Salut Big , j'ai fais mon tt VHC , j'avais un génotype 3 (interféron + rebetol) il y a plus de 2 ans maintenant, j'en ai chié grave mais aujourd'hui je suis heureuse car le virus est tjs indétectable dans mon corps....
Le traitement immunosuppresseur, s'il permet habituellement le contrôle de la réaction de rejet, diminue les défenses de l'organisme vis-à -vis des infections et peut faciliter le développement de certaines autres infections !
Les traitements antiviraux
Le traitement permettant de lutter contre l'hépatite associe deux médicaments : l'interféron et la ribavirine. Il s'agit ainsi d'une bithérapie, qui dure de six mois à un an.
L'interféron fait partie d'une famille de composés naturellement produits par l'organisme face à des agressions virales. Le médicament est néanmoins issu d'une synthèse chimique et non dérivé d'un organisme vivant.
Depuis mars 2001, une nouvelle forme d'interféron est disponible, il s'agit de l'interféron pégylé ou interféron retard. En combinant les propriétés de l'interféron standard à celle du polyéthylèneglycol (PEG), l'efficacité et la durée d'action sont améliorées.
Ainsi, une seule injection est nécessaire par semaine, au lieu de trois pour l'interféron standard ;
La ribavirine est un médicament antiviral sous forme de gélule à prendre tous les jours.
Comme pour l'interféron, la dose est déterminée en fonction du poids.
Actuellement, la bithérapie permet de guérir 55 % des malades.
En fait, l'efficacité du traitement dépend du génotype du virus, c'est-à -dire de variants particuliers. Ainsi, le taux de guérison est de 80 % en cas d'infection par le virus de génotype 2 ou 3. Il est de 50 % en cas d'infection par les génotypes 1, 4 et 5.
Le traitement possède de nombreux effets secondaires. Au départ, l'interféron peut entraîner un état pseudo-grippal : fièvre, maux de tête, courbature, puis des douleurs, des pertes de poids (bcp chez moi, j'ai fondu comme neige au soleil, depuis je me gave de renutryl, fortimel et compagnie pour essayer de reprendre du poids), des troubles du sommeil.
Mais les effets les plus graves sont les troubles de l'humeur : irritabilité, dépression.
Dans quelques rares cas, l'interféron peut entraîner également un dérèglement de la glande thyroïde.
La ribavirine, quant à elle, entraîne une anémie (diminution des globules rouges) responsable de fatigue et d'essoufflement. Elle est également contre-indiquée lors de la grossesse.
En plus des traitements ciblant directement le virus, on ne négligera pas les symptômes de l'hépatite C tels que les troubles digestifs ou les douleurs musculaires.
En cas de détresse psychologiques, des associations peuvent apporter soutien et conseils aux malades. Pour en savoir plus, vous pouvez appeler le service téléphonique "Hépatite Info Service" au 0800 845 800. Il s'agit d'un numéro vert, anonyme et gratuit.
Actuellement, les progrès thérapeutiques (interféron pégylé et ribavirine pendant 24 ou 48 semaines) permettent de guérir plus de 80 % des patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 et plus de 40 % de ceux infectés par un génotype 1.
Mais avant d'engager le traitement, encore faut-il détecter les patients infectés par le virus et définir qui pourra en bénéficier ?
Si le patient présente un facteur de risque, la recherche d'anticorps spécifique est pratiquée par une simple prise de sang.
Deux autres tests (dosage des transaminases et détection de l'ARN VHC) permettent de distinguer les sujets guéris de ceux qui gardent une infection active, à évaluer par les tests biochimiques non invasifs de fibrose ou par la biopsie hépatique.
L´interféron pégylé est utilisé à la dose de 1,5 µg / kg de poids pour le Viraféron PEG ® des laboratoires Schéring Plough et de 180 µg quelque soit le poids du patient pour le Pegasys ® des laboratoires Roche , avec une injection sous cutanée 1 fois par semaine.
Ces injections peuvent être faites soit par une infirmière au domicile du patient, soit après un apprentissage par le patient lui-même. Il est associé à de la ribavirine, avec une posologie comprise entre 4 et 6 comprimés par jour, répartie dans la journée en deux prises.
1. Durée du traitement
Six mois pour un patient infecté par un génotype 2 ou 3.
Chez les sujets infectés par un génotype 1, 4 ou 5, la durée optimale du traitement est de 12 mois. Toutefois en cas de non-réponse au 6ème mois de traitement (ARN du virus C positif à M 6) le traitement sera interrompu.
Pour le génotype 1, la non réponse au traitement sera suggérée lorsque la baisse de la charge virale est inférieure à 2 log au terme de la douzième semaine de traitement.
D´autres facteurs peuvent toutefois être pris en compte pour modifier la durée du traitement : âge du patient, contexte, fibrose, charge virale.
Les effets secondaires
Les effets secondaires de la bithérapie par Interféron pégylé et ribavirine sont fréquents, ils sont surtout important le premier mois de traitement. Ceux ci restent toutefois le plus souvent compatibles avec une vie socio-professionnelle convenable.
Le taux d´arrêt du traitement pour effet secondaire concerne environ 15 % de l´ensemble des patients traités.
1. L´interféron
Les effets secondaires de l´interféron sont principalement marqués par un syndrome pseudo grippal. Il s´agit d´un ensemble de symptômes associant fièvre, courbatures, douleurs dans les articulations, maux de tête, fatigue. L´intensité de ces symptômes est variable selon les individus. Les médicaments antalgiques à
base de
paracétamol sont en général efficaces et peuvent être utilisé largement à condition de ne pas dépasser la posologie de 3 g / jour. Les effets secondaires s´atténuent généralement avec la poursuite du traitement sauf chez certains patients où ils restent invalidants, excessivement gênants, avec un impact fort sur la qualité de vie.
L´interféron peut modifier les paramètres biologiques et en particulier faire baisser les taux de plaquettes et de globules blancs. Une surveillance biologique par prise de sang sera effectuée une fois par mois.
L´interféron entraîne parfois une chute des cheveux et ce en dehors de tout dérèglement de la thyroïde. Cette alopécie est en général mineure, et différente de celle que l´on observe dans les chimiothérapies anticancéreuses.
L´interféron enfin peut être responsable de troubles de l´humeur et de troubles psychologiques. Assez fréquents, il s´agit essentiellement d´irritabilité, de troubles du sommeil, d´anxiété. Dans certains cas, de véritables dépressions peuvent être induites par l´interféron. Celles-ci doivent être dépistées. Ces troubles psychologiques doivent être abordés avec l´ensemble de l´entourage familial. Il faudra ne pas hésiter à en parler à son médecin de manière à bénéficier d´un soutien psychologique et/ou d´un traitement anti-dépresseur.
2. La ribavirine
Elle génère principalement des troubles biologiques avec une baisse du nombre de globules rouges (anémie), qui se traduit par une pâleur, une fatigue anormale, un essoufflement. L´anémie, d´autant plus préoccupante que le patient est porteur d´une affection cardiologique sera dépistée par la réalisation d´une prise de sang mensuelle et pourra imposer une réduction des doses voire un arrêt du traitement par ribavirine.
La ribavirine est par ailleurs susceptible de déclencher des phénomènes respiratoires à type d´essoufflement, d´oppression thoracique, ou plus fréquemment de toux chronique, sèche, parfois difficile à traiter. Elle peut enfin être responsable de lésions dermatologiques, simples démangeaisons bien calmées par des traitements symptomatiques, ou éruptions cutanées plus importantes pouvant entraîner l´arrêt du traitement.
Il est important de noter que les effets secondaires de la bi thérapie sont généralement peu graves et disparaissent dans la majorité des cas rapidement sans séquelle à l´arrêt du traitement.