1
Dernière modification par FrenchDrugsLover (15 janvier 2021 à 23:55)
Hors ligne
guygeorges a écrit
Je te recommande l'EMDR. Traiter ton traumatisme pourrai diminuer ton envie de consommer de manière drastique sans plus d'effort ! Si ton traumatisme est ponctuel, une mémoire unique, ça peux marcher en quelques sessions. C'est un peu plus long pour les C-PTSD (C pour complex). Après l'EMDR c'est revivre ses traumatismes pendant un temps afin qu'ils soient libérés à jamais. C'est pas un taf facile, mais ça peut montrer une efficacité de façon assez rapide.
J’imagine que prendre des opiacées ne pose pas vraiment de problème avec cette maladie , mais j’aimerais bien savoir sur quel produits je doit tirer un trait , si il y’en a .
Prendre un opiacé, avec une pathologie de la sorte, c'est tenter de refermer le couvercle sur une cocotte minute sur le feu. Ca peut soulager provisoirement, et personnellement j'ai pas de problèmes éthiques avec la prise de dope. Mais au final, ça ne fait qu'entériner le refoulement qui prend de la force, alors qu'avec un bon praticien, tu pourrai dissiper une grande partie de cette énergie qui ne pense qu'à soudre de toi.
Merci pour ta réponse Guy.
L’EMDR ? Mémoire unique ? Jamais entendu parler .
Je vois pas comment je pourrai revivre le traumatisme puisque c’est le décès d’un de mes parents dans des circonstances assez harcore ... je peux pas vraiment reconstituer la scène si c’est de quoi tu parle et pour les opiacés c’est de mon tso dont je parle , donc je vais pas vraiment pouvoir arrêter du jour au lendemain quoi ...
J’ai déjà fait un bon tri sur les produits que je consommais : cannabis , mdma et alcool que je ne consome plus du tout pour le coup .
Fdl
Dernière modification par FrenchDrugsLover (16 janvier 2021 à 00:56)
Hors ligne
guygeorges a écrit
Si tu n'as pas entendu parlé d'EMDR alors que tu est atteint de PTSD, je pense que c'est une bonne chose que tu te renseigne dessus. C'est une méthode entièrement psychologique qui a fait ses preuves pour réduire ce dont tu souffre précisément.
J'ai lu un des bouquins de Ben Shapiro (la créatrice de la méthode) et les résultats sont surprenants. On va sur des trucs hardcores. Il y a bien évidement les vétérans qui peuvent y contribuer (avec des taux de succès supérieur à 50%, je sais plus le chiffre exact). Mais dans son bouquin, elle décrit une nana qui se fait violer par 2 hommes alors qu'elle a ses 2 enfants à proximité. Elle décrit une mère qui pète un câble à la suite de la mort de son fils écrasé par un train.
Avec l'EMDR, on te demande de noter la perturbation que provoque ton souvenir sur une échelle de 1 à 10. Les 2 histoires précédentes, les femmes sont à 9 ou 10, le maximal. En quelques séances, elles voient leur niveau de détresse (et pleins de symptômes annexes) diminuer naturellement vers 2, 1, et le saint grall, 0. Lorsque ton amygdale, la zone qui traite les émotions fortes dans ton cerveau, a fini de surréagir en boucle au souvenir traumatique. Car un souvenir traumatique peut être de pleins de sortes différentes, des trucs hardcore ou des trucs qui pourraient paraître anodin ! Mais, de ce que j'ai capté, le point commun c'est que sur le moment ton cerveau n'as pas pu gérer l'information et est resté bloqué !
L'EMDR peut te permettre dans un premier temps de te resouvenir du souvenir refoulé. Mais bien évidemment ça s'arrête pas là. Il peut te permettre de retraiter toutes les émotions associées, qui étaient cachées et refoulées. Par exemple j'ai fait une OD qui m'as traumatisé profondément. J'ai pu retraiter la peur de mourir qui s'en est découlée, mais au bout d'un moment est ressorti un truc que j'avais totalement oublié dans le souvenir. La honte que j'ai éprouvé de faire peur a mes amis présents. C'est des exemples comme ça.
L'EMDR peut totalement s'appliquer au deuil non résolu ! Même si c'est hardcore, même si tu t'en souviens plus totalement (car ton esprit s'est surement protégé en bloquant le souvenir). C'est pas évident comme je t'ai dit, tu peux revivre un moment de plus grande instabilité pendant le travail, mais c'est pour au final te soulager d'un grand poids.
De mon point de vue, surtout si tu as des problèmes de drogues, c'est infiniment plus efficace comme thérapie que de parler. Parler, tu parler avec les aires rationnelles de ton cerveau. Là ça touche plus au ressenti brut. C'est tout un programme, mais je pense que si tu souffres de PTSD c'est une chose sur laquelle se renseigner sérieusement (et non médicamenteuse !).
Merci pour l’explication , je vais me renseigner demain sur le sujet , moi perso je me rappelle de TOUT , je pourrait te raconter la journée , surtout la nuit du drame par tranche de 10 minutes et j’ai encore les image gravé au fond de moi , je pourrai même les dessiner si je voulais . Pourtant comme je l’ai dit ça fait plus de 10 piges ...
Ce qui me gêne le plus au quotidien c’est quand il y a quelque chose qui me rappelle cet événement, j’ai tout mon corp qui réagit (tachycardie, bouffée de chaleur , la totale )
Je fait encore pas mal de cauchemars sur le sujets , ce genre de truc .
J’en parlerai également avec le psychiatre quand je le verrai , car jusqu’à maintenant je n’ai jamais voulu « traiter » le problème , j’avais bien essayer peux de temps après le drame , mais j’ai tout lâcher , j’etait complètement dans le déni.
Je me suis vraiment rendu compte que j’avais un soucis quand j’ai commencé à ralentir certaine drogue , dont le cannabis . Puis cette semaine on m’a confirmer ce que j’avais .
Ps : je tient à dire que je ne blâme pas les produits cités, comme on voit beaucoup de personnes le faire en ce moment sur le fofo , loin de là .
Merci beaucoup pour les pistes !!!!!
Fdl
Dernière modification par FrenchDrugsLover (16 janvier 2021 à 01:20)
Hors ligne
Dernière modification par DreamwithinaDream (16 janvier 2021 à 03:22)
Hors ligne
Dernière modification par FrenchDrugsLover (16 janvier 2021 à 02:12)
Hors ligne
Dernière modification par DreamwithinaDream (16 janvier 2021 à 04:09)
Hors ligne
DreamwithinaDream a écrit
j'espère que tu aura pas fait nuit blanche a cause de moi
l'amis
3h30 , ca me vas lol , ce n’est pas de ta faute , loin de la !!! C’était pour le trouver le plus dure , en général quand je commence à ruminer sur ce genre de chose au coucher ça devient difficile de s’endormir , peut importe les artifices utilisés ^^ !
J’aurai peut être du attendre le lendemain avant de poster sur ce sujet c’est moi le fautif haha !
Je te remercie , pour ton soutien !
Ça fait plaisir de se sentir soutenue et à l’écoute . Encore plus pas des personnes que l’on ne connaît pas car pour moi c’est une preuve de sincérité.
Si il y’a bien une chose que je ne risque pas de regretter c’est d’avoir rejoint cette communauté qui m’est cher aujourd’hui.
Merci à tous !
Fdl
Dernière modification par FrenchDrugsLover (16 janvier 2021 à 07:51)
Hors ligne
FrenchDrugsLover a écrit
Par contre j’ai pas vraiment envie d’attaquer les anti-dépresseur comme on me l’a conseiller , ca me fait peur .
Perso je suis dans le même cas que toi (état de stress post traumatique, lié au covid, ce qui complique la situation) et j'ai essayé un AD pendant 2 mois, c'était une très mauvaise idée pour ma part :
https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … .html#divx
J'ai essayé la psychothérapie et ça aide un peu mais sans plus. Pour l'instant j'ai pas trouvé de RDV pour l'EMDR (longue attente), donc j'en suis réduit aux benzos occasionnels (qui provoquent des rebonds d'anxiété, donc vraiment ponctuel) ou Atarax et à l'automédication : plantes calmantes, CBD, microdosage, quelques verres par ci par là...pour l'instant rien de miraculeux, je fais avec ce que j'ai.
Dernière modification par Anonyme2021 (18 janvier 2021 à 02:29)
Hors ligne
After two blinded experimental sessions, the active group had significantly greater reductions in CAPS-IV total scores from baseline than the control group[...]The between-group Cohen's d effect size was 0.8, indicating a large treatment effect. After two experimental sessions, more participants in the active group (54.2%) did not meet CAPS-IV PTSD diagnostic criteria than the control group (22.6%). Depression symptom improvement on the BDI-II was greatest for the active group compared to the control group, although only trended towards significant group differences [MMRM, estimated mean difference (SE) between groups - 6.0 (3.03), P = 0.053]. All doses of MDMA were well tolerated, with some expected reactions occurring at greater frequency for the active MDMA group during experimental sessions and the 7 days following.
Deux ou trois séances de psychothérapie sous MDMA à un mois d'écart chacune, en complément de séances ordinaires, semblent donner des résultats significativement meilleurs qu'une thérapie normale.
(Bon ça n'est pas pour tout de suite en France qu'on aura des thérapie sous ecsta (surtout qu'apparemment ça fait assez longtemps qu'on planche sur le sujet, un des articles que j'ai cités date de 2012...)... mais j'ai une amie qui s'est vue carrément proposer de faire une séance après prise de MD par sa psy quand elle (l'amie en question) lui en a parlé !)
En tous cas bonne chance pour ta psychothérapie, n'hésite pas à changer de praticien plusieurs fois jusqu'à ce que tu trouves quelqu'un avec qui tu te sens bien et en confiance
Hors ligne
guygeorges a écrit
Niveau antidépresseur j'essaye le millepertuis en ce moment (ne voulant comme vous pas passer aux ISRS de peur des effets secondaires). Je suis contre le naturel d'habitude, mais je vais voir ce que ça donne. Je ne suis pas déprimé, juste anxieux. En espérant trouver un mieux être, et arrêter la picole tous les soirs parce là ça craint. À voir dans 3 semaines.
As-tu essayé de diminuer l'alcool en le remplaçant par des benzodiazépines ? Les 2 ont un fort pouvoir sur le stress (puissants GABA-ergiques) mais les benzos font la même chose avec infiniment moins d'effets secondaires (anxiété et déprime +++ avec l'alcool, sans compter les dommages physiques). J'en sais quelque chose, l'alcool pour diminuer l'anxiété/la dépression, ça ne vaut rien (sur moi), ça a même été la pire idée du monde à l'époque, alors que je ne buvais même pas tant que ça.
(enfin tu le sais sûrement vu ton ancienneté, mais bon, ça édifiera peut-être d'autres lecteurs...)
Je veux bien que tu nous tiennes au courant sur l'efficacité de ton traitement au millepertuis, ça, ça m'intéresse, pour le coup.
(Par contre, qu'est-ce que tu veux dire par "Je suis contre le naturel" ? J'avoue que ça me laisse perplexe... )
Dernière modification par Mychkine (19 janvier 2021 à 17:31)
Hors ligne
FrenchDrugsLover a écrit
J’imagine que prendre des opiacées ne pose pas vraiment de problème avec cette maladie , mais j’aimerais bien savoir sur quel produits je doit tirer un trait , si il y’en a .
Je pense que pour les psyché c’est fini (qu’en pensez-vous ?).
Certains psychés, et surtout la MDMA en fait, ont étés utilisés dans les années 70-80 pour justement traiter des PTSD, j'imagine que tu connais au moins vite fait les travaux de shulgin et sa femme, c'était notamment utilisé auprès de militaires traumatisés par les horreurs de la guerre, d'après des statistiques que j'ai vu les 2 tiers des sujets testés ont étés carrément soignés ou presque de leur PTSD, et le tiers restant ça s'était amélioré.
Après j'suis d'accord que ça peut aussi l'aggraver si tu fais n'importe quoi, et dans les statistiques que j'ai donné c'était encadré par un thérapeute, en prendre tout seul en teuf en tapant du pied devant le mur de son et en fumant des joints c'est paaaaas l'même délire à 100% que encadré par un thérapeute qui connaît la MDMA^^
Hors ligne
L'Apoticaire a écrit
Je sais pas si ça a été abordé sur le topic j'ai lu en diagonale j'vous l'avoue, mais j'crois pas qu'on en ait parlé, tu dis ceci en premier post :
FrenchDrugsLover a écrit
J’imagine que prendre des opiacées ne pose pas vraiment de problème avec cette maladie , mais j’aimerais bien savoir sur quel produits je doit tirer un trait , si il y’en a .
Je pense que pour les psyché c’est fini (qu’en pensez-vous ?).Certains psychés, et surtout la MDMA en fait, ont étés utilisés dans les années 70-80 pour justement traiter des PTSD, j'imagine que tu connais au moins vite fait les travaux de shulgin et sa femme, c'était notamment utilisé auprès de militaires traumatisés par les horreurs de la guerre, d'après des statistiques que j'ai vu les 2 tiers des sujets testés ont étés carrément soignés ou presque de leur PTSD, et le tiers restant ça s'était amélioré.
Après j'suis d'accord que ça peut aussi l'aggraver si tu fais n'importe quoi, et dans les statistiques que j'ai donné c'était encadré par un thérapeute, en prendre tout seul en teuf en tapant du pied devant le mur de son et en fumant des joints c'est paaaaas l'même délire à 100% que encadré par un thérapeute qui connaît la MDMA^^
Salut , ce week-end , je me suis fait un petit trip au champignon , je me sens un peux mieux , je sais pas si c’est lié ou pas , mais j’ai orienté le trip d’un point de vue introspectif.
Je me suis posé pas mal de questions, j’ai trouver certaine réponse . Je pense que vais retenter prochainement , en notant sur une feuille tout les triggers , les analyser un par un et voir ce que ça donne .
L’automédication est une chose complexe j’imagine , mais je sens que y’a quelque chose à faire de ce côté là .
Je vais quand même évidement me faire suivre par les psys .
Je vous tiendrai au courant sur l’avancement de ma situation !
Merci à tous !!!!
Fdl
Hors ligne
MAPS a écrit
Our key starting material is 5-bromo-1,3-benzodioxole, and its precursor, 1,2-methylenedioxybenzene
Certains pensent* que selon la synthèse utilisée (safrole, PMK...), les impuretés produites sont différentes et modulent les effets...
Le chercheur Christian Pifl établit que certains sous-produits de la synthèse de MDMA peuvent interagir avec les principaux sites d'action de la MD, les transporteurs de monoamine, et étaient actifs avec une puissance similaire. En d'autres termes, certains sous-produits pourraient moduler l'action de la MD.
Par ailleurs, je suis un peu perplexe sur le risque de bousiller un équilibre déjà fragile, en utilisant un puissant libérateur de sérotonine, dopamine, noradrénaline...quand je vois les effets désastreux d'une molécule comme la paroxétine, ça me rend méfiant.
Mychkine a écrit
As-tu essayé de diminuer l'alcool en le remplaçant par des benzodiazépines ? Les 2 ont un fort pouvoir sur le stress (puissants GABA-ergiques) mais les benzos font la même chose avec infiniment moins d'effets secondaires (anxiété et déprime +++ avec l'alcool, sans compter les dommages physiques).
Pour l'instant, j'ai l'impression que moi c'est l'inverse, dans le sens où si je prends une fois du valium (même aussi peu que 5mg), je me retrouve dans les jours qui suivent avec un rebond d'anxiété important. Avec l'alcool, c'est beaucoup plus modéré à ce niveau. A conso légère (par exemple, 5mg de valium et disons comparé à 1 ou 2 verres standard / jour), je ressens bcp plus le sevrage du diazépam que de l'alcool. Après dans les 2 cas, c'est clair que c'est marcher sur des œufs...
* voir ce topic intéressant :
https://www.bluelight.org/xf/threads/wh … v2.895430/
Dernière modification par Anonyme2021 (21 janvier 2021 à 02:26)
Hors ligne
1
32 | ||
[ Forum ] Emotion post mortem
|
5 | |
[ Forum ] Post Count : le club d'Émile
|
12 |