[ Arrêt & Sevrage ]

Symptômes de manques ou simplement malade ?

Bonjour à tous,

Je viens vers vous avec une question rapide car j’ai un doute sur l’origine de mon mal.

Pour vous remettre dans le contexte, je suis consommateur occasionnel de tramadol depuis un peu plus de deux ans, mais très irrégulièrement.

J’ai commencé durant l’année 2018, en espaçant de l’ordre d’une à deux semaines en pendant 3-4 mois. Puis pause jusqu’à début 2020.
Aucun symptômes de manques physique a l’arrêt, ni psychologique par le suite.

Reprise début 2020, très espacé, puis pause d’avril à juillet. Aucun manque ni craving là non plus.

Cet été, reprise avec des amis, au début espacé comme il faut, puis sur les 4 semaines d’août, prise entre 200 et 350mg 2 fois par semaine, je n’ai jamais pris aussi rapproché par le passé.

Petite frayeur m’étant senti victime d’un état grippal après une prise, mais qui ne s’est pas avérée être due au manque puisque toujours malade en en reprenant (bonne déduction?)

Dernière prise d’août le 26, puis départ à l’étranger pour une année. Aucun symptôme de manque en stoppant.
Tout début septembre une prise de 250mg. Toujours pas de manque.

Et la, il y a 2 jours soit 1 mois après ma dernière prise, j’en re-choppe (pas par craving, simple envie de m’amuser), prends 350mg étalés sur la nuit, dernière prise à 4h.
Le lendemain, grosse fatigue comme à mon habitude, le tramadol m’empêchant de dormir, mais le surlendemain, en me réveillant, état grippal prononcé, fièvre, douleurs musculaires, nez pris, fatigue prononcée. Un peu de plus de 24h après ma dernière prise. Et cela dure encore toute cette journée jusqu’à actuellement où je me sens toujours malade.

Ma question est donc, suis-je en proie à des symptômes de manque ou suis-je seulement tombé malade par coïncidence ?

La question se pose dans mon esprit car cela me semblait étonnant que je sois en manque, au vu des dernières prises remontant un petit peu; et de mon passif qui n’engageait pas de grosses doses, et en espaçant relativement souvent, avec de grosses pauses, sauf les 4 dernières semaines d’août, et n’ayant repris qu’une seule fois après un bon mois de pause pendant lequel je n’ai senti ni symptôme de sevrage physique ni psychique.
De plus, au delà des symptômes physiques qui s’apparentent à un état grippal donc, aucun craving, presque un dégoût de la molécule, enfin pas du tout envie d’en reprendre.

J’ajoute que je me suis senti malade la semaine passée, avec sensation de fièvre et petit état grippal, indépendamment de toute prise donc.



Merci à ceux qui pourront peut-être m’éclairer un peu !

Prenez soin de vous,

Sociop.

Dernière modification par Sociophrenic (08 octobre 2020 à  18:08)