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Bettina a écrit
Bettina
Bonjour,
Une manip pareil c est presque l’assurance Que les choses se passent mal...
Admettons que ça t aide momentanément à écrire, je pense que rapidement tu mettras le doigt dans un engrenage dangereux.
Le potentiel addictif de la cocaine n est plus à démontré...
Ocram
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Bettina a écrit
L'un de mes amis m'a dit que si je sniffais un peu de cocaïne, l'inspiration reviendrait très vite. A-t-il tort ou a-t-il raison ?
je ne sais pas mais...
Bettina a écrit
Parce que j'en connais des gens qui prennent de la cocaïne et ça n'en fait pas des génies pour autant !
...ça te fais déjà un début de réponse non ?
Bettina a écrit
Mais mon ami me certifie que comme j'ai un don d'écriture à la base, ça ne pourrait que m'aider à réamorcer le processus.
Qu'en pensez-vous ?
je te donne MON point de vue, totalement empirique : les psychotropes ne créent RIEN...ils potentialisent ce qui est déjà présent, parfois dans un sens positif et parfois non...tu peux te sentir bien, boire un coup et déprimé un peu...ou encore être encore mieux !!
donc je ne crois pas que la coke (ou autre, hein) va "créer" quoi que ce soit...la page blanche, c'est le lot commun de tous les écrivains (perso, j'écris des chansons alors je vois un peu ce que ça peut être, ce "blanc" quand on se met devant la feuille)
écrire, ça demande de s'y jeter, de rédiger, de jeter, de garder, de revenir 50 fois sur ton ouvrage...bref, ça prend la tête, parfois c'est bon et parfois long...c'est une grande aventure !! Qui ne nécessite pas de psychotropes pour s'y jeter...pas spécialement, quoi...ou alors avec des effets peut-être inattendus (qu'est-ce que je me suis cru "bon" parfois en faisant de la musique sous alcool/cannabis...et que c'était mauvais à la réécoute !!)
amicalement
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Dernière modification par YHWH (27 janvier 2020 à 15:14)
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Dernière modification par YHWH (27 janvier 2020 à 15:38)
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YHWH a écrit
C'est faux, t'as du prendre de la merde ou être dans un mauvais etat quand tu en as pris
Baudelaire a fait un livre entier sur ça, peut être aussi qu'étant sobre, blasé et peut être en descente tu ne voyais plus la beauté dans ce que tu avais produit
Baudelaire prenait de la coke avant que ça existe ? Il est fort putain !
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HeroinIsMyLife a écrit
YHWH a écrit
C'est faux, t'as du prendre de la merde ou être dans un mauvais etat quand tu en as pris
Baudelaire a fait un livre entier sur ça, peut être aussi qu'étant sobre, blasé et peut être en descente tu ne voyais plus la beauté dans ce que tu avais produitBaudelaire prenait de la coke avant que ça existe ? Il est fort putain !
Tu as dit "aucune drogue"
T'es pas très honnête
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psychodi a écrit
Du vin et du haschisch
Par Charles Baudelaire
1851 (extrait)
Il y a des gens chez qui le dégourdissement du vin est si puissant que leurs jambes deviennent plus fermes et l’oreille excessivement fine. J’ai connu un individu dont la vue affaiblie retrouvait dans l’ivresse toute sa force perçante primitive. Le vin changeait la taupe en aigle, un vieil auteur inconnu a dit : Rien n’égale la joie de l’homme qui boit, si ce n’est la joie du vin d’être bu. En effet, le vin joue un rôle intime dans la vie de l’humanité, si intime que je ne serais pas étonné que, séduits par une idée panthéistique, quelques esprits raisonnables lui attribuassent une espèce de personnalité. Le vin et l’homme me font l’effet de deux lutteurs amis sans cesse combattant, sans cesse réconciliés. Le vaincu embrasse toujours le vainqueur. Il y a des ivrognes méchants ; ce sont des gens naturellement méchants. L’homme mauvais devient exécrable, comme le bon devient excellent.
Je vais parler tout à l’heure d’une substance mise à la mode depuis quelques années, espèce de drogue délicieuse pour une certaine catégorie de dilettantistes, dont les effets sont bien autrement foudroyants et puissants que ceux du vin. J’en décrirai avec soin tous les effets, puis, reprenant la peinture des différentes efficacités du vin, je comparerai ces deux moyens artificiels, par lesquels l’homme exaspérant sa personnalité crée, pour ainsi dire, en lui une sorte de divinité. Je montrerai les inconvénients du haschisch, dont le moindre, malgré les trésors de bienveillance inconnus qu’il fait germer en apparence dans le cœur, ou plutôt dans le cerveau de l’homme, dont le moindre défaut, dis-je, est d’être antisocial, tandis que le vin est profondément humain, et j’oserais presque dire homme d’action.
Ca me donne plutôt raison. Sur le vin, Baudelaire était plutôt "critique" disons. Sur les drogues, c'était clair : le haschich rend mou, asocial, l'opium pas mieux. Bref, je connais par coeur Baudelaire, pas besoin de me le réciter merci. Cependant, il m'est arrivé de bien écrire, à petites doses, sous héroïne. Mais j'ai du retravailler le texte ensuite. Donc non, l'apologie de la drogue comme "inspiratrice", c'est un fantasme de petit-bourgeois.
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HeroinIsMyLife a écrit
Baudelaire prenait de l'opium et un peu de haschich. Sauf qu'en lisant Les Paradis Artificiels, on se rend vite compte qu'il écrivait sans doute à jeun. Non, les prods développent généralement peu la créativité - le lien, c'est la sensibilité sans doute. Quelqu'un qui est sensible à l'art l'est en général à la drogue. Mais la drogue ne développe rien.
Je sais de quoi je parle.
C'est faux, tu ne sais pas de quoi tu parle, tu parle pour toi, je vis autre chose, et d'autres aussi
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HeroinIsMyLife a écrit
Dans son journal intime, il parle de l'arrêt de tous les "excitants". Il savait que ça le menait à sa perte. Tu ne sais pas de quoi tu parles.
Ca peut mener à la perte, je sais de quoi je parle
Et ce n'est pas la seule chose qui puisse mener à la perte, boire trop d'eau tue, pourtant l'eau est bonne, c'est la vie
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HeroinIsMyLife a écrit
psychodi a écrit
Du vin et du haschisch
Par Charles Baudelaire
1851 (extrait)
Il y a des gens chez qui le dégourdissement du vin est si puissant que leurs jambes deviennent plus fermes et l’oreille excessivement fine. J’ai connu un individu dont la vue affaiblie retrouvait dans l’ivresse toute sa force perçante primitive. Le vin changeait la taupe en aigle, un vieil auteur inconnu a dit : Rien n’égale la joie de l’homme qui boit, si ce n’est la joie du vin d’être bu. En effet, le vin joue un rôle intime dans la vie de l’humanité, si intime que je ne serais pas étonné que, séduits par une idée panthéistique, quelques esprits raisonnables lui attribuassent une espèce de personnalité. Le vin et l’homme me font l’effet de deux lutteurs amis sans cesse combattant, sans cesse réconciliés. Le vaincu embrasse toujours le vainqueur. Il y a des ivrognes méchants ; ce sont des gens naturellement méchants. L’homme mauvais devient exécrable, comme le bon devient excellent.
Je vais parler tout à l’heure d’une substance mise à la mode depuis quelques années, espèce de drogue délicieuse pour une certaine catégorie de dilettantistes, dont les effets sont bien autrement foudroyants et puissants que ceux du vin. J’en décrirai avec soin tous les effets, puis, reprenant la peinture des différentes efficacités du vin, je comparerai ces deux moyens artificiels, par lesquels l’homme exaspérant sa personnalité crée, pour ainsi dire, en lui une sorte de divinité. Je montrerai les inconvénients du haschisch, dont le moindre, malgré les trésors de bienveillance inconnus qu’il fait germer en apparence dans le cœur, ou plutôt dans le cerveau de l’homme, dont le moindre défaut, dis-je, est d’être antisocial, tandis que le vin est profondément humain, et j’oserais presque dire homme d’action.Ca me donne plutôt raison. Sur le vin, Baudelaire était plutôt "critique" disons. Sur les drogues, c'était clair : le haschich rend mou, asocial, l'opium pas mieux. Bref, je connais par coeur Baudelaire, pas besoin de me le réciter merci. Cependant, il m'est arrivé de bien écrire, à petites doses, sous héroïne. Mais j'ai du retravailler le texte ensuite. Donc non, l'apologie de la drogue comme "inspiratrice", c'est un fantasme de petit-bourgeois.
C'est assez ridicule de réduire une drogue à un symptome
Être écrivain rend aussi associable, vivre tue, gros scoop, reste chez toi et tu ne risque aucun accident de voiture
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HeroinIsMyLife a écrit
Bref, je connais par coeur Baudelaire, pas besoin de me le réciter merci.
ce n'était pas spécialement destiné à toi, HeroinIsMyLife
peut-être que d'autres ne connaissent pas ?
HeroinIsMyLife a écrit
Donc non, l'apologie de la drogue comme "inspiratrice", c'est un fantasme de petit-bourgeois.
donc on dit un peu la même chose mais pas dans les mêmes termes, non ?
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psychodi a écrit
HeroinIsMyLife a écrit
Bref, je connais par coeur Baudelaire, pas besoin de me le réciter merci.
ce n'était pas spécialement destiné à toi, HeroinIsMyLife
peut-être que d'autres ne connaissent pas ?HeroinIsMyLife a écrit
Donc non, l'apologie de la drogue comme "inspiratrice", c'est un fantasme de petit-bourgeois.
donc on dit un peu la même chose mais pas dans les mêmes termes, non ?
Oui excuse-moi, je me suis un peu emporté, journée pourrie hier...
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PandaCore a écrit
YHWH, j’ai l’impression que tu te vexe parce que ça ne va pas dans ton sens, je ne vois pas vraiment d’argument dans tes réponses.
Amicalement PandaCore
Je suis pas vexé juste ça m'énerve un peu les gens pleins de certitudes qui disent une choses fausses en rendant la réalité moche
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HeroinIsMyLife a écrit
psychodi a écrit
HeroinIsMyLife a écrit
Bref, je connais par coeur Baudelaire, pas besoin de me le réciter merci.
ce n'était pas spécialement destiné à toi, HeroinIsMyLife
peut-être que d'autres ne connaissent pas ?
donc on dit un peu la même chose mais pas dans les mêmes termes, non ?Oui excuse-moi, je me suis un peu emporté, journée pourrie hier...
Je te pardonne mon fils
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Initiativedharman a écrit
Bonjour, je ne crois pas que la cocaïne rende plus créatif. On est créatif ou on ne l'est pas. On naît créatif. Aucune drogue ne va nous transformer en artiste. Les artistes qui prenaient des drogues étaient déjà talentueux, les drogues les stimulaient mais c'est tout. La coke peut aider à prendre la plume ou le pinceau, à passer à l'acte, à désinhiber mais en aucun cas à agir sur la qualité de ce que l'on produit. On est bon ou mauvais !
Une chose cependant est à peu près sûre, quand on est sous produit, on a souvent envie de partager son expérience et pas toujours en paroles...
Elle décuple les performances créatives cependant, comme dans l'armée les soldats qui prennent des drogues pour décupler leurs performances physiques
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Dernière modification par IsadoraD (01 février 2020 à 06:33)
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YHWH a écrit
Initiativedharman a écrit
Bonjour, je ne crois pas que la cocaïne rende plus créatif. On est créatif ou on ne l'est pas. On naît créatif. Aucune drogue ne va nous transformer en artiste. Les artistes qui prenaient des drogues étaient déjà talentueux, les drogues les stimulaient mais c'est tout. La coke peut aider à prendre la plume ou le pinceau, à passer à l'acte, à désinhiber mais en aucun cas à agir sur la qualité de ce que l'on produit. On est bon ou mauvais !
Une chose cependant est à peu près sûre, quand on est sous produit, on a souvent envie de partager son expérience et pas toujours en paroles...Elle décuple les performances créatives cependant, comme dans l'armée les soldats qui prennent des drogues pour décupler leurs performances physiques
Je vois les choses et les ressens ainsi :
Comme bcp de stimulants cela rend plus productif, mais pas plus créatif.
Tu vas pouvoir écrire plus vite et davantage mais seulement si tu as déjà l'inspiration.
A la rigueur, dans de rares cas, le côté désinhibant de certains produits casser certaines barrières qui pourraient provoquer un "blocage", ou te faire "outrepasser" une forme d'autocensure. Mais bon ca tient plus de la croyance que d'une observation rationnelle, a mes yeux...
Mais question syndrome de la "Page Blanche", ça pourrait plus certainement te rendre brusquement productive QUANTITATIVEMENT. Niveau QUALITÉ, c'est moins acquis (a moins d'avoir déjà la créativité et le talent nécessaire ) : la coke, pour ne citer qu'elle a tendance à gonfler l'égo... Donc sur le coup on se trouve génial, on peut écrire des kilomètres de lignes sur des choses sans intérêt, ou de partir dans une logorrhée qui nous semble cosmique, magnifique, intelligente.... Mais à la relecture, la tête froide c'est souvent soit pompeux, soit sans queue ni tête, soit un relicat médiocre d'une folle soirée de défonce....
Attention je ne dis pas que tout ce qui est écrit sous substance "C'EST DE LA M***RDEUUU!!!" (Copyright JP Coffe...). Juste que ça ne règle pas les problèmes de créativité, inspi, imagination.... (surtt les stim, quoi... ça "dope" mais pas dans ce sens).
Voilà ce que je peux dire vite fait (et ça vient de qqun qui a pratiqué assidûment et la coke et les démarches artistiques et mm "étudié" les 2 )
Bon courage dans tes projets, tu semble déjà te poser les "bonnes questions", ne serait-ce que sur le sujet de ton topic...
Bises
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Dernière modification par Wannalive (05 février 2020 à 03:36)
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IsadoraD a écrit
Mais pourtant voilà :
oui, moi je pense que la coke aide l'écriture.
c'est indéniable.
mais il y a une contrepartie à cette petite poudre magique.
c'est un peu comme un pacte avec le diable, ce n'est pas gratuit, il y a un revers de la médaille.
Oui, dans mon cas, ca permet de sortir de la page blanche, ca déclenche le moteur quand il est en panne.
J'ai toujours écrit, depuis toute petite, depuis que je sais écrire.
J'ai noirci des dizaines et des dizaines de carnets, que je relis parfois avec nostalgie.
Quand j'ai découvert la cocaine,
j'ai continué à faire ce que je faisais depuis toujours sans difficulté : écrire.
Et oui, c'était encore plus simple, évident.
Tout avait plus de sens.
Tout coulait à flot, sans auto censure.
Cela me permettait de mettre des mots sur tout. Il y avait soudain une urgence de tout dire, de tout garder, de laisser des traces de toutes ces pensées qui me traversaient.
Plus de murs, plus de peur, plus de sensations que "ca n'avait pas d'intérêt d'écrire tout ca"
Le revers de la médaille, c'est celui là :
je m'en veux de ne pas être capable d'écrire tout cela sans rien.
Aujourd'hui, je n'écris plus
la page blanche est arrivée
le manque d'envie, le manque d'inspiration, le manque de mots
je n'écris plus, presque plus, quand je ne prends rien
En diminuant les prises de coke, en les arrêtant pendant plusieurs mois, voilà :
pour la première fois de toute ma vie, je n'écris plus. je n'en ai plus envie, et cela n'a plus d'intérêt.
et quand je reprends de la coke, ponctuellement, tout à coup j'ai envie d'écrire, j'écris, j'ai plein de choses à dire. Entre deux conso, plus rien. .
La page blanche, ca existe, et c'est pas grave.
Et pas besoin de poudre blanche pour en sortir.
Bonjour, j'ai lu ton commentaire avec attention et je suis heureux de trouver quelqu'un qui a le même syndrome / mal que moi, je me suis totalement reconnu dans ton post.
Je trouve aussi que les posts des forumeurs étaient un peu trop tranché, on est d'accord la cocaïne ne te donne pas des dons créatifs, mais elle a plusieurs avantage : la détermination à ecrire, la confiance en soi à block, permet de tenir de nombreuses heures etc
Elle ne t'apporte pas de l'inspiration mais stimule la tienne, un peu comme une émulation.
Ils y a quelques siècles les écrivains ne se génaient pas pour écrire sous cocaïne, cette pratique était même complètement accepté et légitimisé, la toxicomanie des auteurs qui consommaient pour écrire était considéré prestigieuse tandis que le prolo qui se shoot pour arrêter de penser était lui méprisé.
Encore aujourd'hui c'est une pratique courante, les écrivains ont une longue histoire en commun avec la poudre. Stevenson à écrit Dr Jekyll et Mr Hyde sous cocaïne.
Concernant le mal de la page blanche ça a commencé petit à petit lorsque je me suis mit à partir pêcho de la c. quand j'avais envie d'écrire. C'est comme ça que la mauvaise habitude est né. La cocaïne me donnait une puissante envie d'écrire, J'ai finit par consommer à chaque fois que j'écrivais, elle était indispensable.
C'est un cercle vicieux un peu comme le chemsex, à force de le faire sous drogue on y arrive plus sobre et la consommation devient une condition obligatoire.
Aujourd'hui je n'arrive pas à écrire sans poudre. C'est pas tellement un problème d'inspiration mais d'envie. Impossible d'écrire si je n'en ai pas envie. Mais je sais pas vraiment d'où vient ce blocage dans nos têtes, sans doute notre cerveau qui a assimilé des systèmes de récompense avec l'écriture. Toujours est-il que je subit ce syndrome de la page blanche, ca développe également un syndrome de l'imposteur, si je ne peut pas écrire sobre quel piteux écrivain je fais.
Dernière modification par Junon (05 février 2020 à 22:42)
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