Ritaline et écriture

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Lilamaaria femme
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Bonjour,

Je suis nouvelle sur ce forum et c'est la première fois que j'écris ici. Pour me présenter en quelques lignes, je suis française, j'ai 32 ans et j'ai consommé de nombreuses substances sur des périodes plus ou moins longues depuis mes 16 ans (alcool, mdma, speed, lsd, champignons, kétamine, ghb, cocaine, ritaline,...). Ce ne fut pas sans tracas car j'ai une santé psychique fragile, mais ce serait trop long de raconter tout cela ici.

Aujourd'hui je gère assez correctement mon rapport à la drogue, même si j'ai toujours un penchant pour l'alcool, je dois bien l'avouer, mais ça va beaucoup mieux qu'avant.
Je suis suivie par un psychiatre pour troubles d'humeurs et boderline (bon, je me méfie grandement des diagnostics, car chaque psychiatre que je croise me diagnostique quelque chose de différent... haut potentiel, autiste, borderline, bipolaire, tout y passe, mais je pense que boderline me définirait le mieux si j'étais avide de définitions).

Je travaille dans l'écriture. J'écris des livres depuis plusieurs années maintenant, ce qui me demande généralement de longues périodes de concentration et de travail, et j'ai souvent tendance à m'éparpiller, j'ai une humeur très instable et beaucoup, beaucoup d'anxiété depuis toute petite (phobie sociale et toc).
Les consommations de cocaine ou de ritaline ont pu m'aider en période d'écriture intense. Mais évidemment, je ne suis pas dupe, elles finissent toujours par se retourner contre moi et cela devient de plus en plus dur à supporter. La ritaline fut une immense découverte au début (j'étais à 10mg 3x/jour), cela m'aidait énormément, mais très vite j'ai senti beaucoup d'effets secondaires (anxiété, insomnie, angoisse).

J'aimerais retrouver l'état initial de la consommation de ritaline, mais est-ce seulement possible ?
Est-ce que vous avez déjà expérimenté de longues périodes sous ritaline dans le but d'un travail intellectuel ?
Je me demande, peut-être dois-je réduire les doses ? Ou stopper pendant un temps et reprendre tout en divisant ma semaine par ex (3j avec ritaline, le reste sans) ? Que me conseillez-vous, pour diminuer les effets secondaires et garder une concentration plus ou moins égale ?
Évidemment, j'ai bien conscience que chaque expérience est différente.

Merci à vous !

Maria

Dernière modification par Lilamaaria (06 juin 2021 à  19:32)

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Mauddamier femme
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Je me permets de t’écrire car je me reconnais beaucoup dans ton témoignage.

Enfance chaotique, phobie scolaire pas reconnue. J’ai été forcée d’aller en cours jusqu’à mes 20ans et une pancréatite aiguë suivie de 4mois d’hospitalisation jusqu’à ce qu’une psychiatre vienne à mon secours et demande à ma famille de me laisser seule, tranquille.

La seule paix, je la trouvais dans la lecture et l’écriture.
J’avais besoin de fuir la réalité. Ce monde m’angoissait, je n’y trouvais aucun intérêt et surtout l’avenir me donnait plutôt envie de tout arrêter…
Lisant sous le bureau, j’ai commencé à écrire vers 13ans et j’ai sorti mon premier roman dès que l’on m’a enfin fichu la paix.

Côté diagnostique, après la schizophrénie (logique à 18ans et considérant les « symptômes ») on est parti sur autiste asperger.
Personnellement, ça m’est égal, c’est l’avis de quelqu’un, et du moment que l’on me laisse seule, que personne ne vient plus perturber mon quotidien, ça me va très bien d’avoir disparue de la circulation.

J’écris pour plusieurs maisons d’édition et depuis quelques années maintenant, j’en vis.
J’y croyais, je m’y suis accrochée. De toute façon, écrire est mon échappatoire. Je n’ai plus besoin d’aucun médicament lorsque j’écris. Comme si je n’existais plus. Je vis l’histoire, le temps disparaît, ce monde aussi, entraînant ses soucis. Il n’y a plus personne, ni moi ni les autres.
Alors j’avoue je me suis beaucoup reposée sur la codéine depuis un peu plus de deux ans.

Quand je commence à fatiguer, courbatures d’être mal installée, maux de tête, j’ai commencé à gober jusqu’à 150mg par jour mais je ressens une énorme culpabilité de voir ces romans édités alors que je sais dans quel état j’étais en écrivant.
Je ne veux pas tomber dans lalcool. Je ne veux pas que mon inspiration dépende d’une béquille…
Je m’en veux car justement j’écris avec mes tripes, et les drogues me facilitent grandement la vie, ma plume est donc différente.

Ce que j’écris sous codéine, hydromorphone, ou même valium, c’est bien moins psychologique et complexe. On voit, et on me fait remarquer cette différence dans mon travail.
Ce qui m’a convaincue de reprendre un peu les choses en main.

Après, je comprends que ça vide le corps et la tête.
J’écris très vite, mon dernier roman s’est écrit en 11jours pour 115 000 mots, 300pages. Mais après, en effet j’ai un énorme coup de déprime. Il ne faut pas venir me voir, me parler. Je pleure beaucoup. J’ai l’impression que c’est infini. Je suis condamnée à souffrir, jusqu’à retrouver un nouveau synopsis.

Je survie grâce à l’écriture, je sais que je suis douée dans ce que je fais et ça m’apporte de la satisfaction.
Où tout cela me conduira, je l’ignore car à côté des histoires, je ne construis rien et my refuse. Ça serait trop dure de vivre dans la réalité.

En dépendant de la ritaline, je ne sais pas si le corps finit par développer une résistance et s’il faut augmenter les prises.
Que ça t’épuise, j’ai envie de dire que c’est normal. Il faut énormément manger. Ma psychiatre me donne des ordonnances pour aller chercher des protéines en pharmacie.
Je peux perdre 4 à 7kg pour un roman. Et sans bouger d’une chaise !
C’est extrêmement prenant, un boulot dingue parce qu’on donne tout.
Et quelque part, les substances viennent un peu brouiller notre ressenti, notre satisfaction.

Je n’aime pas me dire : tu te sens heureuse grâce à la codéine, je préférerais nettement être fière d’avoir écris 5-7heures….
Je trouve dommage que l’on finisse par avoir besoin d’une aide pour faire ce qui nous plaît tant.

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Marco 68 homme
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Woow !!
Je m'adresse à toutes les deux, "nos écrivains du forum " je pense que vous devriez être fières de vous, vous avez un don qui n'est pas donné à tous et vous permet d'en vivre. Vous êtes bien conscientes de ça et intelligentes et je ne pense pas que c'est dû aux substances. Les molécules qui vous aident sont juste un aide, comme les vitamines achetés en pharmacie, mais votre talent n'en dépend pas et en plus je suis sûr que au fonds de vous-même ,vous le savez... mais c'est connu, les femmes se font 3x plus de masturbation intellectuelle que nous les hommes .
Je vous envie les filles, vraiment. Moi aussi je suis doué pour l'écriture - en italien, écrire en français me fatigue, et pardonnez moi les fautes, j'ai appris le français dans la rue en Afrique -  mais mon côté fainéant a toujours eu le mieux sur cette qualité innée.
Foncez les filles, je vous adore

Calcio Storico Fiorentino :  azzurri di S. Croce

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Lilamaaria femme
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Ça alors ! Un immense merci pour ta réponse, je me reconnais tellement dans tes mots.
J'écris depuis toute petite également, cela a toujours été mon refuge... Le seul endroit où je n'avais pas envie de mourir, où je me sentais à ma place.
Mais l'écriture, ce n'est pas facile. Je suis tout simplement incapable de communiquer, de voir des gens, même de sortir faire des courses...
Tu as raison lorsque tu dis qu'il est dommage de dépendre de quelque chose pour écrire, et finalement je n'ai pas le sentiment d'en dépendre tant que ça, j'écris beaucoup sans car très souvent les substances finissent par m'inspirer dégout, par me décevoir elles aussi, et je peux facilement arrêter des mois sans même ressentir le manque, sans même y penser. Mais parfois, je suis tant aspirée par une sorte de tristesse paralysante qui me guette depuis toujours, qu'un stimulant m'aide tout simplement à sortir de mon lit, à retrouver une énergie de base.
Penses-tu que l'écriture rend impossible la construction d'une vie à côté ? Je ne vois pas comment continuer à écrire et réussir à avoir des liens amicaux ou amoureux stables par exemple. As-tu déjà réussi ? Ou pas du tout ? Car comme tu le dis, c'est extrêmement prenant, voire sacrificiel. J'en ai bien conscience mais je ne vois pas comment faire autrement. Je n'ai aucuns amis et aucun amour depuis des années. Le seul moment où je me sens là où je dois être c'est lorsque je suis seule et que j'écris.
Je serais très curieuse de te lire du coup, peut-être t'ai-je déjà lu sans le savoir d'ailleurs.
En tout cas, un immense soulagement à ta lecture, je te remercie.

Dernière modification par Lilamaaria (06 juin 2021 à  19:37)

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prescripteur homme
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Bonjour, le traitement prolongé à la Ritaline entraine probablement des modifications cerebrales (du moins chez l'animal) mais il ne semble pas y avoir de consensus sur ces modifications.
En plus l'effet est différent si le traitement a été commencé dans l'enfance ou à l'âge adulte. Dans ton cas c'est à l'âge adulte semble t il mais tu as commencé tôt d'autres produits donc c'est flou. Je mets en fin quelques refs (en anglais).
Donc je te conseille de voir avec ton médecin prescripteur en lui expliquant ce que tu dis sur ce forum. Peut être faire un break et voir ?
Amicalement

https://oxfordtreatment.com/prescriptio … -for-adhd/


https://dc.etsu.edu/asrf/2018/schedule/119/


http://learnmem.cshlp.org/content/15/8/580.full.html



https://www.sciencedirect.com/science/a … 8217301365



https://www.bnl.gov/newsroom/news.php?a=111541
Reputation de ce post
 
Intéressant, ça affecte aussi la sociabilité ~MG

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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subumetha255 homme
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Excusez moi j'aurais juste une question, est ce que la ritaline est prescrite en France aux adultes? Une amie bipolaire et borderline me dit que non. Du coup en plus de son traitement, elle se "soigne" avec des amphétamines sad

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Morning Glory femme
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Ouch perso je préfère l'ipph c'est beaucoup plus proche de la Rita et donc je pense a titre perso que ça peut avoir des effets nettement moins délétères que les amphets sur le cerveau, même si ça reste un RC et que jamais rien n'est parfait. Du coup c'est ce que j'utilise sporadiquement.

Je crois que certaines personnes que j'ai croisées se font prescrire de la Rita mais a confirmer

Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~

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Mauddamier femme
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Lilamaaria a écrit

Ça alors ! Un immense merci pour ta réponse, je me reconnais tellement dans tes mots.
J'écris depuis toute petite également, 10 ou 11 ans, cela a toujours été mon refuge... Le seul endroit où je n'avais pas envie de mourir, où je me sentais à ma place. J'ai toujours préféré me réfugier dans un monde imaginaire que dans le monde réel de toute façon, ce dernier est tant décevant.
Mais l'écriture, ce n'est pas facile. Je veux dire, de le faire vraiment, d'en vivre (je n'en vis pas encore même si je suis éditée également). J'ai l'impression que ça demande une telle solitude, que lorsque je suis en période d'écriture... Je suis tout simplement incapable de communiquer, de voir des gens, même de sortir faire des courses... J'ai parfois le sentiment de devoir choisir entre la vie ou l'écriture, même s'il va sans dire que je choisis l'écriture sans aucune hésitation.
Tu as raison lorsque tu dis qu'il est dommage de dépendre de quelque chose pour écrire, et finalement je n'ai pas le sentiment d'en dépendre tant que ça, j'écris beaucoup sans car très souvent les substances finissent par m'inspirer dégout, par me décevoir elles aussi, et je peux facilement arrêter des mois sans même ressentir le manque, sans même y penser. Mais parfois, je suis tant aspirée par un vide paradoxal, une sorte de tristesse paralysante qui me guette depuis toujours, qu'un stimulant m'aide tout simplement à sortir de mon lit, à retrouver une énergie de base.
Et je comprends aussi tellement, tellement, lorsque tu dis que les drogues te facilitent la vie, et que du coup ta plume devient moins complexe. J'ai déjà ressenti cela, je m'en suis méfiée et j'ai fini par fuir, mais dans d'autres domaines (choix de vie par ex). Car pour le coup, les drogues ne me facilitent pas du tout la vie, j'ai l'impression qu'elles ne font qu'appuyer là où ça fait mal, tout en me faisant croire un instant à autre chose, une vague illusion saupoudrée.
Penses-tu que l'écriture rend impossible la construction d'une vie à côté ? J'ai le sentiment d'être précisément à cette réflexion en ce moment. Je ne vois pas comment continuer à écrire et réussir à avoir des liens amicaux ou amoureux, cela me semble incroyablement étrange. As-tu déjà réussi ? Ou pas du tout ? Car comme tu le dis, c'est extrêmement prenant, voire sacrificiel. J'en ai bien conscience mais je ne vois pas comment faire autrement. Le seul moment où je me sens là où je dois être c'est lorsque je suis seule et que j'écris.
Je serais très curieuse de te lire du coup, peut-être t'ai-je déjà lu sans le savoir d'ailleurs!
En tout cas, un immense soulagement à ta lecture, je te remercie.

C’est compliqué de te répondre sans paraître pessimiste voire carrément défaitiste.
Si je sacrifie ma vie ? Je dirai non. Car ma vie c’est d’écrire. Et c’est par ce biais que je communique encore avec les gens.
J’ai mes lecteurs, mes éditrices, des équipes de choc qui me soutiennent.
Si on évoque la famille, ils ne m’ont pas soutenue. Ils auraient préféré un autre avenir pour moi, quelque chose de plus stable et de plus réel.

Du moment où je me suis isolée, puis plongée dans l’écriture, on a tous su que je ne reviendrai pas.
Donc… j’ai envie de te dire que oui je vais vivre, et me battre fort fort pour me lever chaque jour.
C’est là où je te rejoins à mon tour. Certains matins, sans avoir de projets, le valium aide à se motiver. Se laver, s’habiller… manger, faire les courses.
Tout ce qui parait évident se révèle si difficile quand on n’a simplement plus de forces.

Et c’est trop dur pour l’encourage de comprendre et de respecter.
J’ai eu des compagnons qui voulaient accompagner ce processus créatif. Alors que comme toi, je ne supporte la présence de personne. Si j’écris, c’est la vie de mes personnages que je partage. Et désolée, je suis sincèrement désolée de dire et de penser si fort que la vie n’a aucun intérêt à mes yeux.
On me dit : vis, arrête un peu d’écrire et ouvre les yeux.

Mais je n’en ai pas envie.
Je pense que l’écriture m’a sauvée.
Ce n’est pas faute de m’avoir refilé des antidépresseur dès l’âge de 9ans.
On m’a vue souffrir, dépérir, sans agir. Sans m’écouter.
Jusqu’à ce que mon corps lâche et que cette pancréatite manque me tuer. Là je pense que tout le monde a réalisé combien j’avais pu souffrir en silence.

Je ne connais pas la ritaline. De mon côté, on a essayé de soigner … la dépression. Mais je ne crois pas que ce soit réellement une maladie. Je pense avoir trouvé ma voie, ma raison de vivre. Je sais en plus que j’ai le soutien de plusieurs maisons d’édition.
Alors certes, ça ne sera jamais la vie « normale ».
J’ai été en couple 7mois et je n’ai pas pu travailler en sa compagnie.
Le choix a été vite fait, et je n’ai aucun regret !

Je ne pense pas que l’on puisse mener de front réalité et fiction.
Je connais un tas d’auteures maman, épouse.
Mais ce qui fait la complexité de ma plume, c’est que je me parle, c’est que la solitude me pousse à l’introspection et à la vivisection lol
Je ne veux pas expérimenter, je préfère nettement imaginer.

Tiens bon, pour ce qui est des addictions, l’écriture nous aide considérablement c’est évident. On ne veut pas que ça brouille notre travail et la fierté que l’on en tire !
Tu peux tenir des mois sans rien toucher, c’est la preuve que l’inspiration te porte plus loin que n’importe quelle molécule.
C’est en toi, dans ton cœur et tes tripes.
C’est notre force.

Et il n’y a jamais qu’une seule voie dans la vie.
Je pense que oui, tu peux conjuguer fiction et réalité. Peut-être que la présence de quelqu’un à tes côtés t’aidera dans des moments de faiblesse.
Moi j’aime m’en sortir seule. J’ai vraiment trop de mal à communiquer, à être d’humeur égale, ou simplement être agréable… je ne suis pas faite pour cette vie là.

Sur ce, je retourne à mes corrections ! L’été sera chargé. Bye la Covid et bon retour à nous les auteurs, enfin !

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Lilamaaria femme
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Mauddamier a écrit

Lilamaaria a écrit

Ça alors ! Un immense merci pour ta réponse, je me reconnais tellement dans tes mots.
J'écris depuis toute petite également, 10 ou 11 ans, cela a toujours été mon refuge... Le seul endroit où je n'avais pas envie de mourir, où je me sentais à ma place. J'ai toujours préféré me réfugier dans un monde imaginaire que dans le monde réel de toute façon, ce dernier est tant décevant.
Mais l'écriture, ce n'est pas facile. Je veux dire, de le faire vraiment, d'en vivre (je n'en vis pas encore même si je suis éditée également). J'ai l'impression que ça demande une telle solitude, que lorsque je suis en période d'écriture... Je suis tout simplement incapable de communiquer, de voir des gens, même de sortir faire des courses... J'ai parfois le sentiment de devoir choisir entre la vie ou l'écriture, même s'il va sans dire que je choisis l'écriture sans aucune hésitation.
Tu as raison lorsque tu dis qu'il est dommage de dépendre de quelque chose pour écrire, et finalement je n'ai pas le sentiment d'en dépendre tant que ça, j'écris beaucoup sans car très souvent les substances finissent par m'inspirer dégout, par me décevoir elles aussi, et je peux facilement arrêter des mois sans même ressentir le manque, sans même y penser. Mais parfois, je suis tant aspirée par un vide paradoxal, une sorte de tristesse paralysante qui me guette depuis toujours, qu'un stimulant m'aide tout simplement à sortir de mon lit, à retrouver une énergie de base.
Et je comprends aussi tellement, tellement, lorsque tu dis que les drogues te facilitent la vie, et que du coup ta plume devient moins complexe. J'ai déjà ressenti cela, je m'en suis méfiée et j'ai fini par fuir, mais dans d'autres domaines (choix de vie par ex). Car pour le coup, les drogues ne me facilitent pas du tout la vie, j'ai l'impression qu'elles ne font qu'appuyer là où ça fait mal, tout en me faisant croire un instant à autre chose, une vague illusion saupoudrée.
Penses-tu que l'écriture rend impossible la construction d'une vie à côté ? J'ai le sentiment d'être précisément à cette réflexion en ce moment. Je ne vois pas comment continuer à écrire et réussir à avoir des liens amicaux ou amoureux, cela me semble incroyablement étrange. As-tu déjà réussi ? Ou pas du tout ? Car comme tu le dis, c'est extrêmement prenant, voire sacrificiel. J'en ai bien conscience mais je ne vois pas comment faire autrement. Le seul moment où je me sens là où je dois être c'est lorsque je suis seule et que j'écris.
Je serais très curieuse de te lire du coup, peut-être t'ai-je déjà lu sans le savoir d'ailleurs!
En tout cas, un immense soulagement à ta lecture, je te remercie.

C’est compliqué de te répondre sans paraître pessimiste voire carrément défaitiste.
Si je sacrifie ma vie ? Je dirai non. Car ma vie c’est d’écrire. Et c’est par ce biais que je communique encore avec les gens.
J’ai mes lecteurs, mes éditrices, des équipes de choc qui me soutiennent.
Si on évoque la famille, ils ne m’ont pas soutenue. Ils auraient préféré un autre avenir pour moi, quelque chose de plus stable et de plus réel.

Du moment où je me suis isolée, puis plongée dans l’écriture, on a tous su que je ne reviendrai pas.
Donc… j’ai envie de te dire que oui je vais vivre, et me battre fort fort pour me lever chaque jour.
C’est là où je te rejoins à mon tour. Certains matins, sans avoir de projets, le valium aide à se motiver. Se laver, s’habiller… manger, faire les courses.
Tout ce qui parait évident se révèle si difficile quand on n’a simplement plus de forces.

Et c’est trop dur pour l’encourage de comprendre et de respecter.
J’ai eu des compagnons qui voulaient accompagner ce processus créatif. Alors que comme toi, je ne supporte la présence de personne. Si j’écris, c’est la vie de mes personnages que je partage. Et désolée, je suis sincèrement désolée de dire et de penser si fort que la vie n’a aucun intérêt à mes yeux.
On me dit : vis, arrête un peu d’écrire et ouvre les yeux.

Mais je n’en ai pas envie.
Je pense que l’écriture m’a sauvée.
Ce n’est pas faute de m’avoir refilé des antidépresseur dès l’âge de 9ans.
On m’a vue souffrir, dépérir, sans agir. Sans m’écouter.
Jusqu’à ce que mon corps lâche et que cette pancréatite manque me tuer. Là je pense que tout le monde a réalisé combien j’avais pu souffrir en silence.

Je ne connais pas la ritaline. De mon côté, on a essayé de soigner … la dépression. Mais je ne crois pas que ce soit réellement une maladie. Je pense avoir trouvé ma voie, ma raison de vivre. Je sais en plus que j’ai le soutien de plusieurs maisons d’édition.
Alors certes, ça ne sera jamais la vie « normale ».
J’ai été en couple 7mois et je n’ai pas pu travailler en sa compagnie.
Le choix a été vite fait, et je n’ai aucun regret !

Je ne pense pas que l’on puisse mener de front réalité et fiction.
Je connais un tas d’auteures maman, épouse.
Mais ce qui fait la complexité de ma plume, c’est que je me parle, c’est que la solitude me pousse à l’introspection et à la vivisection lol
Je ne veux pas expérimenter, je préfère nettement imaginer.

Tiens bon, pour ce qui est des addictions, l’écriture nous aide considérablement c’est évident. On ne veut pas que ça brouille notre travail et la fierté que l’on en tire !
Tu peux tenir des mois sans rien toucher, c’est la preuve que l’inspiration te porte plus loin que n’importe quelle molécule.
C’est en toi, dans ton cœur et tes tripes.
C’est notre force.

Et il n’y a jamais qu’une seule voie dans la vie.
Je pense que oui, tu peux conjuguer fiction et réalité. Peut-être que la présence de quelqu’un à tes côtés t’aidera dans des moments de faiblesse.
Moi j’aime m’en sortir seule. J’ai vraiment trop de mal à communiquer, à être d’humeur égale, ou simplement être agréable… je ne suis pas faite pour cette vie là.

Sur ce, je retourne à mes corrections ! L’été sera chargé. Bye la Covid et bon retour à nous les auteurs, enfin !

J'aimerais beaucoup te répondre en message privé, mais je ne comprends pas pourquoi, je ne peux pas le faire. Peut-être parce que je suis nouvelle ? Est ce possible de te répondre si toi, tu le fais ?

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Lilamaaria femme
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subumetha255 a écrit

Excusez moi j'aurais juste une question, est ce que la ritaline est prescrite en France aux adultes? Une amie bipolaire et borderline me dit que non. Du coup en plus de son traitement, elle se "soigne" avec des amphétamines sad

subumetha255 a écrit

Excusez moi j'aurais juste une question, est ce que la ritaline est prescrite en France aux adultes? Une amie bipolaire et borderline me dit que non. Du coup en plus de son traitement, elle se "soigne" avec des amphétamines sad

Elle est prescrite, oui ! Mais il est certain que ce n'est pas chose facile quand on est adulte. Me concernant, je suis suivie par ce psychiatre depuis plusieurs années, il me connait bien et c'est même lui qui me l'a proposé, c'est pour ça... Courage à ton amie, il faut tomber sur un psychiatre de qualité (ça ne court pas les rues).

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Excusez moi j'aurais juste une question, est ce que la ritaline est prescrite en France aux adultes? Une amie bipolaire et borderline me dit que non. Du coup en plus de son traitement, elle se "soigne" avec des amphétamines

Question complexe. L'AMM de certaines specialites disent qu'on peut continuer à l'âge adulte un traitement de l'enfance. Mais d'autres AMM l'interdisent. En tous cas c'est quand même, semble t il, pas mal pratiqué.

https://www.vidal.fr/actualites/21379-t … idate.html

Une utilisation hors-AMM chez l'adulte et des cas de mésusage
En France, le méthylphénidate n'est pas indiqué en initiation dans le traitement du TDAH chez l'adulte. En revanche, un traitement par méthylphénidate initié à l'adolescence peut être poursuivi à l'âge adulte, si les symptômes persistent et que les bénéfices du traitement sont démontrés.

Le rapport note la persistance d'une pratique hors AMM, consistant en des initiations de traitement par méthylphénidate chez les adultes.

Le nombre de cas rapportés est restreint mais cette pratique expose les patients à des effets indésirables graves, notamment une augmentation des risques cardiovasculaires et cérébrovasculaires. En effet, le risque d'événement cardiovasculaire ou cérébrovasculaire chez l'adulte est plus élevé que chez l'enfant compte tenu notamment de la présence de comorbidités et de l'utilisation plus fréquente de traitements associés.

Autre phénomène, le méthylphénidate fait l'objet d'un mésusage. Selon la dernière enquête d'addictovigilance, on observe entre 2014 et 2015 une augmentation de 30 % du nombre de cas d'abus, notamment avec la RITALINE. La majorité des signalements est enregistrée dans le sud de la France et en l'Ile de France, mais cette pratique tend à se développer dans d'autres territoires de l'hexagone (Bordeaux, Caen, Clermont-Ferrand).

Enfin le Ritalin 10 mg est prescrit pour la narcolepsie et dans cette indication n'a pas de limite d'âge (au dessus de 6 ans).

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3210112 … hydrate-de


- Indication de narcolepsie avec ou sans cataplexie, en cas d’inefficacité du modafinil chez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans

Le traitement est soumis à une prescription initiale hospitalière annuelle réservée aux spécialistes et/ou aux services spécialisés en neurologie, psychiatrie, et pédiatrie et aux centres du sommeil.

En l’absence de nouvelle donnée, la place du méthylphénidate dans l’indication de la narcolepsie n’est pas modifiée.

Le méthylphénidate est un traitement de deuxième ligne dans la narcolepsie avec ou sans cataplexie en cas d’inefficacité du modafinil chez l’adulte et l’enfant de plus de 6 ans.

Un bilan pré-thérapeutique cardiovasculaire est notamment recommandé chez les patients présentant des antécédents personnels ou familiaux d’ordre cardiovasculaire. De même, une surveillance systématique mensuelle de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque sous méthylphénidate doit être réalisée.

Un récent consensus français de 2017 ainsi que l’avis d’experts, rapportent des usages des formes LP dans la pratique avec un meilleur profil de tolérance, de moindres effets rebonds de fin de dose et une potentielle meilleure observance.

nb= dans le même texte

Enfin, la Commission rappelle que le méthylphénidate n’a pas d’AMM à ce jour dans l’instauration du traitement chez l’adulte présentant un TDAH ; seule la poursuite d’un traitement chez les adolescents dont les symptômes persistent à l'âge adulte et qui ont montré un bénéfice évident du traitement est autorisée à ce jour pour les spécialités CONCERTA LP (méthylphénidate) et MEDIKINET (méthylphénidate), avec une nécessité de réévaluation régulière

Amicalement

Dernière modification par prescripteur (06 juin 2021 à  16:30)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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subumetha255 homme
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211 messages

Morning Glory a écrit

Ouch perso je préfère l'ipph c'est beaucoup plus proche de la Rita et donc je pense a titre perso que ça peut avoir des effets nettement moins délétères que les amphets sur le cerveau, même si ça reste un RC et que jamais rien n'est parfait. Du coup c'est ce que j'utilise sporadiquement.

Je crois que certaines personnes que j'ai croisées se font prescrire de la Rita mais a confirmer

Salut :)
Ok merci de ta réponse.

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subumetha255 homme
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Lilamaaria a écrit

subumetha255 a écrit

Excusez moi j'aurais juste une question, est ce que la ritaline est prescrite en France aux adultes? Une amie bipolaire et borderline me dit que non. Du coup en plus de son traitement, elle se "soigne" avec des amphétamines sad

subumetha255 a écrit

Excusez moi j'aurais juste une question, est ce que la ritaline est prescrite en France aux adultes? Une amie bipolaire et borderline me dit que non. Du coup en plus de son traitement, elle se "soigne" avec des amphétamines sad

Elle est prescrite, oui ! Mais il est certain que ce n'est pas chose facile quand on est adulte. Me concernant, je suis suivie par ce psychiatre depuis plusieurs années, il me connait bien et c'est même lui qui me l'a proposé, c'est pour ça... Courage à ton amie, il faut tomber sur un psychiatre de qualité (ça ne court pas les rues).

Ok c'est donc possible de s'en faire prescrire, même si c'est difficile.
Vu son "haut niveau" de bipolarité et ses autres pathologies, les nombreux psys qu'elle a vu, elle devrait y avoir droit.
Merci pour ta réponse.

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J'aimerais beaucoup te répondre en message privé, mais je ne comprends pas pourquoi, je ne peux pas le faire. Peut-être parce que je suis nouvelle ? Est ce possible de te répondre si toi, tu le fais ?

Oui quand on est nouveau (elle) on ne peut pas faire de MP. Mais tu peux en recevoir , je pense. Amicalement


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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subumetha255 a écrit

Excusez moi j'aurais juste une question, est ce que la ritaline est prescrite en France aux adultes? Une amie bipolaire et borderline me dit que non. Du coup en plus de son traitement, elle se "soigne" avec des amphétamines sad

Je crois que c'est faisable mais super compliqué. Mon frère est TDAH et s'est fait prescrire de la ritaline quand il était jeune, rien que pour continuer à en prendre ajd c'est compliqué ils sont réticents à en donner alors pour se le faire prescrire adulte je crois que c'est vraiment compliqué, mais je sais que ça peut arriver


<3

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subumetha255 homme
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Ok donc très difficile mais pas impossible de s'en faire prescrire.
Merci Prescripteur, HUMA-NOIDS, merci à tous big_smile
Je n'attendais pas autant de réponses, dsl Lilamaaria si j'ai pollué un peu ton topic.

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Lilamaaria femme
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prescripteur a écrit

J'aimerais beaucoup te répondre en message privé, mais je ne comprends pas pourquoi, je ne peux pas le faire. Peut-être parce que je suis nouvelle ? Est ce possible de te répondre si toi, tu le fais ?

Oui quand on est nouveau (elle) on ne peut pas faire de MP. Mais tu peux en recevoir , je pense. Amicalement

Je peux en effet en recevoir mais je ne peux pas répondre ! C'est bien dommage

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Johan89 homme
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prescripteur a écrit

Bonjour, le traitement prolongé à la Ritaline entraine probablement des modifications cerebrales (du moins chez l'animal) mais il ne semble pas y avoir de consensus sur ces modifications.
En plus l'effet est différent si le traitement a été commencé dans l'enfance ou à l'âge adulte. Dans ton cas c'est à l'âge adulte semble t il mais tu as commencé tôt d'autres produits donc c'est flou. Je mets en fin quelques refs (en anglais).
Donc je te conseille de voir avec ton médecin prescripteur en lui expliquant ce que tu dis sur ce forum. Peut être faire un break et voir ?
Amicalement

https://oxfordtreatment.com/prescriptio … -for-adhd/


https://dc.etsu.edu/asrf/2018/schedule/119/


http://learnmem.cshlp.org/content/15/8/580.full.html



https://www.sciencedirect.com/science/a … 8217301365



https://www.bnl.gov/newsroom/news.php?a=111541

Intéressant, mais du coup la dernière publication que tu as cité: https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23696790/ (celle la), signifierait qu'un mécanisme de tolérance s'installe, lié au fait que la densité des DAT augmente, et donc qu'il y a une perte d'efficacité progressive du traitement. Ceci est clairement dit par ceux qui ont rédigés l'étude, mais il y a tout de même 2questions importantes amha que l'on aurait pu se poser (en tant que consommateur comme scientifique):

-Est-ce que cette augmentation de la densité de DAT, n'augmente pas les symptômes associés à l'ADHD (TDAH) lorsque l'on arrête le traitement en comparaison d'avant le début du traitement ? Puisque cela voudrait dire que la recapture de dopamine est plus importante/plus prononcé qu'avant le début du traitement, et donc que lorsque le médicament n'est plus consommé, il y a moins de dopamine qui est disponible dans la fente synaptique ? Or le manque de dopamine (et de nora), étant considéré en partie comme la cause du problème chez les TDAH, ca ne serait donc pas bénéfique sur du long term, à moins de prendre le traitement à vie ?
Pourtant il semblerait que les études constatent de manières statistiquement observable (et non pas par démonstration théorique, juste par statistiques sur les individus traités), un amélioration des symptomes ADHD, même après arrêt du traitement. Cela semble un peu contradictoire... non ?

-Ca aurait été cool qu'ils reprennent des mesures de la densité de DAT, chez les patients chez qui on constate en moyenne une augmentation de 24% après un an, histoire de savoir si après arrêt de 2semaines (et donc baisse de la tolérance aux stimulants), le niveau de densité de DAT a revarié à la baisse et donc si cette modification est directement liée à la tolérance ou non. En mode ils ont réalisé leur étude sur un an, c'est curieux qu'ils n'aient pas pris 2semaines en plus pour regarder cet aspect. Malheureusement on ne revient pas dans le passé, donc à moins d'une nouvelle étude, difficile de savoir...
Hâte de savoir ton avis la dessus,
Sur ceux smak

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Bonjour, oui je constate des divergences et des oppositions dans les divers travaux, c'est pourquoi j'ai parlé d'absence de consensus et c'est pourquoi je reste dans l'incertitude. Comme d'ailleurs l'auteur de l'article qui appelle à d'autres investigations

Conclusion

Upregulation of dopamine transporter availability during long-term treatment with methylphenidate may decrease treatment efficacy and exacerbate symptoms while not under the effects of the medication. Our findings also suggest that the discrepancies in the literature regarding dopamine transporter availability in ADHD participants (some studies reporting increases, other no changes and other decreases) may reflect, in part, differences in treatment histories.

A noter aussi que les études sont souvent fondées sur un usage thérapeutique qui exclut d'autres consommations et qui est fait avec une forme LP.
Dans le doute, je pense qu'un break sous surveillance médicale est probablement la meilleure solution à tester.
Amicalement

Dernière modification par prescripteur (06 juin 2021 à  18:00)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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