2- Depuis quand consomme tu des opiacés, lesquels, pourquoi?


Première prise vers l'âge de 17-18 ans avec le dafalgan codéiné (30mg/500mg) car j'avais mal au dos.
Ensuite, je suis passé au klipal (25mg/300mg extraction à froid) et au tussipax car je n'avais pas besoin d'ordo pour m'en procurer. Je n'en prenais que quand j'avais mal mais le problème c'est que j'avais de plus en plus souvent mal.
Après, j'ai consulter un médecin qui m'a mit sous tramadol après qu'on ait découvert que j'avais le dos pourri. Au début c'était de l'ixprim (37,5mg) puis tramadol générique LP à 300mg.
Le truc c'est que le tramadol me rendait complétement débile, j'avais des grosses pertes de mémoire et je ne mangeais presque rien.
Je suis donc ensuite passé au dicodin (Dihydrocodéine 60mg/lp), je ne me souvient plus du dosage initial mais je suis monté à 10cp/jour.
Puis je suis passé au Skenan LP (120mg) et ActiSkenan (30mg).
pour finir, je suis retourné au dicodin (10cp/jour) et un an plus tard je suis descendu à 7cp/jour.
 

3- Quand as tu commencé ton sevrage? comment cela s'est passé globalement ? environnement, set and setting, physique, mental , durée etc.

Mon sevrage a débuté en juin, je suis passé de 7cp à 2cp du jour au lendemain. J'ai fais un plateau d'un mois puis toutes les deux semaine j'enlevais un cp.
Quand je suis passé à 0cp de dicodin, j'ai pris du kratom pour amortir les effets de manque, en particulier les douleurs dans les muscles et le syndrome des jambes sans repos.
Je sentais toujours les douleurs musculaires mais elles étaient juste en arrière-plan, beaucoup moins fortes que les fois ou j'avais essayé de me sevrer cold-turkey. Je me sentais pas aussi pourri que je l'aurai imaginé et mentalement il y avait juste que le manque de sommeil, au début, qui me tapait sur les nerfs.
Heureusement à ce moment-là je n'avais pas de boulot et j'étais tout seul chez moi. Pour moi c'était important d'être seul car la présence d'autres personnes n'aurait pas arrangé les choses. Je suis du genre à vouloir être seul et tranquille quand je souffre.
Pour la durée, j'en suis à 9 jours de sevrage et ça va bien.
   


4- une des particularité de ton sevrage est que tu as utilisé du kratom, comment ?

Au début de mon sevrage, je prenais 1g de kratom toutes les 3h environs à part quand je dormais. En fait, j'en prenais en fonction de comment je me sentais. Après 6 jours, je n'en prenais que quand je devais sortir de chez moi pour me sentir mieux en environnement hostile.

5- connaissez tu déjà le kratom? quel usage en faisait tu avant ton sevrage?

Je connaissais déjà le kratom, j'en prenais régulièrement pendant 1 an quand j'avais 20 ans.

6- quel effets positifs/négatifs le kratom a t il eu sur ton sevrage?

Pour moi le kratom à beaucoup facilité le sevrage, j'était même étonné que ça marche aussi bien. Mais je ne vous assure pas que ce seras pareil pour d'autres personnes.


7- la codéine a été retiré de la vente libre aujourd'hui , ton opinion sur la question? un message aux usagers qui devront décrocher plus ou moins violemment?


Je ne suis pas assez bon à l'écrit pour m'exprimer correctement sur la question de la codé retirée de la vente mais pour faire simple je trouve ça débile et injuste. 
Et pour ceux qui veulent ou qui vont devoir décrocher, si j'ai réussi à le faire alors vous pouvais y arriver. Je vous dis ça car je supporte pas du tout la douleur, j'ai eu mal pendant très longtemps donc la douleur m'a marqué au fer rouge et je me chiais dessus rien qu'à l'idée de sentir les effets du manque (douleurs musculaire, insomnie ...)
Mais je pense que vous en aurez vite marre d'être obligé de passer chez votre médecin et à la pharmacie juste pour prendre votre codé.
Je l'ai fais pendant 9-10 ans et au bout d'un moment tu n'en peux plus que toute ta vie tourne autour de la codé, tu veux juste redevenir "normal" et ne plus être gouverner par un prod.
J'ai toujours mes douleurs au dos, elles seront là toute ma vie mais putain ce que ça fait du bien de ne plus être dépendant à un prod, j'ai l'impression d'avoir retrouvé une part de moi-même que j'avais perdu il y a longtemps.
En clair, si vous avez la volonté d'arrêter le reste suivra mais ne prenez pas mon cas comme universel. Pour certains, la prise de kratom rendra le sevrage plus facile et pour d'autre non mais n'abandonnez pas.

PS: vous pouvez me proposer des questions plus pertinentes à poser, je compte prendre autant de témoignages que possible et le topic sera up à chaque fois que j'en obtiendrais un nouveau

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Bon topic !
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)
 
bien vu groovie ! ..péoc'h

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anonyme000 homme
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1- Qui es  tu?

Je suis un homme de 23 ans (france)


2- Depuis quand consomme tu des opiacés, lesquels, pourquoi?


Première consommation il y a un peut plus de 2 ans sous forme de Lean.
Ensuite, je suis passé à la codéine plus clasique avec bcp moins d'antihistaminiques qui font pioncer, ensuite tussipax paderyl etc..
Super fonctionnel j’obtiens mon BTS en étant major de promo bref aucun soucis si ce n'est une conso journalière à une tolérance assez basse ( entre 75 mg et  100 mg ac un oui deux phen***).

Après, j'ai découvert les benzos qui m'ont permis de faire des jours off sur ma conso de codéine mais bon, play dangerous games win dangerous prices , je bouffe de l'etizolam everyday c'est encore un autre problème, mais nil faut savoir faire chaque chose à la fois.
 

3- Quand as tu commencé ton sevrage? comment cela s'est passé globalement ? environnement, set and setting, physique, mental , durée etc.

Mon sevrage a débuté en juillet,
Suite à l’arrêté Buzyn, une peu malgrès moi,j'etais à l'étranger aucun moyen de stocker etc...
Loin d’être finit ce sevrage est comme ça :  j'alterne entre kratom benzo et codeine, cependant je consomme de moins en moins la codéine, je fini  par trouver le kratom plus agréable en terme d'effets etc. Il va falloir apres entamer le travail sur les benzo... Merci Buzyn encore une fois..
Donc pas vraiment de sevrage puisque pas d'arret total, mais en tt cas une diminition drastique de ma consommation, je consomme encore la codéine mais a des doses moindres et de moins en moins souvent (merci Kratom).
   


4- une des particularité de ton sevrage est que tu as utilisé du kratom, comment ?

Mes premiers essais avec le kratom ont plus ou moins étés des fiascos ( premier thé raté plus ou moin dégeu, on a finit par toss n wash), deuxiéme thé j'ai laché une galette...
La première approche a été hardue, mais quand j'ai commencé à prendre et faire mes pilules (voir mon thread techniques d'ingestions) j'ai vraiment été aidé Soulager par le kratom.. Aucun manque, fonctionnel voir meme super fonctionnel sous white sumatra ^^.
Je dose entre 3g et 5 g la plupart du temps, white kratom le matin ds le café et red ou green le soir.

5- connaissez tu déjà le kratom? quel usage en faisait tu avant ton sevrage?

Je connaissais déjà le kratom, mais je venais de le découvrir, genre 3 semaines avant l’arrêté.
Mes premières approches on été celles cités précèdemment.
Je l'avais utilisé pour changer un peu de la codé/lean etc, afin d'alterner pour moins "sip"

6- quel effets positifs/négatifs le kratom a t il eu sur ton sevrage?

Mon sevrage n'est pas finit, mais globalement le kratom me permet de vivre travailler interagir avec mes semblables , de combler tout symptôme de manque, au delà de toutes ces élucubrations flatteuses je pense que le kratom est assez addictif  et aussi il a UN GOUT DE CHIOTTE lollollol

7- la codéine a été retiré de la vente libre aujourd'hui , ton opinion sur la question? un message aux usagers qui devront décrocher plus ou moins violemment?

Arrêté brutal et non réfléchie, décision politique pour rassurer les ménagères, sans prendre en compte la réalité du terrain.
Encore une fois nos ministres illustrent leurs déconnexions avec le monde réel, où les sens dents les plus concernés que nous sommes ne méritent pas d'être consultés, la france est le premier pays soius anti depresseur d'europ mais
La codéine en vente libre en France était la soupape de sécurité entre un opiacé relativement faible et les opiacés les plus durs (sken heroine etc) , bien de vouloir suivre les autres pays (us , australie récemment) mais comme d'hab on croit que tout se qui se passe ailleurs peut etre réalisable ici...
Voila mon ptit coup d'gueule, pis comme d'autres l'ont dit 2 morts cette année"à cause de la codé" mais combien chqaque année à cause de l'alcool..
L'interdiction aux ados auraient été la solution la plus viable, les adultes sont responsables de leurs consommations et des conséquences qui peuvent en découler.
Et les pharmaciens sont responsables des produits qu'ils délivrent, ils on aussi leur part de responsabilité dans cette interdiction, pourquoi accepter de vendre à des ados ?

Bref allez bisous à tous et merci pour le template c'est bien pour expliquer son parcours wink fume_une_joint

Dernière modification par SerpentVert (07 août 2017 à  11:37)

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Un vrai gout de chiotte oui mais ça peut bien dépanner parfois

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groovie
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Chikara a écrit

On va dire que je suis fermement décidé à me sevrer du tramadol.
20grammes* de Kratom (10 ce matin et 10 il y a une heure) m'ont évité de subir les douleurs, le corps lourd dû au sevrage...

Si je me mets bien en mode kratom pendant 15j environs je pourrai me considérer comme sevré du tramadol non ?

Du coup plus qu'à (genre c'est simple) arrêter le Kratom et le kiffer de temps en temps.

Que penses tu de la forme gélule ? Elle atténue les effets tant que ça ?



EDIT* : par le modo; la posologie était en milligrames, corrigé.

https://www.psychoactif.org/forum/viewt … 75#p341375


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Miss P femme
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1- Qui es  tu?
==> Une nana de 34 ans avec un appart, un taff fixe depuis 10 piges et dont l'entourage familial ne connait rien de mes addictions. Certains amis proches le savent mais c'est tout.

2- Depuis quand consomme tu des opiacés, lesquels, pourquoi?
==> J'ai commencé il y a une petite dizaine d'année suite à des soucis dentaires. Pas très original. Grosses grosses douleurs dentaires, mon médecin généraliste m'avait filé du codoliprane que je consommais de façon normale par rapport à mes douleurs (pas plus pas moins). Passage chez le dentiste qui a eu la brillante idée de me filer des ordo de Tramadol 100mG big_smile Idem consommation tout à fait classique en rapport avec mes douleurs. Mes soins dentaires passent, mon dentiste me refile du Tramadol pour les suites et là je commence à consommer même sans douleur. J'ai gratté une ordonnance ou 2 chez le généraliste et/ou dentiste puis bon très vite ça devenait compliqué et j'ai eu la brillante brillante idée de faire moi-même mes ordonnances roll Ca a duré pendant une bonne année comme ça et un jour j'ai pris peur des conséquences éventuelles. J'ai fais mon premier sevrage à la dure n'ayant pas conscience de ce qu'était un sevrage et le tramadol... J'ai vite compris ! J'ai vraiment souffert puisque je consommais 400mg tous les soirs et que j'ai fais un sevrage très brutal. Je suis restée 1 bonne année sage sans conso et j'ai fini par retomber dans la codéine cette fois : codoliprane pour commencer. J'ai tenté quelques extractions mais ça m'a vite soulé et j'ai cherché un produit sans paracetamol. Je suis alors tombée sur ce forum qui m'a permis de changer et de passer au Tussipax. Le Tussipax restera le produit que j'ai le plus consommé : à raison de 1 à 2 boites par jour pendant 3/4 ans.
Pourquoi je consomme des opiacés ? J'en suis devenue dépendante lors d'une période ou j'allais très mal. Le Tramadol m'a beaucoup aidée, la codeine a pris le relais ensuite. Puis je suis allée bien mieux mais j'ai continuer à consommer parce que j'aime ça tout simplement. Ca me permet de relacher la pression du taff le soir et j'aime les nuits opiacées. De manière générale je me considère comme ayant une personnalité facilement dépendante, j'aime être dépendante aux opiacés. Ce n'est pas une prison du tout. J'ai du faire 3 ou 4 sevrages mais toujours en me promettant d'y retourner big_smile C'était toujours très temporaire dans ma tête. Pour moi la petite dose d'opiacés du soir c'est le ptit moment de détente, devant Netflix ou le PC ou avec des amis etc.

3- Quand as tu commencé ton sevrage? comment cela s'est passé globalement ? environnement, set and setting, physique, mental , durée etc.
==> Le tour des pharmacie me gonflant j'ai parfois fait des break mais pour toujours y revenir puisque je me sentais très bien dans ma conso d'opiacés. Mars 2017 j'ai entrepris un énième sevrage (de codeine cette fois) comme d'hab pour faire un break sans savoir qu'au final en juillet le decret sortirait. Lorsqu'il a été publié j'avais quasiment terminé mon sevrage (il me restait 20mg quotidiens donc peu de choses). J'ai fini mon sevrage sur juillet 2017 avec le peu de réserve que j'avais. J'étais donc sortie d'affaire physiquement en tout cas mais psychologiquement je n'ai pas bien vécu qu'on m'enlève cette liberté, cette possibilité future de me faire un ptit kiiff codeine le weekend si j'ai envie.
Mes sevrages se sont toujours plus ou moins bien passés si on exclu celui du Tramadol qui a été mon premier et que j'ai du coup fait un peu trop séchement. J'ai toujours fais mes autres sevrages très progressivement en écoutant mon corps. Le dernier (avant l'arreté) a été un peu trop brutal à la fin parce que comme beaucoup je manquais de stock et j'ai été prise au dépourvu ! Bon vu le dosage auquel j'étais arrivé à ce moment là (20mG) je m'estimais très heureuse. J'ai toujours été très compatissante avec les autres témoignages ici parce que clairement cet arreté serait tombé en juillet 2016 j'aurai été dans la merde ! Là je l'étais moins mais j'ai trouvé la fin un peu trop brutale et donc je me suis tournée vers le Kratom.

4- une des particularité de ton sevrage est que tu as utilisé du kratom, comment ?
==> J'étais à 20mG de codeine au quotidien lorsqu'est arrivé l'arreté. J'avais donc quasiment fini mon sevrage mais la fin était rude, j'ai entendu parlé du Kratom pour aider au sevrage. J'ai donc passé ma première commande et commencé en aout 2017.

5- connaissez tu déjà le kratom? quel usage en faisait tu avant ton sevrage?
==> Je n'en avais jamais entendu parlé ! J'ai lu ce mot pour la première fois sur ce forum et j'ai fais mes recherches par la suite...


6- quel effets positifs/négatifs le kratom a t il eu sur ton sevrage?
==> Je me suis de nouveau sentie bien, détendue, sans ces restes de sevrages : légers maux de têtes permanents, jambes hyperactive et petite baisse de moral. J'ai retrouvé les sensations opiacées que j'aime et je me suis bien éclatée pendant mes vacances en consommant au quotidien big_smile Je me disais qu'avec la reprise du taff j'espacerai les prises mais rien du tout, j'ai toujours consommé au quotidien et ça ne me pose aucun soucis wink Cela n'interagis ni avec mon taff ni avec mes obligations au quotidien. J'ai au final la même relation que j'avais avec la codeine : un allié au quotidien qui me permet de me détendre le soir. Je reste raisonnable sur les doses (max 8gr/jour); je varie les espèces et tout se passe très bien.

7- la codéine a été retiré de la vente libre aujourd'hui , ton opinion sur la question? un message aux usagers qui devront décrocher plus ou moins violemment?
==> Ne consommant plus de codeine je trouve toujours néanmoins cet arrété catastrophique. Je suis révoltée par le mépris que le ministère de la santé a pour les consommateurs et les français en général. Je suis aussi franchement dégoûtée par l'industrie pharmaceutique qui s'ets bien gavé sur le dos des usagers de codeine pendant des années. Moi mes boites de Tussi je les achetais même par 5 et les pharmaciens engrangeaient la thune sans problème et avec le sourire. Et du jour au lendemain on est devenu des parias, des "sales tox" qu'il fallait soigner contre leur volonté parce qu'on ne sait pas ce qui est bon pour nous évidemment.
Mon message a ceux qui vont décrocher est simple : si vous souhaitez stopper complètement les opiacés faites vous aidé. Trouvez le bon praticien, celui qui n'a pas de préjugés et vous aidera. Sinon si vous souhaitez conserver vos habitudes opiacées je vous conseillerai de diminuer au maximum la codeine et de passer au Kratom. Mais attention : en sachant que le Kratom peut aussi potentiellement devenir illégal un jour.
dans tous les cas vous pouvez le faire, c'est dur au début, pendant et après mais il y a une issue et ce forum vous sera d'une aide précieuse !
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Merci pour ta participation, toujours aussi précieux et pertinent.

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AlfredDLB homme
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1- Qui es  tu?

Je suis un homme de 31 ans.

2- Depuis quand consomme tu des opiacés, lesquels, pourquoi?

J'ai commencé vers 25 ans. Je consommais déjà du cannabis depuis l'âge de 15 ans et de la cocaïne. Ma compagne a eu de gros problèmes de migraine et son médecin lui a alors prescrit à l'époque  (il y a 5/6ans) 12 boîtes de codoliprane... j'ai commencé à en prendre 2/3 cachets les lendemains de bringue...histoire que ma descente se passe mieux... puis jai eu des problèmes au travail (pression, mauvaise entente avec les collegues, dépression etc...) et là je me suis mis à en prendre quotidiennement. Ça me donnait le coup de boost nécessaire pour continuer à aller bosser. Au bout de quelques mois j'ecumais toutes les pharmacies de ma ville et des environ pour éviter que l'on capte mon manège... certains me regardaient souvent de travers... je suis arrivé à 2 boîtes de codoliprane par jour..  et le pire c'est qu'au début je ne faisais pas de CWE...
En bref j'ai commencé à prendre des opiacés pour supporter ma vie. Ça agissait comme un anti-dépressif.

3- Quand as tu commencé ton sevrage? comment cela s'est passé globalement ? environnement, set and setting, physique, mental , durée etc.

Oula très très dur... j'ai commencé l'été 2016 durant mes vacances car j'avais des maux de ventre infâmes et que ma femme et mon entourage commençait à capter... j'ai passé des nuits sans dormir...horrible, jambes sans repos, irritabilité pour un rien, la chiasse etc... mais fermement décidé à arrêté, je réussi à rester sobre 1 semaine et puis hop je reprend le boulot et replonge de plus bel et passe à 3 boîtes par jour... de peur de me detruire le foie, je decouvre la CWE.
Quelques mois passent et à l'automne 2016, complètement en manque et ayant dévalisé toutes les pharmacies de ma ville je fais pas moins de 50km et passe une journée entière à faire toutes les pharmacies d'une autre ville... et c'est à partir de là que je me suis dit : STOP. Je viens sur PA et lis plusieurs témoignages sur le kratom. J'en avais déjà entendu parlé mais je ne m étais jamais penché sur le sujet. Je décide de faire ma première commande. Dès que j'ai commencé le kratom, j'ai tout de suite stoppé la codeine et sans encombres, aucun symptômes de manque. J'aimême diminué voire presque totalement arrêté l'alcool.

4- une des particularité de ton sevrage est que tu as utilisé du kratom, comment ?

J'ai complètement remplacé la codeine par le kratom... en fait j'ai remplacé une addiction par une autre mais celle-ci fait beaucoup moins de dégâts dans la vie.

5- connaissez tu déjà le kratom? quel usage en faisait tu avant ton sevrage?

Oui, ça faisait plusieurs mois que je me documentais sur le sujet sans oser sauter le pas.

6- quel effets positifs/négatifs le kratom a t il eu sur ton sevrage?

Et bien j'ai pu totalement arrêter de me defoncer à la code et ai diminué énormément ma conso d'alcool, ça c est le point positif. Le point négatif, c'est que je suis complètement accro au kratom. Je consomme tous les jours. Si je n'en prends pas pendant une journée c est l'horreur... je suis environ à 15/20g par jour.

7- la codéine a été retiré de la vente libre aujourd'hui , ton opinion sur la question? un message aux usagers qui devront décrocher plus ou moins violemment?

Une vrai connerie ! Mais en France on préfère prohiber que protéger...

Courage à tous ceux qui souhaitent décrocher. Le kratom est utile mais attention... addictif lui aussi. Si vraiment c'est trop compliqué à gérer le mieux reste le médecin et le CSAPA.

Plus tellement très jeune mais toujours rocknroll...

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groovie
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Ma tentative de sevrage du tramadol (1700mg) avec du kratom (20g) par Chikara 

https://www.psychoactif.org/forum/t3244 … .html#divx

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Jérome, lui a vécu une expérience très difficile avec l'arrêt du kratom :
https://www.psychoactif.org/forum/t1641 … .html#divx


Bonjour à  tous,

J'ai un passif toxico léger et j'ai décrocher par le passé en sevrage brutal des consommations suivantes :
- codéine pendant environ 4 mois et demi à  hauteur de 180 à  250 mg / jours sur la fin : sevrage difficile mais géré en assez peu de temps sans aide extérieure, sans produits de substitution.
- lexomil : au bout de deux mois et demi j'en étais pratiquement à  1 boite par jour : sevrage très difficile mais au bout d'un mois ça allait beaucoup mieux.

Je n'ai eu aucune rechute jusqu'alors et aucune consommation de drogue à  part alcool modérément. Depuis un an et suite à  un empoisonnement lié à  une erreur médicale, j'ai des très fortes douleurs chroniques. On m'a conseillé le Kratom pour soulager ces douleurs et je dois avouer que c'est très efficace : douleur beaucoup moins fortes, plus de motivation dans la vie, sensation de bien être. Je n'en prend que depuis 2 mois et demi mais j'ai décidé d'arrêter car je ressentais de plus en plus un mal être entre deux prises. Ce qui m'a motivé à  essayer le Kratom c'est que le sevrage avait l'air inexistant ou très léger d'après ce que j'ai lu. En plus je prends des faibles doses (de feuilles, pas des extraits plus concentrés) : 6 à  9 grammes par jour et je varie les variétés (red / white / green).

Le gros hic c'est que c'est de loin le pire sevrage que j'ai jamais fait. C'est contraire à  tout ce que j'ai pu lire mais voilà  c'est comme ça. Dernière prise dimanche dans l'après-midi, depuis :
- je n'ai pas dormi plus d'une heure à  cause d'un syndrome de jambes et de bras sans repos extrême, le pire des symptômes, j'ai littéralement envie de couper mes jambes et mes bras, pas qu'allongé, tout le temps... Sinon, également :
- j'ai des sueurs et des frissons,
- j'ai une faiblesse extrême : du mal à  me lever pour aller aux WC,
- des douleurs musculaires fortes,
- nez qui coule, yeux qui pleurent,
- très mal au ventre,
- angoisse et dépression très forte,
- rythme cardiaque élevé (110 au repos, 65 d'habitude),
- diarrhées

Je comprends pas du tout comment ce sevrage peut être aussi violent, 1000 fois pire que mes sevrages de la codéine ou des benzos, pas du tout le même ordre de grandeur. J'ai l'impression que je vais pas tenir un jour de plus à  ce rythme. Je viens de passer les deux pires jours de ma vie. Je suis perdu et je comprends pas pourquoi mon corps réagit si violemment au sevrage du Kratom pourtant réputé facile voir inexistant. Ma source de Kratom est sure (MTLotz, réputé pour son sérieux).

J'ai besoin d'aide, je suis complètement perdu. A votre avis est-ce que le pire va durer environ 1 semaine comme pour les opiacés? Je peux peut être tenir une semaine, et encore... mais pas plus.

merci par avance pour vos réponses.


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perceval homme
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1- Qui es  tu?
Un jeune homme tout à fait sympathique d'une trentaine d'années (et quelques). J'ai pas mal lu sur les forums mais assez peu posté.

2- Depuis quand consomme tu des opiacés, lesquels, pourquoi?
Je consommais récréativement de la codéine depuis 2-3 ans lorsque celle ci a été mise sous ordonnance. Je suis passé à ce moment là à l'héroïne (c'est très récréatif aussi fume_une_joint) et j'ai... perdu un peu le contrôle. Enfin... Je savais où j'allais et ce que je faisais, je n'ai pas mis en danger mon boulot, ma situation ou mes relations mais c'était très dur de ne pas taper dans le pochon et de ne pas en recommander une fois que celui ci se vidait. Je n'ai même pas essayé de lutter, en fait. Et donc est arrivé ce qui devait arriver : l'addiction physique, au bout d'un moment. J'avais essayé à ce moment là de passer sous suboxone mais je ne l'avais pas supporté.

Pourquoi les opiacés ? Hé bien, parce que j'adore ça bien sur big_smile Quelle question ! Je me suis énormément retenu dans ma jeunesse en me disant que je ne m'autoriserais ce genre de substances (opiacés ou cocaïne) qu'à partir de la trentaine mais il était hors de question que je n'essaye pas ! On ne vit qu'une fois ! Et au bout de 7-8 mois d'usage quotidien, même si c'est vrai que l'euphorie finit par diminuer et qu'on se retrouve avec un simple bien être global qui vire au piquage de nez le soir, je continuais malgré tout à y trouver mon compte.

3- Quand as tu commencé ton sevrage? comment cela s'est passé globalement ? environnement, set and setting, physique, mental , durée etc
J'ai débuté mon sevrage le 1er avril, ça me semblait être une bonne blague. Ce n'était pas un sevrage sec, ni un sevrage proprement dégressif : j'utilisais pour m'aider tous les opiacés/opioïdes que j'ai pu trouver (métha, kratom, fonds de pochons d'héro pas bonne). J'étais chez moi, pas trop isolé (un pote passait régulièrement et j'avais le soutien d'une partie de ma famille via le téléphone). J'ai été très surpris par les réactions de mes proches lorsque j'ai révélé ma consommation et dans le bon sens !

Je n'ai pas fait pas ce sevrage de gaité de cœur : j'aime bien l’héroïne, je peux me payer ma conso et, pour être très honnête, je ne me sépare d'elle qu'à cause des problèmes judiciaires potentiels qui finiront tôt ou tard par arriver (et à la moindre perquisition, je perdrais en plus de mes stocks d'héro ma précieuse w33d home made - et heu... non, quoi sad).

Si je vivais dans un pays plus permissif (ou dans le futur - espoir, espoir), je crois franchement que je n'aurais pas effleuré la question du sevrage avant... longtemps.

Comment cela s'est-il passé ? C'était (et c'est toujours) assez désagréable, même si la courbe du mieux-être progresse dans le bon sens.

Les 6 premiers jours, j'ai débuté avec une prise dégressive de méthadone (40/30/20/15/10/5mg). J'ai aussi un peu retapé dans les miettes d'héro pour calmer le jeu lors des pires moments sur ces six premiers jours. Cela m'a permis de limiter la casse à : un moral en berne, une absence de motivation à faire quoi que ce soit, une curieuse chiasse "spasmodique", une sensation permanente de froid, des migraines, des nausées et un sommeil détraqué... Bref, c'était quand même bien pire que ce que j'avais imaginé - naïvement, je pensais reprendre le boulot dès le lundi après une petite semaine de galère.

J'ai donc étendu mes congés d'une semaine supplémentaire et j'ai décidé de ressortir le kratom que j'avais commandé en Juillet (en même temps que mes premiers pochons d'héro) pour m'aider à passer le cap. Ça a aidé, mais le manque était toujours présent, plus diffus certes mais de mon coté je commençais à arriver au bout de mes ressources mentales, pour tout ce qui était volonté et abnégation.
Ça devenait vraiment chiant et putain... je pouvais arrêter ça rapidement en allant choper un truc dehors (je dispose de la compétence "Sens de la rue" à 1 et je peux donc trouver de la drogue).
Ouais, sauf que ca aurait gâché mes efforts... Et ç’aurait même empiré la situation, puisque actuellement je n'ai aucun plan en dehors des vendeurs du deep web - ça aide à tempérer les ardeurs.

Alors j'ai chercher à contacter mon médecin traitant, qui a botté en touche pour m'orienter vers un hôpital, qui a botté en touche pour me laisser me démerder \o/. On se sent pas du tout comme un pestiféré dans ces moments là, c'est génial...

Heureusement, le monde est malgré tout rempli de gens (vraiment) supers chouettes et j'ai pu être reçu dans un CSAPA qui prends sans rendez-vous. Le simple fait de pouvoir discuter là bas m'a bien remonté ! J'en suis sorti avec une boite de tramadol 150 LP qui m'a un petit peu aidé sur la fin de semaine dernière. J'ai détourné un cacheton pour rigoler, ça m'a bien calmé : aucun effet opioïde mais un truc à la sérotonine façon MDMA qui m'a rendu comme fou à écouter de la musique pendant des heures, complètement à fond dedans. Beurk, pour un amateur de downer qui s'attendait à juste se "poser", c'était dégueulasse !

4- une des particularité de ton sevrage est que tu as utilisé du kratom, comment ?
Je l'ai utilisé pour gérer le manque dans la seconde semaine du sevrage, avec plus ou moins de succès. Cela a aidé, mais ce n'était pas non plus magique : j'ai passé une semaine de merde et j'ai failli dégueuler un paquet de fois en montant les dosages de kratom au delà de 8g.

J'en prends désormais le soir pour calmer un peu le fond de "manque" résiduel qui me reste (il ne me reste plus que le sentiment de ne pas être du tout dans mes pompes, un genre de petite crève légère et... des difficultés énormes à m'endormir, ce qui est sans doute le pire).

5- connaissez tu déjà le kratom? quel usage en faisait tu avant ton sevrage?
Oui, je connaissais le kratom mais je ne l'avais jamais essayé lorsque la codéine était accessible. Et une fois celle ci inaccessible, le kratom a fait pale figure devant l'héroïne que j'ai commandé en même temps et je ne m'y suis pas intéressé bien longtemps.

6- quel effets positifs/négatifs le kratom a t il eu sur ton sevrage?
Il m'a un peu aidé pour la seconde partie du sevrage mais surtout... Sans kratom, ce soir je me chopais un gramme sur le deep et je repartais pour un tour de manège dès ce week-end, tout simplement !

Je pose la situation : cela fait 6 heures que je me tourne dans mon lit sans trouver le sommeil, à penser sans arrêt à un petit trait apaisant. J'ai repris le boulot cette semaine et je passe des journées fatigantes entrecoupées de nuits de 3h ou des nuits de 10h (mais avec un médoc qui me laisse dans le gaz un long moment et me fait louper mon réveil). Ca craint, j'en ai vraiment ras le cul, limite à craquer mes nerfs dans mon lit.

2h du matin, halte au sketch, là j'en ai marre. Je me lève, je me connecte et je vois qu'il me reste ~50€ de bitcoins sur le market. OK, je vais gâcher mon sevrage mais j'en ai trop marre. Bon, je me prends 3-4g de kratom red et je me roule un joint avant de passer ma commande. Le temps de rouler et le kratom monte, puis je ferme facilement TOR et j'oublie mes envies d'héroïne. Je suis simplement vaguement détendu, pas vraiment défoncé, mais toutes mes envies ont disparues !

Et là, je me rends compte pourquoi le kratom est vraiment un outil génial ! Si il ne m'a pas sauvé la vie sur le sevrage à proprement parler, il va m'être un allié très précieux pour rester un peu loin de mes envies pendant un temps. Un genre de nicorette des opiacés, si on veut !

Et je me rends compte aussi que cette saloperie est vachement stimulante dans un premier temps... alors je décide de passer un petit moment pour partager mon expérience avec vous big_smile Mais là ça commence à tirer et je pense que la fin de la nuit va être très reposante !

7- la codéine a été retiré de la vente libre aujourd'hui , ton opinion sur la question? un message aux usagers qui devront décrocher plus ou moins violemment?
Ça commence à dater ! Mon opinion sur la question est que la prohibition est une catastrophe, pour la codéine comme pour le cannabis, l'héroïne, l'alcool ou même la prostitution. Encore que pour la codéine, vu sa faible présence sur le marché noir, il est probable que ce soit une des rares (la seule ?) forme de prohibition qui puisse atteindre son objectif : faire disparaitre totalement la consommation récréative de la substance incriminée (pour la remplacer par une conso d'héroïne ou d'autre chose, c'est là toute la limite).

Et pour les usagers, ou les ex-usagers, les dépendants ou les récréatifs, vous avez toute ma sympathie ! Les autres aussi, d'ailleurs.

(Je le disais au début, je suis tout à fait sympathique).
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Super interessant, bien rédigé et ok avec quasi tout le discours Mas
 
Post détaillé, témoignage interessant, tout c'qu'y faut ! / L'Apoticaire
 
Texte mis dans les morceaux choisis de Psychoactif. (pierre)

L'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende.

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perceval homme
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Petit update : mon sevrage n'a finalement pas tenu et je suis actuellement sous traitement méthadone à 40mg (qui me convient très bien). J'ai repris mes consommations peut-être une semaine après avoir posté le message ci-dessus.

Je pense que c'est car l'héroïne était en grande partie une sorte de traitement anti-dépresseur pour moi (et un petit peu un moyen de défonce, mais je préfère de loin le cannabis pour cela).
Et même si le kratom était bien capable de couper mes envies de reprise, une fois ses effets terminés je retrouvais ce mal-être très pénible, sans doute issu des raisons qui m'ont incité à consommer au départ, multipliées par une sorte de PAWS (c'est bien pire à vivre que le manque physique des premiers jours, on se sent vide, sans plaisir ni motivation et on n'en voit pas le bout...).

En fait, avec un petit peu de recul il est évident que je n'étais pas prêt pour ce sevrage, tout simplement : il faut que je travaille sur mes problèmes de fond avant de ré-essayer.

J'aurais sans doute pu utiliser le kratom en tant que TSO, si celui ci ne me donnait pas autant la gerbe gerbe.

L'usage illicite de l'une des substances ou plantes classées comme stupéfiants est puni d'un an d'emprisonnement et de 3750 euros d'amende.

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Dextro homme
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1- Qui es  tu?

Jeune homme de 23 ans.

2- Depuis quand consomme tu des opiacés, lesquels, pourquoi?

D'abord ce fut la codéine, il y a 5 an. 2 jours/3 pendant 3 ans, pour m'aider à affronter les études, les exams, les emmerdes. Après 1 an d'arrêt et la consommation d'autres drogues, je suis passé à l'héroïne, au départ c'était pour calmer mon esprit qui partait en vrille à cause de 6 mois de speed journalier.
Puis je me suis tourné vers la métha.
 

3- Quand as tu commencé ton sevrage? comment cela s'est passé globalement ? environnement, set and setting, physique, mental , durée etc.

Cetait il y a 1 an, tentative de sevrage ratée.  Environnement extra merdique (sans domicile fixe à l'époque, hébergé à droite à gauche), très peu de thunes. Mais j'avais réussi à trouver un gars qui m'avait vendu pour 10 balles de kratom vert.

4- une des particularité de ton sevrage est que tu as utilisé du kratom, comment ?

Je le mangeais après l'avoir mélangé à de la compote de pomme, sur les conseils du vendeur.

5- connaissez tu déjà le kratom? quel usage en faisait tu avant ton sevrage?

Je ne connaissais le kratom que de mes recherches sur internet.

6- quel effets positifs/négatifs le kratom a t il eu sur ton sevrage?

Le kratom vert est en fait surtout stimulant. Du coup il n'eu aucun effet positif, j'ai donc revendu la moitié du pochon et je suis retourné à la métha.

7- la codéine a été retiré de la vente libre aujourd'hui , ton opinion sur la question? un message aux usagers qui devront décrocher plus ou moins violemment?

J'ai vu beaucoup de jeunes s'amuser à faire leur Sprite à la codéine. Je leur disais "j'ai commencé comme vous, aujourd'hui je suis à la métha, je dois la prendre tous les jours pour pas être en manque", histoire d'essayer de les dissuader. J'ai toujours trouvé ça glauque de prendre de la codéine entre potes (j'ai toujours goûté aux drogues seul, jamais été incité par personne, et je n'ai jamais incité qui que ce soit )
L'interdiction est plutôt bien pour ceux qui en était juste au stade du jeu avec la codéine. Pout les autres, je conseille de traverser le manque. Ca sera bien moins douloureux que de prendre un TSO et essayer de l'arrêter par la suite. Le sevrage à la codéine ça se gère avec du loperamide pour la chiasse, un peu de cannabis pour se détendre et des somnifères sans ordonnance pour le soir (doxylamine).
Mais depuis le temps que l'interdiction est en vigueur, je pense pas que ces conseils soit d'une quelconque utilité.
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Merci pour ton témoignage. - Groovie

"Les pommes, les poires, certes... mais... les scoubidou-bidou-wap."

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pierre
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Bonjour,

Merci pour ton témoignage.


Pout les autres, je conseille de traverser le manque. Ca sera bien moins douloureux que de prendre un TSO et essayer de l'arrêter par la suite. Le sevrage à la codéine ça se gère avec du loperamide pour la chiasse, un peu de cannabis pour se détendre et des somnifères sans ordonnance pour le soir (doxylamine).

L’addiction à la codéine peut être aussi sévère que l’addiction à n’importe quel opiacés, heroine, methadone...  d’ailleurs elle transforme en morphine dans le corps.


Par ailleurs, Quand tu résume l’arret A « traverser le manque » tu oublies ce qu’est une addiction, et ce qu’est l’arret. Car encore une fois le plus difficile commence après le sevrage physique et pendant bien plus longtemps : insomnie, dépression, ennui...

Enfin la prévention du genre « ne faites pas comme moi » ne convaint que les convaincus. Tu en as fait l’experience. On sait qu’elle ne marche pas avec les personnes qui sont dans la conso. Pour ceux la, la réduction des risques leur parle beaucoup plus. C’est la seule manière d’avancer.

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Dextro homme
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Salut Pierre, je suis d'accord avec toi que le discours "ne faites pas comme moi" ne marche pas auprès de ceux qui sont dans la conso. Mais pour ceux qui essaient juste pour voir, ça peut dissuader. Parce que quand on voit tous les rappeurs américains parler de leur "sizzurp", on peut croire que la codéine c'est aussi cool que le cannabis.
Donc je cherchais juste à montrer à ceux que je voyais tester le sirop à la codéine que c'est pas si cool qu'ils l'imaginaient.

Je suis aussi d'accord avec toi sur le fait que le plus dur commence après le sevrage. Et c'est vrai que la dépression est souvent de la partie. Mais ça n'empêche que je conseille de "traverser le manque", mais j'aurais du préciser "et consulter un psy ou un addicto pour trouver du soutien".

En théorie c'est vrai que laddiction à la codé pourrait être aussi forte que toute autre addiction à un autre opiacé. Mais en pratique la grande majorité des codéinomanes ont une tolérance aux opiacés plus faible que la majorité des héroinomanes.. Faut avouer.. Ou alors je suis une exception : perso même après plusieurs années à la codéine, 2mg de subutex me faisaient me sentir très mal, c'était trop pour ma tolérance.

Alors qu'après 6 mois d'héroïne j'étais stable à 40mg de métha...

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SafeManTrip homme
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1- Qui es  tu?

Jeune homme de 34 ans.

2- Depuis quand consomme tu des opiacés, lesquels, pourquoi?
Un premier test a l'age de 21 ans du subutex mixé a un joint j'avais planer et réélement kifé (dosage inconnu)
D'abord ce fut la codéine : neocodion et codoliprane à l'epoque c'etait délivré sans ordonnance
subutex de8 mg à 1,2 mg aujourdhui en snif (3x 0,4 mg par jour) 

3-  il y a 5 ans après cure multitoxicologique alcool et codéine surtout

4- une des particularité de ton sevrage est que tu as utilisé du kratom, comment ?

je ne suis pas encore sevré au kratom

5- connaissez tu déjà le kratom? quel usage en faisait tu avant ton sevrage?
non
6- quel effets positifs/négatifs le kratom a t il eu sur ton sevrage?

Bon j'ai finalement un effet a reporté sur le Kratom pour me sevrer du subutex
au debut je sentait rien avec 4 ou 6 gélule bien chargé alors j'ai decider de me faire une tisane en plus un soir, j'ai mis une petite cuillere de red borneo dans celle ci

pour rappel je prend 1,2mg de subutex (0,4'mg 3 snif par jour)

la j'ai senti un effet sans réeil pic mais un effet ni endormant ni concentrant mais un effet relativement plat mais somme toute relaxant


par contre pendant 2 ou 3 jours je ne sentait plus mes "petite monté" de subutex donc le Kratom fonctionne bel et bien il faut juste trouver un dosage et reduire progressivement

voila je tenais a le dire car le kratom joue bien sur les recepteur opiacés

7- la codéine a été retiré de la vente libre aujourd'hui , ton opinion sur la question? un message aux usagers qui devront décrocher plus ou moins violemment?

tant mieux finalement que ce soit règlementé car c'est bien comme cela que j'ai commencer alors si cela peut sauver des gosse... pourquoi pas, ou alors ca devrai juste etre interdit au mineur ou - de 21 ans je pense

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- Celui qui tire les ficelles n'as pas intérêt de prêter sa croix de bois   
... -SafeManTrip

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Der Richter femme
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Salut,

Perso pour moi, me sevrer de la codo par le Kratom a été l'une des plus stupides décisions de ma vie.
Je galère trop pour l'arrêter, je n'ai fais que remplacer une drogue par une autre, que j'essaye d'arrêter en ce moment. Et je trouve le manque terrible. J'ai pourtant un passé de tox, héroïne, méthadone, codo... mais le K est une horreur comme une autre...
Voila pour le petit témoignage. Ca reste pour moi une mauvaise idée mais ça en a aidé d'autre. Tout le monde est différent... mais si on peut faire sans, je peux qu'encourager ça.
Peace.

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N.

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SafeManTrip homme
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Der Richter a écrit

Salut,

Perso pour moi, me sevrer de la codo par le Kratom a été l'une des plus stupides décisions de ma vie.
Je galère trop pour l'arrêter, je n'ai fais que remplacer une drogue par une autre, que j'essaye d'arrêter en ce moment. Et je trouve le manque terrible. J'ai pourtant un passé de tox, héroïne, méthadone, codo... mais le K est une horreur comme une autre...
Voila pour le petit témoignage. Ca reste pour moi une mauvaise idée mais ça en a aidé d'autre. Tout le monde est différent... mais si on peut faire sans, je peux qu'encourager ça.
Peace.

Courage , au moins tu es resté dans les même catégorie de drogue (ceux qui touche au recepteur opiacé)
Les opiacés sont parait il les plus difficile à arreter, moi je suis pas entièrement d'accord la dessus étant consommateur de speed et autre benzo puis subutex, j'ai tous mes recepteur dépendant, dopamine, seroto, opioide, gaba
donc au moins tu est resté dans les recepteur opiode donc pense à cela tu peux y arriver...

pour ma part je vais devoir travailler l'arret de chaque molécules une par une , mais la ou je te rejoins c'est qu'à la base je remplaçais une molécule par une autre, alccol > codé >subu > amphétamines > benzo > AD etc...
bon courage


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Der Richter femme
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SafeManTrip a écrit

Der Richter a écrit

Salut,

Perso pour moi, me sevrer de la codo par le Kratom a été l'une des plus stupides décisions de ma vie.
Je galère trop pour l'arrêter, je n'ai fais que remplacer une drogue par une autre, que j'essaye d'arrêter en ce moment. Et je trouve le manque terrible. J'ai pourtant un passé de tox, héroïne, méthadone, codo... mais le K est une horreur comme une autre...
Voila pour le petit témoignage. Ca reste pour moi une mauvaise idée mais ça en a aidé d'autre. Tout le monde est différent... mais si on peut faire sans, je peux qu'encourager ça.
Peace.

Courage , au moins tu es resté dans les même catégorie de drogue (ceux qui touche au recepteur opiacé)
Les opiacés sont parait il les plus difficile à arreter, moi je suis pas entièrement d'accord la dessus étant consommateur de speed et autre benzo puis subutex, j'ai tous mes recepteur dépendant, dopamine, seroto, opioide, gaba
donc au moins tu est resté dans les recepteur opiode donc pense à cela tu peux y arriver...

pour ma part je vais devoir travailler l'arret de chaque molécules une par une , mais la ou je te rejoins c'est qu'à la base je remplaçais une molécule par une autre, alccol > codé >subu > amphétamines > benzo > AD etc...
bon courage

D'accord je vois, de ton côté donc, tu as pleins de choses différentes à arrêter ... et tout les récepteurs pris au piège.

A la base, tu faisais comme moi , mais maintenant ? Tu en es à ou ?

Merci et courage à toi aussi.


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Der Richter a écrit

SafeManTrip a écrit

Der Richter a écrit

Salut,

Perso pour moi, me sevrer de la codo par le Kratom a été l'une des plus stupides décisions de ma vie.
Je galère trop pour l'arrêter, je n'ai fais que remplacer une drogue par une autre, que j'essaye d'arrêter en ce moment. Et je trouve le manque terrible. J'ai pourtant un passé de tox, héroïne, méthadone, codo... mais le K est une horreur comme une autre...
Voila pour le petit témoignage. Ca reste pour moi une mauvaise idée mais ça en a aidé d'autre. Tout le monde est différent... mais si on peut faire sans, je peux qu'encourager ça.
Peace.

Courage , au moins tu es resté dans les même catégorie de drogue (ceux qui touche au recepteur opiacé)
Les opiacés sont parait il les plus difficile à arreter, moi je suis pas entièrement d'accord la dessus étant consommateur de speed et autre benzo puis subutex, j'ai tous mes recepteur dépendant, dopamine, seroto, opioide, gaba
donc au moins tu est resté dans les recepteur opiode donc pense à cela tu peux y arriver...

pour ma part je vais devoir travailler l'arret de chaque molécules une par une , mais la ou je te rejoins c'est qu'à la base je remplaçais une molécule par une autre, alccol > codé >subu > amphétamines > benzo > AD etc...
bon courage

D'accord je vois, de ton côté donc, tu as pleins de choses différentes à arrêter ... et tout les récepteurs pris au piège.

A la base, tu faisais comme moi , mais maintenant ? Tu en es à ou ?

Merci et courage à toi aussi.

Salut merci de demander, alors aujourd'hui j'en suis a 2mg subutex le matin sniff
3-mmc tous les jours jusqu'au seuil > puis depuis 2 jours switch sur 3-fpm pour pas sucré la séroto mais la dopamine
3mg de xanax en 2 prise 1mg avant manger puis2 mg avant couché
AD c'est de la mitrazapine 15mg matin + 15 mg soir
poppers
ritaline en sniff (rarement)
Kratom certain soir (mais peu d'effet vu que j'ai mon subutex)
j'ai rebu de l'alcool 2 fois a des petites dose (4/5 verres) en 5ans
je prend du 1P-LSD environ toutes les 2 semaines (mas 2 buivard et demi 250ùg avant hier >)

j'ai aussi pris un peu de benzo fury ou 6-apb que je garde quand ca va vraiment pas (problème sociaux, couple , pro)

si je prend pas mes cathinones chaque jour (amphétamines) j'ai des sorte de vertige et eblouissement quand je tourne la tête
j'ai pas l'intention d'arreter enfin je vois pas comment je pourrais m'en passer vu que j'aime l'effet peur de rien emphatique etc. (surtout 3mmc)
bref je suis mal barré, je voulais retravailler mais le doc a pa voulu du coup j'attend de voir des spécialiste en addicto
pui un psychiatre spécialisé en tdah (delivrance de ritaline?)
voila tout ca avec le sourire, mais très éphémère vu la vie en dent de scie que j'ai
Mais j'ai tout de meme bon espoir vu que j'aime la vie !  Le plus dure a gerer ce sont les proches et le travail : incompréhension, méconnaissance, étiquette de drogué etc.
Fais attention a toi et bon courage
hesite pas
@+
prend soin de toi

correctif : le taff le prend bien mais pour combien de temp...
Pour la difficulté d'arret du speed je pense que c'est du aussi au fait que je suis très timide et je compensait avec alcool et now le speed

l'heroine je peut pas te dire mais j'imagine que c'est dur deja quand j'ai pas mon subutex je suis mal alors....
mais courage

Dernière modification par SafeManTrip (23 août 2018 à  21:25)


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SafeManTrip a écrit

Salut merci de demander, alors aujourd'hui j'en suis a 2mg subutex le matin sniff
3-mmc tous les jours jusqu'au seuil > puis depuis 2 jours switch sur 3-fpm pour pas sucré la séroto mais la dopamine
3mg de xanax en 2 prise 1mg avant manger puis2 mg avant couché
AD c'est de la mitrazapine 15mg matin + 15 mg soir
poppers
ritaline en sniff (rarement)
Kratom certain soir (mais peu d'effet vu que j'ai mon subutex)
j'ai rebu de l'alcool 2 fois a des petites dose (4/5 verres) en 5ans
je prend du 1P-LSD environ toutes les 2 semaines (mas 2 buivard et demi 250ùg avant hier >)

j'ai aussi pris un peu de benzo fury ou 6-apb que je garde quand ca va vraiment pas (problème sociaux, couple , pro)

si je prend pas mes cathinones chaque jour (amphétamines) j'ai des sorte de vertige et eblouissement quand je tourne la tête
j'ai pas l'intention d'arreter enfin je vois pas comment je pourrais m'en passer vu que j'aime l'effet peur de rien emphatique etc. (surtout 3mmc)
bref je suis mal barré, je voulais retravailler mais le doc a pa voulu du coup j'attend de voir des spécialiste en addicto
pui un psychiatre spécialisé en tdah (delivrance de ritaline?)
voila tout ca avec le sourire, mais très éphémère vu la vie en dent de scie que j'ai
Mais j'ai tout de meme bon espoir vu que j'aime la vie !  Le plus dure a gerer ce sont les proches et le travail : incompréhension, méconnaissance, étiquette de drogué etc.
Fais attention a toi et bon courage
hesite pas
@+
prend soin de toi

Et tu gardes la forme et du courage malgré tout, j'te tire mon chapeau. L'enfer, c'est les autres...
Le regard de la société est bien le pire.

J'te souhaite un jour de trouver le fameux juste milieu dont tout le monde parle, de continuer d'être heureux et de pas trop te bousiller la santé, prend soin de toi également comme tu le peux.
Bon courage, hésite pas non plus.


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Merci oui l'espoir fait vivre,

mais comme je t'ai dis c'est en dent de scie

je pense que quand je serais seul et confronté a mon addiction j'aurai plus de motivation a la combattre plutot qu"en présence de personne anxiogène et toxique si je puis dire.
a plus bonne soirée

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SafeManTrip a écrit

Merci oui l'espoir fait vivre,

mais comme je t'ai dis c'est en dent de scie

je pense que quand je serais seul et confronté a mon addiction j'aurai plus de motivation a la combattre plutot qu"en présence de personne anxiogène et toxique si je puis dire.
a plus bonne soirée

Il faut s'en débarrasser des personnes anxiogènes, même si plus facile à dire qu'à faire, et surtout faut t'il s'en apercevoir...
Bizarre de dire ça mais alors j'te souhaite d'être vite seul , toi, avec toi seul face à tes addictions. Courage ... si déjà tu sais tout ça...
Bonne soirée.

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Affronter seul son déséspoir quand on est incompris

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Der Richter a écrit

SafeManTrip a écrit

Merci oui l'espoir fait vivre,

mais comme je t'ai dis c'est en dent de scie

je pense que quand je serais seul et confronté a mon addiction j'aurai plus de motivation a la combattre plutot qu"en présence de personne anxiogène et toxique si je puis dire.
a plus bonne soirée

Il faut s'en débarrasser des personnes anxiogènes, même si plus facile à dire qu'à faire, et surtout faut t'il s'en apercevoir...
Bizarre de dire ça mais alors j'te souhaite d'être vite seul , toi, avec toi seul face à tes addictions. Courage ... si déjà tu sais tout ça...
Bonne soirée.

C'est marrant ou pas mais je viens de vivre une scène de ménage mon ex ma enfermer dehors avec tout mes prod elle criait sur tout les toit "drogué, menteur, connard" elle voulait que j'aille a l'hotel,
finalement j'ai supplié et elle ma ouvert au bout de 30 minutes qui m'ont paru des heures , j'avais une angoisse profonde de me faire serrer par les flics ou raketer, elle me menacai d'appeler les flics etc.
Elle est bléssé car nous nous séparon mais n'a aucune pitié ou compassion pour les "drogué"
soirée ruinée
vie de merde, etiquette colé pourtant j'essaye d'être le plus sincère possible
passons... ca ma juste donner envie de tapper un 1P-LSD et demi si elle arrête de crier ca devrait passer...
Sinon oui je dois me barrer au plus tot, ca sera mieux pour elle comme pour moi


- Ce n'est pas la serpe qui fait le druide (en musique)
- Celui qui tire les ficelles n'as pas intérêt de prêter sa croix de bois   
... -SafeManTrip

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Der Richter femme
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SafeManTrip a écrit

Der Richter a écrit

SafeManTrip a écrit

Merci oui l'espoir fait vivre,

mais comme je t'ai dis c'est en dent de scie

je pense que quand je serais seul et confronté a mon addiction j'aurai plus de motivation a la combattre plutot qu"en présence de personne anxiogène et toxique si je puis dire.
a plus bonne soirée

Il faut s'en débarrasser des personnes anxiogènes, même si plus facile à dire qu'à faire, et surtout faut t'il s'en apercevoir...
Bizarre de dire ça mais alors j'te souhaite d'être vite seul , toi, avec toi seul face à tes addictions. Courage ... si déjà tu sais tout ça...
Bonne soirée.

C'est marrant ou pas mais je viens de vivre une scène de ménage mon ex ma enfermer dehors avec tout mes prod elle criait sur tout les toit "drogué, menteur, connard" elle voulait que j'aille a l'hotel,
finalement j'ai supplié et elle ma ouvert au bout de 30 minutes qui m'ont paru des heures , j'avais une angoisse profonde de me faire serrer par les flics ou raketer, elle me menacai d'appeler les flics etc.
Elle est bléssé car nous nous séparon mais n'a aucune pitié ou compassion pour les "drogué"
soirée ruinée
vie de merde, etiquette colé pourtant j'essaye d'être le plus sincère possible
passons... ca ma juste donner envie de tapper un 1P-LSD et demi si elle arrête de crier ca devrait passer...
Sinon oui je dois me barrer au plus tot, ca sera mieux pour elle comme pour moi

Peut-être que ce serait mieux pour vous 2 , oui, pas simple de dire ça sans connaitre. A toi de voir si tu es mieux avec elle, tu sais pourquoi elle a fait ça, tu dois savoir juger si elle était vraiment en tort ou non. Que t'es un drogué, ça, ce n'est pas une insulte, elle l'utilise souvent contre toi ?


Not making a decision is a big decision.
N.

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Rick
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Vu que ce topic rassemble les utilisations "non récréatives" je vais ajouter un témoignage

Le kratom peut servir pour switch d'une substance au kratom mais aussi "compléter" ses doses  ex: on a pas assez d'opis (ordonnance insuffisante) ou autres raisons

ninou10 a écrit

Je suis sous skenan depuis 2 ans et quand je suis juste je comble avec le kratom et franchement il m aide beaucoup ! Il m apaise me détend tout en restant lucide et maître de mes choix et actes..

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Rick
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https://www.psychoactif.org/forum/2019/ … .html#divx

cet usager a eu beaucoup de difficulté avec le kratom, méfiance!
ou est ce lié au sub? que sais je?  A LIRE ABSOLUMENT POUR CEUX QUI PENSE QUE KRATOM=PANACEE



Sinon de mon coté , PAWS évanouies au bout d'un mois. 3 ou 4ieme gros sevrage de kratom. Je pète la forme. A la base je partais d'iv de keta/morph/midazolam/benzo etc après Methadone 100mg/j et j'ai switch kratom 3x28h par jour que j'ai réduis de 20% par semaine. Enfin j'ai terminé au lopéramide (4x boîte) en espaçant les jours pendant un mois. Au bout de +4j sans lopéramide j'ai tout stop.

Le cannabis m'a bien aidé pour dormir et le clonazepam aussi

Dernière modification par Rick (08 décembre 2019 à  07:27)

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