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Gastox a écrit
Oui je rejoins le message du dessus. C'est bien d'avoir confiance et que tu aies trouvé un protocole qui fonctionne pour toi, mais attention à l'excès de confiance ^^
Le fait d'être motivé d'arrêter et de ne plus avoir plus trop de raisons de consommer te permettent d'aborder ton sevrage avec une bonne dynamique. Je crois que ce sont les ingrédients les plus importants dans ces cas là. Mais le sevrage surtout en dégressif avec la méthadone que je connais, comme la mentionné le camarade du dessus, permet de garder à l'écart le plus gros des maux physiques et même psychologiques. Si tu vis bien ton sevrage c'est absolument génial, si tu gardes ta force mentale même en étant en manque ça l'est encore plus.
Je sais pas pour les autres mais dans mon cas ce qui a été vraiment le plus difficile ce n'est pas la partie sevrage qui a durée plusieurs semaines, ça a été le combat de reprendre ma vie en main tout en maintenant la volonté de ne plus retourner dans le dark. Car être fort pendant quelques semaines c'est quelque chose mais le plus important je crois est de maintenir les efforts sur le long terme et ce n'est pas seulement "je ne veux plus me droguer".
Lorsqu'on a connu des addictions sur des années je crois qu'on ne peut pas régler cela juste par la force de sa volonté, comme j'ai voulu le faire et comme tes mots ont l'air de le décrire (peut être que je me trompe). C'est aussi d'aller voir en soi pourquoi est-ce que j'ai été attiré par la drogue, pourquoi est-ce que j'en ai besoin, qu'est-ce que je cherchais à combler etc etc.. et je crois qu'avec un réel travail introspectif et par la suite en essayant de ramener un bon équilibre dans sa vie qu'on peut réussir réellement à avancer sur notre addiction. Et du coup c'est ça qui pour moi est le plus difficile. Ça implique de faire des trucs qu'on a mis des côtés pendant des années, d'affronter ses peurs, la réalité etc etc... Et c'est dans ces moments pas drôle que peut revenir sans qu'on s'y attende madame héroïne ou autre :-)
Je sais jai beaucoup parler de moi et j'espère que mon partage n'est pas hors sujet mais je voulais mettre en avant le fait que rien n'est gagner lorsqu'on termine son sevrage, si notre souhait est bien de nous affranchir pour de bon de cet enfermement.
Force pour la suite ! Et ça me réjoui de voir en tout cas que jusqu'à maintenant tu vis bien ton sevrage, keep going :muscle:
Merci pour ton message.
L’après sevrage je ne m’inquiète pas du tout, j’ai décidé d’arrêter la came uniquement parce que j’en prenais plus par plaisir et que j’avais raz le bol que tout soit accès autour de ça.
Je suis quelqu’un à la base d’actif voir très et depuis que je me suis accroché je ne foutais quasi plus rien.
Quand au manque je te confirme bien que la ketamine éradique tous les effets immédiatement et ce pendant la duree du trip et jusque au lendemain quand on prend des doses de l’ordre de 10 mg minimum mais attention ce sont des doses qui tapent fort, le genre de dose qu’on prends cool chez soi.
Pour avoir déjà pris de la ketamine en manque car je n’avais pas de méthadone sous la main je ne suis pas le seul à avoir compris que ça pouvait être utilisé pour un sevrage; ne pas avoir de tolérance à la ketamine est indispensable.
Quand à l’après je ne m’inquiète mais vraiment pas du tout, je n’avais jamais basé ma vie sur un produit et me suis accroché par un concours de circonstance à un âge assez élevé (41 ans).
Là je suis en fin de sevrage et quand je ne prends pas le peu de méthadone j’ai les jambes éclatés au syndrome des jambes sans repos avec le bide un peu secoué mais pas au point d’avoir mal, juste une petite gêne comme une digestion gênante.
J’ai un gros mental et quand je décide un truc en général je ne reviens jamais en arrière.
Pour réduire ma conso de came la deuxième année j’avais fait un sevrage sec avec un pochon d’un gramme posée et pas ouvert sur mon étagère du salon et bien en vue. Pour te donner une idée de la résilience je n’ai pas ouvert ce pochon alors que j’ai passé un sevrage très difficile, sans aucun médicaments et seul chez moi durant 10 jours.
J’avais été demandé des conseils à un Caarud pour le premier fois une fois, juste après la fin des 5 premiers jours les plus trash ou j’avais perdu 3 kilos et complètement déshydraté, usée par le manque de sommeil et fatigué des tachycardies dues au sevrage et particulièrement violentes.
La nana je luis explique que je sors de 7 jours d’enfer et que j’ai enfin la force de marcher et me déplacer pour la première fois à un centre après un sevrage sec tout en ayant eu la force de laisser un pochon d’un gramme neuf et pas ouvert sous les yeux pour me motiver et que je vois tous les jours la source de ce qui me met dans cet état.
Et bien je n’ai pas eu un seul encouragement de laisser part de cette nana hormis « ah bah sans traitement vous allez replonger ». Pas un encouragement, rien et même pas un sourir.
Je suis rentré chez moi dégouté de pas avoir eu la motivation que je cherchais par des professionnels; Deux jours après j’ai jeté le pochon aux chiottes quand j’ai pu reprendre assez de forces pour aller bosser au bout de 11 jours et super motivé mentalement mais je n’avais plus de jus.
J’avais quand été voir une seconde fois cette nana au Caarud du 17 em et idem aucune félicitations et encouragement après que je lui ai expliqué que j’avais repris le taf et que j’avais jeté ce pochon aux chiottes sans même y toucher une seul fois depuis le début du sevrage.
Cette personne ne m’a pas encouragé et n’a pas cru en moi tout en continuant à me dire que je faisais une erreur de ne pas accepter un suivit de plusieurs mois à la méthadone.
Ne pas vouloir de TSO c’est mon choix et je sais comment je fonctionne. Me concernant un TSO ne ferait qu’entretenir mon rapport à l’héroïne et donc ma condition de toxicomane. Je ne fonctionne pas comme ça. J’étais un gros fumeur et j’ai arrêté en 2014 (je n’étais pas encore accroché d’ailleurs à l’héroïne c’est venu quelques mois après), j’avais essayé d’arrêter la clope avec plusieurs méthodes et le fait de prendre des substituts me faisait entretenir la condition de fumeur, j’avais essayé les patch, nicotettes, rien ne fonctionnait. J’ai donc du jour au lendemain décider de ne plus être fumeur et de stopper net sans aucune aide, de faire le deuil du fumeur en moi. J’ai pris cher trois semaines en dormant à peine, hyper nerveux, des suées la nuit mais j’étais content durant cette phase car plus je douillais plus j’étais un ex fumeur.
Et bien j’aborde l’héroïne de la même manière pour son sevrage et là au 12 em jour ça va super bien donc c’est que je suis assez à l’écoute de mon corps et de mon mental mais c’est ma méthode et si quelqu’un si retrouve avec tant mieux c’est pourquoi je la partage !
Ardisson qui est loin d’être un novice disait également qu’il avait plus galéré à arrêter le tabac que l’héroïne, là dessus je le rejoins à 1000%.
Même si je vais me faire taper sur les doigts, mon avis sur les TSO est tranché, je trouve que ce n’est pas une solution à long terme pour des profils comme le mien puisque en CAARUD aucuns médecin n’a voulu me prescrire un traitement de deux semaines de méthadone pour que je fasse mon sevrage comme je l’entendais et c’est à rendre fou…
En tout cas je n’arrêterais jamais de consommer de l’héroïne ça c’est sure, je continuerais de le faire comme je l’ai toujours fais de 1994 à 2014, une ou deux fois par an et en one shot, c’est à dire un gramme avec ma nana ou un pote en une soirée sans rien garder pour le lendemain.
Je ne dis pas adieu à l’héroïne, je dis adieu à l’addiction que j’ai découvert à 41 ans et dont j’ai déjà fait le deuil et ce dès le premier jour de ma thérapie à la ketamine dont cette dernière a eu la faculté de faire exploser et le nettoyer des schémas de pensée dont l’addiction est responsable.
Je ne serais plus addict, je le sais et le sens au plus profond de mes cellules.
J’ai eu le malheur de commencer à taper régulièrement très tard dans ma vie, fin 2014 j’ai commencé à un gramme à deux tous les 15 jours et en quasi un an on est monté à un gramme par jour à deux, je ne me sentais pas accroché puisque j’ai vécu le manque seulement en 2017 juste avant le Covid, j’ai vécu le manque quand j’ai arrêté de bosser en fait et que financièrement ça devenait compliqué. Le Covid aidant là et seulement là je me suis considéré accroché et malade puisque il m’arrivait d’être en galère de came et donc en manque un jour ou deux max car je refusais de prendre de la méthadone que j’ai toujours refusé de prendre à la place de l’héroïne.
J’avais la chance d’avoir un dealer qui a été le même des années à domicile réglé comme une horloge.
Mais jusque la quarantaine passée en 2014 je n’avais jamais eu un comportement addictif et donc aucun soucis liée aux drogues et alcool (consommation standart, alcool en sorties, jamais seul en semaine et idem pour les drogues et encore je ne fume plus de joints depuis 2000 et à part quelques lignes de C qu’on m’offrait je n’achetais pas de drogues).
J’ai connu les premiers teknival, free party, j’étais un des premiers DJ à jouer en teuf et pourtant je n’ai jamais eu de problèmes d’addiction et justement c’est lorsque la teuf commençait à pendre trop de place que j’ai décidé de calmer le jeu et reprendre les études pour devenir ingénieur du son à l’époque; d’ailleurs en teuf j’avais déjà une idée bien arrêté dans l’addiction puisque j’engueulais tous mes potes qui prenaient autre chose que des champis ou du LSD; si un ami prenait de la C, mdma ou opioide il se prenait une soufflante. Quand on pends que des psychédéliques sans jamais avoir touché à autre chose comme produit on sait instinctivement que les drogues tel que l’alcool, la C, mdma ou hero c’est vraiment très dangereux en terme d’addition; les psychédéliques tel que le LSD ou champis ne sont pas des drogues puisque il n’y a pas de phénomène addictif.
Ça n’existe pas juste après avoir pris une baffe au LSD d’avoir une envie irrépressible d’en reprendre; tout comme les champignons….
Bref j’espère que ça aidera mieux à comprendre mon profil et pourquoi mon sevrage fonctionne.
Je dirais même que heureusement que j’ai le syndrome des jambes sans repos car cela me rassure et me dit que je suis en train de terminer de me soigner et faire le deuil denla seule et unique période addictive dans ma vie, elle a durée 10 ans et a commencée quand j’ai arrêté de prendre du LSD ou des champignons quand je le faisais en moyenne une fois tous les deux ans de 30 à 40 ans.
Le 26 octobre j’aurais 51 ans et mon sevrage sera bouclé, il me reste deux jours de méthadone (j’en suis à 13 jours en dégressif) ce soir c’est 1 mg pour les jambes sans repos et si demain soir j’ai pas mal ou moins je n’en prendrais pas.
Je n’ai pas la chiasse, j’ai pas mal aux muscles, le moral est au top et je suis super content.
J’ai déjà acheté des champignons pour la première cure depuis des années que je vais prendre quelques jours après mon sevrage histoire d’attendre de bien éliminer la ketamine afin d’optimiser cette fin de sevrage ;-)
Voilà vous savez tout.
Quand à toi Meueuh estime toi responsable de mon départ de ce forum et de l’effacement à venir de toute mon expérience.
Ton carton rouge complètement injustifié car digne d’un power trip de flic américain ma dégoûte du site …
Désolé d’avance de ne pas corriger mes fautes mais je suis sur un tel pas un ordi c’est pénible….
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AnonLect a écrit
Le pb c'est qu'en fait ton sevrage passe crème du fait que ce soit un sevrage méthadone en dégressif ; qui semble efficace, comme mentionné par Prescripteur dans un autre poste.
Je ne suis vraiment pas sûr que la Kétamine soit le principal atout de sevrage ici, en vrai.
Un complément utile car augmente un peu les effets de la méthadone, et sûrement que ça te fais du bien psychologiquement ; surtout si tu fais déjà des thérapie psychique avec psychédélique.
L'absence de manque physique and co je pense que c'est la méthadone. Le fait que tu soit bien mentalement, peut être du fait de tes prises "thérapeutiques" de K...
Mais je suis pas sûr que ça convienne à tout le monde, dans le sens... si t'es réceptif aux thérapies par psychédélique, OK, sinon, je ne suis pas sûr.
Si la Kétamine était un atout principal dans le sevrage opiacé, je pense que ce saurait qq chose de plus communs car la K est une drogue très connue et déjà largement consommée ?.
En somme, je pense que ça peut aider, mais que tu en fait le sujet principal alors que c'est le protocole de sevrage dégressif rapide avec methadone qui est le principal facteur de l'absence de souffrance...
En tout cas physique :).
Après je peux me tromper.
Et ne crie pas victoire trop trop vite, attend peut etre d'arriver à la fin de ton protocole pour être sûr :)
Je te confirme que la ketamine à bien fait son job pour me reprogrammer le cerveau dans son mode de fonctionnement à l’addiction et ce que la came m’apportait de négatif.
Mais de toute façon c’est bien connu il y’a plusieurs cas de sevrage de personnes qui l’ont fait qu’avec de la ketamine en continue durant dix jours ou un peu plus pour l’héroïne et ce sans méthadone.
Toutes les séances ont été un travail durant lequel et en plein trip (30 mg le premier jour, 20 mg c’est le seuil pour un k hole pour une personne de 50 kg sans tolérance) j’ai fais un travail au pic de la montée qui croit moi étais aussi intense qu’en montée de 250 micron g de LSD pour connaître les deux.
Au pic de la montée le travail était le suivant : demander à mon corps de me nettoyer le corps de l’héroïne au plus profond de mes cellules; je visualisais d’ailleurs mon corps d’une façon très énergétique et devenir de plus en plus lumineux allant vers une lumière blanche assez pure au fur à mesure de cette reprogramation afin de me sevrer et de faire une rupture totale d’un intérêt quelconque pour l’héroïne. C’est assez difficile à expliquer mais en y mettant l’intention que ce soit en plein trip et en descente l’idée d’être accroché et de consommer devient écœurante et surtout sans aucun sens; à vrai dire j’ai retrouvé instantanément cette incompréhension qu’ont les gens pour ceux qui consomment un produit avec lequel ils sont accroché. Je ne sais pas si je suis clair mais en résumé quand je pense à l’héroïne après 12 jours de sevrage et ce depuis la première prise de ketamine, je suis dans le même mode de pensée qu’une personne qui n’a jamais consommé, qui connaît les dangers de s’accrocher à un produit extrêmement addictif et qui trouve cela stupide, complètement impensable d’y toucher régulièrement.
C’est un peu comme si je me retrouvais à nouveau vierge, que je n’avais jamais goûté à l’héroïne et que j’en mesurait le danger par instinct et non par expérience.
Donc oui le craving est devenu quelque chose de très abstrait et ce dès le première prise de ketamine me concernant.
Je pense que le travail que j’ai fais en conditionnement et les intentions que je me suis répété en mantra durant les trips de ketamine ont fonctionné exactement comme je l’ai espéré vu le résultat plus que probant.
Non vraiment c’est dingue comme l’idée de consommer régulièrement me dégoûte et surtout je ne fais pas l’amalgame avec le produit c’est ça qui est dingue.
J’autais toujours je pense l’envie de me faire une soirée une fois ou deux par ans comme une bonne bouteille de vin à mille balles mais l’idée de redevenir consommateur régulier me donne carrément la nausée rien que d’y penser.
La au 12 em jour si je me dis : “est ce que tu aurais envie d’un trait ?” et bien je ne vois pas l’intérêt tout simplement.
L’idée de mon sevrage est de retrouver déjà une vie normale et pas dirigée par un produit dont jai besoins pour vivre normalement.
L’idée c’est le deuil de la toxicomanie et de retrouver l’héroïne comme je l’ai toujours connu les 20 années précédentes mon addiction qui a durée 10 ans; retrouver l’héroïne une fois ou deux par an lors d’un rendez vous exceptionnel avec un produit exceptionnel. Je l’ai abordé comme cela de 20 à 41 ans, j’ai arrêté les sports extrêmes à 41 ans et j’ai décompenser avec l’héroïne durant 10 ans.
J’en ai 51 samedi 26 octobre qui arrive et ce sera le dernier soir de ces dix années que j’estime clôturées avec l’addiction !
En tout cas je te confirme que l’idée d’un trait pour le fun et le plaisir je n’y vois aucun intérêt et goût en ce moment.
En tout cas c’est d’après mon expérience et mon profil, ça ne correspond pas à tout le mode de toute façon.
Dernière modification par Grosrotoro (24 octobre 2024 à 19:22)
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Dernière modification par kaneda (25 octobre 2024 à 07:21)
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Eric 44 a écrit
Grosrotoro a écrit
Tu peux nous expliquer le rapport avec la délinquance dans ce que je viens de dire ???
À aucun moment je dis que j’ai été obligé de faire de la merde et de voler à ce que je sache; je ne l’ai jamais fais pour de la came.
T’as compris quoi en fait ?
Je disais juste que tant que tu tappe les problèmes sont largement effacés et qu’en gros on les laisse sur le côté (le loyer, s’occuper de soi, pratiquer ses passions, etc etc)Bonjour.
Quand je prenais des champi à la redescente j'avais qu'une envie c'était de consommer des opi donc non ça ne coupe pas l'envie à tout le monde.
Et comme le dis Kaneda le paws peut mettre du temps à arriver la apparemment tu tjrs occupé avec le physique.
Amicalement.
J’explique plusieurs fois que si tu bouffe des champs sans faire un travail de sevrage physique d’opis en amont tu continueras à tapper de l’héroïne.
Par contre : Si tu bouffe des champis, du LSD ou autre psychédélique ayant déjà décroché physiquement cela limite les problèmes de récidive d’addiction à plus de 80. %.
La ketamine fonctionne de la même marnière mais un peu différemment et permet d’en prendre tous les jours au contraire du LSD ou Champis qui nécessitent quelques jours d’espacement afin de ressentir les effets à chaque prise.
En résumé si tu a passé le plus dure d’un sevrage, les psychédéliques bloquent et suppriment pour plus de 85% des personnes le craving et liés shemas psychologiques liées à l’addiction.
Ce n’est pas moi qui le dit iil y a des tonnes de lectures à ce sujet directement liées aux études les plus sérieuses avec des doubles protocoles placebo/psychdeliques.
Évidemment que si tu n’es pas sevré physiquement à la moindre sensation de manque physique tu va vouloir consommer en décente de psychédélique et ça l’est déjà arrivé après des champignons.
Par contre en phase de sevrage non et je te le confirme pour avoir essayée des psychédéliques dans toutes les configurations.
Mon sevrage à la ketamine à commencer après 4 jours de methadone donc sans connaître une seule sensation de manque et c’est toute la différence….
Pour les gens sous TSO c’est également une solution afin de s’en libérer lors du passage fatidique sous les deux milligramme de méthadone par exemple.
Pour le PAWS je te confirme d’après les études que c’est efficace plus d’une année pour la ketamine, LSD ou autre.
J’espère avoir été clair
Dernière modification par Grosrotoro (25 octobre 2024 à 10:43)
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Dernière modification par Grosrotoro (25 octobre 2024 à 10:37)
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Gastox a écrit
heu pourquoi op banni ? je voulais lui répondre
Pour les injures envers l'équipe.
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Grosrotoro a écrit
En résumé si tu a passé le plus dure d’un sevrage, les psychédéliques bloquent et suppriment pour plus de 85% des personnes le craving et liés shemas psychologiques liées à l’addiction.
Ce n’est pas moi qui le dit iil y a des tonnes de lectures à ce sujet directement liées aux études les plus sérieuses avec des doubles protocoles placebo/psychdeliques.
Tes chiffres viennent d'ou ????? De la revue Pipeau ?
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Grosrotoro a écrit
Entre un de mes meilleurs amis qui est docteur au muséum d’histoire naturel et qui bosse avec le centre Jon Hopkins ( pas confondre avec l’artiste )pour leur travaux en terme d’addiction en toute sorte et de dépression traités avec des psychédéliques.
. Cesont les plus sérieux et qui ont aidé à amené à légaliser les thérapies à base de Ketamine, LSD et champignons actuellement.
Wikipedia a écrit
An argument from authority[a] is a form of argument in which the opinion of an authority figure (or figures) is used as evidence to support an argument.[1]
The argument from authority is a logical fallacy,[2] and obtaining knowledge in this way is fallible.[3][4]
[...]
Scientific knowledge is best established by evidence and experiment rather than argued through authority[13][14][15] as authority has no place in science.[14][25][26] Carl Sagan wrote of arguments from authority: "One of the great commandments of science is, 'Mistrust arguments from authority.' ... Too many such arguments have proved too painfully wrong. Authorities must prove their contentions like everybody else."[24] Conversely, it has been argued that science is fundamentally dependent on arguments from authority to progress as "they allow science to avoid forever revisiting the same ground".[23]
One example of the use of the appeal to authority in science dates to 1923,[27] when leading American zoologist Theophilus Painter declared, based on poor data and conflicting observations he had made,[28][29] that humans had 24 pairs of chromosomes. From the 1920s until 1956,[30] scientists propagated this "fact" based on Painter's authority,[31][32][29] despite subsequent counts totaling the correct number of 23.[28][33] Even textbooks[28] with photos showing 23 pairs incorrectly declared the number to be 24[33] based on the authority of the then-consensus of 24 pairs.[34]
This seemingly established number generated confirmation bias among researchers, and "most cytologists, expecting to detect Painter's number, virtually always did so".[34] Painter's "influence was so great that many scientists preferred to believe his count over the actual evidence",[33] and scientists who obtained the accurate number modified[35] or discarded[36] their data to agree with Painter's count.
https://en.wikipedia.org/wiki/Argument_from_authority
En somme, tu as trois grands niveaux de fiabilité dans la science:
1) la meta-analyse , qui recoupe un grand nombre d'études scientifiques pour en tirer des conclusions
2) l'étude "classique" scientifique, souvent basée sur des expériences standardisées randomisées, si possible reproductibles
3) la parole d'un "expert" , qui parfois est très bon et d'autres commet des erreurs...
Il me faut des preuves, ou à défaut, au moins la présentation d'un consensus. Pas des "on dit" agrémentés d'un appel à l'autorité.
Dernière modification par Morning Glory (29 octobre 2024 à 14:02)
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Morning Glory a écrit
Il me faut des preuves, ou à défaut, au moins la présentation d'un consensus. Pas des "on dit" agrémentés d'un appel à l'autorité.
Grosrotoro est banni tu n'auras pas ta réponse
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Grosrotoro a écrit
J’explique plusieurs fois que si tu bouffe des champs sans faire un travail de sevrage physique d’opis en amont tu continueras à tapper de l’héroïne.
Par contre : Si tu bouffe des champis, du LSD ou autre psychédélique ayant déjà décroché physiquement cela limite les problèmes de récidive d’addiction à plus de 80. %.
La ketamine fonctionne de la même marnière mais un peu différemment et permet d’en prendre tous les jours au contraire du LSD ou Champis qui nécessitent quelques jours d’espacement afin de ressentir les effets à chaque prise.
En résumé si tu a passé le plus dure d’un sevrage, les psychédéliques bloquent et suppriment pour plus de 85% des personnes le craving et liés shemas psychologiques liées à l’addiction.
Ce n’est pas moi qui le dit iil y a des tonnes de lectures à ce sujet directement liées aux études les plus sérieuses avec des doubles protocoles placebo/psychdeliques.
Évidemment que si tu n’es pas sevré physiquement à la moindre sensation de manque physique tu va vouloir consommer en décente de psychédélique et ça l’est déjà arrivé après des champignons.
Par contre en phase de sevrage non et je te le confirme pour avoir essayée des psychédéliques dans toutes les configurations.
Mon sevrage à la ketamine à commencer après 4 jours de methadone donc sans connaître une seule sensation de manque et c’est toute la différence….
Pour les gens sous TSO c’est également une solution afin de s’en libérer lors du passage fatidique sous les deux milligramme de méthadone par exemple.
Pour le PAWS je te confirme d’après les études que c’est efficace plus d’une année pour la ketamine, LSD ou autre.
J’espère avoir été clair
Pas tout à fait d'accord !
Autant à un moment au tout début des 1990's , je prenais pas mal de drogues différentes et j'ai fini par tomber dans la came , alors qu'au début je n'en prenais pas, puis ensuite , que le week end pour des descentes d'acide , de mdma ou de coke ( alors que j'avais pris ces produits avant, sans prendre de came pour les descentes , pendant plus d'un an , voir deux ).
Puis j'ai fait une cure en clinique , sans substitution aux opiacés ( sans TSO quoi ) et je suis resté 5 ans sans redevenir dépendant aux opiacés mais en continuant à fumer du cannabis , prendre de l'acide ( parfois du mdma ) et par moments de la coke ( n'ayant jamais eu de dépendance physique a la coke et une dépendance psychologique qui a évolué au fur et a mesure des années mais je n'en prenais que par sessions de 12 a 24h la plupart du temps et j'espaçais de plusieurs jours , semaines ou mois selon les années ; je n'en ai jamais pris tous les jours et n'ai pas eu une vraie dépendance a ce produit et quand je l'ai arrêté vers 2003 du jour au lendemain , ça ne m'a pas vraiment manqué , ni posé de problèmes de craving ou quoi que ce soit , alors que j'avais shooté la coke pendant des années, aprés l'avoir commencé en sniffant au début et etre passé rapidement par le crack fumé !) .
Et donc pendant ces 5 ans où je ne prenais plus de came , n'étais plus dépendant aux opiacés et prenais encore de l'acide ( sachant que j'en avais consommé énormément pendant au moins 3 ans avant ça) , ça ne m'a pas enlevé l'envie de prendre de la came , ni ne m'a empéché d'y tetomber au bout de 5 ans parce que j'ai mal vécu une histoire de couple !
Le LSD ne m'a jamais libéré de la came, ne m'a jamais aidé quant à l'envie d'en prendre, que je sois dépendant aux opis ou que je n'y sois plus dépendant depuis plusieurs années et ne m'a jamais aidé a arreter la came !
Ça n'agit pas sur les memes récepteurs et quand tu es dépendant aux opiacés ou à un opiacé , ces sont les récepteurs opiacés qui sont en manque et qui hurlent pour avoir de la came/ un opiacé et ne plus etre en manque, étant déréglés et devenus plus nombreux aussi de mémoire il me semble ( je ne veux pas dire de conneries mais il me semble bien avoir lu ça ) !
Le LSD ou les hallucinogènes n'agissent pas sur les récepteurs opiacés à ma connaissance !
Moinqui adorais le LSD , ça ne m'a jamais aidé vis à vis de la came, concernant le manque ou simplement l'envie d'en prendre quand je n'en étais plus dépendant depuis plusieurs annnées !
Et les raisons pour lesquelles je suis retombé dans la came a chaque fois ont été de grosses galères dans ma vie et/ ou de grosses "peines de coeur " si je peux dire ça comme ça !
Et le LSD n'a jamais rien arrangé chez moi vis à vis de ces problèmes qui m'ont fait retomber dans la came et redevenir dépendant aux opiacés !
Dernière modification par Acid Test (Hier à 17:28)
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