Merci beaucoup pour vos réponses ?
Je m'étais déjà posé la question depuis des mois, faisait des recherches sur le forum, mais n'avais pas trouvé de réponse assez claire, surtout qu'ici c'est avec mon
TSO, la
buprénorphine, et pas de l'
héro, qui elle en plus doit être chauffée.
Et les fameuses monodoses d'acide ascorbique ou citrique, je les voyaient qu'au niveau des
CAARUD, et je n'en ai malheureusement pas proche de chez moi...
Je souhaiterais effectivement être mise sous
méthadone de nouveau, mais depuis début de l'année, mon addicto du
CSAPA fait n'importe quoi...
Même les IDE qui me ramènent ma
Bupré tous les joursjours, le trouvent "louche".
Au départ, il était correct, le courant passait bien, il paraissait même ne pas me juger, mais d'autres fois, il est carrément là pour juste me faire la morale, et de faire de la "relaxation dirigée".
En janvier, ne pouvant pas avoir de RDV rapidement, je suis allée chez mon généraliste, qui a augmenté la dose de 8 à 10, et pour monter à 12, moins d'un mois après, car pas d'amélioration sur mon envie de consommer, et il devait me revoir en mars, car en même temps j'ai eu un gros soucis avec un genou (je me suis déchirée les ligaments croisés il y'a 6 ans), et le généraliste l'avait déjà contacté, et dû insister plusieurs fois, pour qu'il daigne bien le rappeler, et il a dit que justement l'addicto pense que ce serait pas mal la
méthadone, qui pourrait me donner moins envie de consommer, et en même temps, soulagerait ma douleur au genou, qui a bloqué du jour au lendemain, avec une belle boule dûe à un épanchement du liquide de synovie...
Et finalement il m'appelle par téléphone le jeudi, (je m'en souviens encore bien, car le soir d'après, le 1er confinement est tombé).
Et là il a été carrément désagréable : il a limite haussé le ton, et m'a sorti : "mais vous vous rendez compte qu'actuellement il y'a des choses plus graves que votre envie de consommer ? Vous savez tout de même qu'on est en pleine crise du Covid ? Il y'a des gens qui meurent, moi je vous conseille de rester le plus possible à votre domicile, faites déjà l'IRM, et on verra ce que c'est, et prenez un doliprane", je lui ai dit que çà ne servait à rien, et il a dit que j'ai cas prendre du
Tramadol (le médecin traitant à bien voulu me donner 2 comprimés de 50, mais pour 3 jours seulement, pour au moins ne pas être réveillée par la douleur la nuit, et il m'a fait une ordonnance que je devais déposer à la pharmacie où l'infirmière va chercher les traitements de ses patients, avec la, mention "à délivrer uniquement à l'IDE", donc je n'avais pas la boîte, et ne pouvait pas en prendre, puisqu'il a prescrit pour 3 jours seulement...
Bref, je suis retournée chez l'addicto au printemps, et il m'a gardée pendant presque 1 h, pour finalement changer d'avis je ne sais combien de fois, et pour à la fin dire : "votre cas est compliqué, je vais voir lors d'une réunion avec mes collègues, et vous rappeler".
Bien sûr, il n'a pas rappelé, c'est mon généraliste qui a dû insister une fois de plus, pour qu'il me prenne le plus rapidement possible, car j'ai commencé à injecter, et que si je recommence, il ferait un signalement concernant mes enfants, parce-qu'il est obligé, mais qu'il ne voudrais pas en arriver là, que ce serait à contrecoeur, car il n'a vraiment rien à me reprocher sur l'éducation des enfants, mais que si je tombe, et fait un coma, c'est lui qui aura des ennuis (je le comprends).
L'addicto me refixe un rdv suite à son appel, et je lui parle du détournement de la
bupré, toute honteuse, et il me sort sur un ton mielleux : "faut pas vous en vouloir, si vous avez fait ça, c'est simplement parce-que vous allez trop mal" ?
Pour finalement me dire "je vais réfléchir, et vous rappelle".
Bien sûr, il a pas rappelé ?
Je refixe rdv en octobre, et c'est de nouveau la, morale !!! Il me dit qu'il veut d'abord avoir l'avis du généraliste !!!
Je lui rappelles que mon généraliste l'a appelé plusieurs fois, il me dit qu'il s'en souvient pas, et qu'il me refixera un rdv !!!
Là je lui ai dit que je commence à en avoir marre de bouger "pour rien", et que si les grands peuvent rester seuls, je dois trouver quelqu'un pour me garder la petite à chaque fois, que je galère déjà assez, étant donné que ma famille est " Spéciale ", et il m'envoie en salle d'attente, en disant qu'il voyait une patiente car je l'ai déjà assez mis en retard, et qu'il essayerait de l'appeler après sa consultation.
J'ai poireauté encore une bonne demi heure/3/4 d'heure, pour me dire qu'il me rappellerai !!!
Bien sûr, aucun rappel !!! C'est mon généraliste qui a insisté en appelant presque tous les jours de la semaine, pour lui dire que c'est Ok, et qu'il allait me rappeler pour fixer un rdv, mais rien !!!
Même mon psychiatre, qui me fait les prescriptions pour ma
Ritaline, l'a appelé, mais rien à faire...
Car actuellement, c'est le psychiatre qui me fait les ordos, tout les 28 jours, pour la
bupré,
Ritaline, et
zolpidem, mais je dois "voir avec l'addicto", pour le
TSO !!! Je lui ai dit que j'en avais plus que marre que tout les 3 m'envoyaient de l'un à l'autre, que si c'est comme çà, il a cas me remettre un antalgique classique, mais rien à faire...
Sinon, pour ce qui est de l'addicto, tout le reste est sur Strasbourg, alors que j'ai une trouille bleue de rouler en ville... À la
base, c'est à une vingtaine de km, mais rouler en ville, et trouver un stationnement, c'est minimum 1 h à tourner en rond...
Je vais éventuellement demander au psy, si c'est possible de me prescrire un bon de transport, comme je suis en ALD, mais je n'ai pas envie de retomber sur un spécimen comme j'ai eu (si je suis boulet, qu'il me conseille un confrère !)
J'ai finalement injecté 8 de
bupré, et çà ne m'a pas "défoncée", mais çà m'a motivée à faire quelques petits travaux ménagers dont je repoussais l'échéance, et a calmé mes angoisses, j'ai plus tout mes problèmes qui me parasitent en permanence ?
Je suis d'accord avec les médecins, que ce n'est pas une solution à "long terme", que çà n'enlève pas les problèmes, mais comme je leur ai déjà expliqué :
Je ne vis pas ma vie, je la subie...
Les toxiques, m'aident juste à souffrir moins, et à" Mieux Supporter".
D'ailleurs, je n'ai jamais compris, pourquoi on ne peut pas évaluer la souffrance psychique sur une échelle de 1 à 10,tout comme, la douleur physique...
D'ailleurs, les personnes qui n'ont jamais connu la dépression, les crises d'angoisses aiguës, ne peuvent même pas savoir ce que c'est !!!
Désolée pour le pavé, d'ailleurs si éventuellement il existe des associations, sites, etc... de personnes qui peuvent conseiller un bon addicto, selon les régions, car là je vais devoir vraiment changer !!!
Ou éventuellement un site où il y a des avis...