Sevrage, Suivi et Grossesse,

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#CSAPA #enceinte #grossesse #médecin #morphine #skénan
Opalina non binaire
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Bonjour,
J'avais déjà écrit un post il y a un moment sur ma situation délicate (pour euphémiser), mais les nouvelles circonstances et les grosses difficultés font que je suis perdue sans savoir quoi faire.

Je suis enceinte de 15 semaines (ce que j'ai appris qu'en novembre, ayant eu un déni de grossesse auparavant) suite à une prise de pilule prescrite et vendue comme étant "contraceptive comme les autres" alors qu'elle ne l'était pas. Je prends également du Skenan depuis 2022 : d'abord prescrit pour des douleurs chroniques fortes, je passe par le marché noir depuis le départ inattendu de mon médecin traitant car les autres médecins refusaient tous de poursuivre le traitement.

J'étais déjà face à une impasse avant la grossesse, puisqu'aucun centre/service/médecin ne souhaitait m'accorder un premier rendez-vous et que tout le monde se renvoyait la balle. On m'avait conseillé à très juste titre d'approcher un algologue ou centre de la douleur pour traiter le problème à la racine, mais le cruel manque de centres/algologues font que je ne serai pas suivie avant au moins plusieurs mois.

La situation est encore pire, désormais : je passe le plus clair de mon temps à contacter des CSAPA/services d'addictologie/médecins, toujours sans succès même en expliquant clairement l'urgence de la situation au téléphone ou sur place. Les médecins redirigent vers les CSAPA, puis les CSAPA redirigent vers les addictologues/hôpitaux qui eux-même redirigent vers les médecins généralistes, mais ils disent tous ne pas pouvoir faire de suivi ou qu'il n'y a pas de médecin/rendez-vous.

De plus, on me montre de manière évidente qu'on ne me prend pas au sérieux : après avoir demandé de réessayer dans 2-3 mois ou de voir ailleurs, on me dit des énormités parfaitement fausses voire dangereuses tout en me répondant lorsque j'explique que ce n'est pas vrai que je n'y "connais rien" et que je suis "biaisée par l'addiction", on prétend que mes douleurs chroniques sont exagérées ou un mensonge pour justifier qu'on "me donne ce que je veux", on me dit que ma grossesse n'est pas une situation urgente ou que je peux arrêter de moi-même "par amour pour l'enfant avec la volonté" et j'en passe.
Concernant ces choses complètement fausses ou dangereuses, on me dit que le Subutex doit être prescrit dans mon cas alors que c'est strictement interdit pour une femme enceinte, qu'il est impossible de faire un sevrage et que la Circulaire Girard lorsque je la mentionne "N'est que pour ceux qui se l'injectent quand vraiment ça marche pas car l'injection leur manque", qu'il faut prendre un TSO couplé au Skenan alors que ça le rend inefficace ou provoque  même un effet de manque si c'est du Subutex, que le cold turkey est sans aucun risque pour moi et l'enfant, que la méthadone que je vomis systématiquement "C'est juste psychologique et en comprimé ça ne peut pas arriver car ça agit différemment", etc... Et lorsque j'explique bien la particularité de la situation avec ma grossesse et les contre-indications/douleurs chroniques, ça arrive que l'on me dise qu'il n'y a pas de raison que les TSO ne fonctionnent pas sur moi "alors que ça marche pour presque tout le monde"...

Je suis très inquiète pour moi et mon enfant : je ne veux pas lui infliger des séquelles et s'il naît en étant dépendant aux opiacés, il ira automatiquement en soins intensifs avant d'être placé car "C'est une mère horrible, elle se droguait en étant enceinte, elle avait 9 mois pour éviter ça". Et les services sociaux se moquent complètement du fait qu'il n'y ait aucun rendez-vous ou médecin de disponible, que l'on ne me prend pas au sérieux ou que mes contre-indications soient ignorées par des personnes incompétentes ou pas à l'écoute.

J'ai réellement besoin d'enfin trouver une solution, pour pouvoir être enfin sereine, pour être auprès de mon copain sans devoir venir un court moment et repartir quand je n'ai plus de comprimés, pour souffler en me concentrant sur mon enfant sans les aller-retours pour me procurer mes boîtes et sans compter mes médicaments, pour enfin penser un peu à moi.

Merci d'avance

(Je n'attaque en rien les CSAPA/services d'addictologie spécifiquement et encore moins les TSO : ils ont indéniablement aidé beaucoup de personnes à soigner leur addiction ou dépendance et sont très utiles dans la majorité des cas. Le souci est juste que ceux auquels je fais face sont peu sérieux/compétents et que je ne peux pas prendre de TSO avec ma situation qui est particulière, l'un étant interdit dans mon cas tandis que l'autre est toujours "rejeté" sans action antalgique suffisamment forte.)
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cependant
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Salut,

avant tout du soutien face à ta situation compliqué et la stigmatisation et les refus de soins que tu te retrouve à subir !

Cela dit pour aider à demeler un peu la situation :

Opalina a écrit

, on me dit que le Subutex doit être prescrit dans mon cas alors que c'est strictement interdit pour une femme enceinte

D'où tu tires cette information ?
Il n'y a pas de contre-indication à la bupré pendant la grossesse, c'est marqué aussi dans la notice que ça peut-être utilisé pendant la grossesse : https://base-donnees-publique.medicamen … ;typedoc=R

Cela dit, je comprends que tu souhaite avoir un autre TSO que le sub. Malheureusement la fameuse circulaire Girard, dit en effet qu'on peut prescrire du sulphate de morphine en TSO, mais après échec des TSO traditionnels. Si tu n'a pas de prescriptions antérieures de sub et/ou métha ça va être légerement plus difficile. Cela dit pas impossible non plus, car il y a des personnes qui ont réussi à expliquer aux médecins qui avaient déjà essayé ces deux TSO en informel, en chopant au black (pas tous les médecins aiment ça, au contraire !!).

As-tu un suivi de ta grossesse avec une personne de confiance, ouverte sur la question des conso ?
Si non, il y a une base de données d'un collectif féministe qui recense les praticiens non stigmatisants : https://gynandco.wordpress.com/
Je pense (mais je ne suis pas sûre à 100%, cela dit je ne vois pas pourquoi ça ne serait pas possible) qu'un bon.ne gyneco pourrait renouveler ton traitement Skenan, surtout avec l'argument qu'il est primordial pendant la grossesse d'éviter le manque.
Et que c'est important que tu puisse être bien, l'argument pourrait être aussi que ce n'est pas le moment de faire des inductions vers des nouveaux médicaments dont on ne connait pas la réaction sur ton corps...

Je pense que les médecins entendent mieux l’argument de renouveler un traitement, même si dans ton cas, le passage au black complique pas mal les choses. Les dernières ordonnances que tu as du Sken sont très anciennes ?

Je voudrais aussi te rassurer sur la prise en charge de l'accouchement et surtout sur le traitement des enfants nés de mères avec une dépendance.
Selon les équipes des hosto, ici sur PA, tu as pas mal de témoignages où ça s'est très bien passé pour les mères comme pour les enfants. Ce n'est pas vrai qu'il va forcément souffrir ! Normalement ils mettent en place un sevrage dégressif adapté qui, si nécessaire (car il ne l'est pas toujours même si la mère est dépendante) permet à l'enfant en quelques jours de ne pas avoir besoin d'opiacés.

Je comprends bien ta réticence vis à vis du sub, cependant je t'invite quand même à prendre en considération cette possibilité, ou tout au moins en parler avec des soignants de confiance, car ça serait une des possibilités plus simples pour t'éviter le manque pendant cette phase compliqué.

Par contre, bien évidemment fuis des médecins qui te disent que le cold-turkey c'est inoffensif pour toi comme l'enfant ! C'est extrêmement faux.
Déjà c'est extrêmement traumatisant même en absence de grossesse et deuxièmement ça peut être vraiment dangereux pour la poursuite de la grossesse. C'est presque criminel et ça donne envie de dénoncer à l'ordre des médecins !

Bon courage !

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Je valide à 100% et je n'aurais pas dit mieux!

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Bonjour, il y a des consultations de grossesse des le debut et l'equipe obstetricale qui va te suivre devrait etre bien au courant. Par contre il faut que tu leur dises tout pour eviter les quiproquos.

Si besoin voici les recommandations officielles

https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap … _fiche.pdf

Prise en charge du trouble de l’usage d’opioïdes et
prévention des surdoses chez la femme enceinte
Dans un contexte de TUO, en raison de taux élevés de rechute de consommation d'héroïne, il est
recommandé de maintenir ou d’instaurer un traitement de substitution aux opioïdes, afin de prévenir
le risque de surdose et de limiter le risque de complications prénatales associé aux cycles intoxication/sevrage et de syndrome de sevrage néonatal.
Le choix du MSO doit être fait en concertation avec la patiente, la méthadone et la buprénorphine étant d’efficacité comparable pendant la grossesse.
Les posologies et le rythme d’administration du MSO devront être régulièrement réévalués et adaptés aux variations pharmacocinétiques et physiologiques au cours de la grossesse (notamment 3e tri- mestre).
En cas d’instauration d’un traitement par méthadone, il est recommandé d’augmenter la dose par pa-
liers de 5 à 10 mg par semaine. Le but est de maintenir la dose la plus faible qui contrôle les symptômes
de sevrage et minimise le désir de consommer des opioïdes supplémentaires. Le traitement en deux prises est plus efficace et a moins d'effets indésirables qu'une prise quotidienne. Au fur et à mesure de la grossesse, la diminution progressive des concentrations plasmatiques de méthadone et l’aug- mentation de la clairance peuvent nécessiter une augmentation de posologie ou un fractionnement en
bi-prise des doses. Il peut être nécessaire de réajuster les doses en post-partum

La Methadone et le Subutex sont utilisables mais la Morphine est aussi recommandée en cas de traitement existant.

http://www.lecrat.fr/4552/

Traiter une femme enceinte

    On préférera si possible avoir recours à un autre antalgique, notamment en cas de traitement prolongé (cf. Antalgiques – Grossesse).
    En l’absence d’alternative il est possible d’utiliser la morphine quel que soit le terme de la grossesse, en limitant la durée du traitement au strict nécessaire.

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (18 décembre 2024 à  19:45)

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Merci pour les informations (kaneda)

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Bonjour, pour info

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Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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pierre
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Bonjour,

c'est le suboxone (buprénorphine + naloxone) qui est déconseillé en cas de grossesse, mais pas le subutex (buprénorphine seule). ceci dit, je ne sais pas si il te calmerait les douleurs.

Pour le skenan, tu le prends comment et à quel dosage ? Est ce que tu as dans la région parisienne ?

Clairement, tu es tombé sur des incompétents, et/ou sur des laches qui ne veulent pas prescrire du skenan et qui trouve tout les moyens de ne pas le faire.

Par ailleurs, la note (et non circulaire) Girard de 1996, qui est toujours cité pour le skenan en TSO, n'a AUCUNE valeur juridique ou opposable.... malheureusement.

Pierre

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Opalina non binaire
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Hello : merci tout d'abord sincèrement pour les réponses ! Je dois effectivement un peu éclairer la chose !


C'est initialement le gynécologue et la sage-femme qui me suivent actuellement qui m'avaient expliqué que le Subutex était interdit et que la méthadone est le seul traitement autorisé (ils m'avaient montré des documents qui allaient bien dans ce sens et discuté des effets secondaires et du bénéfice-risque dans cette situation). J'aurais effectivement dû me renseigner directement de moi-même avant de conclure que c'était le cas (surtout quand ce ne sont pas des personnes travaillant dans le domaine de l'addiction alors que même ceux qui le sont m'ont déjà dit un nombre conséquent de choses fausses)
Mais tu as tout à fait raison, il y a effectivement eu une erreur de leur part après avoir fait des recherches : il n'y avait bel et bien aucune AMM pour le Subutex en cas de grossesse il y a plusieurs années, les documents étaient donc fiables mais très anciens, mais ce n'est plus le cas actuellement et il y a une grosse différence/nuance entre "Pas d'autorisation officielle" et "Interdiction" qu'on ne m'a pas expliqué.
Par contre, les risques de problème respiratoires chez l'enfant sont avérés et le syndrome d'abstinence est plus réduit que pour la méthadone, qui est en fait le moins "safe" des deux avec des risques de problème de croissance et/ou de naissance prématurée, mais plus risqués et sérieux que pour la morphine (Pas vis-à-vis de la substance en elle-même bien sûr, car il y a encore moins de recul/études/informations que pour les TSO qui n'en ont déjà pas beaucoup, mais vis-à-vis des facteurs dosage/grossesse avancée/découverte tardive). Il y a donc un bénéfice/risque peu équilibré

J'aurais dû aborder le sujet plus clairement dans mon post, je l'avais fait dans un autre post, mais il y avait surtout une contre-indication qui faisait que le Subutex n'était déjà pas envisageable avant d'être enceinte : je souffre depuis des années de douleurs chroniques, à la fois thoraciques sans diagnostic clair pour le moment à part des soupçons d'angine de poitrine et pelviennes dûes à une endométriose (je pensais comme beaucoup que sans cycle menstruel une grossesse enlèverait logiquement les symptômes/douleurs, mais ce n'est pas le cas et l'obstétricien confirme que ça les atténue souvent mais pas systématiquement et qu'ils ne disparaissent pas).
C'est donc le souci majeur car, comme j'entends bien souvent pendant ma quête d'un rendez-vous, "Avec les TSO seuls il y aura une douleur insupportable" puisque leur action antalgique est clairement plus faible, surtout dans le cas du Subutex qui, en plus, empêche de soulager la douleur  avec un antalgique. Cela m'a d'ailleurs valu certaines remarques inconscientes de type "Faudra associer la morphine/un autre opiacé avec du Subutex", donc prendre un antalgique voire continuer à alimenter le marché noir et prendre en même temps un antagoniste + agoniste qui va empêcher toute action/effet et provoquer un manque s'il y est associé, ce qui n'est pas vraiment une bonne idée.

Ce n'est donc en aucun cas un refus d'essayer un TSO de ma part, j'aimerais sincèrement au contraire pouvoir les utiliser pour le bien de mon enfant et moi-même. Il s'agit vraiment de contre-indications, d'un rejet systématique de l'un des deux et d'un taux bénéfice/risque inégal dans mon cas particulier spécifique qui font que les options sont limitées : je pourrais dans une situation "normale" essayer pour prouver un échec et le besoin d'une solution adaptée, mais il y a une telle urgence et une énorme inquiétude que je veux éviter de prendre des risques en essayant pendant le très peu de mois qu'il reste quelque chose de contre-indiqué dont l'efficacité est peu probable dans mon cas (et dans le cas de la méthadone perdre du temps tout court en réessayant ce qui a déjà échoué) et qu'il soit trop tard

Mais avant de me soucier du traitement et de la substance utilisée, je dois tout d'abord et surtout avoir un suivi et un rendez-vous, ce qui est loin d'être le cas actuellement... Car pour le moment, mes seuls échanges étaient avec l'accueil des hôpitaux/CSAPA ou des médecins généralistes qui disent ne pouvoir rien faire ou prescrire. Je n'ai jamais discuté avec un addictologue ou un médecin sérieusement pour lui expliquer ce dont j'ai besoin, les contraintes et ce qui n'a pas fonctionné : tant que cette étape n'est pas passée, me prendre la tête toute seule n'est pas très utile

J'ai bien l'intention ensuite de traiter le problème à la racine avec un centre de la douleur pour ne plus avoir besoin de soulager mes douleurs chroniques tout court et traiter le problème à la racine. C'est surtout nécessaire d'avoir une solution adaptée entretemps pour préserver l'enfant et éviter l'anxiété majeure que tout ça me cause...

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Opalina non binaire
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pierre a écrit

Bonjour,

c'est le suboxone (buprénorphine + naloxone) qui est déconseillé en cas de grossesse, mais pas le subutex (buprénorphine seule). ceci dit, je ne sais pas si il te calmerait les douleurs.

Hello ! Merci pour ton éclairage : mon gynécologue et ma sage-femme m'avaient effectivement donné des informations un peu erronées, c'est bien le Suboxone qui est contre-indiqué et le Subutex n'avait pas d'AMM officielle en cas de grossesse il y a plusieurs années (ce qui n'est plus le cas aujourd'hui et "pas autorisé" est très différent de "interdit". Mais il y a effectivement une action antalgique trop peu suffisante pour me soulager et les risques de problèmes respiratoires/symptômes de sevrage plus sérieux sont présents pour l'enfant

pierre a écrit

Pour le skenan, tu le prends comment et à quel dosage ? Est ce que tu as dans la région parisienne ?

Je le prends en voie orale/per os uniquement (je n'en ai jamais pris d'une autre manière), en le mâchant parfois si la douleur est trop forte et qu'il faut une action immédiate : pour le dosage, je suis entre 400mg et 600mg par jour que je répartis dans la journée, donc par tranche de 200mg toutes les 12h environ et un autre si nécessaire dans la journée ou la nuit. (Et oui, je suis effectivement en région parisienne)

C'est très rassurant de savoir que ce sont effectivement des personnes lâches ou clairement incompétentes qui trouvent des excuses ridicules pour ne pas prescrire, je te remercie de confirmer mon ressenti !
Je suis malheureusement au courant que la Circulaire Girard n'est qu'une recommandation qui n'a pas de valeur juridique, je ne m'attends pas du tout à ce que ce soit un argument implacable : je le mentionnais surtout pour montrer le ridicule de l'excuse "Non c'est interdit on peut pas". Surtout lorsqu'il est suivi d'une explication fantaisiste pour justifier qu'il ne soit jamais évoqué, en disant que "c'est que pour ceux qui se l'injectent quand l'injection manque trop pour que ça marche après de nombreuses années" alors que les très rares patients qui ont eu la chance de se le faire prescrire doivent bien souvent s'engager à ne pas le faire

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cependant
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Opalina a écrit

Car pour le moment, mes seuls échanges étaient avec l'accueil des hôpitaux/CSAPA ou des médecins généralistes qui disent ne pouvoir rien faire ou prescrire.

Salut,
Y a t-il des csapa qui t'on proposé des rdv ?
Car je crois que dans ta situation tu as tout à y gagner à y aller, même si à l'accueil ils disent qu'ils ne pourront pas prescrire. C'est au médecin de décider...
Je sais que c'est extrêmement épuisant de faire face à des refus, mais je pense vraiment qu'on a tout intérêt à y essayer !


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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pierre
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Opalina a écrit

Par contre, les risques de problème respiratoires chez l'enfant sont avérés et le syndrome d'abstinence est plus réduit que pour la méthadone, qui est en fait le moins "safe" des deux avec des risques de problème de croissance et/ou de naissance prématurée, mais plus risqués et sérieux que pour la morphine (Pas vis-à-vis de la substance en elle-même bien sûr, car il y a encore moins de recul/études/informations que pour les TSO qui n'en ont déjà pas beaucoup, mais vis-à-vis des facteurs dosage/grossesse avancée/découverte tardive). Il y a donc un bénéfice/risque peu équilibré

Je ne sais pas ou tu as trouvé cela ?
Il n'y a à ma connaissance aucune littérature qui recommanderait l'un ou l'autre des TSO pour les femmes enceintes.

Par ailleurs, en parlant de ce témoignage avec ma compagne hier soir, elle m'a signalé qu'une femme enceinte  avec une maladie chronique avait pris rdv dans ses deux CSAPA (93 et 95) pour du skenan, et ne s'y était pas rendu plusieurs fois de suite.  Estil possible que ca soit toi ?

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