Salut, j'avais prévu de faire un petit
TR de ma soirée si les effets en valaient la peine, et j'en ai eu pour mon grade, alors le voici.
"K-hole" est très subjectif ici, le
LSD étant plus impliqué que la
ké, mais c'est la sensation que j'ai eue.
Présentation : F, 32 ans, 51kg. Prise de drogue régulière ou rare selon les substances (ketamine,
cannabis,
mdma,
3mmc,
speed,
salvia,
coke,
lsd, 2ci-nbome,
dmt,
poppers,
kratom...) très peu sujette aux
bad trips et aux angoisses jusque là.
Mes expériences avec le
lsd étaient limitées : 2x en
festival où j'ai eu quelques jolis visuels occasionnels + un agréable high similaire à la
mdma, et 1x chez moi plus faiblement dosé pour voir les effets sur les capacités cognitives (inintéressants). J'attendais avec impatience une bonne occasion d'en prendre un peu plus.
Cette occasion se présente : une soirée psytrance organisée à 2h de chez moi avec une super affiche (Astral Projection, Anoebis, Enigma...). Je propose à 2 potes, Thomas et P-Y, qui font partie des rares que je connaisse qui sont assez à l'aise pour prendre des psyché en teuf et qui kiffent la psytrance. On décide de louer une chambre près de la fête pour pouvoir se reposer qq heures après, puis nous irons aux thermes.
On a des cartons très forts, et des cartons moyens (dosage précis inconnu). On prend aussi de la
ketamine avec nous pour agrémenter les effets du
lsd de temps en temps. J'ai beaucoup plus d'expériences avec la
ké, et elles ont toujours été très bonnes quelle que soit l'intensité.
18-19h : 2 bières pendant le trajet
20h : Petit resto convivial pour prendre des forces avant la nuit, 1 verre de vin.
21h30 : prise d'1/4 de carton fort pour moi et P-Y (mon but est d'en prendre +, mais je veux diluer la montée) et 1/2 pour Thomas.
21h45 : On s'arrête à une super brasserie artisanale pour boire une bière.
22h20 : Une petite montée d'euphorie commence. Du coup le projet de re prendre 1/4 est reporté à plus tard.
La montée devient + physique, moyennement agréable, comme attendu, mais gérable.
23h : On sort de la brasserie. Les effets sont maintenant agréables et légers, donc on reprendre 1/4 de carton moyen avec P-Y.
On croise un chien au physique très drôle. Je ris beaucoup (beaucoup plus que d'habitude). On parle de chiens, on adore les chiens.
Thomas nous dit tout le temps de regarder les couleurs qui sont trop belles, mais P-Y et moi ne voyons encore rien de différent. On est juste de très bonne humeur avec une forte envie de rire de tout.
23h30: Entrée de la soirée. On admire un arbre qu'on trouve particulièrement beau, on rigole, ...
Le lieu de la soirée est génial. Le grand espace extérieur est super bien aménagé avec des palettes et autres matériaux de récup, des lampions, des éléments industriels, du street art et beaucoup de couleurs. Malheureusement il pleut et fait froid, on en profitera peu. Il y a aussi une chill zone dans une grande tonnelle avec un poêle à bois au centre, puis 2 salles de fête reliées : une décorée de façon psychédélique, et une autre qu'on trouve plus malsaine, pleine de fumigènes et qui sent la cave. Nous n'irons que dans la première.
Pour entrer dans ces salles, il y encore quelqu'un qui vérifie nos bracelets. Ce sera important + tard dans une partie de mon trip.
23h40 : Les effets du
lsd restent faibles, je suis impatiente donc je reprends gaiement 1/4 de carton moyen. P-Y préfère attendre, et Thomas a déjà plein d'effets avec son demi carton très fort donc ne reprend rien non plus.
Les public de la soirée est super cool, tout le monde danse déjà et tout le monde sourit. C'est en Flandre (Belgique) la plupart des gens parlent flamand et nous français.
0h23 : P-Y et moi prenons un peu de
ké.
0h38 : Je suis dans un état de sobriété inacceptable malgré quelques légers visuels. La
ké ne me fait aucun effet étrangement.
Je reprends 1/4 de carton fort.
1h10 : On va chercher à boire, je ressens enfin des effets plus conséquents, tout bouge, Ennnfiiiin !
Pendant 2 secondes je vois en noir et blanc et je trouve ça très fun. Je suis euphorique.
1h24 : On danse, le décor est devenu superbe. Je fais une rapide vidéo souvenir, et ça me fait penser à un extrait de chanson que j'avais écrit sur ma farde quand j'étais ado "You can't see what I see, feel what I feel" qui colle bien avec la situation. Quand j'étais ado, cette phrase faisait beaucoup sens pour moi car j'étais malade et en dépression. Je me sens heureuse car désormais, elle fait sens d'une toute autre manière. Le fait de penser à mon adolescence m'a fait ressentir quelque chose de très intense, une grande compassion et affection pour mon moi-ado. C'est difficile à expliquer mais j'ai l'impression que toute mon adolescence défile dans mes souvenirs et j'en pleure d'émotion tout en dansant, mais je me sens bien.
Par intermittence la scène semble beaucoup plus loin, ce qui me donne l'impression qu'on s'est déplacé alors que non.
J'ai eu une formation sur un programme de modélisation 3D toute la semaine, et j'ai des visuels subtiles et très plaisants en rapport avec cela qui se forment dans l'espace.
Nous allons tous les 3 aux toilettes, qui se trouvent loin, à l'opposé de l'espace extérieur. Le trajet est très tricky, il faut traverser une grande zone boueuse dehors avec une grande structure en bois à franchir et des cabanons partout, on a l'impression d'être dans un jeu de plateforme (Je ne vais pas détailler mes autres trajets vers les wc, mais ce fut à chaque fois une grande aventure).
On retourne vers la fête. Thomas nous dit de revenir en arrière et de regarder un endroit dehors, avec une boule à facettes qui bouge légèrement avec le vent. Et sous l'effet du
lsd, les différentes matières du décor autour bougent toutes aussi, changent de couleurs, c'est merveilleux, on contemple ça en commentant la scène lorsqu'un type arrive et nous dit pragmatiquement "Y a que la boule qui bouge" on lui répond "Pour nous, tout bouge
" il dit, tout aussi pragmatique "Ah, 2-CB" et s'en va. Cela nous fait beaucoup rire.
On s'assoit un peu dans la chill zone. Je fixe l'extérieur par une fenêtre et c'est magnifique, le sol change de texture, tout est intéressant à regarder, je pourrais rester là des heures. Je ressens encore des émotions très fortes à en avoir les larmes aux yeux, je ne sais même pas trop pourquoi. C'est intense.
Thomas trouve que tous les gens sont beaux, ça le fascine. Pas moi. Plus tard dans la soirée je rigole beaucoup en repensant à ça, car avec les déformations les gens sont de plus en plus moches et ressemblent tous à des caricatures.
On retourne danser. C'est génial, les 2 DJ envoient du lourd. Je les vois comme s'ils étaient des hologrammes. Je suis quand même très claire dans ma tête, j'hésite à prendre un peu de
ké mais préfère le faire + tard dans la soirée (il est environs 2h15?). 10min plus tard, Thomas me propose une clé de
ké alors je ne résiste pas. P-Y en prend aussi, mais moins que nous car il se méfie + des effets.
Suite à ça, l'euphorie et les visuels deviennent rapidement plus forts. C'est génial et impressionnant. Je vois que Thomas ressent la même chose. Les visages commencent à ressembler à des personnages de bd ou de dessins animés, c'est très drôle. Le décor aussi. Je me sens hyper heureuse de cette prise de
ketamine (j'ai toujours adoré la
ké) Tout se passe très bien pendant un moment, nous dansons toujours.
Tout va bien mais on va prendre l'air. On est un peu désorientés, on se trompe d'abord et entrons dans la salle "malsaine", au secours ! On rigole fort de ce moment, on prend l'air et retourne danser.
Thomas nous fait signe qu'il a besoin de sortir de nouveau. Je demande ce qui se passe, je n'ai pas envie de quitter encore la piste, mais je comprends vite qu'il a la nausée alors on l'accompagne dehors. On finit par devoir se tenir la main tous les 3 pour se déplacer car ça devient compliqué de se repérer. Une fois dehors on ne bouge plus mais se tient toujours, on parle tant bien que mal de nos états qui deviennent trop intenses. Je dis "Heureusement que les gens ne parlent pas français ici et qu'on ne nous comprends pas. Y a vraiment un intérêt à avoir des langues différentes finalement!" P-Y me répond "Oh tient, un train qui passe!" comme si ce que je venais de dire était évident, je ne comprends pas pourquoi il se moque et ça me déstabilise. Je vois une scène avec vrai un train très net, qui passe brutalement devant moi.
Je pense qu'on fait plusieurs aller-retour dehors<->chill zone. Ca faisait du bien à mes 2 potes qui avaient trop d'effets aussi, mais à moi pas du tout. Tout devient très confus, je suis totalement perdue et désorientée. Quand on est près de la personne qui contrôle les bracelets, je crois souvent qu'on est complètement à la sortie de l'événement, ce qui ne serait pas logique si tout allait bien. Je me demande si il y a eu un problème. Je sens que je ne vois pas la réalité, j'ai l'impression que tout ce que je vois n'est qu'hallucinations (le mode "dessin animé + distorsions" était devenu extrêmement fort, plus rien n'est normal), je n'ai aucune idée de ce qui se passe réellement autour de moi, je n'ose plus bouger, je me fais juste trainer par la main mes potes de temps en temps sans comprendre où on va ni pourquoi. Je leur demande si il y a eu un problème et P-Y me répond "on a juste trop pris" ce qui ne me rassure absolument pas (je ne considère jamais que j'ai "trop pris" si je ne me mets pas spécialement en danger, alors cette phrase me fait penser le contraire et me confirme qu'il y a un problème). Le fait qu'il y ait régulièrement des stewards en fluo qui se promènent dans cette zone n'a fait, inconsciemment, qu'accentuer mon impression de "gros problème" et de gêne.
J'essaye de réfléchir à ce qui a bien pu se passer. Plusieurs de scénarios vont se produire à partir de maintenant. C'était comme si je revivais la même scène avec un scénario différent à chaque fois. Comme dans une boucle temporelle. Entre chaque scène, j'ai un moment de court lucidité puis ça repart.
Scène 1 : je crois comprendre qu'on nous a sorti de la soirée car on est trop drogués, que les flics sont venus nous chercher et vont nous emmener au poste, je reste debout sans bouger puisque je ne vois toujours rien de réel et c'est très angoissant.
Scène 2 : je pense que je suis dans la salle et qu'en fait ça va (p-e qu'on y est vraiment retournés un instant, je n'en sais rien) mais n'ose toujours pas bouger car tout est toujours irréel et je n'ai pas de repères.
Scène 3 : je me dis que vu mon état, je suis probablement couchée en hallucinant totalement, peut être qu'on est venu me chercher en brancard du coup, alors je touche l'espace autour de moi et je crois sentir une barre qui pourrait être celle d'un brancard. Je me sens honteuse, je dis "ok, je crois que j'ai compris ce qui se passe", j'attrape un bras près de moi et dis "vous êtes chirurgien!?" (je voulais dire "infirmier" mais dans la confusion j'ai fait un lapsus).
J'ai peur d'être allée trop loin, que mon état soit irreversible et d'être devenue folle, coincée dans un monde imaginaire pour toujours. Je pense à mes parents, j'ai honte.
Scène 4 : on est dans la chill zone et je vois tous les gens autour qui ont un air grave, déprimé, comme si la fête avait du s'arrêter à cause d'un drame. Je demande si il y a eu un problème et P-Y me dit "on a trop pris" (je ne sais pas si il a de nouveau dit ça ou si c'est une boucle) alors je crois comprendre que le problème c'est nous, qu'on a fait quelque chose de très grave à cause de la drogue, qu'on a blessé ou tué des gens. Je ressens une grande détresse, qu'est-ce qu'on a fait, ma vie est foutue, même si je n'arrive pas à entrer dans un vrai état de panique car je suis trop accablée par les effets.
Scène 5 : je dis à mes amis "ah mais non je crois que je comprends ce qui se passe, je fais un
bad trip en fait! ?" Ce à quoi P-Y me répond "mais non y a pas de
bad trip!" (haha si il savait tout ce que je viens de vivre) Mais ça me rassure un peu.
Je reprends un peu mes esprits, je ne comprends pas pourquoi on reste là j'insiste plusieurs fois pour qu'on retourne danser. Mes potes me répondent qu'ils sont trop perchés. Je leur dit que y a pas à s'inquiéter, que dans quelques heures c'est fini, mais que tant qu'à être dans cet état-là, il faut en profiter et aller s'amuser. Ça les motive, alors on rentre mais on reste à l'arrière de la salle. Je n'arrête pas de partir en trip dans un monde imaginaire (sans bad cette fois) de revenir à moi, de repartir. Chaque fois que je reviens j'ai l'impression d'avoir vécu plein de vies différentes en une seule, c'est fou, fatiguant mais fascinant. J'ai quand même hâte que ça redescende, c'est trop intense, trop destabilisant, trop long. Je me rassure en me disant que dans quelques heures c'est fini.
Je remarque que mes potes, surtout Thomas, vivent aussi ces trips par vagues, parfois on revient à nous et on se dit "ho ho ho qu'est ce qu'il vient de se passer !" Je me sens rassurée en réalisant qu'on est tous dans le même état actuellement, car jusque là je me sentais très boulet. Surtout que P-Y riait fort dès que je disais quelque chose, et que je pensais qu'il se moquait de mon état. On voit toujours, tous les 3 le décor et les gens en "dessin animé". (Avec plein de distorsions par dessus pour Thomas et moi, mais pas pour P-Y qui a moins pris)
A chaque "creux de vague" où les effets sont moins forts, je demande qu'on avance + vers la scène car j'ai envie de profiter, rester derrière rend les choses plus bizarres pour moi. Mais à chaque fois on avance de 2m puis les hallu et la désorientation redeviennent trop fortes. Mais on le prend avec fun. Ca s'estompe un peu, on arrive à re danser. J'ai souvent l'impression qu'il y des estrades, des gradins, plusieurs niveaux dans la salle et que je dois faire attention. Ce n'est pas le cas, il n'y a qu'un sol plat.
Les effets redeviennent enfin stables et je ne trippe plus trop fort. Mais j'ai alors un moment de fatigue, bien que mes pensées soient de nouveau claires et très rapides. Normalement le
lsd est censé donner plein d'énergie, pourquoi je suis fatiguée ? J'en ai marre d'être souvent fatiguée. J'ai envie d'aller me coucher, de tripper tranquillement dans un lit, peut-être même dormir, mais je suis incapable d'aller jusque l'hôtel.
3h30 : Astral Projection (dj) arrive et ça me fait redevenir déterminée et encore plus lucide. Je me retourne vers mes potes pour leur dire avec joie "C'est pour lui que je suis venue jusqu'ici !! Je dois aller devant !" Et je nous fraye héroïquement un chemin pour être près de la scène. Je suis de nouveau bien, on danse et on s'amuse.
Je vais tout devant contre la barrière. Puis la déprime revient. Je ne comprends pas, on est pas censé être heureux sous
lsd? Je pense à ce qui est négatif dans ma vie, mes problèmes de santé, ma fatigue, mon besoin de liberté, cette société que je n'aime pas, l'égoïsme et la bêtise des gens... J'envie les hippies de Woodstock en me disant qu'eux au moins, ils étaient plein d'espoir et pensaient pouvoir changer le monde, alors que moi j'ai bien conscience que ça n'arrivera jamais, et que du coup le
lsd n'a pas la même saveur.
J'ai l'impression de faire un gros trip thérapeutique, qu'on étale tout mon cerveau brutalement à plat pour aller chercher dans tous ses recoins. C'est fascinant, mais je ne suis pas là pour ça.
J'essaye difficilement de chasser cette introspection et de me concentrer sur la musique et les visuels qui sont super plaisants. Les motifs du décor se forment, se déforment, changent de couleur. Je finis par aller mieux.
Apparemment je ne suis toujours pas très lucide car je crois que le dj a changé et que ce n'est plus Astral Projection (mais si) mais je le trouve terrible aussi. Je me sens de mieux en mieux et profite à nouveau pleinement de la musique et des visuels. Le dj fait parfois semblant d'appuyer sur des touches dans le vide sur un plan vertical et c'est comme si je voyais l'écran et ce qu'il touche en hologrammes, c'est génial.
5h : On va toujours bien. Mes potes reprennent un peu de
ké et m'en proposent. Je refuse, les effets du L sont suffisamment forts et plaisants.
Il est extrêmement amusant d'écrire sur un clavier de smartphone.
Je repense à mon bad, et plus précisément au moment où j'ai attrapé un inconnu en lui disant "Vous êtes chirurgien !?" et je trouve ça extrêmement drôle après coup. J'en rigolerai encore plein de fois dans la soirée et le lendemain.
5h30 : Changement de dj (pour de vrai) rien qu'en le voyant arriver je sens qu'il va être fabuleux aussi. C'est le cas. Je me sens à nouveau de plus en plus énergique, je danse avec un grand plaisir comme sous
mdma. Pendant les 2 dernières heures, je profite à mort. Je me dis que finalement, ça valait le coup d'endurer tout ça, et que c'était quand même une expérience fascinante, d'une intensité inimaginable. J'ai quelques interactions et me rends compte que plein de gens sont en plein trip et complètement à l'ouest aussi, comme nous plus tôt, et que je n'aurais pas dû avoir honte de mon état et à partir en
bad trip car c'était "classique" dans ce genre de soirée. Ça devrait m'aider à rester à l'aise si je me retrouve dans une situation similaire à l'avenir, même si c'est pas mon but de tripper aussi fort en teuf.
6h : Lors d'un passage aux wc, je constate que mon pipi est saccadé en rythme. Ca ne semble pas être une hallu. Drôle d'effet du L (n'ai jamais ça avec la K).
7h30 : La fête est finie, on sympathise avec qq personnes puis on marche sans problème jusque notre hôtel. Toujours beaucoup de variations de couleur. Douche agréable puis on essaye de dormir quelques heures. Je dois prendre 2
Zolpidem pour réussir à m'endormir.
3h plus tard, on me réveille car on doit quitter l'hôtel. Je suis super crevée. Mais heureuse qu'on aille aux thermes. Cette journée aux thermes est ultra agréable et j'ai vite l'impression d'avoir dormi beaucoup plus. Jusqu'au soir, j'ai encore de légers visuels dans les saunas (variations de couleurs) quand je fixe un point, c'est chouette. On boit un verre de mousseux et ça me met dans un état de détente cotonneux inhabituellement doux. Dans la piscine, j'entends un gars dire à un autre qu'il a fait un
bad trip lors d'une soirée, je ne peux m'empêcher de me joindre à la discussion et il nous raconte que c'était justement avec du
lsd et un monde en dessin animé lui aussi !
Retour chez soi, dodo à 1h. Le lendemain, fatiguée, faible et moral pas terrible malgré prise de 5htp et d'un peu de
methylphenidate. Surlendemain : toujours un peu fatiguée mais moral très bon (peut-être aidé par un petit gramme de tyrosine). Tout est en ordre.
Conclusions : C'était un trip à la fois merveilleux et très dur mentalement. Malgré les mauvais moments j'en garde un souvenir positif. J'ai été impressionnée par l'intensité et la distortion temporelle au milieu du trip. P-Y, qui a moins pris que nous, a finalement l'air d'avoir moins apprécié sa soirée que Thomas et moi lors du debrief, car il a moins réussi à s'immerger dans la musique et n'a pas eu d'aussi beaux visuels que nous.
Je pense qu'un combo avec un peu de
mdma pour contrer l'éventuel moment de fatigue ou de déprime en milieu de trip serait intéressant, ainsi que pour me donner l'envie d'être sociable, car le
lsd n'a pas eu cet effet sur moi. Le combo avec la
ké peut aussi être génial, avec une dose un peu moins forte et en restant danser devant.
J'aime le
lsd et j'en reprendrai, mais j'espère aussi trouver dans les
rc un psychédélique stimulant qui soit moins introspectif, moins désorientant et plus stable au niveau des effets (25e-nboh, 2c-ef,
4-ho-met et 4-aco-met me semblent prometteurs mais les avis divergent).
Vivement la prochaine.
Dernière modification par Aurea (Hier à 10:59)