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D'autres causes ont été fréquemment observées telles que des abus médicamenteux6,7. Il est alors question de « céphalées de rebond ». Le patient augmente régulièrement ses doses de médicaments antalgiques ou analgésiques, pour soulager ses souffrances. À la longue, il dépasse les doses prescrites et devient alors dépendant à ses médicaments. Et dès qu'il tente de se sevrer, il est pris de violentes céphalées de tension. Ce qui l'oblige alors à augmenter, sans cesse, ses doses de médicaments, pour éviter le retour de la douleur (voir sevrage et dépendance).
Donc bon, immédiatement en lisant cela, j'ai réduit mes doses de 200mg à 100mg par jour (2 prises de 50), ce qui malgré tout, ne change pas beaucoup les choses, puisque mes maux de tête persistent, même après des prises plus faibles. Le sevrage me semble bien sûr être la seule solution.
Me voilà donc faisant face à un problème cornélien : soit j'arrête complètement le tramadol, je subis les effets du manque, mais plus les maux de tête, soit je fais un sevrage plus doux en réduisant les doses, j'ai moins d'effets de sevrages, mais des céphalées atroces...
A noter, je compte prendre rendez-vous avec un addictologue demain pour voir la meilleure approche, mais je souhaitais quand même avoir un avis. J'ai beaucoup lu ce forum, votre parole compte beaucoup pour moi.
Déjà, quelqu'un ici a-t-il rencontré des symptômes similaires aux miens avec du tramadol ?
Selon vous, quelle serait la meilleure approche ? Arrêter complètement le tramadol, ou réduire les doses directement ?
Est-ce qu'une hospitalisation peut être une bonne solution pour réduire la durée du sevrage ?
Merci pour votre aide,
JLF
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Dernière modification par Biscuit (17 septembre 2020 à 09:13)
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Mauddamier a écrit
Je suis désolée, je ne vais pas trop t’aider mais je voulais te dire merci pour ce témoignage.
Après 30 ans à gober de la codéine... et à boire. Mon père est tombé très malade. Gama GT a + de 4600, bref il fallait arrêter tout de suite sa conso, question de survie.
Mais voilà, ça va faire deux ans qui s’enchaînent les plaquettes de tramadol.
Le médecin traitant va lui faire considérablement diminuer et je m’inquiète énormément des effets secondaires.
Ton témoignage m’a redonné le sourire. Je vois qu’il faudra le soutenir... ou plutôt le laisser tranquille durant une semaine, dix jours. Un peu comme le précédent sevrage.
Mais je vois que l’on peut s’en sortir.
Si le tramadol, en effet, a ce gros + antidépresseur qui fait croire que le monde est tout beau. Sur la fin, ça a tendance à faire naître de fausses douleurs neuropathques. Dans le cas de mon père, il ne marche plus. Soit disant les jambes le font terriblement souffrir. Alors c’est 100mg par ci, par là.
Ça devient ingérable et en plus il est méchant.
Comme toi, le soir il a tendance à avoir très mal au crâne et ne comprend pas que + il va en gober et pire ça sera. On est actuellement dans une phase insomnie. Il ne dort plus depuis des jours. Impossible de se coucher, ça lui fait mal aux jambes et aux cervicales.
J’étais inquiète du sevrage (quoique honnêtement alcool et codéine il m’a impressionnée, vous êtes extrêmement fort mentalement ! Je suis admirative de votre force et de votre mental).
Ton message m’a touchée et ça me rassure.
Bonjour Mauddamier,
Je ne suis pas sûr d'être fort. Si je l'étais, je ne pense pas que j'aurais continuer à prendre du tramadol pendant aussi longtemps. Mais ton témoignage me fait me sentir moins seul dans ce que je traverse. Ça me réchauffe le coeur.
A mon avis, mieux que vaut que accompagne ton père pendant ces 10 jours difficiles. Le sevrage n'est pas quelque chose de facile, encore moins seul, et c'est mon cas. Je pense que je suis le cas typique du mauvais exemple : j'ai fait ça tout seul, sans vraiment être aidé, de manière brutale et en pleine vague de chaleur, et j'ai conservé mon activité professionnelle pendant cette période (pas terrible pour le stress).
Mes conseils, pour cette phase difficile, c'est de ne pas rester seul. Avoir quelqu'un qui motive et qui est présent est hyper important, d'autant plus que la prise de tramadol peut couper socialement (c'est mon cas, encore une fois).
De même, rester coucher peut aider faire passer les maux de tête en se détendant.
Enfin, c'est important de garder l'objectif en ligne de mire pour garder de la motivation. Moi c'est mon cas. Mon objectif, c'est me resociabiliser, fonder une famille, parler de mes problèmes d'addictions sans filtres, bref me réouvrir au monde. C'est difficile quand on a été renfermé pendant des années, mais bénéfique pour garder la foi.
Je te joins mon récit de mes premiers jours, si ça peut t'aider à comprendre les phases par lesquelles je suis passé.
Je te souhaite le meilleur pour toi et ton père et je suis a ta disposition si tu as besoin d'un peu d'information ou d'aide.
a2.pdf
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jlf a écrit
Mauddamier a écrit
Je suis désolée, je ne vais pas trop t’aider mais je voulais te dire merci pour ce témoignage.
Après 30 ans à gober de la codéine... et à boire. Mon père est tombé très malade. Gama GT a + de 4600, bref il fallait arrêter tout de suite sa conso, question de survie.
Mais voilà, ça va faire deux ans qui s’enchaînent les plaquettes de tramadol.
Le médecin traitant va lui faire considérablement diminuer et je m’inquiète énormément des effets secondaires.
Ton témoignage m’a redonné le sourire. Je vois qu’il faudra le soutenir... ou plutôt le laisser tranquille durant une semaine, dix jours. Un peu comme le précédent sevrage.
Mais je vois que l’on peut s’en sortir.
Si le tramadol, en effet, a ce gros + antidépresseur qui fait croire que le monde est tout beau. Sur la fin, ça a tendance à faire naître de fausses douleurs neuropathques. Dans le cas de mon père, il ne marche plus. Soit disant les jambes le font terriblement souffrir. Alors c’est 100mg par ci, par là.
Ça devient ingérable et en plus il est méchant.
Comme toi, le soir il a tendance à avoir très mal au crâne et ne comprend pas que + il va en gober et pire ça sera. On est actuellement dans une phase insomnie. Il ne dort plus depuis des jours. Impossible de se coucher, ça lui fait mal aux jambes et aux cervicales.
J’étais inquiète du sevrage (quoique honnêtement alcool et codéine il m’a impressionnée, vous êtes extrêmement fort mentalement ! Je suis admirative de votre force et de votre mental).
Ton message m’a touchée et ça me rassure.Bonjour Mauddamier,
Je ne suis pas sûr d'être fort. Si je l'étais, je ne pense pas que j'aurais continuer à prendre du tramadol pendant aussi longtemps. Mais ton témoignage me fait me sentir moins seul dans ce que je traverse. Ça me réchauffe le coeur.
A mon avis, mieux que vaut que accompagne ton père pendant ces 10 jours difficiles. Le sevrage n'est pas quelque chose de facile, encore moins seul, et c'est mon cas. Je pense que je suis le cas typique du mauvais exemple : j'ai fait ça tout seul, sans vraiment être aidé, de manière brutale et en pleine vague de chaleur, et j'ai conservé mon activité professionnelle pendant cette période (pas terrible pour le stress).
Mes conseils, pour cette phase difficile, c'est de ne pas rester seul. Avoir quelqu'un qui motive et qui est présent est hyper important, d'autant plus que la prise de tramadol peut couper socialement (c'est mon cas, encore une fois).
De même, rester coucher peut aider faire passer les maux de tête en se détendant.
Enfin, c'est important de garder l'objectif en ligne de mire pour garder de la motivation. Moi c'est mon cas. Mon objectif, c'est me resociabiliser, fonder une famille, parler de mes problèmes d'addictions sans filtres, bref me réouvrir au monde. C'est difficile quand on a été renfermé pendant des années, mais bénéfique pour garder la foi.
Je te joins mon récit de mes premiers jours, si ça peut t'aider à comprendre les phases par lesquelles je suis passé.
Je te souhaite le meilleur pour toi et ton père et je suis a ta disposition si tu as besoin d'un peu d'information ou d'aide.
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Je t’ai mp mais je ne sais pas si ton compte peut recevoir les messages.
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Biscuit a écrit
Je sais combien cette période est difficile à passer, perso je ne serais plus capable de faire un arret brutal comme ça. C'est bien connu plus on fait des sevrages brutaux comme ça moins on les supportes ensuite. C'est quelque chose d'eprouvant pour le corps et pour d'esprit ! Mais encore une fois avec le tramadol tu as passé le plus difficile en terme de symptômes de sevrage donc ça devrait s'améliorer et aller de mieux en mieux.
Généralement pendant le sevrage on est hyperalgesique, on supporte beaucoup moins la douleur, et si on prend l'antalgique pour des douleurs particulières et que c'est pas réglé, elles reviennent de façons intense pendant cette période. Tes céphalées vont surement diminuer petit à petit, mais sinon consulter un medecin surtout si ça reste ! Parce que ici on peut t'aiguiller, peut être repondre à des questions mais tu sais bien qu'on est pas médecin et qu'on ne peut pas s'y substituer.
Pour le sommeil tu peux essayer la mélatonine, c'est pas ultra puissant mais ça peut aider à mieix dormir. Lors de mon switch morphiniques/methadone qui a été fait en hospitalisation, même si j'étais pas du tout en manque on me donnait de la melatonine le soir (c'était une préparation hospitalière à 6mg) et je dormais vraiment bien (pas évident à l'hôpital pourtant). Une piste à explorer.
En Csapa tu auras des professionnels en addictologie, médecins, infirmières, psy... Et même si tu as commencé un suivi psy à l'extérieur, là tu auras des pro qui sont spécialisés et qui pourront t'accompagner au mieux pour éviter une rechute, pour t'aider. Parce que à l'extérieur les praticiens ne sont pas vraiment spécialisés ni sensibilisés aux problématiques propres aux addictions (qui est un domaine à part entière). De plus tes consultations seront prises en charges, qui n'est pas toujours le cas avec les psychologues.
Bonjour Biscuit,
J'ai appliqué ta recommandation. J'ai pris un comprimé de mélatonine à 1g, et j'ai passé une nuit beaucoup plus apaisé. Mes symptômes diarrhéiques se sont calmés (du moins, ça ne m'a pas réveillé).
J'ai la tête clairement moins dans le gaz ce matin, surement dû au fait que j'ai fait une vraie nuit pour une fois (9h30). J'ai vraiment eu de grosses fatigues hier avec un effet de manque assez terrible et l'obsession de vouloir en reprendre. J'ai tenu, néanmoins.
Je pense que l'atarax me fait pas du bien de ce côté là. Même si ça me permet de me détendre et de dormir, j'ai l'impression que ça retarde mon sevrage psychique. Je vais arrêter d'en prendre.
On va voir ce qu'on me conseille au CSAPA, sachant que mon sevrage est plutôt bien engagé. Je garde mon objectif en ligne de mire pour l'instant et je m'y tiens. C'est long, mais j'espère que j'irais mieux.
Merci pour tes conseils en tout cas, ça m'aide, ça me rassure sur ce qui m'arrive. J'avance, petit pas par petit pas, mais c'est déjà ça ! Si je calcule bien, je devrais passer la phase difficile 10 jours après la dernière prise, dimanche dans mon cas de figure. Je garde en tête qu'il me reste quelques jours encore à supporter, et ça me permet de relativiser.
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Biscuit a écrit
Tant mieux c'est une bonne chose si tu la mélatonine t'a permis de passer une nuit de meilleure qualité ! Ensuite tu peux adapter le dosage selon les recommandations du produit que tu prends. Mais tu peux la prendre sans soucis ça n'entraîne pas d'accoutumance, c'est quelque chose de safe.
Essaye tout de même les traitements symptomatiques pour la diarrhée et bien sûr bien t'hydrater.
Il y a des hauts et des bas avec des jours parfois plus difficile à supporter que d'autres. Quand j'étais en manque j'ecoutais beaucoup de musique, je trouve que ça aide un petit peu, ça passe un peu le temps, l'esprit se focalise sur autre chose... Il y a aussi les douches ou bains chaud qui aident, mais j'imagine que tu t'es renseigné un peu sur les petites "astuces".
Pour l'hydroxyzine (Atarax) si il t'aide au niveau psychologique, sur l'envie d'en reprendre, alors c'est peut être une bonne chose de le continuer un petit peu, mais peut être en prendre 1/2cp plutôt ? Enfin je ne sais pas c'est une reflexion autour du sujet et pas une recommandation parce que je ne peux me substituer à l'avis d'un professionnel :)
C'est bien tu as l'air motivé, tu tiens à ton objectif, tu fais aussi les demarches de soins à côté donc ça semble bien engagé pour toi. Si tu arrives à mieux dormir déjà ça va bien t'aider !
Très franchement, les diarrhées ne me gênent pas tant que ça. Je me dis que ça me permet de mesurer l'état d'avancement de mon sevrage. J'essaye effectivement de beaucoup m'hydrater par contre, vu la chaleur, c'est pas mal, et puis pour le foie, c'est pas mal non plus.
Je me suis effectivement renseigné sur les astuces, en ce moment je joue à wow, pour me focaliser sur autre chose et pour m'occuper. Ça fait passer le temps, c'est pas mal. Les deux trois réunions que je fais au travail ça m'aide pas mal aussi.
Après sur l'atarax, franchement, j'ai pas dû tout envie d'en reprendre. Certes, sur le moment, ça m'aide, mais la redescende après est vraiment désagréable. Perso, d'expérience, là, je le recommanderais pas. Un gars de Drogue Info Service m'avait conseillé le tilleul. On va voir si ça marche. J'ai réussi à faire quelques courses ce matin grâce à ce petit regain d'énergie, c'est déjà une belle avancée.
Bon, après je te cache pas que même si j'ai bien dormi, mais j'aimerais bien pouvoir m'endormir un peu plus tard le soir et pas à 21h. Parce que bon, me lever à 6h30, c'est génial pour aérer, mais c'est compliquer de rester focus le reste de la journée.
Évidemment c’est très important de dormir car l’anxiété et la dépression vont croître avec le manque de sommeil. Il faut penser à bien s’hydrater, comme on te l’a noté au-dessus mais aussi manger.
C’est vrai qu’on a tendance à se renfermer, à être très concentrer sur le manque. On n’a pas envie de faire du sport, manger, bouger. Pourtant tu dois trouver quelque chose qui t’apporter à quelque chose de positif.
Quand je vois mon père assis dans le fauteuil à supporter la douleur et transpirer... il faut parfois aussi un peu se secouer. Je sais que c’est facile à dire.
Mais l’ataraxie, si tu ne le supportes pas, peut-être qu’une petite marche au soleil ?
C’est tout bête mais le soleil réconforte, la marche met de bonne humeur, et pendant ce temps là on ne rumine pas.
Quand je pense à prendre de la codéine, que j’ai la tête dans un étau, ou que je me sens tout à coup très déprimée, j’enfile mes baskets et je sors. Déjà loin de mes boites je ne peux pas en prendre mais surtout ça fait du bien. Livre audio sur le portable, au bout de 5 à 10 minutes ça va déjà mieux.
La douleur se dissipe, le soleil sur la peau te donne envie de te poser dans un coin.
Essaie de te dire, en effet, qu’il ne reste que quelques jours et surtout, ta décision est très courageuse. C’est dur de faire ce choix seul, mais pour tous les projets à venir’ c’était nécessaire.
Très franchement, tout ce que tu dis, je le ressens comme ça. Néanmoins, je me force à manger le midi (chose que je ne faisais pas avant), pas motivé à sortir pour faire quoi que ce soit.
Là, comme ça va un peu mieux, je vais sortir un peu me coucher à côté de la Marne, histoire de prendre un peu le soleil. Après, comme je suis en télétravail, c'est compliqué de sortir comme ça. Mais bon ça va, mon manager est compréhensif et me soutient, c'est déjà ça. Je vais profiter qu'il fasse encore chaud dehors pour flâner :)
Personnellement, le fait de noter tous les états par lesquels je passe, puis de les relire, ça me redonne un peu de motivation. Je me dis que j'ai accompli déjà ce chemin, et que ce ne sera pas a reparcourir sur ma guérison. C'est pas super pour penser à autre chose, mais au moins, j'aurais sans doute quelque chose à laisser de cette expérience, et j'aurais de quoi me raviser si jamais l'envie de retourner dans l'addiction revient.
Merci encore pour vos conseils en tout cas, encore une fois, ça me rassure beaucoup. J'espère que ma motivation ne faiblira pas !
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trickster a écrit
slt ,
Je suis actuellement en période de manque , evidemment je ne conseille à personne l'arret brutal , je ne meme pas la force d'aller bosser
rdv chez le medecin , je n'en peux plus de faire le yoyo j'espere en sortir
Tricks
Oui en effet, j'ai commencé à en reprendre à des doses un peu plus thérapeutiques (25 mg matin et après midi), car finalement, mes céphalées ne se sont pas calmées, dépit d'un arrêt de 9 jours. J'ai fini par aller voir un ostéopathe hier, qui m'a beaucoup soulagé, et qui m'a demandé d'aller voir un dentiste pour voir si j'ai pas un problème au niveau de l'occlusion de la mâchoire. J'ai la fâcheuse habitude a me taper les dents les unes contre les autres en cas de stress, et une position franchement pas bonne du tout, et une mâchoire qui claque.
Mes céphalées n'ont pas vraiment repris depuis hier, même si je me sens plus alerte sur les petites douleurs par-ci par là.
Néanmoins, je vais maintenir mon rendez-vous au CSAPA et chez le psy. J'ai bel et bien l'intention d'arrêter cette addiction et de reprendre la main. Mais tout gérer en même temps ... C'était pas possible.
J'étais dans un état complètement léthargique la semaine dernière, ce week-end aussi, même si les symptômes physiques ont fini par passer. J'ai perdu 6kg. Et le sommeil était compliqué à trouver. En plus, j'ai l'impression de me découvrir des troubles hypocondriaque, en regardant à chaque fois sur internet le moindre de mes petits symptômes.
J'ai bien l'intention de me faire aider et reprendre le main, je vais y aller étape par étape, et continuer à documenter mon parcours.
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sebmada a écrit
Salut jlf ,
A propos du CBD , ça peut être un excellent palliatif aux benzo . J'ai l'impression que tu somatises énormément , à ça , je te conseilles de l'exercice physique comme le footing qui libère ne plus mal d'endorphine , te pousser à tels limites via le sport , va te vider la tète de toutes ces mauvaise pensées.
Hello,
Effectivement, je me pousse, mais c'est pas super facile de jongler entre le sport et le PAWS. Cela dit, je sens qu'après la séance, ça va quand même mieux, je suis un peu plus posé. J'ai commandé du CBD en vape, j'ai pas essayé encore, je le garde sous le coude. Je vais tenter un truc adaptogène, genre de la Rhodiola. J'ai lu pas mal de témoignages sur des sevrage de Kratom (qui semble se rapprocher du tramadol sur les effets tout comme le sevrage), et elle remonte pas mal.
De mon côté, je continue de jongler avec mon PAWS, qui se traduit surtout par des pics d'anxiété en soirée et des acouphènes, tout comme les changements d'humeur et la fatigue.
On a tenté un autre schéma thérapeutique avec mon psychiatre, l'introduction de l'Effexor comme conseillé sur le Wiki. Malheureusement, ça n'a pas eu l'effet escompté. Les effets secondaires étaient franchement trop insupportables, et mes maux de têtes sont revenus. En sachant qu'il fallait attendre 4 semaine, et que ça n'était qu'une dose d'introduction (37,5 mg), je ne supporte clairement pas cette molécule. Surprenant quand on sait que je ne n'ai jamais eu d'effet secondaires avec le Tramadol en 8 ans.
Du coup, on ne tente pas d'introduire un autre antidépresseur. Déjà, ça me met au fond du trou psychologiquement, et en plus, je ne suis pas sûr que ce soit très utile, puisque mon projet c'est l'abstinence totale.
Dans 5 jours, ça fera 3 mois. Physiquement, je n'ai plus de symptômes. Pas vraiment de manque non plus, je n'ai clairement pas envie d'y retourner. J'ai une volonté de fer et je m'y tiens, même si c'est dur.
Courage à tous pour ceux qui sont engagés dans cette démarche.
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