Salut !!
J'ai eu un peu la même expérience, j'ai commencé a conso quotidiennement des benzos et
opiacés a 13ans,
alcool,
weed, tazz,
coke a 14,
datura ect, a 16 je prenais énormément de
MD,
LSD, j'ai commencé a toucher a tout, j'ai commencé la
kétamine (ma drogue préféré) et la seringue a 17ans, a 18 j'ai eu mon pic de conso, 10-15
RC par jour, plusieurs dissos,
cathinones,
amphet fluorés,
cannabinoides de syntheses, benzos de syntheses ect...
J'ai commencé a réduire y'a 2ans (j'ai presque 20), j'ai arrété substance par substance mais j'ai mis longtemps a décrocher du
cannabis et des dissos (surtout
2fdck) j'ai arrété les stimulants et l'
alcool en premier.
Bref ca fait 2 mois que je suis totalement sobre (je l'avais pas etait plus de 3j - 1 semaine depuis mes 13 piges), y'a eu un petit
joint par ci, un petite trace en soirée, mais rien de fou...
Pour info j'ai un trouble bipolaire de type 2 (dominance dépressive avec phase d'hypomanie) qui s'est stabilisé y'a un an de 50-75% a l'arret du lithium et quand j'ai commencé le
buspirone.
Dans le cadre de ma transition de genre j'ai du arreter toute conso pour accéder a mon parcours de soin.
Depuis mes 13ans j'ai totalement oublié comment on s'endors naturellement, impossible de m'endormir sans faire de coma ethylique, fumer un max de
weed et/ou prendre des enormes doses de benzos...
J'suis une enorme insomniaque...
ca fait un an que je galere a réapprendre a dormir naturellement, et la ca fait 2 mois que mon sommeil est catastrophique, au debut je dormais une nuit sur deux, mais le manque de fatigue me donnait des hallu, et me rendait très anxieuse et sensible.
Beaucoup de cauchemars, quasi impossible de m'endormir sans fatigue extreme ou sans benzos, je prend de la mélatonine et des plantes et du Quiviviq (Darirorexan) tout les soirs mais ca m'aide vraiment pas des masses..
Si je prend pas minimum 3-6mg de bromazolam, ou 30mg d'Olanzapine (qu'on me filait juste pour dormir mais j'touche plus a ces merdes de
neuroleptiques non plus) impossible de m'endormir avant 6h du mat et encore, c'est pas systématique, j'ai passé la nuit les yeux fermés, immobile, et je n'ai pas reussi a dormir quand même, la nuit précedente je n'avais dormis que 3h...
Je me reveil jusqu'a 20 fois par nuit et je galere a dormir plus de 6h...
Et aussi, je fais des paralysies du sommeil a répétition quasi tout les soirs a l'endormissement, pendant la nuit, et des fois au réveil...
jusqu'a 6 completes par nuit, et jusqu'a plus d'une vingtaine si je les annules, vu que je les sens venir et que j'arrive a me déparalyser avant que ca soit trop tard, mais ca me fait partir assez loin pour me donner des hallu comme si j'etais sous
LSD/Ké/Datura/Salvia/Crack... j'en fais de toutes les sortes, autant des classiques que des très particulieres...
Certaines dure 1min, d'autres peuvent durer jusqu'a 15-20min...
La première a durer 1h entière...
Aucun médecin n'a reussi a m'expliquer pourquoi ou me trouver un traitement adapté donc j'ai du faire mes propres recherches, j'ai beaucoup de raisons a croire que ca me fait ca a cause d'un déreglement (desinhibition) de l'acéthylcholine &
Serotonine/Noradrénaline au coucher/pendant le sommeil..
Donc déjà j'ai trouvé plusieurs pistes, il me faudrait un antagoniste partiel des recepteurs muscarinique (mAChR), j'irais pas jusqu'a bouffer ma
datura au coucher, mais je pense demander du Donormyl (Doxylamine) ou du DPH (Diphenhydramine) a mon psychiatre la semaine prochaine. Le Donormyl est apparament un somnifere très sous estimé selon les retours que j'ai eu, et serait particuilirement adapté dans mon cas avec les paralysies et les cauchemars.
Je vape enormement, entre 3-20mg, selon mon budget, ca me fait juste passer le manque, cela pourrait suractiver mes recepteurs nicotinique de l'acéthylcholine (nAChR) au coucher et pendant le sommeil car je vape bcp au coucher et dors avec ma CE et tire dessus a chaque réveil pour faire passer le manque, j'avais l'impression que ca m'aider a dormir (habitude prise depuis le
PTC/ADB-BUTINACA) mais ca nique plus mon sommeil qu'autre chose apparament.
Je bois aussi beaucoup de café pendant la journée pour palier a l'excès de fatigue, je stop la
caféine avant 17h mais bon, je commence a remplacer la plupart de mes cafés par du thé vert pour que la L-Théaine régule un peu les effets de la
cafeine.
Je bois des tisaines de vervaines, camomille, tilleul, melisse, passiflore... Ashwagandha et Rhodiola peuvent aussi aider pour améliorer le sommeil.
Le facteur de fatigue et d'angoisses joue beaucoup, plus je suis fatigué, plus je fais de cauchemars et de paralysies, et plus j'en fais, plus je suis fatigué... Et me faire rassurer par ma mère a déjà suffit a arreter des crises de paralysies a répétitions et éviter la prise de benzos.
Sous conseil de ma mère et de mon psychothérapeute j'ai pu constater que éviter les écran pouvait aider, mettre une musique calme (genre pour la
méditation) et justement faire de la
méditation, exercices de respiration profonde, de l'autohypnose et sophrologie. ca aide énormément a réduire les angoisses qui empêche l'endormissement et dégrade la qualité du sommeil.
malgré 2 mois de
sevrage et tout ces efforts mit en places petit a petit, je n'ai toujours que très peu d'amelioration dans la qualité, durée du sommeil, je fais moins de cauchemars, par contre les paralysies continuent...
Le
CBD en vape a +30% peut pas mal aider en gerant les autres facteurs.
J'attend beaucoup du Donormyl perso, j'en ai eu de très bon retours de la part d'insomniaques sur qui les benzos suffisaient plus sur le moyen terme. Et il parait particuilerement adapté au vu de mes paralysies...
Je ferais un retour la semaine prochaine quand on me l'aura prescrit.
J'ai pas plus d'infos, de conseils ou de facteurs a exposer. Apparament ca se calme au bout de quelques mois, le temps que la chimie cérébrale retrouve un équilibre, apparament le cerveau fait ca tout seul pour retrouver son "équilibre". même si je n'ai que très peu d'amélioration malgré 2 mois totalement clean, appart des benzos certains soirs quand je suis a bout de fatigue mais incapable de dormir, ou que je ne suis pas prete a affronter mes paralysies qui peuvent etre particuilierement éprouvante psychologiquement...
Je te souhaite bon courage, sache que malgré ca, ca va, et je ne me suis jamais sentis aussi bien malgré la situation, la fatigue et les délires... Etre enfin sevré de tout est une véritable délivrance et je n'ai plus aucun
craving, même si ca a mit du temps a partir. je ré-apprend a vivre, reprend ma vie en main, renoue du lien avec mes proches, bref appart ca y'a que du positif après, donc ne lache rien !
force a toi