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Dernière modification par Bipbipzzz (04 mars 2021 à 19:10)
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Traitement
D’un point de vue pratique, il conviendra de s’assurer avant tout, d’abord, qu’il s’agit bien d’un TOC (diagnostic différentiel), ensuite, que ce dernier n’est pas expliqué par un trouble neurologique (qu’il soit infectieux, vasculaire, tumoral ou immunologique), auquel cas il s’agirait d’un TOC secondaire. L’étiologie primaire devrait orienter la prise en charge.1
Une fois ces deux points abordés, il s’agira de proposer le traitement d’un TOC idiopathique ou primaire. Des entretiens préliminaires permettront d’examiner le contexte de survenue du symptôme et l’indication d’un traitement médical. Si la prise en charge est indiquée, la base sera psychothérapeutique (cognitivo-comportementale, psychanalytique ou systémique) et le traitement pharmacologique pourra venir s’ajouter en cas de nécessité. Schématiquement, c’est un antidépresseur sérotoninergique qui sera proposé dans un premier temps.1,8 Celui-ci sera prescrit à des doses plus élevées que dans la dépression et durant une durée plus longue.9 En cas de non-réponse clinique et après trois essais successifs et sans résultat de différents antidépresseurs sérotoninergiques prescrits aux doses maximales, un antidépresseur tricyclique sera proposé. Il faudra respecter une fenêtre thérapeutique, en s’assurant que les antidépresseurs sérotoninergiques aient eu le temps d’être métabolisés afin d’éviter un syndrome sérotoninergique. Si l’antidépresseur tricyclique par voie orale ne donne toujours pas de résultat satisfaisant, une cure du même antidépresseur en perfusion intraveineuse sera proposée. Si le patient est toujours réfractaire au traitement ou si la réponse est incomplète, on proposera soit de combiner plusieurs psychotropes d’une même classe (par exemple, deux antidépresseurs sérotoninergiques) ou d’ajouter un psychotrope d’une autre classe (par exemple : neuroleptique atypique et antidépresseur sérotoninergique).
Mais le CBD semble efficace, donc en continuant le CBD (voire en augmentant les doses) ça devrait s'améliorer.
La reprise du cannabis pourrait potentiellement améliorer aussi le ressenti mais avec les risques de prolonger la dependance et de se retrouver avec le même problème dans quelques mois. Je pense qu'il serait preferable d'essayer, avant, d'autres traitements et d'attendre un peu. Une consultation spécialisée serait utile.
Pour la Periactine je n'ai rien trouvé sur ce sujet mais il est possible en effet qu'il y ait des conséquences du traitement ou du sevrage sur la serotonine et/ou sur la fonction hypohysaire. Mais là aussi la reprise du traitement ne parait pas souhaitable.
Amicalement
Dernière modification par prescripteur (05 mars 2021 à 10:15)
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