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J'ai connu des épreuves quasi mortelles avec l'alcool (après moultes drogues) et en suis débarrasé depuis 30 ans. Bon débarras.
30 ans après, qu'est ce qui peut faire que quelle que soit ma problématique, une bouteille ou un verre d'alcool ne provoquent chez mois qu'une neutralité teintée de répulsion.
J'en sais rien, mais l'ivresse étant un état indispensable parfois dans ma vie, je me suis tourné vers le cannabis dans lequel j'ai trouvé ce qui allait m'accompagner pour combler les passages difficiles de l'existence sans avoir à consommer de produits à effets secondaires nocifs (les benzodiazépines entre autres).
Depuis 2010, j'ai collectionné les études et articles relatifs au cannabis thérapeutique en aide au sevrage de tout un tas de drogues dont l'alcool. Tous ces documents sont accessibles dans la section "aide au sevrage" du site que je gère (celui de Principes Actifs) qui se trouve ici : https://www.principesactifs.org/categ/p … -diverses/
Extraits d'un article de cette catégorie qui parle de al légalisation du cannabis en Australie afin de lutter contre la consommation excessive d'alcool:
On pourrait croire que l’on tente, ici, de combattre le feu par le feu, mais l’idée de légaliser le cannabis pour limiter les effets néfastes de l’alcool chez les jeunes vient directement du directeur du centre de Recherche sur l’Alcool australien. Pour lui, si l’on était autorisé à mélanger cannabis et alcool, les dommages sociaux liés à l’alcool chez les jeunes seraient bien inférieurs.
Les dommages liés au cannabis sont moindres que ceux liés à l’alcool
Amicalement
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Dernière modification par filousky (25 mai 2020 à 09:41)
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Cher(e)s correspondant(e)s
Vous trouverez ci-dessous, un extrait d'une dépêche APM annonçant la publication au JO du 20 mai pour le remboursement, les prix et l'agrément aux collectivités de Baclocur.
Comme chacun sait, ce médicament a fait l'objet d'une long processus d'évaluation et la publication au JO est la dernière étape avant la mise à disposition effective de celui-ci, probablement dans quelques semaines.
La commercialisation de Baclocur mettra de facto fin à la RTU de Liorésal et du générique Zentiva, qui ne devraient plus être remboursés dans les troubles liés à l'usage d'alcool, comme l'avait annoncé l'ANSM au moment de l'octroi de l'AMM (la RTU avait été prolongée en septembre 2019 une dernière fois dans l'attente de l'arrivée de Baclocur)
https://ansm.sante.fr/S-informer/Commun … Communique
Nous avons depuis plusieurs années traités du sujet Baclofène' dans nos colonnes.
https://rvh-synergie.org/images/stories … ito_26.pdf
http://maison-des-addictions.chu-nancy. … omment.pdf
La mise sur le marché de Baclocur a le mérite de mettre fin à des années de controverses, parfois excessives et souvent inutiles, et donne au baclofène, 12 ans après la sortie du livre "Le Dernier Verre", le statut officiel de médicament autorisé et remboursé.
La prescription limitée à 80 mg/jour va probablement occasionner des débats. C'est une perte de chance pour de nombreux patients qui requièrent une posologie supérieure à ce seuil.
Et, comme c'est déjà le cas, de nombreux cliniciens iront chercher, avec leurs patients, une posologie efficace pour contrôler de leur consommation.
Heureusement, la prescription hors-AMM est autorisée par la loi et le recours à un protocole de soins (ALD non exonérante) est possible pour que les patients obtiennent un remboursement d'un traitement efficace pour eux.
https://www.nouvelobs.com/sante/2018111 … -dose.html
Le remboursement à 15% est un mauvais signal adressé aux patients et à leurs soignants. L'addiction à l'alcool est un enjeu majeur de Santé Publique .
Pourtant, l'Intérêt de Santé Publique pour Baclocur a été retenu par la HAS dans son avis.
On aurait pu s'attendre à un taux de remboursement (toujours symbolique) supérieur à ce 15%. Les services d'Olivier Veran n'ont pas répondu à la supplique de quelques-uns d'entre nous.
https://jeanyvesnau.com/2019/12/11/alco … eur-de-15/
Des membres de la rédaction du Flyer ont travaillé sur des fiches-patient qui permettent d'impliquer ensemble professionnels et patients dans les prises en soin avec un traitement par le baclofène.
Elles sont libres de droit et peuvent être imprimées, diffusées, transmises sans restriction (généralités, initiation du traitement, gestion des effets indésirables, durée et arrêt du traitement)
(en pièces jointes)
Une nouvelle publication signée par plusieurs cliniciens proches de la revue est en cours de publication.
Nous vous l'adresserons dès que possible
Mustapha Benslimane
Les membres des comités de rédaction et de lecture ainsi que le rédacteur en chef de la revue Le Flyer sont entièrement bénévoles. La revue ne dispose d’aucune ressource provenant de firmes ou de financements publics. Elle est produite à coût zéro, garantie de son indépendance, et son accès est de ce fait gratuit, comme les fiches-patients. Les auteurs ne perçoivent aucune rémunération quand ils nous font l’honneur de proposer leurs articles. La reproduction des articles du Flyer et l’impression de tout ou partie des numéros disponibles en format ainsi que l’ensemble de nos productions pdf est autorisée sans aucune demande préalable, y compris la diffusion de ce message.
Inscription au remboursement du traitement de l'alcoolodépendance Baclocur*
PARIS, 20 mai 2020 (APMnews) - Le Journal officiel de mercredi a publié l'inscription au remboursement aux assurés sociaux et l'agrément aux collectivités notamment du traitement de l'alcoolodépendance Baclocur* (baclofène, Ethypharm).
Baclocur* a obtenu une autorisation de mise sur le marché (AMM) nationale en octobre 2018 dans la réduction de la consommation d’alcool, après échec des autres traitements médicamenteux disponibles, chez les patients adultes ayant une dépendance à l’alcool et une consommation d’alcool à risque élevé (plus de 60 g/jour pour les hommes ou plus de 40 g/jour pour les femmes).
Dans un avis publié en décembre 2019, la commission de la transparence (CT) a estimé qu'il présentait un service médical rendu (SMR) faible et pas d'amélioration du SMR (ASMR V).
Conformément à cet avis, le taux de remboursement par l'assurance maladie a été fixé à 15%.
Le prix public TTC (hors honoraires de dispensation) d'une boîte de 30 comprimés pelliculés sécables est de 4,84 euros pour le dosage à 10 mg, 9,58 euros pour le 20 mg, 14,33 euros pour le 30 mg et 19,09 euros pour le 40 mg.
(Journal officiel, mercredi 20 mai, textes 13, 14, 131 et 132)
Dernière modification par prescripteur (25 mai 2020 à 11:47)
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