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Dernière modification par Cusco (16 décembre 2019 à 17:50)
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Hilde a écrit
doublon, déjà posté ici : https://www.psychoactif.org/forum/2019/ … .html#divx
Désolé Hilde mais je ne peux pas avoir les yeux partout.
Et les autres liens ?
Bonne soirée
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Dernière modification par Mister No (16 décembre 2019 à 21:04)
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Mister No a écrit
Même les pire anti cannabis ne soutiennent pas cette théorie foireuse qui a certainement été balayée il y a 20 ou 30 ans ailleurs qu'au pays des labos et des fromages.
Et qui de sensé pourrait croire que l'alcool est au rez de chaussée?
Il doit bien y avoir un truc à escalader avant d'y accéder. Et ainsi de suite...
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Dernière modification par Mister No (16 décembre 2019 à 21:42)
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Cannabis et addictions
Jean Costentin exagère volontiers le potentiel addictif du THC : « le THC est une drogue, un agent toxicomanogène, donc une substance génératrice d’une pharmacodépendance, d’une addiction ».
Le professeur Costentin fait également souvent allusion à ce que les américains appellent la « stepping-stone theory », et en français, la théorie de l’escalade des drogues. En schématisant, cette théorie voudrait qu’en commençant à fumer un joint, on finit par prendre de l’héroïne. Costentin en parle dans la vidéo linkée plus haut .
« On va appeler ça le ‘phénomène de tolérance’ : lorsque l’effet du cannabis est épuisé car le fumeur en consomme déjà quotidiennement, très naturellement le consommateur va aller frapper à la porte d’autres drogues comme la cocaïne, l’ecstasy et pour finir, l’héroïne. » affirme t-il.
Pourquoi c’est faux ? De nombreuses études scientifiques se sont penchées sur cette théorie qui a émergé dans les années 30, en pleine Amérique ségrégationniste, et qui visait directement les populations noires et sud-américaines. L’étude la plus probante, reprise par Libération, montre que les utilisateurs de cannabis passent rarement à des drogues plus dures, alors que la première drogue consommée par les consommateurs de cannabis reste l’alcool.
Je vous conseille l'infographie qui exprime les résultats du sondage.
La fable du cannabis, «escalade» vers d'autres drogues
Il est vrai que de nombreux héroïnomanes ont consommé auparavant d'autres drogues, alcool ou cannabis compris. Mais cela n'implique pas que les consommateurs de cannabis vont tous basculer dans l'héroïne. «La théorie de l’escalade est contestée par de nombreux spécialistes. S’il est vrai que des consommateurs d’héroïne ont pu consommer du cannabis, le lien de causalité n’est pas établi», expliquait ainsi Jean Dessessard présentant son rapport pour la légalisation du cannabis en janvier au Sénat.
Utilisant les résultats d’un sondage national mené en 2012 par les Etats-Unis, treatment4addiction propose de voir la répartition des substances consommées avant et après le test d’une drogue. Ainsi, 65% des consommateurs de cannabis ont auparavant essayé l’alcool. Et 40 % des personnes ayant testé le cannabis ne testeront pas d’autres drogues ensuite. Naviguez dans les résultats d'une drogue à l'autre en cliquant à gauche ou à droite.
Déroulez la pelote de chanvre et vous trouverez parfois des collusions entre fondamentalistes religieux, extrême droite et intérêts pharma.
Dernière modification par Mister No (19 décembre 2019 à 13:34)
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-Production scientifique Les recherches dans le laboratoire que j’ai créé, et dirigé jusqu’en 2008, qui fut associé au CNRS (1984 à 2008) ont porté sur différents neuromédiateurs, dont en particulier la dopamine et différents neuropeptides, étudiant les fonctions cérébrales qu’ils contrôlent, nous avons développé ou étudié des outils pharmacologiques permettant de manipuler ces transmissions et ces fonctions. Ceci nous a approchés de substances éveillantes, analgésiques, antidépressives, antipsychotiques, antiparkinsoniennes, anxiolytiques, anorexigènes, ainsi que des agents à l’origine de toxicomanies/addictions/pharmacodépendances...Ces recherches se sont matérialisées par plus 300 publications originales, dans des revues internationales à comité de lecture, ayant toutes au moins un facteur d’impact supérieur à 2. Parmi celles-ci on peut mettre en exergue 3 publications dans la revue Nature (Lond.) et 5 Proceedings of the National Academy of Science of New York (P.N.A.S).Implication dans le développement de trois médicaments importants:-Le racécadotril = Tiorfan®,dont les activités anti diarrhéiques ont été découvertes dans notre laboratoire, et dont nous sommes ainsi co-inventeur;-L’amisulpride =Solian®, dont nous avons mis en évidence les propriétés singulières qui ont convaincu le laboratoire Delagrange (depuis lors fondu dans Sanofi-Aventis) d’engager la suite clinique qui convenait à son développement, et qui lui a si bien réussi ;-Le modafinil= Modiodal®, dont nous avons disséqué le mécanisme d’action anti-sommeil, médicament indiqué dans le syndrome de Gélineau (Laboratoire Lafon, acquis par Cephalon).Co-inventeur dans 6 brevets internationaux; pour les plus récents:
Nous sommes en présence d'un énorme conflit d'intérêt.
Quand on veut abattre son chien, on dit qu'il a la rage.
C'est un enjeu économique majeur qui lui permet d'affirmer que le cannabis implique davantage de meurtres de la part de schizophrènes et que cela ne peut pas être un traitement.
Quand on analyse le parcours des derniers sceptiques en France, il est bon de mesurer qui les finance, qui les fait bouffer. Ils se goinfrent sur notre dos le plus souvent.
" mais dans l'étude de ces différentes drogues, (caféine, cocaine, amphétamines, kétamine etc..) il en est une qui m'a particulièrement interpelé parzque je la voyais zournoisement venir ronger le tissus social et éducatif français"...
Bien entendu, il s'agit du cannabis qui est une menace encore plus importante pour la société et l'éducation de nos tête blondes aux yeux bleus que les amphé, opis, kéta réunis.
C'est sournois en plus le cannabis vous savez, contrairement à la cocaïne ou la meth, vous comprenez.
Là, il ne s'agit plus de science ou de médecine, il s'agit d'argument commercial pour balayer un concurrent en manipulant les masses.
Comment voulez vous qu'une drogue sournoise soigne ?
Pourtant ces voix se sont exprimées et ont été entendues par l'ANSM dans le but de freiner l'arrivée de l'usage médical des cannabinoides.
La légalisation du cannabis menace essentiellement les parts de marché du solian, entre autres, surtout si le CBD ou des plantes à forte teneur en CBD se retrouvent sur le marché, menaçant de nombreux bests sellers.
Derrière cette réalité, de nombreux emplois sont menacés, pas que les revenus des lobbyistes. D'autres sont en création, la recherche se dote de moyens exponentiels pour les cannabinoides, car vous l'aurez compris, ces lobbyistes font partie du passé et ne représentent plus vraiment l'avenir.
Les mouches ont changé d'âne, d'autres lobbyistes leur piquent les marrons du feu.
C'est ce qui pousse ces opposants du passé à militer contre la dépénalisation ou la légalisation et aussi à placer le cannabis en terme de danger au dessus d'autres produits qui terrorisent déjà la ménagère de plus de 40 ans et certains praticiens de plus en plus rarement.
Ce scientifique va même jusqu'à prêter au cannabis un sentiment humain en le qualifiant de "sournois". C'est pathétique et pathologique.
Non, en fait, c'est une forme de terrorisme intellectuel assumée je pense.
sournois. Qui est fourbe, qui dissimule ses sentiments ou ses intentions dans un but malveillant.
L'art de la manipulation des masses.
Même ses costards sont malveillants pour les yeux.
Vous l'aurez compris, pour certains, les consommateurs de cannabis ne seront jamais des bons aryens.
L'alcool, le tabac, les médocs oui mais avec la vertu de la tempérance , mais pas le cannabis qui ne doit pas même pas être un médicament car c'est la bête sournoise.
Les récentes recherches en neurosciences ont montré que le pire moment pour consommer du cannabis se situe entre… 15 et 25 ans ! C’est pourquoi, sous le chapitre consacré au cinquième commandement : « Tu ne tueras pas » où il est question du caractère sacré de la vie humaine, le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) affirme : « L’usage de la drogue inflige de très graves destructions à la santé et à la vie humaine » (§ 2 291). En ce qui concerne l’alcool, le tabac ou les médicaments, il s’agit plutôt d’exercer la vertu de tempérance qui dispose à éviter tout excès de consommation (§ 2 290).
https://www.famillechretienne.fr/foi-ch … her-164892
Ici, on rentre totalement dans des propos sectaires.
Appeler à la modération pour l'alcool qui tue énormément tout écartant le cannabis constitue une dérive sectaire nocive pour la société dont profite l'industrie pharma.
Se droguer au cannabis est forcément un crime contre la vie, tandis que pour l'alcool la vertu de la modération lave plus blanc.
Plus rapides à dénoncer les usagers de drogue que les pédophiles...
Dernière modification par Mister No (19 décembre 2019 à 19:10)
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C’est pourquoi, sous le chapitre consacré au cinquième commandement : « Tu ne tueras pas » où il est question du caractère sacré de la vie humaine, le Catéchisme de l’Église catholique (CEC) affirme : « L’usage de LA drogue inflige de très graves destructions à la santé et à la vie humaine »
Bonjour,
Quand on parle de LA drogue, il est clair qu'on ne parle pas des produits (LES drogues) mais d'un fantasme (LA drogue) . Il est clair que LES produits ont chacun un profil spécifique d'effets et de dangers qui imposent évitement ou prudence (RdR). Et il est légitime d'informer sur ces dangers, de façon objective et scientifique. Il est aussi permis légalement d'informer sur ces dangers de façon détournée et non scientifique, comme le fait le Professeur Costentin, et il appartient au lecteur de faire le tri, comme avec la Presse en général.
Mais quand on parle de LA drogue, c'est comme quand on parle du Péché. Le Péché "c'est mal" que ce soit l'assassinat, le viol ou la gourmandise. Car c'est contre LA morale. Mais il est vrai que ça peut aussi etre contre le Business !
Rappelons les dégats qu'on a pu constater dans l'Histoire quand des pouvoirs se sont attaqués à des catégories fantasmatiques qu'elles avaient construit pour l'occasion (LE hérétique, LE homosexuel, LE juif etc..)
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (05 janvier 2020 à 11:57)
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prescripteur a écrit
Rappelons les dégats qu'on a pu constater dans l'Histoire quand des pouvoirs se sont attaqués à des catégories fantasmatiques qu'elles avaient construit pour l'occasion (LE hérétique, LE homosexuel, LE juif etc..)
... Le jeune (bruyant, impoli, voir délinquant...)
La femme (faible, vénale, chouineuse-allumeuse-cueilleuse de fruits prehistoriques...)
Le drogué (inconscient, égoïste, voleur, menace vivante pour les pharmaciens, offre ses "bonbons" a la sortie des z'écoles...)
Chez les drogues / substances comme chez individus, traiter un "groupement" comme homogène où TT est similaire, a un mm but, produit les mêmes conséquences... Ça n'a pas de sens.
Bref on est bien sur du fantasme, des clichés...
Ça fait pas très sérieux. Et encore moins scientifique...
Dernière modification par Anonyme 218797 (05 janvier 2020 à 18:38)
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