Yop,
Alors mon expérience avec la metha n’est pas énorme, c’est une molécule qui à haut dosage (des que je passe les 40mg/j) ne me réussis absolument pas; mais pour le savoir, forcément j’ai essayer, une fois en sirop à 80mg/j la seconde quelques années plus tarde, en gelule à 110mg/j
Et je crois que le fait d’un moment ou l’autre ne plus vraiment ressentir les opi, et très courant avec la
méthadone, c’est presque même le but de se traitement quelques part.
C’est un opi assez puissant, qui a une demie vie très longue et une très forte liposolubilité; il y a donc, quand on consomme au quotidien, un effet de cumule, plus ou moins fort selon la vitesse à la quelle on métabolise, un stockage dans les graisses, et tout ça va donner une saturation des récepteurs opiacé.
Et si les récepteurs sont saturer, impossible de sentir quelque chose en cas d’extras ...
La
méthadone étant en plus assez puissante, même s’il on a la patience d’attendre, et de vivre le début de manque, de manière à libérer ses récepteurs (ça peut prendre plusieurs jours); la tolérance qu’on a développé avec le
tso, fait qu’il devient très compliqué de stimuler assez les récepteurs, pour arriver à un effet de défonce...
Ou bien il faut carrément faire un break dans ton traitement, et pour ca, il faut, soit avoir de quoi le remplacer, soit vraiment bcp de courage
Mais même en sautant une journée de prise, le profil même de la
méthadone fait qu’on ne ressentira que très difficilement, voir pas du tout son extra
Et si au début, on peut avoir ce qu’on appelle une «lune de miel » avec la metha
(ce n’est absolument pas quelque chose de général, qui arrive chez tout le monde; mais si les conso ayant mené à ce traitement n’était pas excessive que la ou les molécule étaient moins potente, ou encore que l’on a un dosage élevé de
méthadone, par rapport à l’équivalence des conso pré
TSO, ça arrive)
Mais c’est assez rare que cet état dur hyper longtemps, et petit à petit le corps comme le cervela s’habitue à la metha et au dosage, l’effet de cumule faisant, on arrive à une saturation des récepteurs, et l’effet ressenti diminue voir disparaît.
Le traitement permet surtout de n plus être en manque, et de maintenir une stabilité dans le temps, pour en même temps faire le deuil de la défonce
Et c’est là que le bât blesse, car si on ne peut pas, ou veut pas faire ce deuil, en France, l’absence de
TSO, à l’effet euphorisant marqué; en tout cas avec une AMM; peut vite entraîner une frustration, qui va soit créer un mal-être, ou pousser à consommer d’autre type de prod, ou encore monter les dosages.
Mais pour te répondre, je pense que ça vient en grande partie, si ce n’est complètement, du fait qu’après une phase d’habituation; et parce que c’est comme ça que la metha fonctionne, l’effet cumul, le stockage dans les graisses, sa puissance de
base, et sa demie vie très longue, fait que tu as les récepteurs saturés, une tolérance physiologique élevée; et bien tu ne ressent plus le plaisir des opi, et les extras deviennent compliqué.
Pour faire un extra que tu ressentirais, il faudrait faire un break metha, au première symptôme de manque après env 36 a 48h, commencer ton extra, avec de toute petite dose, en fait qui ne seront là juste pour pas être en manque.
Et si tu as de quoi conso pendant 6 à 10j, je dirais que 2-3 jours après les premiers symptômes de manques (et donc le début de l’extra) là tu ressentiras bien, la
morphine ou la
came, à condition que les doses soient suffisante par rapport à ta tolérance bien sur.
Et pour la tu pourras en profiter quelques jours; puis ensuite repasser à la
méthadone petit à petit une fois l’extra finis.
Attention aux OD quand tu cumules laméthadone et un autre opi, encore plus parce qu’on ne sent pas vmt d’effets au début, on peut vite monter les dosages et finir par dépasser la limite ...
Voilà, Jspr que ça t’as aidé un peu, en attendant d’avoir d’autres réponses, d’usagers qui maîtrisent la metha mieux que moi
Zaz