Bonjour à tous,
Il m'en aura fallu du temps. Du temps pour parler de moi.
Je suis étudiant en 7ème année de médecine, l'année prochaine, je passe le fameux concours des ECNi - tout cela,
Prescripteur pourra le corroborerPas de mensonges. Je suis en mesure de prouver qui je suis et en l'occurrence les fonctions que j'exerce.
Mon histoire commence en D1, maintenant MED-3, à savoir la troisième année de médecine.
Syndrome de
jambes sans repos. Agonistes dopaminergiques inefficaces et errance médicale font que le chlorydrate de
Tramadol s'avère être le médicament de prédilection avec une innocuité presque nulle selon mon ancien médecin traitant chez qui j'effectuais des stages, du reste.
Très vite mon insomnie se réduit à peau de chagrin.
Tramadol LP 100MG.
Euphorie incongrue et inconnue.
En 3ème année de médecine, ex-D1, c'est le moment ou jamais de faire un Erasmus.
J'ai choisi Amsterdam - enfin, Utrecht, c'est très moche, j'aurais préféré la Medicine School of Maastricht mais ne pinaillons pas. Pour les ponts, les vélos, cette douceur de vivre de la vie qui coule. Et se tatouer des souvenirs au fer rouge.
J'y suis allé avec la satisfaction toute enfantine d'une foi inébranlable.
En attendant, la tolérance du
Tramadol augmentait de manière asymptotique.
A partir de 400mg de
Tramadol, le seuil épileptogène diminue et le risque de crises augmente. Tonico-cloniques, focales, partielles... peu importe: il y a danger.
Et me voilà sous
TSO Skenan Lp 10 mg par acquis de conscience après avoir visité mon médecin traitant.
Les augmentations se faisant rare, mon médecin en proie au doute, j'augmente de 10mg tous les deux mois. La première boite était jaune... la dernière, les comprimés étaient blancs. 100MG.
Je passe sous
Oxycodone comme
TSO. Le
Subutex ne m'allait pas. La métha me donnait des torsades de pointe et je faisais de la fibriliation surtout qu'étant HPI (surdoué) et ayant un TDA, je prenais concomitamment du méthylphénidate.
Il ne restait donc que les agonistes
opioides morphiniques.
Un jour, j'étais en manque. J'avais perdu mon traitement. Un ami m'a fait découvrir l'
héroine. Elle puait le vinaigre... elle venait de Rotter, j'ai rempli un pochon sur une brique. J'ai trouvé, désarroi, mon bicraveur.
J'ai arrêté depuis l'
héroine.
Je suis sous
Oxycodone 200mg/jour.
On avait prévu la circulaire Girard.
Mais je n'ai aucune dépendance psychologique. Plus maintenant.
Je peux prendre mon traitement en photo, aucun problème. Je ne mens jamais. Car en mentant, on ment aux autres mais surtout à soi-meme.
J'ai donc décidé en mon âme et conscience d'effectuer un
sevrage eu
Catapressan à Fontan II, à Lille.
En effet, j'ai déjà zieuté les topics à ce sujet in extenso.
Je n'ai pas peur de souffrir. Mais le manque a été, avec la première année de médecine, les pires choses que j'ai connues.
Il n'est pas trop tard pour la circulaire Girard. Mon coeur balance pour la cure au
Catapressan - antihypertenseur central censé réduire les symptomes du manque physique, ndlr - et la circulaire Girard.
Que me conseillez-vous ? Que dois-je faire ?
Je suis un homme pudique. En écrivant ce message, je me rends compte que j'y laisse une partie de moi-même. Je connais bien Siam sous un autre pseudo, Prescripteur aussi. Sous un autre pseudo. Aidez-moi. Comme je vous aiderais au CHU.
Cordialement,
Littherapeute.
Dernière modification par littherapeute (09 septembre 2020 à 13:28)