[ Arrêt & Sevrage ]

Sevrage forcé de plusieurs drogues. Comment m'en sortir?

canis a écrit

Comment faire face à un sevrage forcé?

Si tu veux min avis perso, je me demande pourquoi s'imposer une souffrance alors qu'un sevrage peut se faire de manière dégressive ?


Et d'arrêter plusieurs produits en même temps idem c'est pas dans mon logiciel ! Amha vaut mieux faire un a la fois si c'est ton choix.

canis a écrit

Je n'ai donc plus rien sous la main pour calmer mes angoisses hormis mes 5mg de diazépam

tu n’as que cela en traitement ?

Pr info si tu as une dépendance aux Benzo fait pas l'erreur de stopper d'un coup !!


Amicalement

Tu ne donnes pas assez d'infos sur les quantités des drogues que tu prenais, quelle pureté ,  et avec quelle régularité ...etc pour qu'on 'puisse vraiment te donner des réponses autres que généralistes !
D'aprés ce que je lis , si je comprend bien , la seule drogue dont j'ai l'impression que tu étais dépendant , était le cannabis , corrige moi si je me trompe .

Chaque drogue agit plus ou moins différemment selon les gens .
Certains deviennent extrémement dépendants physiquement et psychologiquement au cannabis, comme je l'ai été mais d'autre n'ont soit pas de dépendance , soit une légère dépendance au cannabis.
Si tu avais une forte dépendance physique , tu vas douiller pendant plusieurs semaines !
J'ai fumé du cannabis à haute eose  pendant des décennies et à la fin ( je fumais 5 G par jour de hash testé à 30% de THC , je faisais 3 joints avec un gramme, donc 15 joints par jour ) j'étais tellement dépendant physiquement depuis'plusieurs dizaines d'années , que j'ai preferé d'abord diminuer petit à petit que d'arrêter d'un coup .
Et meme avec ça j'en ai chié pendant un mois !
Je suis devenu très rapidement dé pendant au cannabis quand j'ai commencé à en fumer , en quelques mois je ne pouvais plus m'en passer et en fumais tous les jours .
Je ne supportais pas de ne pas fumer et je pétais un plomb au bout de 6 à 12h sans joint ( on va dire qu'au bout de 12h ça tirait vraiment , je ne dormais pas la nuit , j'avais mal au bide, je suais comme un porc , j'étais sur les nerfs à fond , je ne pensais qu'à ça ...etc .
Une fois j'ai fait tout paris , y compris les pires quartier , pour en trouver , car mon dealer ne répondait pas.
Je me suis éclaté en moto 125cm3 sur le rond-point Pte Dauphine , glissant dans le virage sous la pluie , tellement j'étais stressé ( je n'avais pas le,permis moto à l'époque , il y a plus de 35 ans ) .

La mdma , c'est rare de développer une dépendance et j'ai l'impression que tu n'en prenais pas depuis si longtemps et pas comme un dingue .

La Coke, la dépendance est surtout psychologique , si ce n'est que selon les gens, si ils ont tapé plusieurs G par jour pendant des mois à des années , ou fumé du crack tous les jours pendant une longue période , un dérèglement physique s'opère , meme si le manque n'est vraiment pas aussi puissant que celui des opiacés ( qui est le pire avec celui de l'alcool et peut etre certains médocs type benzos ou je ne sais quoi , je ne sais pas trop pour les médocs ) .
Pour développer une certaine dépendance autre que psychologique pour la coke, il faut quand meme y aller vraiment sérieusement et pendant une longue période mais ce ne sera pas aussi violent que la dépendance et le manque e'opiacés , qui est vraiment ultra violent ( ceci dit les gens encaissent plus ou moins bien  la souffrance physique et psychologique en générale ).

La kéta , je ne connais pas assez mais il me semble qu'il n'y avpas de dépendance physique mais je peux me tromper.

Du peu d'infos que tu donnes et des déductions / suppositions que je fais , j'aurais tendance à penser que c'est surtout le cannabis qui va te manquer , les autres, ça risque d'etre plus une envie , voir un craving selon la conso que tu avais de ces produits.
Ceci dit , je ne sais pas si tu es dépendants aux benzos ou autre type de médocs  .

Arrêter progressivement le cannabis serait le mieux je suppose, si tu en est vraiment dépendant  , encore faut il pouvoir le faire !

Certains parents sont plus ouverts que d'autres sur les  drogues et aussi , il est plus facile d'avoir des discussions avec certains que d'autres avec qui toute discussion est impossible .
Tu peux essayer de voir un médecin mais vu la morale ambiante dans notre société et les préjugés généralisés sur les drogues et leurs usagers, il faut vraiment avoir la chance de tomber sur un médecin/ addicto sympa , qui ne se prend pas pour dieu tout puissant et c'est plutôt l'exception que la régle selon mes décennies d'expérience sur le sujet ! Ceci étant mon avis personnel mais je ne suis pas le seul à l'avoir.
Sans parler des médecins qui flippent de la " Gestapo de la sécu et de ses petits capos"  !
Les HP , j'ai toujours évité , j'aurais disjoncté de me voir privé de toute liberté , ne supportant déjà pas l'hopital et l'ambiance malsaine qui y règne, où les patients sont totalement deshumanisés et à la merci des médecins et personnels soignants .
Je fais parti des gens extrémements déçus de la médecine en générale et ( entre autres ) de leur idéologie anti drogues bourrée de préjugés !
Mais qui sait , tu peux avoir de la chance et tomber sur un médecin compréhensible et faisant partie des rares  qui ont encore de l'emparhie et de la compassion'pour leurs patients , une des choses qui manque le plus en médecine, comme certains médecins eux memes , le font  remarquer !
Il va te falloir du courage , de la patience , beaucoup de diplomatie ( voir un peu de ruse si nécessaire ) , pour arriver à passer ce cap
La diplomatie et le sang froid sont des armes importantes !

Dernière modification par Acid Test (Aujourd'hui à  17:02)