Compte-Rendu conférence de Presse sur l'utilité du cannabis en médecin

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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A la veille des Egus V s'est tenue une conférence de presse dans les locaux d'Asud à  Paris, le mercredi 25 novembre 2009, sur le thème de "l'utilité du cannabis en médecine".

Aux Etats-Unis, le président Obama a décidé de ne plus poursuivre les usagers de cannabis à  des fins thérapeutiques. En Europe, de nombreux patients bénéficient de cannabis sous sa forme naturelle ou sous forme de médicaments à  base de cannabinoïdes. Mais en France, le sujet du cannabis thérapeutique reste occulté et tabou.

Seulement 65 ATU (Autorisation Temporaire d'Utilisation) nominatives pour du Marinol® (THC synthétique) ont été délivrées, ce qui oblige de nombreux patients en souffrance (VIH, VHC, Sclérose en plaques, Hyperactivité, ...) à  vivre dans la clandestinité, avec tous les dangers que cela comporte : arrestations et condamnations pour avoir acheté ou cultivé, sans oublier les risques sanitaires liés au "marché noir".

En 2009, dans le cadre des Etats Généraux des Usagers de Substances licites ou illicites, Asud a décidé de briser le tabou en organisant le jeudi 26 novembre un colloque en présence d'un représentant du ministère de la santé néerlandais, du directeur de la société fournissant le cannabis médicinal en Europe, de plusieurs médecins et de juristes.

A la veille de ce colloque, les associations Asud, Act-Up Paris, et SOS Hépatites Paris ont organisé une conférence de presse pour faire le point tant sur la législation que sur les avancées scientifiques,  pour découvrir le livre "Cannabis en médecine" du Dr Grotenhermen nouvellement traduit en français, pour rencontrer des patients et des médecins qui ont témoigné de l'utilité du cannabis en médecine ; cette conférence de presse aura permis de présenter nos revendications et de faire part des doléances des patients désireux de bénéficier du cannabis thérapeutique.

Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

Je vois dans la révolution la revanche du faible sur le fort. La liberté est un mot que j'ai longtemps chéri. Sade (Le marquis de)

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Alain Will homme
ancien Vice-Président
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Après l'ouverture de la conférence de presse par Fabrice Olivet qui a souligné les différences existant entre la France et les Pays-Bas, des membres des associations Act-Up et SOS Hépatites ont soulevé des questions et des réflexions sur le cadre législatif et les problèmes juridiques, sur les essais thérapeutiques, sur le quotidien et le confort de vie des patients concernés par des pathologies telles le VIH, l'hépatite C, l'hyperactivité,...

Des personnes étaient là  pour apporter leur témoignage personnel sur leur vécu ; voici leur récit :

Je suis Nadia, une usagère de cannabis thérapeutique de 45 ans. VIH détecté et traité sous trithérapie depuis 1997. Je consommais préalablement du cannabis parmi d'autres substances.

J'ai constaté assez vite des effets positifs sur le traitement des symptômes, surtout l'appétit. J'avais déjà  perdu 10 kilos avant d'inverser la courbe. J'ai été contrainte au marché noir pendant très longtemps : produit cher et de mauvaise qualité.

En réaction, je me suis décidée à  planter. Sans problème pendant quelques années. J'ai subi un incendie provoqué par une lampe, descente de police, assurance caduque face aux milliers d'euros de dégâts. J'ai été condamnée seulement à  500 euros avec sursis grâce à  l'intervention d'un médecin parisien.

Personne dans ma région ne voulait faire une attestation d'usage thérapeutique. Je suis contrainte à  la green guerilla et à  son stress majeur. C'est inadmissible dans un cadre thérapeutique. J'exige une solution officielle efficace.

Je suis Béa, une consommatrice de cannabis thérapeutique de 48 ans. J'ai un passé turbulent : clopes et alcool à  12 ans, anorexie mentale à  13 ans, cannabis à  15 ans, polytoxico à  20 ans, VIH et VHC dépistée en 1992 et traitée en 1995, sevrée des poudres de perlimpinpin aussi en 1995. Mais pas du triptyque clope-alcool-cachetons (Palfium, Néocodion, Valium, Tranxène, Moscontin,...).

En 2000, j'ai changé de rythme de vie, conservant seulement l'alcool, le cannabis et la benzo, normale quoi. Mais des effets secondaires indésirables sont survenus, le foie.

En augmentant les doses de cannabis, j'ai constaté que je pouvais me passer de l'alcool, donc diminuer les dommages des différents médicaments. Mais pas les effets secondaires violents type nausées, vomissement, diarrhées, anorexie, insomnie. A ce stade, j'ai encore augmenté mon usage de chanvre et supprimé totalement les chimiques et autres stupéfiants. Rapidement, les effets secondaires du traitement ont disparu.

Depuis 2007, je souffre d'insuffisance rénale terminale ; dialyse, donc carence en fer et à  nouveau nausée violente due au substitut oral de fer ; j'ai constaté qu'à  la survenance de la nausée un joint me faisait passer rapidement la nausée alors que l'imprégnation permanente de cannabis n'y suffit. Pour cette indication précise, une variété hybride mostly Indica avec un rapport élevé tant en THC Delta 9 qu'en CBD ou THCV.

Depuis je régule ma consommation en fonction des crises. L'objectif de régulation, ne pas dépasser les cinq grammes de fleurs par jour, toujours pondéré en fonction de la qualité et typologie des produits disponibles et des moyens financiers du moment. L'herbe n'agit pas sur les mêmes effets secondaires que le haschich. Et aussi selon la génétique des plantes.

Depuis je continue ; je pensais être un peu isolée, mais je constate chaque jour que ce n'est plus le cas.

[ndr : CBD : Cannabidiol - THCV : Tétrahydrocannabivarine - Delta-9-THC : delta-9-tétrahydrocannabinol]

"Il est temps de changer les choses et de rattraper notre retard."

Je m'appelle François I. Je suis militant d'Asud et le président d'Asud Le Mans.

Je suis également co-infecté VIH-VHC comme la plupart des usagers au sein de l'association.

Moi-même, j'utilise du cannabis de manière thérapeutique depuis que je prends des anti-viraux.

En parallèle d'Asud, nous avons décidé en 1997, de créer une association afin de parler et témoigner des bienfaits de cette plante. Le MLC (Mouvement de Légalisation Contrôlée) présidé par Maître Caballero a demandé une importation de cannabis thérapeutique offert par Val Chanvre de Suisse. Le but était de faire un essai sur un groupe de 10 malades, avec suivi des médecins sur une durée de un an.

La demande d'importation, et donc l'essai, furent rejetés en 1999 par le Tribunal de Nantes.

Depuis rien. Les malades ont toujours et encore plus besoin d'un accès légal au cannabis thérapeutique ne pouvant se passer de ses bienfaits.

Cela concerne beaucoup de maladies et de fait, de gens menacés par la répression.

La clandestinité a de beaux jours devant elle, mais malheureusement ce n'est pas une solution pour les malades.

Il est temps de changer les choses et de rattraper notre retard.

Témoignage de Sébastien B. Patient Hyperactif.

Je suis Sébastien, âgé de 25 ans, et étudiant en dernière année d'un master en science des plantes, spécialisé en production horticole. Je consomme du cannabis à  des fins thérapeutiques depuis bientôt 10 ans.

Depuis tout petit, je souffre de trouble du mouvement, mes parents débattant sur le fait de devoir me faire écrire de la main gauche ou de la droite. Suite à  de nombreuses visites chez des spécialistes, j'ai fini par écrire de la main gauche mais en restant avec des réflexes de droitier comme attraper une balle de la main droite. Ensuite vers l'âge de 6 ans, mes institutrices et ma mère se plaignaient du fait que j'étais trop turbulent en classe avec les autres élèves. Ce qui m'a amené à  voir différents pédo-psychiatres et autres spécialistes des troubles du comportement. Finalement les docteurs m'ont diagnostiqué hyperactif et dyslexique à  l'âge de 11 ans.

Du fait de mon hyperactivité le cadre scolaire français n'était point fait pour moi, [cela] a entraîné mon échec scolaire jusqu'au lycée, moment auquel mes parents m'ont mis en internat. Arrivé à  l'internat, beaucoup d'amis autour de moi fumaient du cannabis, ce qui m'a amené à  ma première expérience vers l'âge de 15 ans. Et depuis je consomme régulièrement et [cela] m'a permis de rester concentré en cours pour finalement réussir un bac scientifique dans une structure scolaire étant non adaptée à  ma pathologie. Après mon Bac, j'ai suivi un BTS en production horticole par alternance qui alternait pratique et théorie. J'ai pu enfin m'épanouir et ma volonté de faire des choses était enfin assouvie. Après cette formation, je suis parti aux Pays-Bas, faire un master des plantes spécialisé en production horticole.

A l'heure actuelle, dans ma vie de tous les jours, je travaille sur le terrain dans des serres et en laboratoire. En laboratoire, j'effectue des travaux minutieux qui me demandent énormément de concentration. De ce fait, je consomme quotidiennement pour pouvoir rester concentré et efficace toute la journée sans [perdre] de temps à  m'éparpiller dans tous les sens et à  divaguer.

Etant originaire de Marseille, jusqu'à  mon départ pour les Pays-Bas, il y a 4 ans, il n'a jamais été un problème de me procurer du cannabis sous forme de résine. Notamment dans les quartiers nord marseillais où il est vendu en libre service tel que l'on peut en trouver en Coffee-Shop à  Amsterdam. Maintenant, vivant en Hollande, je me procure du cannabis médical dans les pharmacies qui garantissent un produit sans pesticide et avec un taux de cannabinoïdes constant.

D'autre part, voici le texte de Bertrand R. lu par François, le lendemain, en ouverture de la première journée des Egus.

"Il est temps pour le gouvernement français de reconnaître l'utilisation thérapeutique..."

Je suis séropositif depuis 25 ans, co-infecté VHC pour faire bonne mesure...
Je ne peux malheureusement être parmi vous aujourd'hui, mon état de santé ne me le permettant pas. Je le regrette croyez-moi, j'aurais aimé pouvoir vous dire ça moi-même.

Depuis 10 ans je consomme du cannabis de qualité thérapeutique. J'ai commencé grâce à  la rencontre avec des cultivateurs allemands qui m'ont vendu du cannabis thérapeutique alors que je n'arrivais plus à  m'alimenter et que je pesais 45 kilos.

J'ai tout de suite compris que ma survie dépendrait dorénavant de l'utilisation de cette plante médicinale, une arme nécessaire pour lutter contre les effets secondaires des traitements VIH et, ou VHC, et d'ailleurs de bien d'autres anti-rétroviraux que je prends de manière préventive notamment pour éviter l'herpès qui m'a pendant longtemps posé problème.

Il est temps pour le gouvernement français de reconnaître l'utilisation thérapeutique de la marijuana, ne serait-ce qu'à  titre compassionnel pour tous les malades, quelle que soit la pathologie dont ils souffrent, qui l'utilisent quotidiennement en toute illégalité.

Je me lève aujourd'hui comme le font de nombreux malades [atteints de], sclérose en plaques, cancers, glaucome, VIH Sida, Hépatites, pour demander l'autorisation d'auto-production afin de ne plus être angoissé par l'éventualité d'une descente de police ; nous avons déjà  d'autres problèmes à  prendre en considération, nos pathologies quelles qu'elles soient.

Quand une prohibition prive les malades d'une plante utilisée à  des fins thérapeutiques depuis des milliers d'années, je ne peux plus l'accepter. Obéir à  une loi d'un autre siècle parce que les politiques n'ont aucun courage, je ne le supporte plus.

Aussi je demande avec Asud et les autres associations d'usagers du système de soins que l'auto production soit légale, que nos qualités de professionnels de la culture du cannabis soient reconnues, qu'une association soit créée afin de collecter les surplus des récoltants pour les redistribuer (au plus juste prix) aux malades qui en font la demande par le biais de leur médecin.

La prohibition des drogues n'est pas la solution.

Légiférez Messieurs les politiques, en écoutant la parole des citoyens français que nous sommes.

Je vous remercie de votre attention.

Je précise que j'assumerai tout ce qui est dit dans ce témoignage devant n'importe quelle juridiction, j'assume mes actes. Merci de votre attention et je vous souhaite de bons Egus, en espérant être parmi vous l'année prochaine.


Il m'arrive de trouver que la vie est une horrible plaisanterie. F. Sagan.

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Alain Will homme
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Sont également intervenu Alexandre, Olivier, Nicolas, Fred, Jeff, (*)... apportant des témoignages similaires, et réclamant le droit à  l'utilisation et à  la disposition en toute légalité du cannabis thérapeutique.

Les thèmes récurrents des interventions concernent entre autre l'illégalité du cannabis, les problèmes de possibilité (et l'illégalité) de la culture pour des personnes ayant une incapacité physique, les effets secondaires des traitements (pouvant être atténués par le cannabis), traitements remis en cause de fait au niveau de leur observance, l'exigence de la qualité du cannabis via une autorité, etc.

Alexandre J. a parlé du livre "Cannabis en médecine" du Dr Grotenhermen ; Laurent Appel, journaliste, est également intervenu sur la situation en Suisse. Anne Coppel a parlé "d'autonomiser les questions  politiques et philosophiques". Leurs interventions feront l'objet d'articles à  suivre, en particulier dans le compte-rendu de la première journée des Egus.

A noter également qu'une représentante du CIRC (Collectif d'Information et de Recherche Cannabique) a soulevé la question de la différenciation entre le cannabis thérapeutique et le cannabis récréatif et qu'une représentante des "Verts" a également pris la parole pour souligner que son parti était solidaire de notre combat.

De multiples questions ont été soulevées tant sur le travail à  fournir auprès des prescripteurs, sur leur mobilisation, sur les différentes galéniques existantes de cannabis thérapeutique, sur l'accès à  l'intégralité de ces différentes galéniques, sur les problèmes sociaux et juridiques, etc.

Toutes ces questions seront reprises dans le compte-rendu des Egus au fil des intervenants.

(*) ndr : Toutes nos excuses à  celles et ceux que nous avons pu oublier de citer bien involontairement.

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Alain Will homme
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Pour une meilleure lisibilité, concernant le livre "Cannabis en médecine" du Dr Grotenhermen, directeur de l'IACM (Association Internationale pour le Cannabis Médical), livre présenté par Alexandre J., je vous renvoie au lien des Editions Indica :

www.editions-indica.com

Le Dr Franjo Grotenhermen est président de l'Association Allemande pour le Cannabis Médical (ACM), Arbeitsgemeinschaft Cannabis als Medizin) fondée en 1997 et initiateur de l'IACM. Il est également chercheur à  l'Institut Nova de Cologne (unité "matières premières végétales"), auteur de nombreux articles et ouvrages sur le potentiel thérapeutique du cannabis et des cannabinoïdes. Spécialiste de renommée internationale, il est conseiller et expert pour tout ce qui concerne les aspects pharmacologiques et toxicologiques des cannabinoïdes. Il est également membre du comité scientifique de relecture du Journal of Cannabis Therapeutics et éditeur de la revue Cannabis and Cannabinoids : Pharmacology, Toxicology and Therapeutic Potentials, publiée en allemand, en anglais et en espagnol ainsi que de la revue Cannabis, Straßenverkehr und Arbeitswelt.


De même, je vous renvoie à  cet article (faisant le sujet d'une autre discussion), écrit par Alexandre J. sur les connaissances de base en matière de cannabis thérapeutique :

http://www.psychoactif.org/forum/t2637- … andre.html

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Alain Will homme
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En conclusion de la conférence de presse, Jean-Pierre Couteron, président de l'ANITeA (Association Internationale des Intervenants en Toxicologie et Addictologie) a soulevé à  nouveau le problème de l'illégalité du cannabis, la diversité des témoignages recueillis lors de cette conférence de presse, leur cohérence et la remise en cause de la loi de 70.

Pierre Chappard d'Asud est également intervenu pour souligner la nécessité de la mobilisation et de l'implication des médecins prescripteurs, de stimuler le lobbying (action de groupes organisés, non gouvernementaux) autour du cannabis thérapeutique, et soulignant le rapprochement et la collaboration de l'ANITeA et d'Asud, co-organisatrices des Etats Généraux de 2009, (thème repris en conclusion des Egus par Jean-Pierre Couteron), il a proposé la création d'un groupe de travail composé de patients, de médecins et d'experts dans le but d'interpeller les Autorités de Santé et ministères concernés.


ndr : Il est possible que nous ajouterons ultérieurement des commentaires ou compléterons les témoignages ci-dessus, selon la demande des intervenants. Merci de votre indulgence.

L'ensemble de ces interventions, comptant bon nombre de revendications, lors de cette conférence de presse a ainsi fourni un substrat conséquent à  la veille du colloque de la première journée des Egus consacrée au Cannabis Thérapeutique.

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filousky homme
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12273 messages
Bonjour à  tous,

J'étais présent à  la conférence de presse et ai eu un regret que j'exprime ici. Ont été cités les pathologies : cancer, séropositifs HIV, Hépatite et le patients atteints d'hyperactivité. Le très vaste terrain de la psychiatrie et des dépression n'a pas été cité. Je suis un dépressif et mon psy (qui a un certain bagage) reconnait enfin l'effet bénéfique thérapeutique que m'apporte le cannabis sur cet aspect de ma santé. Il a enfin pris son stylo, prêt à  rédiger une ordonnance lorsque je lui ai demandé (l'acte est très significatif). Il reconnait que cela me tient éloigné des BZD et des A.D (dont je n'ai plus besoin qu'en toutes petites quantités). Par contre, sa formation le laisse pour le moment très incompétent dans l'utilisation du cannabis qui jusque là  était le "problème du patient" pas le sien dans son domaine de compétence.
Le domaine de la psychiatrie est celui ou le niveau d'invalidité des patients est le plus difficile à  évaluer et à  améliorer de façon quantitativement mesurable. Les psy "honêtes" que je rencontre disent que leur spécialité fonctionne à  tatons, et que bien souvent, c'est le résultat d'un traitement qui leur confirme ou pas le diagnostic !
Il est maintenant évident, de mon point de vue et de celui de mon psy (ainsi que mon généraliste et de mon hépatologue), que ma santé n'a fait que s'améliorer (foie, nerfs, sommeil, anxiété) depuis que j'ai un peu pris les choses en mains. Sans, je me sens vide, tout vide, une espèce de grand rien avec que dalle au fond. Un brossage de dents ordinaire se transforme en course vers les chiottes pour gerber et aller faire mes courses me prend la tête 1/2 heure avant de me décider. Alors, c'est ça l'alternative ?
Résumé : n'oubliez pas les citoyens en dépression qui s'auto soignent avec une plante qui leur fait du bien. Ce n'est pas vrai pour tout le monde et l'action psycho active  du cannabis ne donne pas les mêmes résultats sur tous. Il n'y a aucun consensus en psychiatrie pour dire que sa consommation entraine des maladies psychiatriques mais plutôt sur le fait qu'elle peut agir en tant que révélateur rapide d'un disfonctionnement préexistant.
Attention, le cannabis a des propriétés anxiogènes qui peuvent voiler les autres et créer de réelles paniques. C'est une drogue qui n'est pas anodine et si tous les médecins voulaient bien s'intéresser au problème...........
L'utilisation d'un vaporisateur est fortement conseillée bien que méconnue pour contrer les effets indésirables de l'inhalation de substances toxiques qui se trouvent dans les joints comme dans le tabac.

Bien à  vous

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bypass homme
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Inscrit le 04 Sep 2018
1 message
je pense que les médecins l'utilisaient comme outil d'anesthésie pour la réalisation des opérations et chirurgies.

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Monfreid homme
Nouveau membre
Inscrit le 01 Sep 2018
30 messages
Salut à tous ,
Il serait bon que le corps médical se souvienne que le Cannabis était un médicament courant jusqu' au début du 20° siècle.
Son usage a été abandonné non pas parce qu'il était inefficace mais plutôt parce qu' il était peu pratique à utiliser ( pas une réelle homogénéité d'un stock  à l'autre et différence de réaction suivant les patients ) .La chimie moderne permet d'obtenir des molécules plus simples d'emploi ( injectables par exemple ) et plus homogènes dans les réactions des patients.
Pour moi , consommé pure c'est un anti dépresseur efficace et un garde fou contre d'autres addictions.
Il m'a permis d'arrêter le tabac avec une facilité dont je ne reviens toujours pas 2 ans plus tard...
Fil , j'hallucine à chaque fois que je te lis , un grand merci pour toutes tes interventions.
Amicalement.

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Marc76000 homme
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Inscrit le 20 Dec 2019
1 message
Salut moi jai tester le cbd en fleur et hash depuis pratiquement 1 an, jai tester plusieur varietes avec du cbd a 5% comme 13-16% et je doit avouer que jai ete surpris des effet relaxant au debut je pensais que cetait juste un effet de mode mais apres avoir tester je suis convaincu que cela peut aider enormement de personnes en france je vous recommande www.hemp-addict.fr si ca peut aider quelquun a trouver les bon produits ??
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