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Dernière modification par Rick (02 juillet 2020 à 21:26)
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Rick a écrit
Celui-ci est défini comme l’usage de n’importe quelle combinaison de produits psychoactifs, incluant la Crystal Meth, la méphédrone ou le GHB2, avant ou pendant une relation sexuelle entre hommes.
Presque 10 ans plus tard, la pratique et le public ont évolué. Les produits se sont diversifiés, on retrouve des nouveaux produits de synthèse tels que les cathinones (3MMC, 4MMC, 4MEC, …)/
Je ne suis pas un spécialiste, mais le 4-MMC et la Mephedrone ce n'est pas la même chose ?
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Dernière modification par Herr Starr (02 juillet 2020 à 22:19)
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Selon les régions du monde, les produits utilisés ne sont pas les mêmes.
Pour la prep, TPE, j'aimerais connaître l'avis de spécialistes sur les disparités des conditions de prescription d'un pays à l'autre, bien entendu quand le traitement est accessible. Il n'y a pas qu'une différence de produits consommés.
Mais quand je lis ça j'ai presque l'impression de lire un article du monde qui assimile psylocibine et lsd.
Effectivement j'ai aussi trouvé que cela manquait de cohérence et de précision. Un lecteur déçu par la méphedrone pourrait être tenté par de la 4mmc puisque présentée comme une nouvelle molécule 10 ans plus tard.
Un petit mot pour monter que le Chem sex n'est pas simplement une pratique minoritaire, le recours à l'alcool existe dans une frange importante de la population qui dépasse les minorités citées, avec aussi la levée de certaines inhibitions.
C'est important de montrer que l'usage de drogues pour le sexe ne concerne pas que les 'toxicomanes" ou des communautés qui seraient totalement différentes de l' ensemble de la population.
Une bonne partie qui va s'encanailler à l'apéro et finir à l'hôtel avec une bouteille de champ ou autre. C'est une forme courante de Chem sex, avec prise de risque également. Cela concerne l'ensemble de la population, pas que des minorités, rien que pour la prise de risque.
Cela pourrait éviter à certains fâcheux à ne pas stigmatiser une population à laquelle ils appartiennent finalement aussi quelque part, prise de risque oblige.
Unité et diversité des pratiques, même si certains groupes sont plus exposés que d'autres.
Dernière modification par Mister No (03 juillet 2020 à 08:10)
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Dernière modification par Bkk2012 (19 juillet 2020 à 00:31)
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La question du chemsex comme je l'explique dans l'article raisonne particulièrement avec la communauté par son histoire commune vis à vis du vih et les oppressions subies amenant à une santé mentale fragilisée et un fort isolement.
Merci de le souligner, c'est important de le rappeler.
une erreur arrive, mais pas la peine de jeter le bébé avec l'eau du bain j'ai envie de dire.
A part cette erreur, je n'ai pas le sentiment de rejeter ton article.
Au contraire, la vision centrée sur le milieu gay est nécessaire, déjà pour réduire les risques, le principal étant l'isolement, le fait de ne pas pouvoir parler de ses pratiques à un soignant par exemple.
Ce n'est pas signe de rejet du bébé avec l'eau du bain si certains notent une petite erreur sur la forme et éventuellement un petite imprécision.
Bref oui les hétéros font du chemsex (enfin il ne sera surement pas défini comme cela)
Bin quand papa et maman donnent dans le pilon âge d'escalope après le pastis du week end avec ou Sans ligne de coke, pour moi on entre bien dans le chemsex, même si en terme de prise de risque, c'est certainement différent, c'est plus la pratique hors couple qui pourra nécessiter de la prévention, mais là aussi comme pour la commu gay, certains tabous paralysent la parole, et l'action d'accès au soin.
surtout j'y connais foutre rien à la sexualité hétérosexuelle
C'est bien de venir ici, tu verras que certaine pratiques ne peuvent totalement définir une commu.
Comme pour la commu gay, le regard de la société peut être porteur d'exclusion et aussi d'accès aux soins.
Si les hétérosexuels ne sont pas des PD du zizi, il le sont de la drogue.
Unité et diversité même si pour certaines commu, la stigmatisation provient en plus de l'appartenance à une autre commu que celle des drogués.
La 3mmc est devenue un produit de rue.
Je comprends ce que tu veux dire, mais je ne vois pas en quoi le terme de chemsex pourrait exclure aussi les pratiques de personnes bi ou hétéro ?
Je parle avec le prisme de la réduction des risques. Cela concerne tout le monde, c'est un appel du pied quand je dis université et diversité.
En gros le TPE et la PREP sont accessibles souvent gratuitement en europe avec des variations sur le parcours et la durée, après je te laisse aller rechercher sur le site d'ONUSIDA si tu as des idées précises.
En parlant de RDR, je voulais t'interroger sur les différences d'un pays à l'autre pour la prescription.
Dans certains pays, il faut avoir reçu du sperm dans le cul pour que les médecins prescrivent le traitement préventif pour faire court.
Dans d'autres pays, comme la France, le traitement est donné sans coït anal receveur.
Je me demandais si simplement ces disparités de prescription n'étaient pas le reflet d'une forme de lobbyisme pharma sous couvert de RDR.
Je ne pense pas que la réponse se trouve sur les liens donnés, pourtant les conditions d'accès au traitement vont varier en fonction de critères différents selon où on se trouve, quand l'accès au soin et à la prévention est possible bien entendu.
Je précise que je connais très mal le sujet.
Merci de ton intervention, Robin.
Dernière modification par Mister No (21 juillet 2020 à 13:44)
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Dernière modification par BornToKill (28 juillet 2020 à 22:21)
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pierre a écrit
Bonjour,
(.....)
ce n'est pas parce que vous êtes victime de préjugés que vous remettez en cause les votres...
Exactement, je suis complètement d'accord !
Pps
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Car si les gays sont victimes de préjugés, les usagers de drogues le sont autant. Et nous avons l'expérience à Psychoactif que ce n'est pas parce que vous êtes victime de préjugés que vous remettez en cause les votres...
Je pense que c'est la nature de l'être humain de juger ses semblables sans les connaitre.Même les hollandais, sois disant si ouverts d'esprit sont a l'origine de l'apartheid. On dit souvent que les minorités sont victimes préjugés. Mais si on observe bien ce sont souvent les minorités qui foutent un bordel monstrueux au niveau global. (nazisme, suprématie blanche, colonialisme, islamisme radical...) Mais quand cela profite à la majorité on laisse bien souvent ces minorités s'exprimer et endoctriner les majorités...
Et je pense que les chemsexeur ne sont pas très présents car ils ne se considèrent pas comme des "drogués", ils viennent ici le jour où l'association drogue/sexe ne fonctionne plus pour eux... se faire un shoot de stimulant pour un chemsexeur c'est comme sniffer du poppers, pour eux, y'a rien de grave, c'est juste pour baiser.
J'ai rencontré une fois un jeune mec avec qui ça n'a pas marché à cause de cette pratique. Même pas 2 jours après notre rencontre il trépignait de joie car il allait enfin pécho de la coke et que ça faisait 6 mois qu'il n'en n'avait pas eu. Alors moi je lui disais c'est cool j'ai de la weed a profusion pas besoins d'acheter ça. Et au final il m'a envoyé bouler en me disant que lui il prenait de la coke de temps en temps juste pour baiser et que moi je fumais 15 joins par jour donc que c'était moi le drogué et que j'avais pas à lui dire quoi faire! Je ne l'ai pas jugé dans sa pratique j'ai simplement tenté de le dissuader d'acheter de la coke, et c'est moi qui ai été jugé a cause de ma conso de cannabis...
L'être humain est ma foi bien compliqué à comprendre dans son ensemble....
@++
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guygeorges a écrit
J'ai rencontré une fois un jeune mec avec qui ça n'a pas marché à cause de cette pratique. Même pas 2 jours après notre rencontre il trépignait de joie car il allait enfin pécho de la coke et que ça faisait 6 mois qu'il n'en n'avait pas eu. Alors moi je lui disais c'est cool j'ai de la weed a profusion pas besoins d'acheter ça. Et au final il m'a envoyé bouler en me disant que lui il prenait de la coke de temps en temps juste pour baiser et que moi je fumais 15 joins par jour donc que c'était moi le drogué et que j'avais pas à lui dire quoi faire! Je ne l'ai pas jugé dans sa pratique j'ai simplement tenté de le dissuader d'acheter de la coke, et c'est moi qui ai été jugé a cause de ma conso de cannabis...
Bah tu l'as jugé pour sa conso de coke, et en retour il t'as jugé pour ta conso d'herbe. Pourquoi t'as voulu le dissuader de pécho sa coke ? 6 mois de break c'est franchement raisonnable de mon point de vue. Honnêtement je suis d'accord avec le type que tu as rencontré, taper une soirée coke tous les 6 mois par rapport à fumer 15 joints par jours c'est la première consommation qui m'apparaît la moins compulsive/problématique. Après je serai mal placé pour te juger sur ta conso ^^
Tu ne t'es arrêté qu'à une anecdote, avec laquelle je cherchais a renforcer mon propos sur le fait que les chemsexeur ne se considère pas comme un usager de drogue.
Mais pour rentrer plus dans le détail ce mec je l'avais rencontré pour une histoire sérieuse pas pour du sexe. Alors je savais qu'il consommait des prods pour du sexe, jusque là tout va bien. Mais sa réaction face au fait d'avoir trouvé de la coke alors qu'une semaine avant que je le rencontre il était sous mdma et qu'il lui en restait, qu'il venait de recevoir 25 cl de GBL et que là il m'annonce je vais mettre 500 balles dans de la coke en mode je vais faire l'achat de ma vie ça m'a fait me dire que c'état pas juste pour baiser... c'est ce qu'on appelle un polytoxicomane, malgré ce qu'il pouvait me dire, j'avais bien compris qu'il passait son temps libre a se défoncer avec des drogues qui sont à mon gout assez dangereuse. Ok le cannabis c'est de la drogue, mais personne n'en est encore mort. Les produits cités plus haut je pense que si, les décès ne sont pas anecdotiques.... Et puis on se transmet pas le sida en faisant tourner un joint....
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Et puis on se transmet pas le sida en faisant tourner un joint....
Le Sida non, mais le COVID-19 certainement.
Dernière modification par Mister No (29 juillet 2020 à 15:40)
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BornToKill a écrit
Et je pense que les chemsexeur ne sont pas très présents car ils ne se considèrent pas comme des "drogués", ils viennent ici le jour où l'association drogue/sexe ne fonctionne plus pour eux... se faire un shoot de stimulant pour un chemsexeur c'est comme sniffer du poppers, pour eux, y'a rien de grave, c'est juste pour baiser.
Je pense qu'il y a de cela ! Bien trouvé.
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