[ Craving ]

arrêt de consommation avant une opération chirurgicale

salut,
j'ai une opération prévue mi février qui se fera sous anesthésie générale, donc je dois arrêter toutes consommations qui pourraient avoir des interactions avec l'anesthésie.
je consomme plus ou moins régulièrement (par phases de grosse consommation on va dire, normalement je fais gaffe a espacer les prises mais en ce moment je fais un peu n'importe quoi) des taz / mdma pure, 1cp-lsd, des rc stimulants et du cannabis.
d'après ce que j'ai lu il faut surtout pas consommer les deux semaines avant l'opération mais mon mec veut que j'arrête maintenant jusqu'à mi mars (sauf pour le cannabis que je pourrai reprendre une ou deux semaines après l'op)
je sais qu'il a raison et que c'est la chose la plus safe a faire même si en théorie je pourrais continuer a consommer jusqu'à fin janvier.
et du coup voici mon problème : dans le passé j'ai pas eu trop de mal a rien prendre pendant plusieurs semaines, sauf avec le tramadol que je consommais de façon journalière mais j'ai complétement arrêté d'en prendre depuis octobre dernier. depuis novembre dernier par contre je consomme une drogue "dure" (je sais pas si c'est vraiment considéré comme des drogues dures mais ca reste assez fort) par semaine, voire un peu plus fréquemment (depuis fin novembre j'ai prit 1cp-lsd, 2/3 fea, encore 1cp-lsd, mdma, et c'est reparti pour un tour avec le 1cp-lsd, et puis mdma encore une fois avant hier où j'ai vraiment abusé sur les doses)
en ce moment je peux passer maximum une semaine avant que le craving devienne insupportable (pas de craving pour une drogue en particulier, juste une envie insupportable de prendre n'importe quoi tant que ça me défonce)
mon mec a jeté aux chiottes toutes les drogues qu'on avait chez nous pour éviter que j'en prenne dans son dos, et là j'appréhende énormément les semaines à venir. quand je parle de craving insupportable je veux dire que c'est une douleur psychologique intense qui me fait même mal physiquement au niveau du coeur et de la poitrine, ça me rend incapable de bouger et de parler, et ça me donne des idées suicidaires (donc ce que je fais quand ça arrive c'est que je me met dans mon lit et je m'empêche de bouger pour éviter de faire des conneries que je regretterai plus tard..si j'essaie de faire comme si de rien était ça m'arrive de "perdre le contrôle" de mes mouvements et je me retrouve a vider des boîtes de médicaments ou a faire un nœud coulant avec un câble, je suis jamais passé a l'acte parce que j'arrive a m'arrêter avant, j'ai pas envie de crever)

mon psychologue m'a conseillé de demander un traitement antidépresseur parce que ça pourrait m'aider à gérer le manque, vous en pensez quoi ? est ce qu'il y a des techniques pour résister à ce genre de manque ?
aussi, j'ai peur que si j'arrive miraculeusement a rien prendre jusqu'à mi mars, je finisse par augmenter la fréquence de ma consommation quand j'aurai de nouveau l'occasion de prendre de la drogue... j'ai vraiment très peu de self controle la dessus ça m'inquiète vraiment
(je précise que je suis déjà suivi dans un csapa mais ils m'apportent pas vraiment de solutions pour l'instant)
merci d'avance pour vos réponses et bonne journée a tous