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Après 5 ou 6 visites chez des psychiatres, je me suis fait à l'idée que je ne pourrais pas compter sur eux.
Psychiatres ou psychologues ? Je pense que des pratiques "psychologiques" (psychothérapie, TCC mais aussi meditation, sophrologie) peuvent aider en complément des médicaments et pour aider à ce qu'ils ne soient que temporaires.
https://www.vidal.fr/maladies/psychisme … apies.html
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (25 janvier 2021 à 09:02)
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Oaxaca-na a écrit
Salut à vous !
> Cette benzo vous est elle utile à vous détacher de l'envie du "récréatif" bien plus abordable avec d'autres molécules similaires ?
Oax'
Bonjour Oax',
Encore mieux que le prazépam (Lysanxia) pour "détacher de l'envie du récréatif, bien plus abordable avec d'autres molécules similaires" : le loflazépate d'éthyle (Victan).
Parles-en à ton médecin...
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Alexandre a écrit
loflazépate d'éthyle (Victan)
Salut !
Je vais faire mes recherches car je ne crois pas connaitre.
Cette molécule t'a aidée ? qu'a t elle de particulier ?
Merci
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Oaxaca-na a écrit
je vis un véritable enfer psychologique à cause de cette crise sanitaire qui me bloque dans ma vie professionnelle, financière, sociale... enfin sur tous les fronts. Je suis enfermé chez moi depuis octobre 2019...
... là, je suis sur le point de sombrer, mais.. sévère. je vrille. de plus en plus. dû à bien d'autres facteurs, mais toujours est-il que plus rien ne va. Rien. et je suis mené à la baguette par une anxiété qui devient chronique et prend le dessus.
Après 5 ou 6 visites chez des psychiatres, je me suis fait à l'idée que je ne pourrais pas compter sur eux.
Ce surplus d'échecs et cette solitude interminable me font perdre patience et complètement perdre les pédales...
Je n'en peux... plus.
Comme je me reconnais dans ton témoignage. Sauf que pour moi c'est depuis février 2020. Et que le déclencheur à été la maladie d'un proche, entraînant un SSPT. J'ai pas fait autant de psy, mais même constat. On m'a filé de la paroxétine qui a aggravé les choses finalement...
Et ouais, 1 an enfermé c'est long, très long. Je vois pas le bout non plus. Courage.
Sinon pour répondre à tes questions, à une époque j'ai eu du lysanxia pour de l'angoisse : 1 comprimé de 10mg 3 X par jour (matin, midi et soir) et c'était très efficace pour calmer l'anxiété. Au bout de 2 ou 3 mois, j'ai enlevé celui du midi. Au bout de 6 mois celui du matin. Puis 3 mois plus tard j'ai retiré 1 quart du dernier comprimé. Au final, je suis resté assez longtemps avec le dernier quart, mais j'ai pu l'arrêter tranquillement sans sevrage difficile.
Cette molécule m'a bien aidé. Le seul reproche que je ferais, c'est qu'en cas de crise d'angoisse, c'est un peu long à monter (en comparaison avec du valium par exemple). Mais pour l'anxiété généralisé c'est top et sans doute moins accrocheur que le diazépam.
Dernière modification par Anonyme2021 (27 janvier 2021 à 01:11)
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Oaxaca-na a écrit
Alexandre a écrit
loflazépate d'éthyle (Victan)
Salut !
Je vais faire mes recherches car je ne crois pas connaitre.
Cette molécule t'a aidée ? qu'a t elle de particulier ?
Merci
Bonjour,
Le loflazépate d'éthyle (Victan) est une benzodiazépine tout comme le Prazépam (Lysanxia). Comme le Prazépam (Lysanxia), le loflazépate d'éthyle (Victan) est un pro-médicament, c'est à dire que la molécule-mère est inactive mais se transforme dans le corps en métabolites actifs. Les métabolites du loflazépate d'éthyle (Victan) apparaissent au bout d'un temps très long, probablement encore plus long que celui d'apparition des métabolites du Prazépam (Lysanxia). Donc l'effet du Victan est probablement encore plus transparent que celui du Lydanxia, d'où son potentiel addictif probablement très faible. Ces 2 molécules agissent en quelque sorte à l'insu du consommateur, surtout Victan. Des anxiolytiques peu hypno-sédatifs donc, afin d'éviter la tentation du récréatif. Mais tout à fait efficaces. J'ai vérifié ceci personnellement.
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prescripteur a écrit
Après 5 ou 6 visites chez des psychiatres, je me suis fait à l'idée que je ne pourrais pas compter sur eux.
Psychiatres ou psychologues ? Je pense que des pratiques "psychologiques" (psychothérapie, TCC mais aussi meditation, sophrologie) peuvent aider en complément des médicaments et pour aider à ce qu'ils ne soient que temporaires.
https://www.vidal.fr/maladies/psychisme … apies.html
Amicalement
Bonjour prescripteur,
Merci pour ces conseils. Je vais prendre du temps pour méditer et me détendre si j'y arrrive car en effet, cela m'avait aidé à une époque.
je parle de psychiatres, je n'ai pas de quoi consulter un psychologue d'autant + que là j'ai réellement besoin d'un suivi régulier, d'un accompagnement sérieux que je peine à trouver depuis trop longtemps.
J'ai RV demain au csapa, le RV mensuel pour la prescription de subutex (that's all)
Mais là j'ai besoin de + d'accompagnement, je ne sais plus comment m'en sortir, sur tous les fronts.
Je me demande si ce n'est que dans les séries américaines ou s'il existe en France des groupes de parole pour la polytoxicomanie ?
La j'ai enfin compris au point où j'en suis rendu et j'ai vraiment besoin d'aide mais je ne sais vers qui me tourner. J'ai souvent abordé le sujet auprès de divers professionnels de santé mais je crois que je ne suis pas pris au sérieux, ou je ne sais pas...
Désolé, je dévie du Prazépam, sujet initial...
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Alexandre a écrit
Bonjour,
Le loflazépate d'éthyle (Victan) est une benzodiazépine tout comme le Prazépam (Lysanxia). Comme le Prazépam (Lysanxia), le loflazépate d'éthyle (Victan) est un pro-médicament, c'est à dire que la molécule-mère est inactive mais se transforme dans le corps en métabolites actifs. Les métabolites du loflazépate d'éthyle (Victan) apparaissent au bout d'un temps très long, probablement encore plus long que celui d'apparition des métabolites du Prazépam (Lysanxia). Donc l'effet du Victan est probablement encore plus transparent que celui du Lydanxia, d'où son potentiel addictif probablement très faible. Ces 2 molécules agissent en quelque sorte à l'insu du consommateur, surtout Victan. Des anxiolytiques peu hypno-sédatifs donc, afin d'éviter la tentation du récréatif. Mais tout à fait efficaces. J'ai vérifié ceci personnellement.
Eh bien merci pour l'info, je vois mon addicto demain, je vais jouer cartes sur table et essayer de me faire prendre au sérieux pour une fois, je lui parlerai au passage du Victan pour avoir son avis. Je crois que les benzo m'enfoncent dans une dépression chronique, ou en tous cas, ils y participent, il faut que je trouve le terrain d'entente avec la molécule à utiliser pour m'en défaire tout doucement... Après 7 ans de conso de bzd, je ne suis plus à un an près, c'est au moins ce qu'il faut pour le sevrage j'imagine...
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Anonyme2021 a écrit
J'ai pas fait autant de psy, mais même constat. On m'a filé de la paroxétine qui a aggravé les choses finalement...
Salut à toi
J'ai eu également droit à tout une série d'antidépresseurs durant 1 an et demi qui m'ont enfoncés + qu'autre chose, et après 3 mois d'arrêt, je ne ressens toujours plus aucune émotions (si ce n'est l'anxiété), ni de libido, je sais pas si c'est dû aux effets résiduels des AD ou à mon état mais je me suis jamais senti aussi vide que depuis que j'y ai touché.
Anonyme2021 a écrit
Et ouais, 1 an enfermé c'est long, très long. Je vois pas le bout non plus. Courage.
Merci, courage à toi aussi, sincèrement. Tout ça va passer, on peut aussi parfois provoquer le changement si on a un point de chute ou un plan B. Par ex, de mon côté je vais réduire la situation d'isolement total et la ruine financière : je rends mon appart pour aller retrouver ma caravane dans la nature, non loin de certains proches, j'ai cette chance qui me fait garder espoir et me... "motive". J'en suis conscient.
Je te remercie pour ton témoignage sur ma question de base quand au Prazépam, et c'est top que tu aies atteint ton but :)
Tiens :
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je parle de psychiatres, je n'ai pas de quoi consulter un psychologue d'autant + que là j'ai réellement besoin d'un suivi régulier, d'un accompagnement sérieux que je peine à trouver depuis trop longtemps.
J'ai RV demain au csapa, le RV mensuel pour la prescription de subutex (that's all)
Mais là j'ai besoin de + d'accompagnement, je ne sais plus comment m'en sortir, sur tous les fronts.
Je me demande si ce n'est que dans les séries américaines ou s'il existe en France des groupes de parole pour la polytoxicomanie ?
En principe le Subutex doit etre prescrit dans un contexte de prise en charge psychosociale. Donc si ton CSAPA les ressources (psychologue, éducateur) tu peux demander une prise en charge gratuite. Et si vous etes plusieurs à demander un groupe de parle ça peut se faire en theorie.
http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/eco … 352832.htm
Indications thérapeutiques
Traitement substitutif de la pharmacodépendance aux opioïdes, dans le cadre d'une thérapeutique globale de prise en charge médicale, sociale et psychologique.
Le traitement est réservé aux adultes et adolescents de plus de 15 ans, volontaires pour recevoir un traitement de la dépendance aux opioïdes.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (27 janvier 2021 à 12:08)
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