Salut à tous,
Alors voilà j'ai décidé de me lancer dans un
sevrage (
heroine) à la "dur". Un jour je suis partie à l'hôpital pour une vilaine toux et le
doc s'inquiétait à cause de la tension et de mon coeur qui était un peu chaud se soir là... À un moment je me suis dit qu'il fallait que je leur avoue du coup tête basse avec une petite voix je sort au
doc : hum si jamais je suis héroïnomane et actuellement je suis en manque. Il a levé sa tête, regardé la machine qui indique la tension ect et me sort un : haaaa je comprends mieux
. 10 minutes après on me file un comprimé de metha ( 20mg ) ça soulage mon manque physique mais pas complètement. Le lendemain je fais promesse à une autre doctoresse de pas consommé d'
héroïne durant l'hospitalisation en pensant toujours avoir de la metha sous la main au cas où. Le soir arrive je demande, toujours avec une méga gêne, ma dose de metha
car le manque était de plus en plus fort. Elle revient avec un Doliprane. Je lui ai dis que je ne le prendrais pas car ça soulagera pas les douleurs musculaires. Le lendemain c'est la pls j'ai mal comme un chien, je sue, je pleure pour rien... je demande à revoir la
doc car je suis d'accord de rien consommé mais faut pas non plus abuser. Je lui en parle et je lui dis que je ne veux pas mon défoncé ( on s'est jamais avec eux ) mais que à un moment je vais me tailler pour aller consommé pour atténuer le manque. Elle me dit quel va me prescrire quelque chose. Mhhh okay. Une infirmière revient avec un autre Doliprane
. Là je craque et dis qu'il faut arrêter un moment et me comprendre je souffre physiquement si jamais mais bon je sens qu'ils ne me prennent pas au sérieux et ils se disent "celui-là il veut juste se pété" je redemande à voir la médecin. Cette fois je lui dit que je veux bien faire un effort mais là ça devenait insupportable et que dans pas longtemps j'allais rentrer à ma maison histoire de prendre mon matos et consommé juste ce qu'il faut pour pas me taper le manque... Elle me dit quel appelle un psychiatre pour discuter avec moi. 1 heure après il vient me voir, on discute un moment, je lui dis mon parcours ect ect. À un moment il me demande si j'ai absolument besoin de me shooté mentalement
je lui dis que non et lui explique pourquoi j'ai insisté. Je lui dis que la médecin m'a dit de pas consommé et que je respecte ma parole mais les douleurs physiques ça vas un moment le reste des symptômes je m'en fiche ( sue, diarrhée ect ) et il me sort si vous voulez un traitement il faut allez dans un hôpital psychiatrique... j'étais pas super chaud mais après tout je voulais déjà arrêter l'
héro donc autant le faire "mieux accompagné" du coup j'accepte. On me ramène dans une unité d'addictologie. Je vois un médecin et une infirmière beaucoup plus compréhensif on me propose de continuer le
sevrage sans rien juste à l'aide de mydocalm ( pour les douleurs musculaires) et mélatonine pour dormir mais que si je ne supporte pas je ferais avec
subutex, j'accepte. Je vais dans une chambre j'y ressors et je vois dans les couloirs des potes "disparues" on discute pas mal et ils s'en foutent de ma gueule
. Les journées passent je ne consomme plus mais prend du mydocalm pour les douleurs, ça m'aide beaucoup et franchement je le conseille vivement pour un
sevrage. Ça fait maintenant 2 semaines que je suis ici et j'attends toujours que je sois sevré mais lundi je devrais être libre
. Bref si un jour vous allez à l'hosto allez y à votre conso...