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Hello, je m'inscris pour poster cela car en lisant je me dis que tu n'est certainement pas au courant mais l'Etazene en vape est une ROA dangereuse à court/moyen-terme car il existe un risque quasi certain de dépôt de hotspot sur la bobine metalique qui chauffe quand tu vapes (généralement le centre chauffe moins que les côtés donc des dépôts d'Etazene se feront au fur et a mesure) , dans tous les cas règle très bien ton wattage pour que la chauffe soit plus uniforme et question RdR change/ nettoie à l'alcool isopropylique très souvent ton materiel. La RoA la moins dangereuse pour moi reste le spray nasal (dilué volumétriquement bien sûr). Surtout si tu n'es pas sûre que ton Etazene soit de l'isotonitazene (200x a 500x plus puissant que la morphine) avec ne serait-ce que 250-500ug de dépot sur la bobine ce serait du suicide.
Une autre recommandation RdR si tu n'est pas certaine de l'authenticité de l'Etazene ( qui pourrait être de l'iso / meto / proto ) est de procéder par incrément par exemple de 50ug en 50ug car l'Isotonitazene est plus puissante que l'Etazene , et du fait du bannissement l'Etazene est plus rare.
En espérant que ça peut t'éviter une mort certaine
https://www.psychoactif.org/forum/t5712 … oWIKI.html
et je vape... très méfiament au début, cela va sans dire.
De tous petits effets! Mais pas assez.
Je quadruple donc la concentration de mon liquide. Et là, ça marche! J'ai fait un petit test ou deux, attendu, puis me suis mise au vrai ce soir même pour le Tr:
19h55: Etat de base. Je me sens assez normale, quoique j'ai pris de la DMXE en fin de matinée mais je n'en sens vraiment presque plus du tout les effets donc ça interférera pas avec l'expérience.
Début de vape. Concentration du liquide: 4mg/mL, dripper résistance double coil 0.15ohms, 50W.
Tolérance: avant je planais comme je voulais avec 15mg de morphine, aujourd'hui je ne sens plus 10 il m'en faut bien 20-30mg... (tsss, le fait de l'écrire me fait prendre d'autant plus conscience et ne me réjouit pas)
Variable parasite: mes traitements L'aripiprazole, 5mg/jour, joue énormément sur les effets de bon nombre de drogues. Les opis sont encore relativement épargnés mais cette molécule étant potentiellement polyvalente, j'ai pû avoir une moindre euphorie par exemple, ou des effets dénaturés. Impossible à dire, je ne contrôle pas cette variable.
Première bouffée. Je retiens dans les poumons dix secondes par là
Relaxation très légère mais immédiate après expiration.
Quelques secondes après, une sensation de lourdeur apparaît. Tout ça est presque imperceptible, limite placebo.
Seconde bouffée deux minutes plus tard: Mes muscles se relâchent, ma conscience commence à devenir vague.
Troisième immédiatement après: je me suis toujours demandé ce que veulent dire les anglishs par "light-headed". Ce doit être ça... Ma vision bouge un peu, de haut en bas ou de droite à gauche, un peu comme si j'avais tiré sur un joint. C'est vrai qu'on ne dirait pas un simple opioide classique, il y a autre chose.
20h00: Quatrième taffe, les effet se font clairement sentir à présent, impossible de les rater. C'est un peu abrutissant, là encore comme avec la weed. Je n'aime d'ailleurs pas cet aspect des highs cannabiques.
20h05: J'ai perdu le compte mais je dois en être à une petite dizaine de bouffées. Je me sens lourde sans que ce soit désagréable. J'ai du mal à me concentrer, écrire est à peine plus difficile que la normale. Mes membres et tout particulièrement mes mains ont une sensation un peu bizarre, ba... anesthésiés ouai, je dirais. Plus que le reste du corps mais ça ne doit être qu'une sensation, je ne vois pas comment ce serait possible en réalité^^ Des grattouilles aussi, on y échappe pas^^ Le même shop vendait un tout autre opi l'année dernière dont j'ai oublié le nom, et qui était antihistaminique lol, pratique. Mais là non haha on a bien cet effet grattouille.
20h10: J'ai continué de tirer de temps en temps, à rythme moins soutenu car je sens que je suis déjà bien assez def à mon goût. Mais je vais pousser un peu pour vous fufu
J'ai une certaine agitation étrangement, je me sens détendue et... tendue à la fois. Peut-être l'action dopaminergique et/ou noradrénergique dont parlait le gars sur Reddit. En tout cas ça correspond bien. J'ai un bon effet canna-like je trouve, bien que je ne sois absolument pas connaisseuse de cette dernière, les quelques expériences à mon actif me rappellent bien certains aspects de l'etazene: lourdeur, lobotomie (lol), vision légèrement modifiée... Beaucoup moins d'effets en taux avec l'etazene par contre.
20h15: Je trouve que l'agitation est un point négatif. Elle m'empêche de profiter, mes muscles sont plus (+) tendus maintenant. Je crois que les doses un peu "hautes" (certains me traiteraient de chochotte mais j'aime pas trop les hauts dosages d'opis même de façon générale) rendent les effets "speeds" plus forts que ceux calmants. Il doit être difficle de piquer du nez avec ce truc. C'est quand même curieux cette dualité. Encore avec l'oxy ça passe bien ça ne m’interpelle pas, autant là avec l'effet canna-like c'est vraiment marqué, c'est plus de l'agitation que de l'énergie d'ailleurs. Je ressens le besoin de bouger mes membres, surtout mes bras (peut-être parce que je tape au PC et que le reste de mon corps est au repos).
20h20: Reposer mes bras diminue drastiquement l'agitation en fait, donc ça va, bien que je garde les muscles un peu crispés. Mais c'est bieeen moins relax que la morphine quand même. Moins cotonneux aussi. Ouai ça se rapproche un peu plus de l'oxy que de la morph (mais en reste super loin). En termes d'euphorie je saurais pas dire, je n'en ai jamais vraiment eu avec les opis, certaines fois un très grand bien-être oui mais pas jusqu'à parler d'eupho'.
20h25: Je lance Liquid Sunshine de Biga Ranx sur Spotify, et je dois dire que c'est coooool. La musique va vraiment bien avec cette drogue, elle me berce, je me sens bien.
20h30: Je passe sur 389, de Clexis. Tout autre genre de musique et pourtant je kiffe autant^^ C'est une drogue qui me semble assez polyvalente à ce niveau. Bon on est pas sur une appréciation de la musique type GHB ou psyché bien sur, je dis juste que c'est agréable. Je me demande quand je vais me décider à arrêter de tirer. Je ne monte plus, je tire juste de temps en temps pour me maintenir def. Les grattements et agitation se font moins présents. J'ai plus un effet opi-like là tout de suite.
20h35: Limite je me sentirais de danser. Une danse super mellow mdr mais bon.
J'ai de tous petits CEVs.
Je décide d'arrêter de tirer à partir de là. De toute façon bien que loin de piquer du nez, je suis trop haute à mon goût je suis pas 100% à l'aise. Je trouve les doses hautes pas si agréables comparées aux lights. Les lights me font me sentir apaisée, calme, avec ce réconfort propre aux poppys, et une touche singulière propre à la molécule. Les hautes sont plus mindfuck.
20h40: L'agitation laisse place à une certaine fatigue, mais agréable. La musique en revanche devient plus entêtante.
20h50: les effets visuels se sont bien calmés. Je me sens revenir à la normale tranquillement. Je me sens zen.
21h20: effets quasi imperceptibles. Plus que la tête qui tourne un peu. Des after-effects, quoi. Très légère nausée. Je me sens tout aussi légèrement sonnée, rien d'envahissant mais pas super agréable. Je poursuis l'écriture du Tr, les textes annexes etc.
22h10: Plus aucun effet, retour à la normale. Eeeeeeet mise en ligne du Tr! J'attendais de voir quand les effets serainent entièrement descendus pour le faire :3
En gros, ouai ça vaaa^^ Mais ça ne vaut quand même clairement pas de l'oxy. Je crois que je préfère même la morphine, n'étant pas spécialement fan des cannabinoides (ça m'arrive d'en utiliser mais voilà quoi je préfère les opis et là ça les masquait un peu).
Je dirais que c'est peut-être intéressant pendant la pause midi d'une journée merdique, pour planer un coup et revenir deux heures après au boulot ni vu ni connu lol.
Sur PN on se posait la question de si la tolérance grimpe plus vite ou pas avec une substance plus forte mais moins dosée, et plus courte mais plus redroppée qu'avec une comme la morphine par exemple:
Baaa, pfff... Ca s'est carrément fait de fil en aiguille, à la vue d'une promo sur la metazene, il me manquait à peine de fric pour la livraison gratuite... (genre un euro mdr) Puis curiosité, recherches, j'ai vu que la metazene c'était nul mais l'etazene cool, apparemment, donc bref je te passe toutes les étapes mais voilà quoi. Et puis ennui, envie de découvrir quelque chose de neuf, qui aurait potentiellement pu remplacer l'oxy lorsque je n'en aurai plus, etc.
Là où tu piques un point important je trouve, c'est la tolérance: je me pose la question moi aussi: la molécule est très puissante, d'accord. Mais je la dose en conséquence! Quelques centaines de ug. Alors, la tolérance monte-t-elle plus vite que la morphine, ou pareil?
Autre paramètre à prendre en compte: l'effet est extraordinairement court! Trente minutes à tout casser, vraiment! Du coup ça incite à tirer super longtemps sur la clope. Donc à prendre du prod très régulièrement et non pas en une seule prise. Là aussi: cela va-t-il influer la vitesse de hausse de ma tolérance?
Je serais vraiment arrangée d'avoir la réponse autrement que par la pratique. Parce que oui, si ça doit m'exploser la tolérance c'est pas la peine.
https://www.psychonaut.fr/Thread-Juste- … #pid624995 (post 19557)
Si quelqu'un a la réponse, ou des réflexions à ce sujet je suis vraiment preneuse!!
Et voilà. Huuum, si vous avez des questions, toussa... J'espère ne rien oublier :)
J'espère surtout que ce Tr vous aura été utile, j'admets qu'il y a vraiment très peu de retours sur ces molécules, on en a eu un court ici mais c'est tout à ma connaissance. Waow, je suis une pionnière
Gardez bien à l'esprit qu'avec ce genre de molécule, la moindre erreur peut être fatale. Posez-vous la question de si ça vaut vraiment la peine de courir ce risque si vous désirez essayer (c'est pas rétorique, posez-vous la vraiment^^)
Et prenez soin de vous!
xoxo
Morning ~
Dernière modification par Morning Glory (06 mai 2021 à 23:35)
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Dernière modification par Zazou2A (06 mai 2021 à 23:38)
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L'isotonitazène est un analgésique opioïde dérivé du benzimidazole lié à la structure analogue de l'étonitazène [4]. La structure diffère de l'étonitazène par un groupe méthyle supplémentaire en position 26. Sa puissance est évaluée comme étant un opioïde fort et efficace, encore plus fort que l'opioïde fentanyl connu [1,18]. Récemment, d'autres nitrazenes ont été découverts et caractérisés en Europe et aux USA. Par exemple, Siczek et al. [19] entièrement caractérisé l'étazène, une nouvelle substance psychoactive est apparue sur le marché polonais. Structurellement similaire à l'isotonitazène et à l'étonitazène, Krotulski et al. [20] ont caractérisé le métonitazène découvert aux États-Unis. Krotulski et coll. [2], ont déterminé plusieurs métabolites possibles de l'isotonitazène, les produits de biotransformation O-désalkylation étant supposés être des métabolites courants parmi les analogues du benzimidazole de l'isotonitazène, de l'étonitazène et du métonitazène.
L'analyse toxicologique a révélé la présence de: benzodiazépines, acide méfénamique, dompéridone et acétaminophène dans le premier cas; le lorazépam, le THC, le THC-OH, le THC-COOH et le CBN dans le deuxième cas et l'éthanol dans le troisième cas. Pour tous ces médicaments, les concentrations se situent dans la gamme thérapeutique ou non toxique [16]. Sans l'identification de la poudre d'isotonitazène et une analyse ciblée d'échantillons post-mortem avec des techniques de césure, la présence d'isotonitazène aurait probablement été négligée en raison de la très faible concentration toxique.
La concentration médiane d'isotonitazène dans le sang était de 1,20 ng / mL, les concentrations sanguines les plus élevées et les plus faibles étant respectivement de 2,28 ng / mL et 0,74 ng / mL. Ces valeurs sont en accord avec la concentration médiane d'isotonitazène de 2,20 ng / mL trouvée par Krotulski et al. [2]. Le rapport de cas 1 avait des antécédents de consommation de fentanyl, ce qui aurait pu conduire l'individu à développer une tolérance au récepteur ?. Pour cette raison, la concentration d’isotonitazène dans le sang pourrait être plus élevée que dans les cas 2 et 3. Des recherches supplémentaires devraient être menées sur la tolérance à l’isotonitazène et la corrélation entre les autres médicaments des agonistes des récepteurs ?.
La redistribution de l'isotonitazène dans les tissus post-mortem semble converger dans le cerveau (médiane: 8,59 ng / g), les poumons (médiane: 6,93 ng / g), le cœur (médiane: 4,96 ng / g) et la rate (médiane: 3,49 ng / g) ). Fait intéressant, la plus faible concentration d'isotonitazène est mesurée dans le foie de chacun des trois échantillons post-mortem (médiane: 0,04 ng / mL). La concentration très élevée d'isotonitazène dans les poumons dans le cas 2 (17,9 ng / mL) pourrait être influencée par la consommation d'isotonitazène par les voies respiratoires juste avant de mourir et par conséquent par l'accumulation d'isotonitazène dans ce tissu. Le tuyau cassé (voir image 1) contenant de l'isotonitazène recueilli sur le site du deuxième cas pourrait étayer la thèse de l'individu ayant fumé la drogue juste avant de mourir, sans que personne n'ait altéré la scène de la mort. En supposant que le décès dans le cas 2 est survenu après une dose d'isotonitazène et que la distribution relative est influencée par cet événement, l'isotonitazène semble s'accumuler dans le cerveau dans les cas 1 et 3. les niveaux d'accumulation d'isotonitazène sont confirmés dans le cerveau, alors cette caractéristique doit être évaluée, en raison de l'activité de l'isotonitazène dans les récepteurs ? du cerveau humain, ce qui peut suggérer un impact mortel avec une faible concentration sanguine d'isotonitazène. De plus, compte tenu des propriétés hépatiques dans le métabolisme des médicaments, la très faible concentration d'isotonitazène mesurée dans le foie peut être interprétée de deux manières: premièrement, avec une distribution normale du médicament dans l'organisme; et deuxièmement, que l'isotonitazène dans le foie est rapidement métabolisé.
L'analyse médico-légale a révélé un œdème pulmonaire dans les trois cas. Le poids moyen des trois poumons droits était de 903 g et celui des trois poumons gauches de 707 g. Les deux poids moyens sont plus élevés que le poids sain des hommes [21].
La concentration médiane d'isotonitazène dans les cheveux du cuir chevelu (cas 1 et 3) était de 55 pg / mg. Dans le cas 2, la concentration des poils thoraciques était de 182 pg / mg. L'analyse capillaire a confirmé que l'isotonitazène avait été consommé pendant au moins 1 à 2 mois pour le cas 1, et au moins 4 à 5 mois pour le cas 3. Puisque les cheveux du cas 2 étaient arrachés du thorax, nous pouvons simplement confirmer que l'individu avait déjà consommé l'isotonitazène quelques jours à plusieurs mois avant la mort. L'isotonitazène dans les cheveux a été trouvé à une très faible concentration, comparable aux faibles niveaux de fentanyl trouvés dans différents cas médico-légaux [22,23]. Seul le cas 2 a été confirmé comme un toxicomane à l'isotonitazène et, compte tenu du temps écoulé entre la première hospitalisation et le décès, l'isotonitazène prélevé auparavant était probablement présent dans l'échantillon de cheveux coupés de 3 cm. En 2015, Madry et al. [24], ont révélé la présence de MDMA dans les cheveux après une seule prise, expliquant comment une seule administration de médicament peut être détectée et quantifiée.
Concernant les fluides, l'isotonitazène semble s'accumuler notamment dans le liquide péricardique par rapport aux autres fluides, sang fémoral, sang cardiaque, urine, humeur vitré. Plusieurs études ont révélé que les fluides péricardiques offrent un compartiment calme et isolé pour différentes substances, similaire à l'humour vitré [[25], [26], [27]]. Dans les trois cas actuels, la concentration d'isotonitazène dans les liquides péricardiques (médiane: 4,79 ng / mL) est très élevée. Compte tenu des interactions de plusieurs médicaments avec le cœur [[28], [29], [30]], les interactions possibles de l'isotonitazène avec le fonctionnement physiologique normal du cœur doivent être étudiées plus avant.
Les concentrations mesurées dans le sang total étaient très faibles et comparables à celles rapportées dans le premier article concernant la consommation d'isotonitazène dans les cas médico-légaux post mortem [2]. En raison de la très faible concentration d'isotonitazène dans le sang et en considérant l'isotonitazène comme un membre du nouveau groupe des substances psychoactives, les laboratoires de toxicologie médico-légale devraient réfléchir à des méthodes d'analyse de dépistage qualitatives, afin de déterminer la présence ou l'absence de ces composés. Par exemple, Trana et al. [31], ont proposé un dépistage ciblé complet pour 77 NPS en utilisant un instrument sensible LCsingle bondMS / MS. Considérant qu'en décembre 2019, plus de 950 molécules de différentes classes chimiques ont été signalées comme NPS au Conseil d'alerte précoce (EWA) de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), les laboratoires toxicologiques devraient développer un nombre croissant de méthodes de dépistage ciblées pour déterminer la présence ou l'absence de ces substances [31].
5. Conclusion
Bien que la première publication sur la découverte d'isotonitazène en Europe ait été publiée en Belgique à partir d'un échantillon d'isotonitazène obtenu en ligne en juin 2019, notre détermination de l'isotonitazène en Suisse a été réalisée auparavant en mars 2019 avec le premier cas de décès.
A notre connaissance, nous rapportons les trois premiers décès confirmés sur le continent européen impliquant la consommation d'isotonitazène et les premières recherches sur la redistribution post-mortem de l'isotonitazène dans les fluides, les tissus et les cheveux.
Des substances non liées au fentanyl réapparaissent de plus en plus sur le marché illicite [32] et les 3 cas de décès en un an à peine impliquant l'isotonitazène dans une très petite région servent de signal d'alarme pour le contrôle des drogues en Suisse et en Europe marché.
Il convient de noter que le statut social et professionnel apparemment sain des trois personnes décédées pourrait suggérer que la consommation d'isotonitazène pourrait devenir un réel danger et une menace pour tous.
Dernière modification par prescripteur (07 mai 2021 à 10:10)
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Morning Glory a écrit
Je dirais que c'est peut-être intéressant pendant la pause midi d'une journée merdique, pour planer un coup et revenir deux heures après au boulot ni vu ni connu lol.
Alors là par contre, vaut mieux pas me tenter avec ce genre d'arguments ^^.
Mais je passe mon tour, j'ai déjà des chats à fouetter.
Ouai voilà, c'est justement cque jdisais.
JFD
Dernière modification par JellyFish's Dream (07 mai 2021 à 10:40)
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Zazou2A a écrit
Yop,
De ce que tu décris, ça a l’air quand même très loin de la puissance théorique annoncée j’ai l’impression ?!
Pour la tolérance, évidemment, on va prendre un exemple connu, le fentanyl qui est très potent (env 100’fois la morphine) mais dont les effets sont plutôt court (entre 2 et 3h pour les forme LI) ; tout ceux qui en ont pris, et s’il passe par la Biscuit pourra témoigner, ont explosé leur tolérance, et vite sont obligé de redrop toute les 2h30.
Que ce soit l’arrêt, la diminution des doses, ou même un switch vers de la morphine sont souvent extrêmement compliqué; et la
Tolérance augmente bien plus vite qu’avec de l’oxy ou du sken, même pris en LI toute les 6h
Bien sûr je ne peux que confirmer ce qu'a dit l'ami Zaz, et même donner un exemple de la façon dont le fentanyl est capable de faire exploser la tolérance aux opiacés.
Au début de mon traitement, ou plutôt au moment où j'ai commencé à avoir du fentanyl, qui était pas très longtemps après le debut de mon traitement par palier 3, avant ça j'avais 1 patchs de Durogesic 25ug/h et 10mg d'actiskenan qui ne m'allait pas, on peut donc dire que c'était peu.
J'ai commencé par des installations de fentanyl transnasal de 50ug, 1 voir 2 pulverisations était capable de me procurer un soulagement incroyable de la douleur, en plus de me faire partir un peu en orbite avec l'ami Pesquet, et surtout c'est important, j'étais bien pour plusieurs heures, même si l'effet antalgique est moins efficaceapres 1h30 env.
Assez vite il ne me fallait plus 1 mais obligatoirement 2 pulverisations, donc je prends 100ug 4 fois par jour en gros.
Devant l'augmentation des doses j'ai assez rapidement eu le dosage de 100ug puisque c'était plus suffisant de prendre 50ug, je je sentais plus grand chose, je ne rejoignais plus mon ami sur orbite ni sur la lune et j'avais mal.
Je le donne en 1000, j'ai commencé à devoir prendre plus souvent que 4 fois par jour parce que ça faisait effet moins longtemps.
En même temps je ne vais pas cacher que je commençais déjà à ressentir des cravings dans la journée. Donc on va dire que ça passe à 6 prises.
Et à partir de là c'est partie en cacahuète c'était des prises de 200, 300 voir 400ug 4 à 6 fois par jour. Forcement je finissais mon traitement bien avant l'heure, qui nécessitait des chevauchement. Au bout d'un moment passage au dosage 200ug (le plus élevé existant sur ce médicament, Instanyl), avec un dosage sur papier de 2x200ug 4 fois par jour. Je faisais plutôt 4 pulverisations (800ug) au moins 6 fois par jour (en réalité je ne comptais pas, ça me faisait peur de compter le nb de prise par jour... j'y passais à ce moment 1 à 2 flacons par jour, 1 flacon =10 doses officiel, mais il y en a 15 ou 16 en réalité). Bref à ce moment mettons 800ug 6 fois ça fait 2,4mg sur 24h de fentanyl.
Et sur la dernière année ma prescription a été montée au max possible, CàD 6 prises de 2 instillations. Et là c'était l'enfer de la tolérance, je prenais au reveil vers 7h30, 6 pulverisations (1200ug) pour être bien, boum vers 10h rebelote 5 pulverisation, midi 5 à 6 encore, et le reste de l'après midi pareil !!! Je ne ferais pas le compte j'ai encore "peur" aujourd'hui d'affronter la dose réelle que je prenais de fentanyl à ce moment. Et ne pensez pas que j'étais explosé et tout, pas du tout, j'étais normal un peu euphorique c'est tout...
32 flacons me faisait même pas 1 semaine, plutôt 5 jours... Vous avez une idée.
Évidemment je ne pouvais prendre cette dose tout le mois, donc une fois terminé il me restait mes Durogesic, des 75, que j'étais obligé de prendre sur la langue pour recevoir une dose de fentanyl suffisante (mais enorme du coup) pour être bien... Et si ensuite c'était la dèche, il me restait mon oxynorm, mais c'était bien fade je trouvais rapport au fentanyl, et pas aussi efficace.
Voilà j'ai pris le temps et la liberté de décrire de façon assez détaillée la montée de ma tolerance avec une molecule puissante d'action brève comme le fentanyl.
C'est vraiment des molécules extrêmement vicieuses, avec une montée de la tolérance vraiment très importante et quasi sans limite. Surtout ce temps qui se reduit de plus en plus entre les prise, où à la fin 3h après la dernière prise on commence à avoir des symptômes de manque...
Et le craving dont je ne parle même pas, 1h après une prise il y a déjà une envie très puissante et pressante d'en reprendre !
Et dans ces conditions je peux vous assurer que essayer de faire une diminution progressive m'ont toujours impossible... j'avais à chaque début de traitement une volontée folle de diminuer les quantités, le soir même je savais que c'était déjà mort...
Alors prudence prudence prudence.
Dernière modification par Biscuit (07 mai 2021 à 11:11)
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Dernière modification par prescripteur (07 mai 2021 à 13:03)
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Morning Glory a écrit
Johnson&johnson ont fait pire que Purdue en fin de compte. Dingue que ces molécules, incluant l'oxy d'ailleurs (tellement dopaminergique), continuent d'être mises sur le marché. Quand on voit toute l'hystérie qu'il y a autour des opis avec la mise sur ordonnance de la CODÉINE, je trouve ça chelou de la part de certains pays comme la France. Alors utilisation en fin de vie, ouai... Mais alors vraiment en toute fin de vie si ça explose la tolérance à ce point et aussi vite!^^
En fait ce qui a été reproché à purdue ce n’est pas d’avoir mis sur le marché l’oxy, mais d’en avoir fait une publicité hyper aggressive a grand coup de lobbying, et qui laissait entendre, qu’en plus de ne pas devoir être restreint uniquement au douleur sévère et cancéreuse, l’oxy pouvait aussi traiter des douleurs modéré et surtout qu’il n’entraînais pas de dépendance tant qu’il était utilisé dans un cadre thérapeutique
Avec spot télé, et mega promo par les médecins
Johnson et Johnson en a profité car ça a ouvert la porte à des sur prescription d’opioides mais ils n’étaient pas à la base de la démarche
Donc je n pense pas qu’on puisse dire qu’ils aient fait « pire »
Après la crise du fentanyl, qui découle de la crise des opioides sur prescription, elle, est due au fentanyl illégal (et dérivé) qui était utilisé pour couper la came, ou parfois vendu tel quel.
Zaz
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Dernière modification par Morning Glory (07 mai 2021 à 18:36)
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Dernière modification par Biscuit (07 mai 2021 à 19:36)
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L'Apoticaire a écrit
Bref si je trouve un moyen d'acheter de l'isotonitazene pour moins de 100 balles (l'un des plus puissants voir LE plus puissant des -nitazene actuellement disponibles)
Parce que j'en ai trouvé à 400 belles les 5g sur world, mais si le prod me plaît pas du tout ça ferait chier d'avoir dépensé 400 balles pour un truc que j'vais pas utiliser...
J'ai demandé au vendeur si j'pouvais lui acheter un échantillon, même à un prix cher juste en acheter quelques dizaines de mg, voir ce que ça donne, et il m'a pas répondu ça fait des semaines...
Si le produit me plaît j'comptais sois me faire un petit extra isotonitazene de temps en temps à la place de mon héro, sois en mélanger en quantité infime dans l'héro que j'prends tous les jours avec un peu de caféine en plus.
J'pense le mélange d'un opi à demie vie très courte mélangé à de l'héro ça doit bien passer, d'abord on a un rush violent de l'isotonitazene, et ensuite on a pas de craving immédiat d'istonitazene parce qu'il reste encore de l'héro qui agit plusieurs heures, sur le papier ça a l'air pas mal, sii ça se trouve c'est une grosse idée de merde, je sais pas trop, mais si les dosages sont bien maitrisées devrait pas y avoir de soucis (après si ça m'plaît pas du tout l'isoto bah j'&aarrête et puis j'rest à l'héro ou la metha et voilà.
Après faut vraiment commencer par des mini dosages d'isoto histoire d'être sûr de pas faire de surdose après on adapte et on détermine le ratio idéale héroïne/isotonitazene/caféine et à mon avis ça doit être sympa
Bref j'vous tiendrais au courant si j'essaye
A ce que je sais l'isotonitazene n'est plus produit depuis un bon bout de temps. Il n'y a eu que 2 batch (le 3e annoncé est un scam de quelqu'un reprenant le nom de ceux qui ont fait la 1ère synthèse). Donc si tu en commande et que tu reçois quelques choses ça pourrait être du protonitazene, de l'etonitzepyne, du metonitazene ou un mix du genre. L'isotonitazene ayant fait les gros titres et ait connu comme le plus puissant, d'où son utilisation à des fins marketing.
Peut-être reste il des vieux stock ou alors une autre synthèse mais cela est peu probable. (cf. Le reddit de rc opioid et les post du modo principal qui est bien plus renseigné que moi)
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