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Issaia a écrit
Alors quelques témoignages pour me sentir moins seule et peut être quelques astuces...c'est ce je viens chercher ici
Dans le sous-forum alcool il y a bon nombre de témoignages de femmes sur leurs consommations d'alcool, tu trouveras aussi des témoignages alcool + weed, ici ou dans la section cannabis. Il y a également des témoignages dans les blogs du site.
Issaia a écrit
Mais je sais pas, y'a qqch qui cloche, j'abuse outre mesure de ces 2 substances et n'arrive pas à gérer mes consos.
C'est tout un cheminement que d'arriver à gérer ses consos...
A partir du moment où tu es déterminée à changer les choses, tu vas commencer par analyser tes schémas de consommation, quand, comment, ce que cela t'apporte de positif, mais aussi les conséquences indésirables qui t'amènent ici, etc., et chercher à identifier ce sur quoi tu peux chercher à jouer pour faire évoluer ton rapport au produit avant d'essayer de mettre en place des solutions... pour avancer vers les objectifs que tu te souhaiteras te fixer.
C'est quand tu auras défriché le terrain et en sauras plus sur tout cela et sur la façon dont tu veux y arriver, seule ou avec une aide extérieure, et que tu auras des demandes un peu plus précises qu'on pourra vraiment essayer de te faire profiter de nos astuces.
Quoique d'autres que moi auront peut-être déjà des suggestions à te soumettre.
Si tu as d'autres questions, n'hésite pas à les poser.
Hilde
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Issaia a écrit
Merci pour ta réponse.
Oui je crois comprendre ce que tu dis, mais malgré mes réflexions et mes regrets, j'y reviens
Peut-être que je ne me suis pas clairement exprimée.
Il n'y a pas une solution magique et universelle pour passer d'une consommation qui pose problème à une consommation contrôlée.
Les personnes sont différentes les unes des autres, ont des habitudes et environnement de consommation différents les uns des autres. Certaines personnes boivent de l'alcool du matin au soir, d'autres seulement en soirée mais de façon massive quelques jours dans le mois et s'en passent très bien le reste du temps, d'autres consomment tous les soir leurs quelques verres de vin, etc.
C'est pour cela qu'on ne peut pas te proposer quoi que ce soit a priori.
Toi, en identifiant tes schémas de consommation, les moments où circonstances qui vont plus ou moins t'inciter à la consommation, ceux où la pulsion va être plus irrésistible qu'à d'autres, ceux où tu va sentir que tu as plus de marge de manoeuvre, etc., mais aussi en ayant bien conscience de ce que la consommation d'alcool ou de tabac t'apporte de bénéfique (car il faudra compenser cela d'une façon ou d'une autre ou apprendre à faire autrement quand tu décideras de t'en passer) peux trouver tes propres solutions.
Il est même probable que tu as déjà mis en place, peut-être sans trop en avoir conscience, des solutions pour mieux gérer tes consommations, et donc que tu as déjà une petite "expérience" sur laquelle t'appuyer.
Je ne dis pas qu'on ne peut pas t'aider, mais qu'on ne peut pas te livrer de solution clé en mains. Si si tu nous précises un peu plus la situation et exposes concrètement ce à quoi tu voudrais qu'on t'aide on peut tenter la chose.
Le minimum serait de nous dire quand comment et combien tu consommes et ce que tu vises comme objectif de consommation modérée.
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Dernière modification par Issaia (02 novembre 2019 à 23:40)
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Issaia a écrit
Moi je suis à l'aotal..
Has been...
Bonsoir Issaia,
Tu m'excuseras de commencer par la fin... Tu veux dire qu'en plus des médicaments que tu as déjà indiqués plus haut tu prends également celui-ci?
Et que tu as donc déjà un traitement pour l'alcool en quelque sorte, en plus de la psy et du traitement pour le reste?
Et tu nous demandes des astuces??^^
Ce qui signifie que tu viendrais nous voir après que différentes tentatives aient échoué?
Ah, tu nous fais beaucoup d'honneur mais pour nous c'est plus difficile que si tu venais nous voir en premier!
Moi j'ai arrêté seule du jour au lendemain pour une longue pause, après que différentes tentatives de réduction de ma consommation avaient échoué, suivies de petits breaks de quelques jours qui eux avaient fonctionné mais m'avaient fait subir des sevrages... qui m'ont fait prendre conscience de ma dépendance et d'autres trucs et m'ont fait flipper, d'où l'envie d'en finir pour ne plus subir la toxicité de l'alcool. Depuis je n'ai pas reconsommé d'alcool à la maison. C'était il y a un peu plus de 2 ans.
Si on veut résumer ça a été la conjonction :
1) du constat d'échec pour moi des tentatives de reprises de contrôle et/ou de rebasage de mon niveau de consommation, sans passer par une abstinence, plus ou moins longue selon l'objectif visé,
2) de la volonté de viser un objectif exigeant de consommer le moins possible pour m'exposer le moins possible, et en premier lieu de ne plus consommer d'alcool du tout chez moi.
On peut peut-être ajouter que j'ai alors décidé de repousser la question du tabac - qui auparavant était prioritaire pour moi - ultérieurement, à l'après sevrage alcoolique, en même temps que dans un coin de ma tête au début il y avait l'idée que ne plus consommer d'alcool au domicile c'était surtout tant que je n'avais pas arrêté de fumer, autrement dit l'idée que l'arrêt de l'alcool était une étape nécessaire dans l'arrêt du tabac, idée que j'ai un peu perdue de vue par la suite...
Je n'ai pas d'astuce à proposer... et encore moins d'astuce pour recontrôler du jour au lendemain ou progressivement en continuant de consommer. Le seul truc c'est que j'ai vraiment voulu un changement. Je n'en étais plus à me dire "ce serait bien si je repassais à tant par jour et pas davantage" en prenant mon temps pour y arriver et recommencer comme avant. Dans ma tête c'était fini d'espérer y arriver sans décision radicale ou sans contrainte et c'était aussi fini de vouloir fonctionner comme avant avec la petite récompense le soir.
Ma situation était différente de la tienne : pas de traitement médicamenteux, pas de dépression primaire, pas de dépression du tout je pense, mais un état de santé bien dégradé.
Cusco a raison je pense de te suggérer une prise en charge plus globale par un CSAPA...
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Issaia a écrit
Merci pour vos réponses
Moi non plus je ne sais pas si j'ai une dépression primaire, plutôt stress post traumatique.
Et dès répercussions sur la durée
Non, ce n'est pas un honneur que je vous fais là à demander conseil et/ou soutien, c'est juste le seul forum où je pense ne pas être jugée, ou uniquement valorisée par l'abstinence car je n'en suis pas encore là. Et en plus je multiplie les addictions : alcool et tabac dans les joints...
J'ai stoppé l'aotal depuis 1 semaine trop de comprimés.
Je préfère m'en tenir à mon traitement de base que j'ai depuis un an
Et j'ai retrouvé un taf et ça ça change beaucoup de choses pour moi. Un cdd qui est bienvenu
Bonne soirée à tous
Merci de ton retour (dans les deux sens du terme!).
Déjà tu as changé plusieurs choses entre le médoc et le CDD.
Tu verras bien comment ça se passe, mais un nouveau rythme / organisation de vie va certainement entraîner du changement dans la gestion des consommations des substances psychoactives et te donner des marges de manoeuvres...
Bonne continuation à toi.
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Dernière modification par Issaia (27 novembre 2019 à 20:07)
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Issaia a écrit
Ces 2 derniers soirs c'était plutôt le double...une dizaine de verres...
Peu auparavant tu avais écrit:
Issaia a écrit
Y'a encore du chemin même si j'ai appris à baliser, non pas mes consos, mais les indispensables à du bien être chez moi, pour moi, mes enfants, mon mari.
Je ne comprends pas vraiment sauf que c'est en relation avec le fait d'aller bien chez toi.
Si tu consommes de l'alcool de façon incontrôlée en réaction à une situation insatisfaisante ou à des stimuli qui surviennent de façon répétitive, tenter de contrôler la consommation sans agir sur ce qui la provoque peut être très difficile voire voué à l'échec.
Si c'est l'inverse que tu veux exprimer, que ta conso à la maison a des répercussions sur le bien-être familial, mais que tu arrives à peu près à en contenir les conséquences, tant mieux.
Maintenant je ne sais pas pour toi, mais pour moi 10 verres la veille au soir c'est une méchante gueule de bois assurée le lendemain, et là effectivement ce serait pour moi problématique, encore plus de façon répétée, mais il faut voir comment toi tu arrives à composer avec ça et les problèmes que cela te pose ainsi que les solutions que cela t'apporte.
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Issaia a écrit
Je n'ai rien testé vraiment pour le moment...pour arreter en tout cas...Je commence tout juste à prendre conscience et à en parler à la psy qui m'accompagne. J'ai une envie magique d,'arrêter ce cercle ( un coup de baguette à etoile) mais je vois bien que ça fonctionne pas comme ça.
visiblement, tu as quand même "testé" des choses : des médicaments dont l'Aotal, un suivi psycho...tu parais bien ambivalente sur la question d'arrêter ou de réguler...aller en CSAPA, conseil déjà donné ici, serait un moyen d'éclaircir tes projets peut-être ?...
moi j'ai des questions : tu as une "envie magique" que ça s'arrête...mais POURQUOI ?
pour quoi faire dans ta vie ? c'est quoi, les bonnes raisons pour que ça s'arrête, de ton point de vue ? t'en attendrais quoi, d'un arrêt ?
si tu l'avais, ta super baguette...et que magiquement ça s'arrêtait...y aurait quoi ?
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Cusco a écrit
Psichodi je ne vois pas trop où tu veux en venir, Perso après faut lutter contre la déprime la solitude et crois moi c'est dur de ne pas aller chercher de l alcool (je parle pour moi)
Cusco, ce que je comprends de l'intervention de psychodi c'est qu'il recommande d'enclencher une réflexion autour de la conso, en particulier autour de la diminution envisagée et des espoirs qu'on y met.
De mon point de vue c'est effectivement très important de savoir ce que l'on attend d'un changement. C'est déjà le moyen d'initier le changement, mais après c'est celui de le maintenir dans la durée, puis encore plus tard de faire succéder au rôle que tenait la conso dans sa propre vie autre chose.
Les bénéfices attendus d'une modification des pratiques sont souvent à plus long terme que les bénéfices immédiats apportés par la consommation. Aussi davantage on s'en est convaincu ou persuadé, plus on est motivé à se mettre en situation de réussir à y accéder... sachant que certains d'entre eux peuvent se faire un peu attendre : la vie ne se transforme pas du jour au lendemain.
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Dernière modification par Issaia (04 décembre 2019 à 20:48)
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Hilde a écrit
[
Les bénéfices attendus d'une modification des pratiques sont souvent à plus long terme que les bénéfices immédiats apportés par la consommation. Aussi davantage on s'en est convaincu ou persuadé, plus on est motivé à se mettre en situation de réussir à y accéder... sachant que certains d'entre eux peuvent se faire un peu attendre : la vie ne se transforme pas du jour au lendemain.
Tu parles d'or.
Dans mon cas, le bénéfice en question a été la continuation de la vie elle-même, sinon j'allai droit à son contraire.
Une éventualité que l'on devrait toujours mieux considérer, les problèmes arrivant trop souvent vite et brutalement.
On ne pense pas que ça puisse arriver, on consomme on consomme et hop, un jour, cirrhose.
Perso si je n'avais pas stoppé l'alcool on ne m'aurait pas greffé et donc je serais mort. J'y vois là un des meilleurs bénéfices.
Et je ne crois pas que je consommai vraiment plus que toi, mais quotidiennement.
Comme on n'est pas obligé d'en arriver là, je peux t'assurer qu'après une longue période d'arrêt je peux maintenant consommer quelques verres de temps en temps, comme la plupart des gens.
Je ne suis pas contraint à une abstinence totale même greffé du foie et tout (ou presque) va très bien à présent.
C'est quand-même une bonne nouvelle dans tout ça.
Blast.
PS: je crois qu'il est aussi important de noter que l'arrêt n'a pas été aussi difficile que prévu, j'ai même arrêté avec une facilité déconcertante ( certainement par surcroît de motivation, ayant envie de vivre).
J'ai toujours trouvé ça étonnant vu les quantités ingérées et le nombre d'années de consommation, mais le sevrage est passé comme une lettre à la poste (hors période de grève).
Certains disent que la motivation n'est pas le paramètre important du sevrage, je n'ai jamais bien compris pourquoi. Il suffit juste de la trouver, et c'est peut-être le plus difficile si ton existence à proprement parler n'est pas encore dans la balance.
La santé, les enfants, le couple, l'argent, l'avenir lui même sont des motivations. La vie en somme.
Dernière modification par blastfunk (23 décembre 2019 à 10:49)
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A la limite, si tu fumes bien bien avant de boire, tu parviendras plus facilement à limiter ta quantité d'alcool.
Cela peut fonctionner surtout avec une herbe qui coupe les jambes.
J'ai rencontré des gens qui boivent vraiment beaucoup chaque jour, mais qui n'apprécient pas trop de fumer avant et pendant l'apéro, sous peine de voire leur volonté de prendre une dose d'alcool s'amoindrir.
40 ans, j'aurai jamais pensé être dans une situation aussi instable à notre âge. Je flippe et c'est normal. Alors on endort les inquiétudes comme on peut, au mieux.
C'est carrément normal de flipper sans penser à ton souci de conso.
J'espère que ton nouveau CDD va faire office de diversion, c'est parfois plus simple.
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blastfunk a écrit
PS: je crois qu'il est aussi important de noter que l'arrêt n'a pas été aussi difficile que prévu, j'ai même arrêté avec une facilité déconcertante ( certainement par surcroît de motivation, ayant envie de vivre).
Exact, j'ai connu la même chose, 'une facilité déconcertante', mais pour être tout à fait juste, cet arrêt faisait suite à de multiples tentatives de reprise de contrôle sur la durée qui finalement s'étaient toutes soldées par un échec au bout de plusieurs semaines.
Facile quand ça marche et difficile tant que ça ne marche pas^^. C'est peut-être le surcroît de motivation effectivement qui fait la différence.
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