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Dernière modification par morphe07120 (10 mars 2019 à 04:57)
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Prescripteur (ou un toubib du forum) me corrigera si je me trompe - mais d'apres ce que j'ai compris - le coma artificiel est une technique assez redoutable - on plonge le patient dans un état d'overdose complet pour obtenir la sédation totale - qui engendre une dépression respiratoire de fait - qui va etre jugulé par une assistance respiratoire.
Oui et Non ! C'est vrai qu'il faut une assistance respiratoire prolongée avec ses problemes (tuyau dans la trachée, risques d'accident etc..) et que l'immobilisation a ses risques (phlébite, fonte musculaire etc..). Par contre les produits eux même ont une toxicité assez faible et je pense que la majeure partie des sequelles de ton copain étaient liés à la brûlure plus qu'aux produits. Quand le coma artificiel est pratiqué pour une cause moins violente il est souvent bien supporté.
Mais je suis d'accord que, pour le sevrage rapide, le risque n'en vaut pas la chandelle.
Et surtout pour le sevrage Methadone qui demanderait plusieurs semaines... s'il était efficace, ce qui n'est que très rarement le cas.
Le sevrage progressif (Methode chinoise notamment) est efficace et bien supporté, dans la majorité des cas. Et, quand il ne l'est pas, cela pose le problème de la pertinence du sevrage.
Amicalement
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morphe07120 a écrit
Bonjour à toutes et à tous
Il y a quelques années déjà que je me pose la question,
pourquoi est ce que l'on expérimente pas les sevrages sous AG ?
Je sais que c'est très risqué comme manœuvre médical mais au lieu d'un protocole UROD ou les réveils sont brutaux et la phase de sommeil courte, pourquoi ne pas provoquer un comas ou une phase de sommeil profonde est intense durant les 5 à 7 jours de sevrage physique ??
Ou se sevrer de la méthadone par la kétamine ?
Salut ,
Pas la peine de ce prendre la tete avec un sevrage rapide fait a l'arrache , je viens d'arreter la méthadone tandis que j'avais commencer a 140 mg , j'ai diminuer progressivement pour ensuite stagner a 20mg avec quelques baisse a une certaines période jusqu'a 5 mais que j'ai trés mal vécu donc j'ai remonter a 10 puis 15 puis 20 , pour au final me retaper comme il faut pendant une année , j'ai repris une descente progressive jusqu'a aujourd'hui ne plus rien prendre du tout , et trés franchement , je n'ai subit que trés peu de désagrément , et encore sa parle de deux éternuement a certains moment de la journée , quelques baillements , un peu de jambe lourde mais trés leger , pour te dire meme les premiere décroche a la dure a l'hero était bien moins supportable que ce que j'ai vécu , j'ai pas vécu une seul nuit blanche pendant l'arret , je dormais 6 a 8heure par nuit , je me reveiller avec la patate , le rythme circadien est propre , psychologiquement je dirais comme tout le monde des haut et des bas mais sa meme les gens les plus comblé y font surement face .
Je suis encore trés étonné d'avoir réussi aussi facilement , comme quoi si vraiment les choses sont bien faites dans les règles de l'art a savoir etre abstinent puis diminuer ya moyen de s'en sortir super bien , les 2 ou 3 semaines de sevrage comme souvent annoncé n'existe pas si vraiment on descend progressivement , puisque le sevrage ce fait progressivement tout au long de ta descente de la méthadone a savoir que ton corps s'adapte naturellement a des dose de moins en moins elever de morphine , ce qui fait qu'il va comblé ce déficit en en faisant naturellement , puis ya moyen de l'aider en faisant du sport a en crée , pareil pour le sexe mais la aussi faut pas en abusé sinon sa a tendance a te claquer au niveau de l'energie .
Le corps est une machine trés puissante , faut juste savoir bien en prendre soin , bien s'en servir , et ne pas le brusqué avec des méthode trop forte , c'est comme les sevrage a la dure au final c'est vraiment du mal pour rien , tu t'inflige un mal etre permanent pendant plusieurs semaines plus les mois qui suivent , alors que si tu fait sa propre suivant la dose ou tu te situe tu peut trés bien arreter en l'espace de deux trois ans voir moins mais la encore sa dépend de ton hygiène de vie .
Puis si tu a des penchant pour d'autre drogue laisse tomber parce que l'arret va te accentuer tes envie dans d'autre produits et la autant te dire qu'il vaut mieux prendre de la métha a vie plutot que d'aller chercher la pillave , la cess , ou meme les cachetons parce que la c'est encore pire .
Laisse tomber ces décroche miracle sur un coup de tete sa mène a rien a par la déprime , le vide dans la tete , le manque d'energie sur plusieurs mois avec possibilité d'une grosse dépression a la clé qui te mènera a reconsommer voir te gaver avec n'importe quoi .
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Merci
C'est exactement la vérité - en tout cas "ma vérité" - puisque je relate stricto sensu la meme expérience. J'écrivais à l'instant sur un autre FIL qu'un sevrage les plus cools que j'ai eu à vivre , c'est justement celui de la métha mais en appliquant les regles du jeu. Je me souviens pas exactement des détails si ce n'est qu'a la fin, j'avais des gelules de 1mg je crois meme avoir fait qq jours en diminuant sous 1 (en ouvrant les gellules) et j'ai... rien senti à part des microsensations - les memes que toi.
Le subutex par contre - j'ai tenté plusieurs fois en arretant à 0.4 et c'était tres dur moralement - insomnies jambes en plomb etc...
Je vais pas répéter ce que tu as déjà dit - juste compléter sur le fait que la stab metha - ce n'est pas qu'une histoire de doses et de chimie. Il y a aussi toute la part d'humanité en jeu dans le TSO- récuperer sa vie, retrouver une diversité de centre d'interet, faire des projets, redecouvrir les joies des relations amicales, sexuelles et amoureuses explosives (je sais pas pour vous mais dans les périodes de piquage de blaire sous came, je me souviens avoir enregistré des périodes d'abstinence voire carrement une transformation intérieur vers l'aromantisme = à savoir déconnexion de la libido sur l'altérité mais aussi un plaisir parfois relativement diminué niveau sexe avec l'hero (anorgasmie) qui contraste violemment avec l'excitation sexuelle et incontrolable ressenti pour moi en début de sous dosage ou de léger manque, frisant avec un espece de métabolisme déreglé le cerveau cherchant partout de l'endorphine
bref, c'est parce que toutes ces choses qui prennent du temps se remettent doucement a leur place - que le jour ou tu arretes ton dernier 1MG de metha ben il se passe pas grand chose car physiquement le corps a progressivement repris l'équilibre par les microbaisses réparties sur le temps, et parce que mentalement les choses se sont reconstruites.
Je terminerai sur cette idée reçue que j'ai entendu mille fois sur le manque physique jugé comme le facteur de dépendance par essence meme...
Quand je trainais a lariboisiere, j'ai vu des gars et des meufs pret à beaucoup de choses pour assouvir un besoin purement psychique avec le crack... je revois une meuf me dire "le crack c'est génial tu te reveilles pas en manque"
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L'obstacle majeur à toute tentative de sevrage rapide de la méthadone est que le manque dure bien plus longtemps qu'avec un simple opiacé (morphine ou héroïne). Le manque commence à partir de trente heures. Il va s'intensifier pendant 10 jours (10 jours c'est très long), et ensuite redescendre lentement passer pendant une quinzaine de jours.
Rien à voir avec un manque d'héroïne qui se tasse au bout de 5/6 jours.
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filousky a écrit
rien à voir avec un manque d'héroïne qui se tasse au bout de 5/6 jours.
encore que - le dernier que j'ai fait (ca remonte) - c'était plutot 15 jours + des insomnies pendant des semaines... un sevrage d'heroine cest la phase "acute pain" qui dure 5 jours mais pour autant pour quelqu'un de sérieusement intoxiqué, il faut plutot plusieurs semaines pour refonctionner normalement.
le sevrage metha est certes plus long mais tout dépend du dosage, c'est beaucoup plus diffus et moins hardcore et c"est plus 6 semaines que les 10jours annoncés par bouchara!
Dernière modification par ziggy (10 mars 2019 à 19:04)
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morphe07120 a écrit
Merci pour vos réponses
Oui d'ailleurs, je comprends pas ce focus sur le sevrage rapide ou accéléré !
Vaux mieux faire et entreprendre les choses petit à petit sur le long terme, qu'une solution miracle express.
En Ardèche, sous métha gélule depuis l'âge de 16 ans après avoir connu le subutex, l'héro et le crack par injections très jeune, bref. Je dois avouer que ce fut le début d'un réel équilibre et d'une vie plus seine, que d'être passé sous méthadone surtout en gélules. J'ai tenté à plusieurs reprises des sevrages en psychiatrie qui se sont très mal passés, trop brutales et la douleur pas assez prise en compte. Mais j'ai réussi à passer de 90mg à 40 mg en six mois et tout seul (mon médecin traitant était au courant ) mais suite à une prise d'antibiotiques par IV qui entraient en interactions avec la méthadone, je suis revenu à 80mg. J'ai été opéré deux fois à cœur ouvert en peu de temps à cause de mes injections passées (ça ne pardonne pas !! ) et donc j'ai subit deux grosses Anesthésie G. qui se sont très bien passées et une autre plus courte pour une fibroscopie qui me restera à jamais gravé dans ma mémoire car l'anesthésiste pressée et irritée par je ne sais quoi ce matin là m'a endormi avec un anesthésiant antagoniste me suis réveillé en manque sévère pourtant j'en ai eu des manques dans ma vie et des gros (mélange subutex et méthadone et situation de sevrage ) . Et depuis je me suis dit mais pourquoi pas me sevrer grâce à l'UROD, mais j'ai vite réalisé en ayant eu une infirmière du centre Waismann en Israël, au téléphone, que cela s'avérerait d'entrée de jeu, comme une supercherie brutale et très coûteuse . Suite aux témoignages franco-anglais et Israéliens qui n'étaient pas en faveurs de ce protocole, j'ai vraiment laissé tombé.
Mais l'idée d'endormir le cerveau, ou bien d' empêcher la réception de la douleur au cerveau et peut être une piste sérieuse à envisager.
En revanche, depuis 2010 je vis très bien avec la méthadone qui est au bon dosage . A mes yeux, ce n'est ni plus ni moins qu'un apport d'endorphines de synthèses tout comme un diabétique à besoin de son insuline tous les jours pour vivre sereinement !! Il n'y a aucun effets de drogues ou mêmes secondaires quand tu as le juste dosage nécessaire au parfait fonctionnement de notre organisme.
L'image de soi joue un rôle aussi, je n'ai nullement l'impression d'être un ancien toxico qui prend un traitement de substitution pour remplacer une drogue pour éviter d'en prendre une autre (mais je pense qu'il y a le côté psycho et résilience de son passé etc.. qui a un rôle très important). Dans mon corps mon esprit mon âme, tout va bien grâce au yoga Ashtanga et à la discipline de fer qu'elle exige, je mène une vie équilibré seine et sereine.
Je ne me vois pas arrêter la métha pour l'instant, diminuer ? Oui, progressivement S'accepter, être en forme avoir un bon équilibre vital...
En revanche, je suis sur qu'il faut étudier et expérimenté le sevrage sous un autres angle. Et avec la venue des antalgiques aux opioïdes qui frappent toutes classes sociales confondues et qui fait ravage aux USA et bientôt en France, ils seront obligés d'évoluer et de mettre au point des techniques de sevrage douces et performantes.
PS; La piste de l'Ibogaïne m'interpelle !!!
J'ai été opéré deux fois à cœur ouvert en peu de temps à cause de mes injections passées (ça ne pardonne pas !! )
Tu peux me raconter ? cétait quoi? les valves du coeur?
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ziggy a écrit
Merci
C'est exactement la vérité - en tout cas "ma vérité" - puisque je relate stricto sensu la meme expérience. J'écrivais à l'instant sur un autre FIL qu'un sevrage les plus cools que j'ai eu à vivre , c'est justement celui de la métha mais en appliquant les regles du jeu. Je me souviens pas exactement des détails si ce n'est qu'a la fin, j'avais des gelules de 1mg je crois meme avoir fait qq jours en diminuant sous 1 (en ouvrant les gellules) et j'ai... rien senti à part des microsensations - les memes que toi.
Le subutex par contre - j'ai tenté plusieurs fois en arretant à 0.4 et c'était tres dur moralement - insomnies jambes en plomb etc...
Je vais pas répéter ce que tu as déjà dit - juste compléter sur le fait que la stab metha - ce n'est pas qu'une histoire de doses et de chimie. Il y a aussi toute la part d'humanité en jeu dans le TSO- récuperer sa vie, retrouver une diversité de centre d'interet, faire des projets, redecouvrir les joies des relations amicales, sexuelles et amoureuses explosives (je sais pas pour vous mais dans les périodes de piquage de blaire sous came, je me souviens avoir enregistré des périodes d'abstinence voire carrement une transformation intérieur vers l'aromantisme = à savoir déconnexion de la libido sur l'altérité mais aussi un plaisir parfois relativement diminué niveau sexe avec l'hero (anorgasmie) qui contraste violemment avec l'excitation sexuelle et incontrolable ressenti pour moi en début de sous dosage ou de léger manque, frisant avec un espece de métabolisme déreglé le cerveau cherchant partout de l'endorphine
bref, c'est parce que toutes ces choses qui prennent du temps se remettent doucement a leur place - que le jour ou tu arretes ton dernier 1MG de metha ben il se passe pas grand chose car physiquement le corps a progressivement repris l'équilibre par les microbaisses réparties sur le temps, et parce que mentalement les choses se sont reconstruites.
Je terminerai sur cette idée reçue que j'ai entendu mille fois sur le manque physique jugé comme le facteur de dépendance par essence meme...
Quand je trainais a lariboisiere, j'ai vu des gars et des meufs pret à beaucoup de choses pour assouvir un besoin purement psychique avec le crack... je revois une meuf me dire "le crack c'est génial tu te reveilles pas en manque"
No comment
Salut ,
C'est exactement la vérité - en tout cas "ma vérité" - puisque je relate stricto sensu la meme expérience. J'écrivais à l'instant sur un autre FIL qu'un sevrage les plus cools que j'ai eu à vivre , c'est justement celui de la métha mais en appliquant les regles du jeu. Je me souviens pas exactement des détails si ce n'est qu'a la fin, j'avais des gelules de 1mg je crois meme avoir fait qq jours en diminuant sous 1 (en ouvrant les gellules) et j'ai... rien senti à part des microsensations - les memes que toi.
Je pense que c'est la vérité pour beaucoup de monde , mais je pense que les gens sont trop presser ils veulent descendre trop vite , les conso sont encore trop récente , c'est encore trop casse geule , les gens pensent vraiment qu'ils y sont accro ad vitam eternam , mais c'est souvent parce que le sevrage a pas était bien mis en place , je veut bien croire qu'on est tous différent mais je vois vraiment pas ce qu'on a de plus comparé aux autres ?
Mais moi-meme je suis encore trés étonné d'avoir réussi aussi facilement avec aller une trentaine de baillement sur 10 jour et encore c'est surement la fatigue , un leger manque d'energie , quelques eternuements , les jambe trés legerement lourde fin je me répète mais c'est du sans douleur , n'importe qu'elle personne qui a subit un sevrage dirais que ces symptomes la sont du pipi de chat et je pèse mes mots , c'est impréssionant , moi qui pensais vraiment me taper 2 voir 3 sale semaine , je pouvais meme aller bosser , faire du sport , bien manger sans pour autant ce gavé dans ces moments la toute source d'energie est interessante a garder , les nuits ont était mais alors impeccable , meme en prenant de la métha j'avais pas un sommeil aussi bon , je faisait des nuit de 7 heur d'une traite , je me levais avec la patate , aucun symptome de manque au reveil sa fait vraiment bisard aprés quelques années a me lever en baillant .
C'est impressionant cet facilités de ce sevré quand les choses sont bien mise en place .
Le subutex par contre - j'ai tenté plusieurs fois en arretant à 0.4 et c'était tres dur moralement - insomnies jambes en plomb etc...
J'ai jamais test celui du subutex , c'est marrant parce qu'a la base je pensais que c'était le contraire , vu que la métha est bien plus lourde sur le ressenti des émotions j'aurai penser le contraire sans oublier les idées reçu qui disent que la métha accroche bien plus dure que le subu , ta du en chier avec le sub , surtout quand sa commence a devenir long , plus les jour passent moins tu veut craqué parce que t'est entre guillemets plus pret du but alors qu'en faite il te reste encore plusieurs jours a en chier , plus tout ces symptomes résiduel qui mettent plusieurs semaines a disparaitre , meme si c'est pas aussi dure qu'au début , sur la fin t'est tellement usé que meme des petit symptomes résiduel peuvent te faire replonger par pétage de plomb !
Tu est rester combien de jour a en chier ? pourtant j'imagine que ta bien fait les choses , mais surement la molécule qui accroche beaucoup plus que la métha .
Je vais pas répéter ce que tu as déjà dit - juste compléter sur le fait que la stab metha - ce n'est pas qu'une histoire de doses et de chimie. Il y a aussi toute la part d'humanité en jeu dans le TSO- récuperer sa vie, retrouver une diversité de centre d'interet, faire des projets, redecouvrir les joies des relations amicales, sexuelles et amoureuses explosives (je sais pas pour vous mais dans les périodes de piquage de blaire sous came, je me souviens avoir enregistré des périodes d'abstinence voire carrement une transformation intérieur vers l'aromantisme = à savoir déconnexion de la libido sur l'altérité mais aussi un plaisir parfois relativement diminué niveau sexe avec l'hero (anorgasmie) qui contraste violemment avec l'excitation sexuelle et incontrolable ressenti pour moi en début de sous dosage ou de léger manque, frisant avec un espece de métabolisme déreglé le cerveau cherchant partout de l'endorphine
Bien sur , y a aussi la vie a coté qui compte énormément , faut vraiment ce retaper pendant le TSO , trouver un boulot épanouissant , trouver quelqu'un avec qui on ce sent bien que sa soit en amour ou en amitié , mais sa en général si tout va bien tu le fait pendant que tu prend encore de la métha mais la ou j'ai vraiment commencer a me reveiller c'est quand j'était dans les 40mg a peu prés , quand j'était plus haut j'arrivais a me contenter d'une vie normal , d'un boulot qui me ramener un salaire sans forcément me plaire dedans , je suis rester plus d'un an célibataire , en faite j'était un peu passif avant de descendre vraiment , c'est aprés quand je suis passer a 40mg que la j'ai retrouver une certaines energie , une certaines envie de redécouvrir les joie de la vie , et forcément on devient beaucoup plus actif , on ce rend compte qu'on a passer quelques années dans un boulot uniquement pour pas s'emmerder a en retrouver un autre , qu'on est payer au lance-pierre sans pour autant l'aimer , c'est la qu'on change sa psychologie qu'on redeviens plus actif , pareil pour le célibat , on voit les collègues qui eux sont tous casé , toi tu est encore la sur des sites de rencontres , puis l'energie sexuel qui forcément refait surface sa donne la puissance d'aller parler aux filles dans la rue sans etre derriere son écran , moi qui était assez timide sous métha a haut dosage , maintenant sa me fait l'effet inverse , je me sent beaucoup plus confiant , moins endormie , j'ai plus peur des rateau ou d'etre mal a l'aise .
C'est vrai que les opiacés c'est des tueur de libido , on passe notre temps a méditer , puis le fait de tuer la libido forcément sa nous empèche d'aller voir ailleurs , on ce suffit du peu qu'on a , c'est a dire bosser , manger , regarder la télé , aller un peu ce promener , mais on va moins vers les autres , c'est la qu'on voit que c'est quand meme une drogue de solitaire , enfin pur ma part je l'ai vécu comme sa , meme si j'ai passer plein de bon moments avec d'autre gens on peut pas dire que sa soit les meilleurs moment passer sous héro d'un point de vu social .
bref, c'est parce que toutes ces choses qui prennent du temps se remettent doucement a leur place - que le jour ou tu arretes ton dernier 1MG de metha ben il se passe pas grand chose car physiquement le corps a progressivement repris l'équilibre par les microbaisses réparties sur le temps, et parce que mentalement les choses se sont reconstruites.
C'est éxactement sa , le manque (quelques leger symptomes) ce fait sur le long terme tout au long de ta décroche , puis si tout va bien meme ces leger symptomes tu les ressent meme pas , cest impressionant comment le corps a réussi a s'adapter tout au long du processus a en reproduire lui meme , faut vraiment casser ce mythe que la méthadone est dure a décrocher que t'y termine forcément ta vie dedans sans jamais pouvoir t'en sortir sans devoir galerer x mois , si vraiment les choses ce font comme il faut c'est largement moins douloureux que le premier sevrage d'heroine française a passer chez soit , et c'est vraiment le cas je n'exagère pas .
De plus j'ai essayer pas mal d'opiacés que sa soit la morphine , le subu , l'hero , la codéine et la métha celle qui ma le plus aidé c'est bien la métha , elle ma servi de béquille pour décrocher entièrement de l'hero pour au final l'arreter sans désagréments que sa soit physique ou psy , on est vraiment loin d'un sevrage a l'heroine aussi merdique soit-elle qui te fait vraiment mal sur une semaine plus les symptomes résiduel qu'on ce paye encore quelques jour de plus pour au final remettre le nez dans la poudre 2 ou 3 semaine plus tard en pensant qu'on va gerer .
Je terminerai sur cette idée reçue que j'ai entendu mille fois sur le manque physique jugé comme le facteur de dépendance par essence meme...
Quand je trainais a lariboisiere, j'ai vu des gars et des meufs pret à beaucoup de choses pour assouvir un besoin purement psychique avec le crack... je revois une meuf me dire "le crack c'est génial tu te reveilles pas en manque"
C'est encore l'idée reçu que le manque physique accroche plus que le psy , qu'en gros si tu te reveil en manque t'en a forcément besoin , comme si le crack t'en a pas besoin tout les jours ....
C'est vrai l'hero sa accroche psychologiquement et physiquement mais je me suis vu fumer de la coke , faire des aller retour au guichet pour a chaque fois reprendre 1 gramme sur deux trois jour a la fin tu fini a -800 euro , carte avaler le 10 du mois alors que ta encore des prélèvement qui vont passer , puis avec ce prod tu reste constament sur ta fin , toute les 10 minutes tu en crève d'envie , puis meme le lendemain matin si tu souffre pas physiquement , tu repense a la soirée ta envie de remettre sa e soir meme sauf que ta plus d'argent , alors tu est frustré chez toi jusqu'a temps de faire un accompte pour remettre sa avec au moins 1 gramme .
Non honnêtement , la coke basé j'ai donner , et bien plus qu'avec la came , d'ailleurs la métha ma grandement calmer sur ce produit !
Une fois qu'on commence a en prendre on perd toute volonter !
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