Phénomène inquiétant pas d’explication

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elChapo homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, je me présente je suis un homme de 18ans pour 61kg.
Si je vous écris aujourd’hui c’est suite à un passage aux urgences qui est survenu lundi 07/09/2020 suite à une consommation de tramadol dont je n’arrive pas à être totalement éclairé.
Pour vous situez le contexte (je préfère vous parler de 2 jours avants aussi car j’ai d’autres consos qui auraient pu contribuer à ce qu’il c’est passé).

Samedi soir 05/09 il y avait soirée j’ai consommé 1/2 taz maserati rouge et 2 heures plus tard 1/2 taz reaper gris accompagné de quelques joints durant la soirée.
En redescente j’ai prit 6 zolpidem et je pensais m’être réveillé normalement le lendemain mais apparemment j’aurai pas dormi de la nuit mais deliré d’après mes amis (je n’en ai aucun souvenir).


Lundi 07, je me suis levé tôt vers 4h du matin, le morale vraiment pas top du à une dispute de la veille.
Par facilité j’ai donc choisi de prendre du tramadol plutôt que d’affronter mes soucis et c’était partit pour 15 x 50mg en 1 drop ce qui donne 750mg (la dose du fait que j’ai consommé du tramadol régulièrement depuis mes 16ans sans jamais tombé dans l’addiction car je variais les molécules que ça soit codeine, morphine,... sans tomber dans les consos journalières qui fait que j’avais déjà une certaine tolérance).
Après avoir avaler les comprimés j’ai commencé à me préparer pour l’école (impossible de me rendormir).
Vers 6h j’ai été pris de nausées(pas forcément très forte) mais je n’en avais jamais ressenti avec le tramadol sur toute mes consos, puis j’ai vomi 3x mais quasi rien juste de la poudre (a jeuin depuis 48h a ce moment).
Sur les coups de 7H les nausées ce sont estompés puis j’ai prit le chemin pour l’école avec ma mère c’est elle qui m’en mène.
Au début du trajet en traversant un village je me souviens juste d’avoir demandé à ma mère si on était bien dans le village que je pensais car je ne le reconnaissais pas alors que j’y passe tout les jours elle m’a affirmé que c’était bien le village auquel je pensais (pourtant rien n’avait changé).
Vers 7H10 ma mère c’est arrêté retirer dans la banque, je suis resté dans la voiture puis c’est à partir de là que tout ce que je vais vous raconter sont des souvenirs reconstitué qu’on m’a raconté par la suite car je ne me souviens de rien.

DSL de la manière dont je vais organiser ce texte, je vais essayé d’être le plus chronologique possible avec ce qu’on m’a raconté.

On redémarre de la banque puis 10metres plus loin je commence à trembler énormément, ce qui effraie ma mère. Elle s’arrête sur la voie en criant à l’aide. Très vite un attroupement se forme et les gens commencent à appeler les pompier qui ne pas tardèrent à arriver d’ailleurs.
Elle m’a raconté que je faisais que de convulsé, elle a cru que je faisais une crise d’épilepsie (ce qui a été réfuté par les soigneurs plus tard).
Ma mère avait peur que je m’étouffe avec ma langue elle a donc essayé de me faire vomir mais je lui ai mordu le doigt ce qui lui a valut un passage aux urgences aussi, elle retenta avec un stylo que je cassa avec mes dents aussi.
Ensuite les pompiers ainsi que la police sont arrivés, apparemment ils m’ont demandé de sortir de la voiture ce qui m’a mit dans un état de rage au point où je les ai insulté, craché dessus et plus incroyable encore j’aurai frappé un policier.
Ils ont fini par me sortir en me maîtrisant à 3 de force au sol en me passant les menottes puis ils m’ont monté dans l’ambulance où ils m’ont accrochés les bras et les jambes avec des contentions.
C’est à partir de là il me semble que j’ai reprit mes esprits, juste avant je me débattait comme un malade avec les contentions toujours en me montrant très agressif en vers les fonctionnaires puis je ne sais plus comment ça c’est fait mais j’ai commencé à reprendre mes esprits et mon calme ils m’ont raconté tout ce qui c’était passé j’étais choqué, je leur ai demandé 1000x pardon, jamais je ne m’aurais reconnu dans un tel comportement.
Puis ils m’ont transféré aux urgences ou j’ai dû consulté un psychiatre et un addictologue avant d’être libéré dans l’après-midi.
Le Black-out ainsi que cette « crise » aurait duré environs 20minutes jusqu’à que je reprenne mes esprits.

Depuis cet événement je n’ai pas re consommé de dur et ne compte pas d’aussi tôt et pour le cannabis je me suis fixé une pause de 1mois pour voir comment tout ça allait évoluer. Je n’ai pas l’impression d’avoir gardé de séquelles mais je n’arrive pas à coller un mot derrière ce qu’il c’est produit un délire? des convulsions? black-out? les 3 en mêmes temps? syndrome sérotoninergique? crise de colère?

Si d’autres personnes aurait vécu des choses similaires je serai intéressé de savoir comment ça c’est produit chez vous? si vous avez une explication derrière ça? si il se pourrait que ce soit le déclenchement d’une pathologie psychotique ? ou toutes informations je suis preneur svp.

Je sais que je n’ai pas forcément appliqué les regles RDR lors de mes consos et j’en ai fait les frais, je ne conseille a personne d’essayer de suivre les dosages indiqués si dessus chacun réagit différemment.

DSL du désordre et des fautes d’orthographe dans mon texte j’espère  que c’est quand même lisible et que vous aurez prit plaisir à lire ce témoignage. Pour ma part je suis content de contribué ce témoignage à la communauté psychoactif en espérant qu’il pourra aider ou informer certains.

Bien amicalement,

El Chapo

Dernière modification par elChapo (09 septembre 2020 à  22:31)

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Stelli femme
Modératrice - Dinosaure de PA
France
champi vert24champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 06 Nov 2006
2161 messages
J’ai ma petite idée... Je te suggère de lire ceci :

Surdosage Tramadol

· Le tramadol/paracétamol ne doit pas être administré aux patients qui sont traités simultanément ou qui ont été traités dans les 2 semaines précédentes par les IMAO (voir rubrique 4.5).

· Des convulsions ont été rapportées chez des patients prédisposés traités par du tramadol ou traités par des médicaments pouvant diminuer le seuil épileptogène, en particulier inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine, antidépresseurs tricycliques, antipsychotiques, analgésiques centraux ou anesthésiques locaux. Les patients épileptiques contrôlés par un traitement ou les patients susceptibles de présenter des convulsions ne devront être traités par tramadol/paracétamol qu’en cas de nécessité absolue. Des convulsions ont été rapportées chez des patients recevant du tramadol aux doses recommandées. Le risque peut être accru lorsque les doses de tramadol dépassent la dose maximale recommandée.
(...)
4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions

Le tramadol peut induire des convulsions et potentialiser l’effet des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), des antidépresseurs tricycliques, des antipsychotiques et d'autres médicaments réduisant le seuil de déclenchement des crises de convulsions (comme le bupropion, la mirtazapine, le tétrahydrocannabinol).
L'utilisation concomitante de tramadol et de médicaments sérotoninergiques, tels que les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN), les inhibiteurs de la MAO (voir rubrique 4.3), les antidépresseurs tricycliques et la mirtazapine peut causer une toxicité sérotoninergique. Le syndrome sérotoninergique est suspecté lorsque l'un des symptômes suivants est observé :
· clonus spontanés ;

· clonus inductibles ou oculaires avec agitation ou diaphorèse ;

· tremblements et hyperréflexie ;

· hypertonie et température corporelle > 38°C et clonus inductibles ou oculaires.
L’arrêt des médicaments sérotoninergiques permet habituellement d’obtenir une amélioration rapide. Le traitement dépend de la nature et de la sévérité des symptômes.
(...)
Associations contre-indiquées

IMAO non-sélectifs
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
IMAO sélectifs A
Par extrapolation à partir des IMAO non-sélectifs
Risque d'apparition d'un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
IMAO sélectifs B
Manifestations d’excitation centrale évoquant un syndrome sérotoninergique : diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion, voire coma.
En cas de traitement récent par les IMAO, respecter un délai de 2 semaines avant la mise en route d'un traitement par du tramadol.
(...)
· Sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés :
L’utilisation concomitante d’opioïdes avec des sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, dépression respiratoire, coma et décès en raison de l’effet cumulatif de dépression du SNC. La posologie et la durée de l’utilisation concomitante doivent être limitées (voir rubrique 4.4).
· Autres dépresseurs du système nerveux central, tels qu’autres dérivés morphiniques (incluant les médicaments antitussifs et les traitements de substitution), barbituriques, benzodiazépines, autres anxiolytiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques sédatifs, neuroleptiques, antihypertenseurs centraux, thalidomide et baclofène.
Ces médicaments peuvent majorer la dépression centrale. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
(...)
4.8. Effets indésirables

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours des essais cliniques réalisés avec l’association tramadol/paracétamol sont des nausées, des sensations vertigineuses et une somnolence, qui sont observés chez plus de 10 % des patients.
Liste des effets indésirables sous forme de tableau
Dans chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Classe de systèmes d’organes
Très fréquent (? 1/10)
Fréquent
(? 1/100, < 1/10)
Peu fréquent
(? 1/1 000, < 1/100)
Rare
(? 1/10 000, < 1/1 000)
Très rare
(< 1/10 000)
Fréquence indéterminée
Troubles du métabolisme et de la nutrition
hypoglycémie
Affections psychiatriques
confusion, modification de l’humeur, (anxiété, nervosité, euphorie), troubles du sommeil.
dépression, hallucinations, cauchemars, amnésie.
dépendance médicamenteuse.
Affections du système nerveux
vertiges, somnolence.
céphalées, tremblements.
contractions musculaires involontaires, paresthésies.
ataxie, convulsions, syncope.
Affections oculaires
vision floue.
Affections de l’oreille et du labyrinthe
acouphènes.
Affections cardiaques
palpitations, tachycardie, arythmie.
Affections vasculaires
Hypertension, bouffées de chaleur.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
dyspnée.
Affections gastro-intestinales
nausées.
vomissements, constipation, sécheresse buccale, diarrhée, douleurs abdominales, dyspepsie, flatulences.
dysphagie, melaena.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
sueurs, prurit.
réactions cutanées (par exemple, éruption cutanée, urticaire).
Affections du rein et des voies urinaires
albuminurie, troubles mictionnels (dysurie et rétention urinaire).
Troubles généraux et anomalies au site d’administration
frissons, douleurs thoraciques.
Investigations
augmentation des transaminases.

Bien que non observée au cours des études cliniques, la survenue des effets indésirables suivants connus pour être liés à l’administration de tramadol ou de paracétamol seuls ne peut être exclue :
TRAMADOL

· Hypotension orthostatique, bradycardie, collapsus.

· Depuis la commercialisation, les données du tramadol ont révélé de rares modifications de l’effet de la warfarine, en particulier, une diminution du taux de prothrombine.

· Rarement (? 1/10 000 à < 1/1 000) : réactions allergiques avec symptômes respiratoires (par exemple dyspnée, bronchospasme, respiration sifflante, œdème de Quincke) et anaphylaxie.

· Rarement (? 1/10 000 à < 1/1 000) : modification de l’appétit, faiblesse musculaire, et dépression respiratoire.

· Des effets indésirables psychiques peuvent survenir après administration de tramadol, dont l’intensité et la nature varient d’un patient à l’autre (selon la sensibilité individuelle et la durée du traitement). Ils incluent des modifications de l’humeur (habituellement exaltation, occasionnellement dysphorie), des modifications de l’activité (habituellement une diminution de l’activité, occasionnellement un accroissement) et des modifications des capacités cognitive et sensorielle (par exemple, capacité décisionnelle, troubles comportementaux, troubles de la perception).

· L’aggravation d’un asthme a été rapportée bien qu’une relation de causalité n’ait pas été établie.

· Des symptômes de sevrage, analogues à ceux notés lors d’un sevrage aux opiacés peuvent survenir, tels que : agitation, anxiété, nervosité, insomnie, hyperkinésie, tremblements et symptômes gastro-intestinaux. D’autres symptômes de sevrage ont été rarement rapportés, incluant : attaque de panique, anxiété sévère, hallucinations, paresthésies, acouphènes, autres troubles du SNC.
(...)
4.9. Surdosage

Le tramadol/paracétamol est une association fixe de principes actifs. Au cours d’un surdosage, la symptomatologie peut inclure les signes et symptômes de toxicité du tramadol, du paracétamol ou de ces deux principes actifs.
Symptômes liés au surdosage en tramadol

En principe lors d’une intoxication par le tramadol, des symptômes analogues à ceux provoqués par d’autres analgésiques à action centrale (opioïdes) sont attendus. Il s’agit en particulier d’un myosis, de vomissements, d’un collapsus cardiovasculaire, de troubles de la conscience allant jusqu’au coma, de convulsions et de dépression respiratoire pouvant aller jusqu’à l’arrêt respiratoire.
(...)
Un traitement immédiat est essentiel dans la prise en charge d’un surdosage par le paracétamol. Même en l’absence de symptômes précoces cliniquement significatifs, les patients doivent être transférés en urgence à l’hôpital et placés sous surveillance médicale.
http://base-donnees-publique.medicament … ;typedoc=R


Syndrome sérotoninergique :

Le syndrome sérotoninergique provoque un tableau associant rigidité musculaire, myoclonies, agitation, confusion, hyperthermie, hyperréflexie, manifestations dysautonomiques, avec un risque de choc à résistances vasculaires périphériques basses, de convulsions, de coma, de rhabdomyolyse et/ou de coagulation intra-vasculaire disséminée.
(...)
Les ISRS et les inhibiteurs de la monoamine oxydase (IMAO) peuvent réaliser un tel syndrome, en situation pharmacologique ou toxicologique. Ce syndrome peut apparaître : - quelques heures à quelques jours après l'initiation du traitement ; - quand un IMAO-A (toloxatone, moclobémide) et un ISRS sont administrés simultanément (contre-indication) ou successivement, avec un intervalle libre trop court ; - en raison de certaines interactions médicamenteuses ; - ou dans certains cas d'intoxication aiguë. La susceptibilité individuelle et la sévérité du tableau clinique pourraient s'expliquer par des variations inter-individuelles tant pharmacocinétiques que pharmacodynamiques.
https://www.orpha.net/consor/cgi-bin/OC … amp;Lng=FR


Substances impliquées dans des syndromes sérotoninergiques :

Antalgiques
Certains opiacés ont la propriété d'inhiber la recapture de la sérotonine. Il s'agit du tramadol, du dextrométhorphane, de la péthidine et de la pentazocine.

Ainsi, la prescription concomitante de tramadol et des ISRS peut provoquer un syndrome sérotoninergique, ce qui a été décrit avec la fluoxétine, la paroxétine et la sertraline.36

Divers
Le MDMA (ecstasy) libère de la sérotonine. Chez plusieurs patients, un syndrome sérotoninergique secondaire à sa consommation a été évoqué comme cause de décès. De plus, sa consommation peut s'associer à la prise de L-tryptophane (présent dans certaines boissons) ce qui augmente théoriquement le risque.

Il faut donc être particulièrement attentif chez les personnes susceptibles d'en consommer lors de la prescription d'antidépresseurs ou d'antalgiques.

QUE RETENIR ?

Le syndrome sérotoninergique est une complication des médicaments influençant le taux cérébral de sérotonine.

Il survient précocement lors de l'adjonction d'une nouvelle substance, lors d'une augmentation rapide de la posologie ou lors d'un changement thérapeutique sans qu'un intervalle libre suffisant soit respecté. Les patients dépressifs, parkinsoniens, douloureux chroniques et migraineux sont particulièrement exposés en raison de leur traitement habituel mais aucun facteur prédisposant n'a été clairement démontré jusqu'à présent.

Le mode d'installation est très variable avec des signes cliniques totalement aspécifiques. Les premiers signes cliniques peuvent mimer une exacerbation d'un état dépressif. Il convient alors de rechercher les autres éléments de ce syndrome avant d'adapter la posologie pour éviter des complications potentiellement mortelles.

L'arrêt du traitement est la principale mesure thérapeutique.
https://www.revmed.ch/RMS/2000/RMS-2296/20501

Dernière modification par Stelli (09 septembre 2020 à  23:51)

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