Salut à toi !
Ce post m'intéresse, en effet, ex-gros consommateur de
MD, j'ai passé plus d'une année à prendre tous les week-ends, oscillant entre soirées techno et prise en soirées appart plus chill à taper de la D,
ecsta et cristaux, avec des doses frôlant le comportement suicidaire, on avait l'habitude, à terme de monter jusqu'à 5 voir 6 cachets/para bien dosés (je me demande encore aujourd'hui comment nous n'avons pas rencontrés de problèmes graves durant nos perches, aucun SS ni d'OD) , les effets que nous recherchions n'étant plus réellement de l'ordre de l'euphorie ou de l'empathie mais ceux de la surdose (black-out, gestes incohérents, discussions seul pendant des dizaines de minutes, c'était notre dada
). Vint le moment où ni le corps ni le mental ne suivaient ce qui m'a conduit à stopper net ma conso, avec tous les effets secondaires que vous pouvez imaginer, il était temps de payer les pots cassés. Perte de poids conséquente, depression inévitable ( qui s'est avérée en réalité avoir déclenché une bipolarité mixte, ayant un terrain, mon grand-père et ma mère en étant atteint, ma conso excessive de
cannabis n'ayant fait que tout empirer).
Mais je m'écarte du sujet. Après une pause d'environ 10 mois, j'ai voulu réitérer, très bonne
MD récup, des amis et moi avons décidé de reprendre. Ils ont tous finis éclatés, mais moi, rien, si ce n'est des nausées et et un mal-être constant. Rebelote, quelques mois après, excellente
MD récup, mes amis toujours chep à mâcher comme des chameaux et à essayer d'allumer leur clope avec leur téléphone, la mâchoire partant en Tanzanie, mais de mon côté, rien, la même chose, nausées, vomissement, et mal-être, pas une once d'euphorie, seulement du
bruxisme et une sale redescente derrière.
J'en viens donc à l'interrogation qui me taraude : j'ai pu lire quelques témoignages de personnes dans le même cas que moi, consommation abusive répétée, puis après une grosse, voir énorme pause (parfois des années), et après une reprise avec conso de bonne qualité, mêmes symptômes, aucun effet positif, que du négatif.
Et j'ai pu lire qu'il était possible qu'après une consommation abusive sur le long terme, il était possible que les récepteurs sérotoninergiques aient été grillés, et donc aucune chance de retrouver des effets plaisants. Néanmoins je ne m'appuie que sur des témoignages, et pas le moindre article ou source scientifique pouvant en attester.
Alors voila, je ne pense pas avoir pu t'apporter une grande aide, mais j'en profite pour demander si quelqu'un est en mesure de m'apporter de plus amples informations à ce sujet, cette question me trottant dans la tête depuis un bon moment.
Evidemment, je n'ai pas poussé le bouchon plus loin et ait fait une croix définitive sur la D, jugeant que j'avais simplement fait mon temps, et par la même occasion de la merde avec mon corps.
Merci de m'avoir lu, et en espérant que quelqu'un saura éclairer mes lanternes ! (J'en appelle à @prescripteur s'il passe par là)
Prenez soin de vous les psychonautes, et on ne le répetera jamais assez mais,
ESPACEZ VOS PRISES, ET MENAGEZ VOTRE CERVEAU EN RESTANT DANS DES DOSAGES RDRSociop.