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Comme le dit le sujet, l'alcool est la pire des drogues. Il suffit d'en parler, en bien ou en mal pour avoir envie de boire... On peut d'en procurer où on veut. Presque à chaque heure de la journée ou de la nuit...
J'ai juste envie de crever... Je sais que je m'en sortirai jamais. A quoi bon se battre si c'est pour que ce soit dans le vide...
Un jour ou l'autre j'en mourrai comme mon père... Mes frères ça les a dégouté mais moi le mal était déjà fait... Et pourtant j'aurai de supp être heureux... Pk ne me suis-je pas malgré tous ces éléments qui devraient être sources de bonheur, de plaisir...
Juste envie de crever ojd... Peur de passer à l'acte. Je ne le dois pas. Trop de mauvaises choses qui en suivront pour les personnes que j'aime...
Je voudrais juste me débarrasser de cette addiction de merde...
Putain, j'ai réussi à me débarrasser de la coke, du shit, des anxio... Pk je n'arriverai pas à me débarrasser de l'alcool ? Mais pck c'est trop dur. La tentation est trop forte, les habitudes sont trop ancrées, l'accessibilité est plus qu'accessible...
Juste un moyen d'exprimer ce que j'ai au fond de moi, juste un moyen de me faire du mal qd j'ai envie de me faire souffrir, juste un moyen d'oublier quand j'ai besoin d'oublier, juste un moyen de se motiver quand la motivation manque, juste un moyen de passer l'ennnyi quand il s'installe, juste un moyen de supporter mon taf de merde, juste un moyen de se donner du courage quand besoin il y a, juste un moyen de supporter les émotions les plus fortes...
Nombreux sont les besoins de boire, trop, trop d'occasion, cette sensation de liberté, de soulagement, de vide une fois l'alcool qui t'emporte... Cette sensation de regret une fois que la dose à été plus que dépassée et ce besoins de boire pour passer ce regret... Cette omniprésence de l'alcool dans les discussions quand le craquage a eu lieu qui ne donnent envie que de boire à nouveau... Putain je dois avouer que cette drogue est la pire de toute...
On est en plein confinement et, apparemment, l'alcool fait parti des produits essentiels... Je ne veux pas partir dans la théorie du complot mais par leur inaction, notre état est complice de l'augmentation des alcooliques...
Ojd j'en ai conscience, je suis alcoolique. Je ne veux pas en faire le deuil et être abstinent mais il faut que j'aprenne à me passer de cette substance qui me fait tant de bien dans les pires moments...
Je ne sais plus comment faire... J'ai bu un csapa, que dalle... J'ai vu un psy, que dalle... J'ai parlé avec mon entourage, que dalle... Rien ne remplace la sensation de vide apportée par l'alcool...
Je veux passer à autre chose mais j'y crois plus...
Svo aidez moi à passer à autre chose, je ne veux pas faire d'erreur qui ferait encore plus de mal que mes consommation...
Dernière modification par janis (22 novembre 2020 à 12:59)
"Il vaut viser la lune parce qu'au moins, si vous échouez, vous resterez dans les étoiles" Oscar Wilde
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Il me semble que l'alcool n'est pas le seul de tes problèmes..et nous ne sommes pas formés ici pour les problèmes psy ou les envies suicidaires.
Tu peux contacter suicide-écoute. (lien ci-dessous)
Bon courage à toi
https://www.suicide-ecoute.fr/
Janis
Dernière modification par janis (22 novembre 2020 à 12:59)
J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même
A. Artaud
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Arrêter l'alcool est manifestement au dessus de tes forces mais choisir de continuer à consulter , même si ça te parait inutile sur le moment (ce qui n'empêche pas de chercher d'autres soignants si on a l'impression que ça ne "colle" pas), ça tu peux faire.
Essaie de lâcher prise sur les pensées automatiques (ça sert à rien, que dalle etc..) et de laisser faire.
Ta souffrance est celle de milliers d'alcooliques et , malheureusement, il n'y a pas de traitement miracle, mais il y a une destinée qui n'est pas eternellement négative.
Sur le craving certaines études suggèrent qu'il faut remplacer la compulsion à boire par une décision explicite et raisonnée de boire. Même quand ça ne change pas la consommation dans un premier temps, ça prépare un meilleur contrôle.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (22 novembre 2020 à 16:54)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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Pour info, je suis au cac pour parler des envies suicidaires. Je vais avoir un suivi addicto qui va suivre de ce rdv pour le sevrage.
J'ai surtout des pbs avec l'alcool qui m'empêchent d'avancer. J'ai hâte d'aller de l'avant, j'ai tout ce qu'il faut pour être heureux une fois que j'aurai arrêté l'alcool...
"Il vaut viser la lune parce qu'au moins, si vous échouez, vous resterez dans les étoiles" Oscar Wilde
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L'alcool accentue la dépression, après déjà quelques jours sobres tu y verras sans doute plus clair.
Je suis alcoolique aussi et l'alcool à bien failli me faire tout perdre plusieurs fois. Je suis sobre mais c'est encore fragile, parfois c'est au jour le jour, heure par heure... et j'ai une pub pour du chivas sur l'abris bus que vois depuis ma fenêtre
Faut pas désespérer de rencontrer le thérapeute ou la thérapie qui te conviendra, garder des gardes fous pour rester sur les rails ou pas retomber trop bas ça aide pas mal.
Faut essayer aussi de pas te flageller de culpabilité et de remords, c'est pas évident mais c'est totalement contreproductif. Tu n'es pas le premier et pas le dernier à avoir un "problème avec l'alcool", ça reste pas évident d'en parler ouvertement à ses proches cependant.
Bonne journée et prend soin de toi.
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"Il vaut viser la lune parce qu'au moins, si vous échouez, vous resterez dans les étoiles" Oscar Wilde
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Peur de ne pas être la pour ma future fille, peur de ne pas être la pour sa mère, peur d'être plus néfaste que mon père ne l'ai été...
Mon père était alcoolique, très grosse consommation d'alcool tous les jours, même quand j'étais chez lui quand j'étais petit, je me souviens aussi des quelques fois ou on se promener et qu'il s'arrêtait au bar pour avoir son petit verre.
Mais honnêtement même si il avait un gros problème avec l'alcool il n'a jamais eu une influence négative sur moi au contraire. Il a toujours été la quand j'avais besoin de lui pour quoi que ce soit.
Tout ça pour dire que l'alcoolisme n'est pas, en tout cas, pas toujours une fatalité vis a vis des enfants.
Malheureusement l'alcool a fini par tuer mon père, pancréatite aiguë, une mort assez atroce pour l'avoir vu.
Au final ça m'a définitivement refroidi pour l'alcool, je n'ai jamais eu de comportements abusifs avec, ça doit vraiment être le seul psychotrope avec lequel j'ai une barrière psychologique.
Tu sais peut-être qu'une vie d'alcoolique c'est peut-être mieux que pas de vie tout court, tu as une famille au moins, il y a tellement de misère et de choses terribles dans le monde....
J’espère que ça va aller pour toi. 
Sautez dans l'urinoir pour y chercher de l'or.
Je suis vivant et vous êtes morts - Philip K. Dick
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En effet la culpabilité ça aide pas. Et pourtant j'en suis rongé...
Comme tu dis "la culpabilité ça aide pas". Alors si tu n'as pas su gérer le passé, essaie de mieux gerer l'avenir. En connaissant le passé bien sûr mais en le laissant pas condamner l'avenir. quelques lectures
https://www.20aubac.fr/philo/dissertati … 31438.html
https://www.etudier.com/dissertations/l … 91075.html
https://fr.wikihow.com/laisser-tomber-le-pass%C3%A9
https://peur-de-l-abandon.com/culpabilite/
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (24 novembre 2020 à 14:46)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
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Pour ma part, mon père était un alcoolique chevronné que j'ai perdu il y a peu (peut-être que le déclic vient de là). Il a surtout toujours été absent. Et Mme me dit quand j'ai vu que je suis absent. Et je ne veux pas faire vivre sa à ma fille. Je veux rester le bon père que je peux être.
Pour les lecture je les ai pas encore lues. Mais je voulais te dire qu'aujourd'hui je suis tourné vers le futur (bizarre pour qqun qui prenait la vie en mode no future il y a peu...). Je vois la cure qui arrive, il ne faut pas que je boive d'ici là, surtout pas. Et le dire qu'il faut pas que je boive le donne encore plus envie de boire...
Je tiens au jus de la suite...
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