Personellement mon avis c'est que les médecins et les psychiatres ont peu de moyens pour aider les patients souffrant de troubles psychiques.
D'un point de vue médicamenteux, ils ont cette horreur de
neuroleptique qui pour éviter des manifestations psychiques maladives avec une efficacité toute relative sacrifient une partie de l'existence de la personne en amoindrissant sa capacité à ressentir des émotions et le plaisir quand c'est bien dosé et qui comporte une palette d'effets secondaires très insupportable comme des prises de poids folles ou des impatiences dans tout le corps dignes d'un manque d'
heroine en allant jusqu'au mouvements brusques et incontrôlés, tête qui part en arrière, fatigue permanente et j'en passe.
Il y a les anxiolytiques qui sont bien efficaces contre les angoisses ou phobies mais qui perdent de leur efficacité avec le temps et dont on devient dépendant rapidement. Pour les gros consommateurs, le
sevrage est une torture.
Les anti dépresseurs, en fonction des gens ça peut aider, ou être complètement inefficace. C'est la loterie à laquelle il n'y a que peu de gagnants et pour ceux pour qui ça marche, comment on fait pour l'arrêter? Restes on dépendant à vie?
D'autre part les professionnels de santé sont toujours un peu froid et distants. C'est une distance nécessaire pour rester objectif et se protéger émotionnellement mais qui n'apporte pas ou très rarement de chaleur humaine, de réconfort.
Alors oui je suis d'accord qu'il faut changer quelquechose que ce soit pour les troubles légers ou pour les plus graves aussi.
De mon expérience, ce qui ma le plus aidé ce ne sont ni les médecins ni les médicaments mais le fait d'aller faire des activités dans une association pour personnes ayant des troubles psychiques et aussi l'utilisation de certaines substances psychoactives qu'aucun médecin ne me prescrira jamais, sauf peut-être pour la
ketamine.
Ce serai certainement ce genre de structures qui devraient être développées.
Dernière modification par Abracabrantesque (15 avril 2021 à 19:03)