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WarlN a écrit
les rêves apparaissent (assez perturbant).
Ré-apparaissent
Oui alors méfie toi, les premiers rêves sont brutaux, violents. Ton corps reste en sevrage , ton corps est en MANQUE de cannabis et tes récepteurs crient famine. Cet état là, ça rendra toujours tes rêves un peu agressif, what the fuck tiers.
Adepte du bedodo depuis longtemps, je ne rêve pas.
.
ça bousille bien le sommeil comme il faut à terme, ça devient très difficile de s'endormir SANS cannabis et cette addiction c'est ça qui m'a gêné. Cela me rendait moins flexible, mon corps avait besoin de sa dose pour dormir quoi.
J’ai lu ici et là que le THC réduit beaucoup la phase de sommeil paradoxal et du coup ne laisse plus place aux rêves.
On connait relativement mal le sommeil, le cannabis alors le mélange des deux je te préviens c'est trop compliqué. Ne te prend pas la tête avec les histoires de phases, tu ne va pas devenir dingue avec le cannabis ça ne fonctionne pas comme ça.
En gros, soit t'es schizophrène pas encore diagnostiquée (j'ai choisis cette pathologie au hasard), soit tu ne l'es pas. Le cannabis, avec troubles du sommeil mais pas hypersomnie plutôt insomnie. Cela ne va pas créer la schizophrénie ex-nihilo. En fait ça va plutôt l'activer, comme des flammes qui allument un feu, où il y avait déjà du bois. Le cannabis ça stimule le feu. Le manque de sommeil aussi. Donc le mélange des deux oui c'est bien efficace. Le cannabis car c'est une drogue psychédélique, le THC pour être plus précis. C'est un hallucinogène même si la plupart des gens ignorent ce fait. Quand on donne du thc à haute dose via injection, tu as des hallucinations. Par contre si tu as du CBD, phytoneuroleptique alors là les hallus sont diminués voir disparaissent. Le nombre de cas en psychiatrie / par 1000 habitant avec cannabis a augmenté avec les années car en gros on voit de plus en plus d'échantillons de cannabis très riche en thc et très pauvre en CBD. En légalisant on aurait des produits de qualité dont du cannabis avec cannabidiol.
En conclusion :
peur de finir un peu dingo ou avec un alzheimer qui se pointerait bien trop tôt.
non ça ne va pas arriver comme ça. Tu peux continuer de consommer du cannabis et ta santé mentale ne va pas tout d'un coup virer avec une patho chronique lourde
écoute
la première chose que tu as à faire c'est d'arrêter la combustion, choisis toi un vaporisateur qui te fait kiff. Moi mon favoris c'est le herborizer avec le tuyaux allongé et la sphère. JE trouve que la fumée en bouche on dirait presque un joint c'est génial je trouve sinon le volcano c'est agréable ... en mobile j'ai le pax2 mais à éviter. Je crois que le mieux c'est l'arizer? enfin les énormes vapo mobiles quoi... faut mettre le prix et s'y tenir après tu arrête totalement la combustion et tu peux même redevenir en sportif de HAUT NIVEAU
alors que si tu continue combustion, ta capacité pulmonaire pue la merde quoi
Revenons au sommeil
Bien sûr il m’est arrivée d’avoir des périodes sans fumer et passé les 1eres nuits d’insomnie, les rêves apparaissent (assez perturbant).
Là ton addiction au cannabis est trop importante pour que tu vives sans, pendant, une semaine par ex?
faut vraiment que tu réapprennes à dormir sans cannabis, c'est pas normal d'avoir besoin de molécules pour dormir. On peut tous retrouver le sommeil sans substance , normalement on les utilise de manière ponctuelle, dans des contextes spécifiques (ex: agression) mais si on utilise des psychoactifs tout les soirs, à force je crois que l'on est perdant;
le sommeil est de moins bonne qualité ce qui touche à notre humeur (moi je dors bien et quand je dors pas assez ou pas bien je deviens irritable) ce qui touche à notre mémoire, ce qui touche à nos performances etc
donc voilà si t'es prête à te servrer pour mieux dormir, si tu veux on le fait tout les deux online on se donne des nouvelles ici ou sur ton topic
Dernière modification par Daane-El (29 avril 2020 à 23:56)
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Rick a écrit
Pour info je suis un ancien cultivateur de cannabis à partir de graines séléctionnés vers des pieds mères pour cultiver avec des boutures. Ensuite je cultivait toute l'année, en guerilla pendant l'été, pour quelques kilogrammes. En intérieur que de la terre et des engrais solide bio mélangé au terreau light mix puis arrosée avec le tuyau d'arossage qui va de la salle de bain jusqu'à la chambre qui donne sur une terrasse avec 2000W GAVITA double entrée sur rail.
On pose les bases, 2000 watts, des kilos produits, c’est dire si le gars s’y connait. :lol :
C’est touchant. :boulet :
Tu parles en jeu ici au moins.
Rick a écrit
A vrai dire, cette plante est bourrée de défaut et son utilisation thérapeutique est loin d'être convaincante dans la plupart des cas.
C’est ce que prétend le lobby pharmaceutique.
Malgré cela, j’espère que cela ne t’aura pas échappé, les médecins qui prescrivent ou pas sont de plus en plus convaincus, sur la planète et même en France. :lol :
Le patients atteints de sclérose en plaque et leurs médecins sont de plus en plus convaincus, tu ajoutes à cela les personnes qui souffrent de douleurs variées et diverses, en particulier la douleur neuro... et ton jugement seulement véhiculé par le lobby opioïdes tombe à l’eau.
Une nouvelle génération d’opioïdes de synthèse arrive, des brevets sont déjà déposés.
Seuls les détenteurs de ces brevets en France véhiculent encore aujourd'hui l’idée que les résultats du cannabis ne sont pas convaincants.
Comme eux, tu viens juste de cracher à la gueule à des centaines de milliers de personnes, des millions de personnes souffrant si on ne parle pas que des douleurs neuropathiques entre autres... mollard qui retombe aussi sur leur médecins au passage.
Je ne sais pas si tu te rends compte du décalage de tes propos avec la réalité.
Malgré ce type de ragots, les freins de l’ANSM ont lâché au cas où tu ne l’aurais pas remarqué.
De nombreux médecins en France attendent de pouvoir prescrire avec impatience et c’est en train de se préparer. #réalité
Des médecins prescrivent depuis longtemps en France. #réalité
Ils me semblent mieux placés que toi pour être convaincus de l’efficacité de leurs ordonnances quand ils prescrivent des cannabinnoïdes. #réalité
Pas en gros…
Sources ?
Madness reefeer ? :lol :
Puisque tu évoques la schizophrénie, vu que depuis plusieurs décennies un cannabis de plus en plus fort est consommé, nous devrions assister à une explosion de la prévalence de la schizophrénie dans la population française à en croire la théorie du feu de bois. :lol :
Je te propose de vérifier par toi-même, depuis l’avènement des skunks, le vilain cannabis ultra fort sans CBD^^, le pourcentage de personnes diagnostiquées n’a pas bougé.
Tu peux vérifier par toi-même mais ce pourcentage n’a pas bougé y compris dans des pays anglo saxons plus exposés au marché de l’herbe indoor.
La prévalence de cette maladie reste très différente dans différents pays, en raison de nombreux facteurs, mais l’épidémie prévue suite aux conclusions de certaines études n’a pas eu lieu et n’aura pas lieu.
Ce qui est « prédit » depuis des décennies par des études n’a pas eu lieu et n’aura pas lieu.
Je t'invite à lire l'analyse d'Hassan Rahioui, psychiatre, addictologue et psychothérapeute.
Dans un article publié en 2007 dans la revue Addiction, Hickman et coll. montraient, en partant de l’hypothèse qu’il existe un lien de causalité entre la consommation de cannabis et l’émergence de la schizophrénie, que la prévalence de cette pathologie mentale ainsi que l’incidence de cette maladie allaient augmenter en Angleterre et au Pays de Galles dans un futur proche1. Se basant sur l’estimation des tendances de l’usage de cannabis selon un recensement national anglais de 2003 (montrant une accentuation de l’usage de ce produit entre 1970 et 2002) et sur l’incidence de la schizophrénie selon une enquête menée dans trois centres anglais entre 1997 et1999, Hickman prévoit une hausse de l’ordre de 29 % et12 % respectivement de l’incidence et de la prévalence de cette maladie entre 1990 et 2010. Pour rappel, l’incidence compte le nombre de nouveaux cas dans une population donnée sur une année (c’est un taux), alors que la prévalence mesure la proportion d’individus vivants qui manifestent le trouble à un temps donné (prévalence annuelle, prévalence sur une vie).Selon Hickman, si le cannabis constitue un facteur de risque de la schizophrénie, tout en admettant que les autres causes restent inchangées, une augmentation substantielle de la prévalence et de l’incidence de cette psychose devrait donc être visible à partir de 2010.
Le cannabis est surtout très nocif à long terme pour certaines études et intérêts financiers.
http://mediatheque.lecrips.net/docs/PDF_GED/T05210.pdf
Ils sont où tous ces schizophrènes que dont le nombre devrait être multiplié par un plus grand nombre de consommateurs ayant accès à des produits de plus en plus riches en THC depuis des décennies ?
Warln, pour en revenir à ta problématique, c'est un bon point que d'avoir diminué dans un premier temps.
Ceux qui parmis-vous ne dorment qu’avec le canna ont-ils beaucoup de souvenirs précis du passé?
Le cannabis affecte surtout la mémoire de travail, pas les souvenirs à long terme.
J'ai rencontré Pierre il y a environ 10 ans, je me souviens exactement ce que nous avons commandé et bu comme vin, je n'ai pas oublié comment étaient habillés les personnes présentes par exemple. Je garde même souvenir des aromatiques pour le vin et les 2 haschs fumés et tellement d’autres choses aussi précises que des photos ou des vidéos.
Je suis probablement parfois hypermnésique sans que je puisse contrôler et donc pas un exemple, mais ce qui inquiète le plus les spécialistes, c'est l'impact sur la mémoire de travail, le fait que les effets à court terme puissent brider les apprentissages. Quand il s'agit de ne parler que de mémoire.
Après, j'ai un doute car tu parles ensuite de souvenirs dans ton sommeil de données auxquelles tu n'as pas accès éveillée ?
Certains ont-ils retrouvé la mémoire de certaines choses en dormant sans ce petit coup de pouce?
Je n'ai jamais vécu cela, avec ou sans cannabis.
Je t'invite avec prudence de te lancer à une sorte de recherche seule, sur des éléments de ta vie que tu pourrais avoir enfouis.
Le risque, avec ou sans cannabis est de te confronter à des faux souvenirs.
Des études récentes suggèrent que le cannabis augmenterait ces faux souvenirs qui d'une certaine manière sont vécus comme des vrais traumatismes.
Je te conseille d'en parler avec ton généraliste et éventuellement trouver un psy* avec qui en discuter sereinement.
Pour en revenir à ta conso de cannabis, contrairement à Rick qui prétend que ça bousille le sommeil, crachant à la gueule des personnes qui souffrent de troubles du sommeil, tu n’es pas obligée d’attendre le sevrage pour voire réapparaitre des souvenirs de rêves à ton réveil et même parfois un peu plus tard. En diminuant la tolérance, tu peux retrouver accès aux souvenirs de tes rêves en diminuant nettement ta consommation, ton dosage quotidien.
Rick a écrit
faut vraiment que tu réapprennes à dormir sans cannabis, c'est pas normal d'avoir besoin de molécules pour dormir.
Donc tu proposes un sevrage et bon vent en rentrant dans la norme, les clous. :surp :
Je propose de ne laisser dire à personne ce qui est normal ou pas pour toi.
C'est culpabilisant, et désagréable d’entendre ce type de jugement.
Si le sevrage de cannabis provoque des troubles du sommeil, chacun est en droit de se demander si la consommation de cannabis n'a pas servi à masquer aussi des troubles du sommeil.
C'est un petit peu plus complexe que de se poser en donneur de leçons de normalité, avec en filigrane le complexe judéo chrétien de la pénitence.
Dans mon univers, c'est tout à fait normal de vouloir mettre fin à une souffrance, que ce soit conscient ou inconscient.
C'est tout à fait normal, c'est même comme cela que l'être humain fonctionne.
Ce n'est probablement pas la meilleure des procédures que d'y remédier uniquement avec une couverture chimique, celle du cannabis, de benzos ou de somnifères, ou tout autre sédatif légal, prescrit ou pas...
Pour en revenir au sevrage, je te conseille de le réaliser en douceur pour éviter un effet rebond trop intense.
Faire baisser ta tolérance est une bonne stratégie pour y parvenir le plus sereinement possible.
Là encore, et si tu le souhaites, je t'invite à prendre contact avec ton médecin, j'ai le sentiment qu'à la travers la recherches de ces souvenirs et ta consommation de cannabis tu exprimes une "douleur" que tu ne parviens pas à palper, mieux appréhender pour la contrôler.
Donc, l'accompagnement d'un pro pourrait t'être un super complément à ce que tu mets en œuvre, y compris venir te "livrer" ici.
A bientôt !
Dernière modification par Mister No (29 avril 2020 à 12:23)
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Rick a écrit
donc voilà si t'es prête à te servrer pour mieux dormir, si tu veux on le fait tout les deux online on se donne des nouvelles ici ou sur ton topic
Bonjour,
L intention est louable mais un sevrage n est jamais une chose anodine et je ne sais pas si online c est vraiment la meilleure façon d approcher la chose. Attention à ne pas faire d exercice illégale de la médecine, la frontière est parfois pas très clair.
Prenez soins de vous et soyez prudent.
Ocram
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WarlN a écrit
Ceux qui parmis-vous ne dorment qu’avec le canna ont-ils beaucoup de souvenirs précis du passé?
perso j'ai des pertes de mémoire importante quand je consomme au quotidien et les souvenirs sont nettement dégradé (a peu près autant que quand je consomme 2mg de clonazepam ou Rivotril® au quotidien avant de me coucher)
mais quand je consomme de manière irrégulière là ça va mieux. Au bout d'environ 6 mois d'arrêt consécutif du cannabis je regagne ma mémoire. Avant de reprendre mes études je consommais du cannabis au quotidien et ça m'a vraiment gêné. Impossible de retenir mes cours avec les benzo et le cannabis en même temps. En arrêtant l'un ou l'autre mes notes se sont améliorés sans effort et en arrêtant les deux là j'ai vraiment eu des facilités.
Comme te l'a dit ocram, un sevrage n'est pas quelque chose d'anodin! le cannabis est une drogue très addictive cet cette plante peut avoir de lourdes conséquences sur ta santé. Très lourdes, surtout quand il s'agit de crises déclenché par des joints, il y a toujours une personne où deux qui est en psychiatrie à cause de ça .
si tu ne veux pas parler online ici alors tu peux en parler au téléphone avec drogue info service. Dans tous les cas aller dans un CSAPA pour voir un addictologue est toujours une bonne idée. Le sevrage de cannabis ça peut être très difficile comme les autres membres de psychoactif par leur expériences passées l'ont bien souligné
par contre j'ai fait une erreur : je voulais dire que tu peux te sevrer avec ("moi") dans le sens "comme d'autres ici" sur le forum mais pas moi individuellement , je ne suis pas dépendant du cannabis et j'ai arrêté d'en consommer il y a plusieurs semaines déjà et je suis vraiment heureux
il n'est pas possible de critiquer le cannabis pour certains ici tu verras
Dernière modification par Rick (29 avril 2020 à 13:09)
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exercice illégale de la médecine
Beaucoup de bouillie ou d'interprétation marketoche CBD issue de sites commerciaux.
rick a écrit
CBD, phytoneuroleptique
Ce n'est pas un neuroleptique, c'est faux... phyto, je veux bien, le cannabis est une plante.
C'est un neurodysleptique, il n'agit pas comme les neuroleptiques dont il n'a pas les principaux inconvénients au passage, ni forcément les même propriétés.
rick a écrit
Par contre si tu as du CBD, phytoneuroleptique alors là les hallus sont diminués voir disparaissent.
Encore une fois, c'est faux ou n'importe quoi, voire une bouillie des deux.
Tu as des grandes dames mythiques avec un ratio énorme de CBD te claqent bien plus que des dames qui ne proposent que du THC parfois en nettement plus grande quantité.
Tu véhicules l'idée que le CBD est l'antidote au THC, mais c'est très incertain comme affirmation et surtout faux dans de nombreux cas. Tu as des seuils avec ou non la présence d'autres cannabinoides.
Si tu te prends un raz de marée de THC, tu as beau avoir du CBD, tu vas prendre quand même prendre un tsunami. Moins important mais un tsunami quand même.
Définitivement, le cbd n'est pas au THC ce que les neuroleptiques sont au LSD.
Le CBD va pouvoir lisser les vagues pour qu'elles deviennent plus facilement baignables parfois, mais il ne pourra pas éviter un raz de marée, éventuellement l'amoindrir... mais en le faisant durer plus longtemps.
Sans compter que dans l'équation de la hauteur du tsunami, les autres cannabinoides entrent en jeu.
Représentation markétoche du cannabis résumé au THC CBD, le bien et le mal à la star war.
Dernière modification par Daane-El (30 avril 2020 à 12:49)
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Aussi, j’ai récemment changé ma façon de consommer, je consomme moins, je ne fume plus le soir et j’ai l’impression que certains souvenirs oubliés me reviennent à l’esprit, des scènes de vie pas forcément marquantes, mais c’est assez confus.
La mémoire a long terme ça se travail en replongeant dans les souvenirs régulièrement, tu peux te remémoré ta semaine ou ta journée pour faire travailler ta mémoire.
Moi qui ai des tendances bipolaire, j'ai des périodes ou je suis hypermnésie. Mon cerveau enregistre tout et je peux en fin de journée repasser le film de la journée et voir des truc que mon cerveau avait enregistré sous le seuil de la conscience. C'est pu arrivé depuis un moment mais justement ça arrive quand mon équilibre psychique change et notamment avec les arrêts de cannabis.
Faire attention aux souvenirs qui peuvent vite être transformer et le cerveau comble le vide avec de l'imagination comme dans un rêve, donc parfois on construit des souvenirs.
Quand je fumais h24 fin au Lycée j'étais habitué au cannabis et ma mémoire de travail et a cours terme allaient a peu près bien, et j'ai fait ma prépa en tapant des douilles du matin au soir.
Le pire avec le cannabis je trouve c'est quand on fume beaucoup mais pas h24, c'est là que la consommation à le plus d'impact chez moi. Quand je fume 0.5-1g le soir c'est là que j'ai du mal au boulot. Si je fume du matin au soir je ne sens même plus que je suis défoncé et tout se passe bien. Si je fume moins de 0.1 g/jours c'est là ou ça va le mieux la journée par contre le 0.1 g me perche pendant 2 heures.
Après je rejoint Rick et Mr No sur beaucoup de chose, en tout cas moi quand j'arrête, ma mémoire de travail et de cours terme revient très vite (et j'imagine que la mémoire a long terme se nourrie de celle a cours terme), et hormis quand j'ai des symptôme de dépressions qui me freinent dans mes réflexions et dans ma motivation, j'ai des capacités cérébrales qui reviennent vite quand j'arrête.
Pour les rêves ça revient et clairement y'a des fonctions du sommeil qui sont altérés avec la prise répétés de cannabis. Mais le sommeil et les rêves reviennent vite à l'arrêt.
L'année dernière j'ai réussit mon premier sevrage dégressif (environ trois mois) qui permet, avec un peu de rigueur et pas mal de volonté, d'arrêter assez facilement et de diminuer très progressivement sans passer par la phase d'insomnie et sans brusquer trop le cerveau. Chez moi les sevrages d'un coup ça peut me provoquer des décompensations psychotique et des phases maniaques.
Et Rick hormis priver le forum d'un puits de connaissances abyssale, ça sert pas a grand chose de bannir Mr No, et je trouve même ça un peu limite en ces temps ou internet est un lien social de première importance.
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Rick a écrit
la première chose que tu as à faire c'est d'arrêter la combustion
...
donc voilà si t'es prête à te servrer pour mieux dormir, si tu veux on le fait tout les deux online on se donne des nouvelles ici ou sur ton topic
Oui Rick cela fait une quinzaine de jour que je dors sans avoir consommer le soir (je n’ai fait que 2 petits écarts à ce nouveau principe) et je me suis mise à la vaporisation aussi (avec vapo portable Arizer), je pense que cela m’a aidé à changer mes habitudes de conso. Dans le sens ou je consomme moins et mieux, plus (+) récréatif et moins systématique.
Mister No a écrit
Warln, pour en revenir à ta problématique, c'est un bon point que d'avoir diminué dans un premier temps.
Ceux qui parmis-vous ne dorment qu’avec le canna ont-ils beaucoup de souvenirs précis du passé?
Le cannabis affecte surtout la mémoire de travail, pas les souvenirs à long terme.
J'ai rencontré Pierre il y a environ 10 ans, je me souviens exactement ce que nous avons commandé et bu comme vin, je n'ai pas oublié comment étaient habillés les personnes présentes par exemple. Je garde même souvenir des aromatiques pour le vin et les 2 haschs fumés et tellement d’autres choses aussi précises que des photos ou des vidéos.
Je suis probablement parfois hypermnésique sans que je puisse contrôler et donc pas un exemple, mais ce qui inquiète le plus les spécialistes, c'est l'impact sur la mémoire de travail, le fait que les effets à court terme puissent brider les apprentissages. Quand il s'agit de ne parler que de mémoire.
Après, j'ai un doute car tu parles ensuite de souvenirs dans ton sommeil de données auxquelles tu n'as pas accès éveillée ?
Certains ont-ils retrouvé la mémoire de certaines choses en dormant sans ce petit coup de pouce?
Je n'ai jamais vécu cela, avec ou sans cannabis.
Je t'invite avec prudence de te lancer à une sorte de recherche seule, sur des éléments de ta vie que tu pourrais avoir enfouis.
Le risque, avec ou sans cannabis est de te confronter à des faux souvenirs.
Des études récentes suggèrent que le cannabis augmenterait ces faux souvenirs qui d'une certaine manière sont vécus comme des vrais traumatismes.
Je te conseille d'en parler avec ton généraliste et éventuellement trouver un psy* avec qui en discuter sereinement.
Pour en revenir à ta conso de cannabis, contrairement à Rick qui prétend que ça bousille le sommeil, crachant à la gueule des personnes qui souffrent de troubles du sommeil, tu n’es pas obligée d’attendre le sevrage pour voire réapparaitre des souvenirs de rêves à ton réveil et même parfois un peu plus tard. En diminuant la tolérance, tu peux retrouver accès aux souvenirs de tes rêves en diminuant nettement ta consommation, ton dosage quotidien.
.
Je ne savais pas que cela pouvait créer de faux souvenirs et ça me rassure sur le côté très perturbant d’un mauvais rêve en particulier que je considérais comme étant un souvenir d’un truc bien réel et assez flippant! Merci
Rick a écrit
J'avais oublié de répondre à cette question, désolé !! ^^
WarlN a écrit
Ceux qui parmis-vous ne dorment qu’avec le canna ont-ils beaucoup de souvenirs précis du passé?
perso j'ai des pertes de mémoire importante quand je consomme au quotidien et les souvenirs sont nettement dégradé (a peu près autant que quand je consomme 2mg de clonazepam ou Rivotril® au quotidien avant de me coucher)
mais quand je consomme de manière irrégulière là ça va mieux. Au bout d'environ 6 mois d'arrêt consécutif du cannabis je regagne ma mémoire. Avant de reprendre mes études je consommais du cannabis au quotidien et ça m'a vraiment gêné. Impossible de retenir mes cours avec les benzo et le cannabis en même temps. En arrêtant l'un ou l'autre mes notes se sont améliorés sans effort et en arrêtant les deux là j'ai vraiment eu des facilités.
:
AnonLect a écrit
Je fume du canna depuis plus de 10 ans maintenant, j'ai fumé toute mon adolescence vraiment beaucoup et je me suis un peu calmé depuis, je me contente de 2 joint le soir. Mais j'ai énormément de souvenir, et de souvenirs vraiment super-précis de mon enfance, de mes années collèges et lycées, puis de toutes mes années après aussi d'ailleurs, alors même que je fumais du canna comme un pompier !
Drim a écrit
Les souvenirs de mon enfance sont quasiment pas impactés par ma consommation de cannabis.
J'ai des amis qui ne se souviennent pas de leur vie avant 16 ans et qui n'ont jamais fumé du canna, moi perso j'ai de très bon souvenir de mon enfance et une mémoire synthétique et temporelle de ces moments encore bien présente.
Merci pour vos témoignages qui répondent bien à mes questions.
Je suis « satisfaite » si ma conso n’est pas forcément la raison de ces trous dans mon histoire ! En fait je n’ai jamais voulu arrêter le cannabis mais ce souci de mémoire (ajouté au souci du risque de dépistage qui peut apporter de grosses enmerdes, mais c’est un autre sujet) me laissait penser que ma conso, bien que raisonnable, pouvait quand même être problématique.
Je vous rejoins sur le fait que je devrais me trouver un psy mais je ne le fais pas. Mes excuses sont les suivantes : je manque de temps et ça va me coûter un bras...
Aussi je ne consulte quasi jamais mon généraliste. On ne se refait pas.
Merci en tout cas et keep cool hein!
Dernière modification par WarlN (29 avril 2020 à 23:13)
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Rick a écrit
Là ton addiction au cannabis est trop importante pour que tu vives sans, pendant, une semaine par ex?
Ça m’est difficile effectivement de vivre sans pendant une semaine. Le fait de savoir que je ne vais pas pouvoir consommer m’angoisse.
J’ai arrêté pour mes deux grossesses, non sans mal.
Mister No a écrit
Après, j'ai un doute car tu parles ensuite de souvenirs dans ton sommeil de données auxquelles tu n'as pas accès éveillée ?
En fait dans mes rêves, je vis parfois des trucs qui ont un goût de déjà-vu, quand j’y repense une fois éveillée j’ai l’impression que des détails réels et précis me reviennent... et là je me dis « Ah mais oui j’ai bien vécu ce truc en fait! Sauf que je ne m’en souvenais plus »
Dernière modification par WarlN (29 avril 2020 à 23:52)
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Dernière modification par Plotchiplocth (30 avril 2020 à 01:18)
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Zénon a écrit
Alors, les gars, cette libération de notre Mister No, on en est où ?
C’est pas tout ça, mais je suis en grève de la faim, j’ai grave la dalle et l’air d’un con.
Et pendant ce temps, Mister No est toujours au trou :Image: https://www.psychoactif.org/forum/uploa … 16d1b1.gif
T'en fais pas pour No.
C'est gripsou le clown.
Il est.... Éternel.
Et c'est pas une petite mise à pied pour un motif futil qui va le mettre à bas.
(bordel dick c'est une insulte ?
Mais en quelle langue ?
Moi j'y vois qu'un prénom, dick Tracy, dick rivers, voir Moby dick).
Bon et puis osef.
Tout ceux qui ont lu savent.
Faut pas se formaliser, ça arrive les abus de pouvoirs.
On en parlait pour les flics sur un autre sujet.
Ça veut pas dire que tout les flics sont des pourris, mais t'en a qui.... Sont pas faits pour la fonction.
Ben la c'est pareil.
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rick a écrit
ça bousille bien le sommeil comme il faut à terme, ça devient très difficile de s'endormir SANS cannabis et cette addiction c'est ça qui m'a gêné. Cela me rendait moins flexible, mon corps avait besoin de sa dose pour dormir quoi.
Ce sont les difficultés de sommeil qui poussent à consommer du cannabis ou c'est le cannabis qui donne des difficultés de sommeil ?
Addiction ou traitement autoprescrit avec ou sans conscience d'agir de la sorte ?
Tu as les réponses pour les autres au point d'en appeler au sevrage en collant le mot addict ?
J'imagine que les deux peuvent se prouver, je te laisse le soin de régler ton souci sans dire à ceux que tu ne connais pas qu'ils sont addicts.
Dépendant, cela peut suffire, m'enfin, en général, les molécules qui permettent un bon sommeil peuvent rendre dépendant, ne serait-ce qu'à leur effet thérapeutique déjà pour commencer.
Cependant dans les troubles du sommeil, l'efficacité thérapeutique n'est plus à prouver.
Science/Homme: Le cannabis médical efficace contre l’insomnie chronique lors d’un essai clinique
Un essai clinique randomisé en double aveugle évaluant l’efficacité d’une formulation médicinale du cannabis pour traiter l’insomnie chronique a montré que la thérapie est efficace et sûre. Pour l’essai, 23 participants ont été traités avec la thérapie pendant 14 nuits, et après une période de lavage d’une semaine, ont reçu un placebo pendant 14 nuits. Chaque participant a pris une dose unique (11,5 mg de cannabinoïdes totaux) ou une double dose (23 mg de cannabinoïdes totaux) dans une solution délivrée par voie sublinguale.
Les participants traités avec du cannabis médicinal se sont endormis plus rapidement, ont dormi beaucoup plus longtemps et se sont endormis plus tôt après le réveil. Ces participants ont signalé des améliorations significatives de la qualité de vie, notamment une sensation de repos après le sommeil, une sensation de moins de stress et de fatigue, et un fonctionnement global amélioré.
Practical Neurology du 4 Juin 2020
Étude randomisée en double aveugle.
Peu de cas étudiés me direz-vous ?
Bon comme dirait Raoult, quand un traitement fonctionne bien, cela se remarque vite à petite échelle.
rick a écrit
oui le cannabis est loin d'être un miracle, la panacée, parfaite. A vrai dire, cette plante est bourrée de défaut et son utilisation thérapeutique est loin d'être convaincante dans la plupart des cas. Mais parfois c'est le meilleur choix. Parfois le cannabis c'est une solution adaptée, souhaitable.
L'utilisation des cannabinoïdes en médecine a déjà fait ses preuves.
En revanche, pas besoin de nous signaler que ce n'est pas la panacée,surtout quand personne ne le prétend.
Aucun médicament ne l'est.
Malgré des effets secondaires graves, certains médicaments sont parfois vitaux.
Pour les troubles du sommeil, c'est certainement un solution qui offre moins d'effets secondaires graves que par exemple des benzos ou assimilées utilisées pour le sommeil.
Bien entendu, avec un suivi médical, c'est top, de là à proposer un sevrage pasque ça bousille le sommeil... C'est pas joli pour ceux qui ont trouvé un équilibre thérapeutique que tu taxes d'addicts et à qui directement ou indirectement tu proposes un sevrage.
J'espère que tu peux comprendre que je n'accepte pas ta posture moraliste et incohérente.
Pasque des produits susceptibles de dérégler le sommeil, Yen a plein, pourtant, tu ne proposes pas systématiquement le sevrage.
Et heureusement.
Si j'ai plus d'opis, je dors mal.
Si j'ai pas d'alcool, je dos mal.
Si j'ai pas de benzos, je dors mal.
Etc...
Tu me proposes le sevrage ?
La plante n'est pas bourrée de défauts ou alors tu vivais dans le monde magique et tu viens de redescendre en découvrant que ce n'est pas la panacée, mais un médicament à part entière, avec des avantages et des inconvénients.
Édit j'attends des excuses publiques pour les insultes que tu as écrites sur le motif de mon ban et t'être servi de l'interface de modération pour cela.
N'attends pas les miennes pour une seule lettre, en plus j'ai payé ma dette envers la société.
Mossieur m'a taxé de facho pour expliquer mon ban.
Laisse tomber les excuses, d'habitude on me taxe de gauchiste, en fait cela m'a même fait marrer.
Sauf que je me demande si je suis le seul à avoir le droit à ce type de traitement.
Venant de toi, no problemo, j'accepte tout débat, mais tu es aussi la voix de l'asso quelque part...
Dernière modification par Mister No (29 juin 2020 à 14:15)
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WarlN a écrit
Le truc qui m’inquiète c’est que le sommeil paradoxal serait vraiment bénéfique pour le cerveau et la santé mentale et en particulier pour la mémoire.
Ça fait un moment que ça me chagrine, peur de finir un peu dingo ou avec un alzheimer qui se pointerait bien trop tôt.
J’y répondrai en deux temps
En premier, le point sur la mémoire
[...]
————— Amnésie des faits récents———
Les études expérimentales ont montré essentiellement des effets amnésiants à court terme (mémoire de travail). La prise de cannabis altère la capacité des sujets à se rappeler des mots, des images, des histoires ou des sons qu’ils ont expérimentés sous l’emprise du produit, aussitôt ou plusieurs minutes après cette présentation. Ces troubles peuvent persister jusqu’à plusieurs semaines après l’arrêt de l’intoxication. Cependant, ces atteintes de la mémoire semblent réversibles à l’arrêt de l’intoxication, y compris en cas de forte consommation. La performance des volontaires lors des tests autres que ceux destinés à évaluer la mémoire se révèle peu ou pas modifiée selon les études.
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————— Troubles cognitifs ———
Chez le rat, l’administration chronique de Delta-9-THC est neurotoxique et s’accompagne d’une réduction en nombre et en longueur des dendrites neuronales de l’hippocampe et de l’amygdale entraînant des troubles de la mémoire. Ces anomalies sont plus marquées lorsque l’on administre le THC chez les rats adolescents.
Chez l’homme, la consommation régulière entraîne des perturbations cognitives parfois durables. De nombreuses études ont ainsi pointé une corrélation significative entre la consommation chronique de cannabis (au moins une fois par semaine sur une période minimale de trois ans) et des troubles de l’attention, des altérations de la mémoire de travail et de la mémoire prospective des altérations de l’encodage, du stockage et du rappel des informations.
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L’importance de ces perturbations dépend de la quantité de cannabis consommée, des taux élevés de THC, de la durée d’exposition mais aussi et surtout de l’âge de début des prises avant 15 ans
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Donc a priori non, le cannabis n’est pas responsable d’Alzheimer, à noter tout de même que fumer du cannabis régulièrement et en quantité n’est pas non plus sans risques. Mais pas de risques de pathologies cognitives lourdes, dans la majorité des cas l’arrêt de la consommation induit la récupération des capacités cognitives.
Dans un second temps, je voulais répondre à « peur de devenir un peu dingo » :
————— Relations entre consommation de cannabis et comorbidités psychiatriques———
De nombreuses études rapportent une association fréquente entre pathologie psychiatrique et consommation de cannabis. De même chez les patients présentant des troubles de l’humeur ou des désordres psychotiques, on observe une plus grande fréquence d’abus ou de dépendance au cannabis.
Certains patients dépressifs, anxieux ou présentant des signes négatifs de la schizophrénie, ont rapporté que le cannabis atténuait leurs symptômes.
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Il demeure très difficile de distinguer la part qui peut être imputée au haschisch dans l’apparition et le maintien d’un trouble psychique donné. La littérature internationale rend largement compte de cette difficulté à mesurer la part attribuable en propre au cannabis dans la survenue de troubles psychiques à l’adolescence. Les auteurs restent en effet très partagés sur l’existence de maladies schizophréniques induites par le cannabis, et la notion de psychose cannabique ne fait pas l’unanimité.
Quatre études récentes ont été menées sur le devenir des adolescents consommateurs de cannabis. Elles avaient pour objectif de voir si une consommation de cannabis à l’adolescence était un facteur de pronostic défavorable quant à l’apparition d’une schizophrénie à l’âge adulte. Une étude suédoise[53], portant sur une cohorte de 50 000 conscrits suivis prospectivement sur 27 ans, montre qu’il existe une corrélation entre consommation de cannabis avant 18ans et apparition d’une schizophrénie à l’âge adulte. L’importance de la consommation semble être un facteur aggravant. Une étude néo-zélandaise[54] insiste sur les risques d’une consommation précoce avant 15 ans. Enfin, deux études de suivi de cohortes, britannique [55] et hollandaise [56] , se sont attachées à éliminer le plus de variables confondantes possibles (groupe social, ethnie, antécédents parentaux, etc.), afin d’éprouver l’hypothèse selon laquelle il existerait une corrélation entre consommation de cannabis à l’adolescence et développement d’une schizophrénie à l’âge adulte. Elles démontrent clairement que, dans les cas de schizophrénie, le cannabis aggrave le processus dissociatif ; les rechutes à court terme et à long terme sont plus fréquentes ; la resocialisation est moindre et l’observance plus faible.
Cependant, certains points restent encore en discussion. Compte tenu de la difficulté de repérer les prodromes de la schizophrénie, il est difficile de savoir si certains jeunes consommateurs de cannabis ne sont pas en fait des personnalités prépsychotiques qui utiliseraient le cannabis à titre « autothérapeutique » (la clinique montre qu’ils utilisent le cannabis pour calmer l’angoisse liée aux symptômes de la schizophrénie). De plus, alors qu’il existe de plus en plus de consommateurs de cannabis chez les adolescents, il n’a pas été constaté d’augmentation de l’incidence de la schizophrénie. Toutefois, la consommation massive chez les jeunes de moins de 16 ans est un phénomène récent. Il est peut-être encore trop tôt pour dire si cela va avoir une influence sur la prévalence de la schizophrénie.
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Pour conclure, je pense que c’est à la personne de considérer si sa consommation de beuh est problématique ou non, en tout cas il semblerait que le cannabis ne soit pas responsable à lui seul de problèmes psychiatriques et/ou problèmes cognitifs graves irréversibles lorsque consommé par un adulte.
Et surtout, en l’état actuel des connaissances, impossible de dire à une personne dont on ne connaît pas les antécédents si sa consommation peut être problématique ou non. Par contre je déconseillerais formellement à quelqu’un ayant des parents schizophrènes, ou à une personne mineure de consommer.
Mais dans les grandes lignes, non le cannabis ne rend pas fou.
Dernière modification par Sumens (30 juin 2020 à 00:48)
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