Douleurs Ketamine

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Moons22 femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut tout le monde.

Ça fait maintenant quelques années que je consomme de la ketamine quotidiennement, pouvant atteindre les 10g par jour.
J’ai fais je ne sais combien d’hospitalisations dues aux douleurs abdominales qui ont ensuite irradiés vers les reins, et qui me niquent maintenant la vessie.
Aux urgences on se savait plus quoi faire de moi, j’habitais un village, il faisait les examens qu’il pensaient nécessaires et me gardaient jusqu’à ce que les douleurs passent, à chaque fois que j’y allais c’est parce que j’avais attendu des heures et que je me disais que cette fois ci j’allais y passer.
Je n’ai connu de douleur pareil auparavant et je ne pense pas qu’elle soit comparable à quoi que ce soit.
Bref, j’ai fais une clinique de désintoxication pendant 2 mois, qui n’a vraiment rien donné.
J’aimerai tellement pouvoir sortir de cette addiction, je me voies perdre mes capacités mentales et physique,
Alors je sais pas, peut être que tu me lis et que tu as vécu la même genre d’expérience et que tu t’en aies sorties, ou pas, mais que tu veux partager.
Je ne sais plus quoi faire, j’aime la vie mais je ne m’autorise pas à la vivre a cause de ça

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filousky homme
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champi vert77champijaune0cxhampi rouge0
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Ben, je suis muet devant ta question. Ayant gouté la kétamine en snif en I.M., je l'ai trouvé fort bonne et ai été content de me sentir en forme pendant les quelques jours qui suivent.
Par contre, le côté dissociatif et recrovillement sur soi-même qui arrive vite après l'injection ne me plait pas plus que cela. Un peu similaire en bas dosage avec le GHB.

Comment as-tu fait pour aimer cela au point d'en consommer 10 g par jour alors que le max que j'en consomme dans une I.M est de 80 mg. Je sais que la tolérance montre très vite avec cette drogue, mais ma question est : qu'est-ce qui te fascine au point d'arriver à 10 g/jour ?
C'est de la pure curiosité sans le moindre jugement.

Ma dernière question concerne l'arrêt. As-tu vécu des crises de manque physique et si ou sous quelle forme, ou bien il s'agit d'une dépendance uniquement psychique ?

Bien qu'utilisée massivement depuis la guerre du Vietnam, cette drogue ne fait l'objet de tr!ès peu de publications scientifiques ou d'analyses de la population qui consomme cette drogue. Aucune publication sur les soins à donner pour aider l'arrêt par exemple.

Amicalement

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prescripteur homme
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champi vert85champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, il serait important pour toi d'arreter la K, au profit peut etre d'un autre produit qui n'a pas les mêmes effets sur le systeme urinaire.

Il n'y a en effet pas tellement de publications sur le sevrage de la K. Juste, pour PA,  ce qui est ecrit ici.

https://www.psychoactif.org/forum/2024/ … .html#divx

A mon avis il faut trouver des soignants (medecin, addictologue, CSAPA) qui puissent te soutenir pour un sevrage organisé et planifié.
Le seul traitement du sevrage est symptomatique ce qui ne veut pas dire qu'il n'existe pas mais qu'il n'est pas specifique et qu'il doit s'adapter.


Amicalement

Dernière modification par prescripteur (03 octobre 2024 à  08:09)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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cependant
Modo bougeotte
champi vert42champijaune0cxhampi rouge0
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prescripteur a écrit

Bonjour, il serait important pour toi d'arreter la K, au profit peut etre d'un autre produit qui n'a pas les mêmes effets sur le systeme urinaire.

Salut,

tu penses pas que c'est possible de trouver un traitement ou des solutions pour contre balancer les effets de la sur le système urinaire, tout en continuant à consommer ?

Aujourd'hui il me semble que par exemple en alcoologie, on commence à comprendre que même à une personne avec une cirrose, c'est compliqué de donner comme seule solution celle d'arrêter de boire.

Je me demande pour la , du coup si un niveau d'hydratation suffisant et continu un peu comme pendant une infection urinaire, ça puisse pas aider tout au moins un peu ?
Ou, au contraire, ça sursollicite les reins ?

C'est par quel effet qu'on a des problèmes sur le système urinaire avec la ?
Comment les contrebalancer ?


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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prescripteur homme
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champi vert85champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, en tous les cas, sur les articles que j'ai lu, le sevrage est le seul traitement cité. Il est probable que boire plus diminue les lesions mais sans garantie.  Amicalement

Dernière modification par prescripteur (03 octobre 2024 à  19:35)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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filousky homme
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champi vert77champijaune0cxhampi rouge0
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Toute l'équipe pense que c'est consternant de ne pas avoir de solutions à proposer et qu'aucune étude sur son sevrage n'existe.
La kétamine, quasiment inconnue dans ma génération à part la kétamine donnée aux GIs pendant la guerre du Vietnam.

J'ai vu sa consommation arriver doucement et se répandre comme drogue usuelle dans ma région. Certains n'aiment pas trop (moi), mais à l'occasion d'une visite des potes d'un bon copain dans une des grandes villes de ma région, chez des usagers de coke, héro, speed sont aussi consommateur de kétamine dans une proportion de 1 sur 2. Et consommation avec des dosages énormes allant au K hole. Ce qui est inquiétant, n'est pas l'expérimentation de ce voyage étrange, mais le nombre de personnes qui ont un usage quotidien d'un gramme ou plus ......
Moons22 parle d'une consommation de 10 g/jour !!! C'est pas mal quand même.

Rien à proposer à part du matos d'injection intramusculaire propre et un post étoilé du forum qui aborde cette absence de connaissance par le corps médical :
Ketamine à long terme, risques et toxicité, prise en charge médicale, projet outil

Éventuellement essayer une diminution douce des dosages jusqu'à atteindre la dose qui permettrait de stopper la consommation, mais cette proposition n'est qu'une idée personnelle qui est peut-être complètement à côté de la plaque.

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pierre
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On parle du sevrage mais on ne sait même pas quoi proposer comme sevrage, donc c’est quand même très limite de laisser ces personnes se demerder avec cela en se retranchant derrière le sevrage qu’on ne connaît pas….  Et de toute façon qui n’a rien donné dans ce cas  !

Et si comme dit Fil, pourquoi pas une baisse progressive des dosages, voir une alternance entre jour de conso,
Ou comme dit cependant boire plus d’eau
Ou essayer de remplacer la ketamine par une molécule proche comme la 2fdck ?

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kazivol homme
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Inscrit le 12 Dec 2020
123 messages

pierre a écrit

On parle du sevrage mais on ne sait même pas quoi proposer comme sevrage, donc c’est quand même très limite de laisser ces personnes se demerder avec cela en se retranchant derrière le sevrage qu’on ne connaît pas….  Et de toute façon qui n’a rien donné dans ce cas  !

Et si comme dit Fil, pourquoi pas une baisse progressive des dosages, voir une alternance entre jour de conso,
Ou comme dit cependant boire plus d’eau
Ou essayer de remplacer la ketamine par une molécule proche comme la 2fdck ?

Coucou,
La 2fdck ou autre, aurait des effet different sur le systeme urinaire ? Ou moindre car produit + puissant pour 1 dose prise?

filousky a écrit

Ben, je suis muet devant ta question. Ayant gouté la kétamine en snif en I.M., je l'ai trouvé fort bonne et ai été content de me sentir en forme pendant les quelques jours qui suivent.
Par contre, le côté dissociatif et recrovillement sur soi-même qui arrive vite après l'injection ne me plait pas plus que cela. Un peu similaire en bas dosage avec le GHB.

Comment as-tu fait pour aimer cela au point d'en consommer 10 g par jour alors que le max que j'en consomme dans une I.M est de 80 mg. Je sais que la tolérance montre très vite avec cette drogue, mais ma question est : qu'est-ce qui te fascine au point d'arriver à 10 g/jour ?
C'est de la pure curiosité sans le moindre jugement.

Ma dernière question concerne l'arrêt. As-tu vécu des crises de manque physique et si ou sous quelle forme, ou bien il s'agit d'une dépendance uniquement psychique ?

Bien qu'utilisée massivement depuis la guerre du Vietnam, cette drogue ne fait l'objet de tr!ès peu de publications scientifiques ou d'analyses de la population qui consomme cette drogue. Aucune publication sur les soins à donner pour aider l'arrêt par exemple.

Amicalement

Fil

Je suis concerné par le problème, j'aimerais beaucoup avoir la version de moons a ce sujet

Mais comme tu le dis, le produit a un coté fascinant, obsédant

Je n'ai jamais trop aimé le k-hole et ce genre dexperience dqns mon cas cest toujours plus ou moins pas cool a vivre.

Mais tout ce qui se passe avant
A une touche de sérénité+euphorisant
Anxiolytique, un truc qui te fait sentir te sentir bien dans ton esprit c'est indescriptible,

J'ai beaucoup trainer sur des temoignage de personne addict aux opiacé/opioude j'ai l'impression de chercher la même chose parfois


Au passage j'ai un amis qui consommait plus de 5g par jours qui est parti pendant 6 mois travailler et aucun symptome de sevrage physique
Mais psychologiquement il y pensais souvent
Le produit etait inaccessibke la ou il etait donc pas de rechute mzme si il aurais bien voulu a 2 reprise, il a un peu compenser avec l'alcool surtout lors des moment festifs

Et la il est revenu et avait deja prevu de racheter avant de revenir

Nous allons essayer de nous sevrer tout les deux quand on aura fini ce quon a


Personnellement j'envisage la chose en ne pas m'interdisant forcement de racheter ponctuellement mais surtout arreter d'acheter en gros a tres bas prix..
Et dessayer de depenser mon argent plus vite que mon envie de ketamine dans des chose comme la nourriture a cuisiné
Des occupatiok et des passion dans mon cas

Tout en me disant que c'est une course de fond et que je ne vais pas plus jamais en reprendre ou plus jamais revivre de moment comme ca

Mais sachant que quand j'en ai apres 5 annee de conso je suis incapable den consommer autrement que tout le temps dans la journee je doit quand meme trouver une manoere de mettre une limite a ces moment la

Et je crois que ce qui me fait le plus peur c'est vraiment l'idee d'abstinence complete, l'idée que c'est tout, ou rien.

Cette fois ci je part du principe que j'en ai rien a foutre de "rechuter" (terme tres fatalisant et pejoratif) ou plutot reconsommer 2 jours apres avour envisager labstinence
Mais que meme lorsque je vais reconsommer je vais continuer detre dans cette course de fond, dans cette volonté d'espacement.

Et dans mon cas je fait suivre ca par ma psy et mon medecin

Personnellement aussi j'ai essayer ces derbiere semaine de cultiver tout les moment ou le produit me degoutais.
Ou c'etaut trop.
A me rappeler de la souffrance.
Et a idealiser la sobrieter en me demandant sans cesse ce que je ferais pendant les moment ou je suis sobre

Soit pour combler le vide du produit
Soit pour profiter des moment de liberté ou mon corps a moins d'effet secondaire.

Ressentir la faim normalement,
La soif normalement,
Recuperer l'usage de mon nez les odeurs tout ca que je n'ai pas eu depuis presque 4 ans

Enfin bref je m'etale,
Je ne suis pas sure que ca va marcher pour moi en tout cas je ne vise pas la perfection en tout cas plus maintenant, je veux juste continuer detre dans la course meme si je suis le dernier. Et rester en vie le plus longtemps possible.

J'espere que moons ca ira !
Hésites pas a envoyer des nouvelles.

Si il y'a un caarud pres de chez toi et/ou si tu connais d'autre personne qui souffre comme toi n'hesite pas d'en parler avec et d'echanger sur vos rapport au produit etc !
Enfin ce que je veux dire c'est que etre entouré, et bien entouré je veux dire pas par des gens qui sen foute de laddiction, bah vraiment c'est moteur ! En tout cas pour moi ca l'est
Mieux que quand je suis seul.
Seul
Chez moi c'est le tourment et la culpabilité.

Bonne soirée

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