Bonjour,
Notre nouveau premier ministre vient de démontrer que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Le confinement à démontré par un regain d'activité des
tabacs frontaliers que les frontaliers achètent leurs clopes où c'est moins cher.
Normal, c'est Schengen, on fait ses courses où on veut, sauf que nous sommes limités par des quantités.
Avant on pouvait pecho 4 cartouches, un kil de
tabac à rouler, des cigares et des cigarillos.
A priori, le premier ministre veut limiter à une cartouche l'achat de
cigarettes.
Normalement, ce sont des quantités donnés pour une personne ou un véhicule particulier.
Au delà de ces quantités, vous ne pouvez pas être verbalisé.
Rien n'interdit à un citoyen européen de fait ses courses où il veut et en quantité qu'il veut, bien entendu, si il ne revend pas bien entendu.
Libre circulation des biens, c'est la règle et elle s'applique aussi au
tabac, en principe, elle s'applique pour les biens que vous achetez en CEE, à partir du moment où vous payez la TVA intra-communautaire dans le pays d'achat.
Pareil pour l'
alcool.
En revanche, dépasser les quantités données débouche officiellement sur une enquête.
Vous pouvez être suspecté de trafic de
tabac, votre marchandise sera juste saisie, et si l'enquête montre votre innocence, vous pourrez demander la restitution de la marchandise.
Alors, c'est bien de penser aux buralistes, mais pas au détriment des usagers de
tabac.
A force de racket, les frontaliers ont perdu des parts de marché.
Il semblerait aussi que le volume du marché noir à été démontré par un rebond des ventes hors zones frontalières durant le confinement.
Du coup le côté dissuasif...
Nous avons un état qui racket les usagers de drogue et un premier ministre qui tient le buziness d'une main de fer.
C'est pas très reluisant.
Pour moi la solution devrait être différente, mais c'est trop tard, le prix des clopes ne baissera jamais, car c'est bien là le noeud du problème.
Le prix prohibitif du
tabac n'est pas une mesure sanitaire, la négation de l'espace schengen pour les particuliers non plus.
C'est juste une mesure de plus pour un esclavage économique couplé à un racket d'état.
Quand un maquereau double la mise en vendant des prods à ses filles, tout le monde s'offusque.
Je trouve que l'on assiste au stéréotype souteneur/prostituées qui pourrait se transposer sur la relation état citoyen.
On parle bien de morale en politique, faudrait que l'état cesse de nous voir comme ses putes.
Avec de l'hygiénisme forcené, nous avons laissé nos gouvernements nous prendre pour des esclaves économiques en s'appuyant sur notre dépendance au
tabac.
On ne va pas dans le bon sens, peu de monde semble s'offusquer.
https://www.lemondedutabac.com/jean-cas … ontaliers/
Dernière modification par Mister No (10 juillet 2020 à 09:19)