1
SillyCone a écrit
pouvait passer par là pour lever le doute, ce serait super, car personnellement jamais je n’étais parvenue jusqu’ici.
Réflexions
Le lendemain il me fallu une bonne heure après le réveil pour me souvenir que, la veille quand même, j’étais morte. Et ai accessoirement, en tout paradoxe vécu l'éternité. Comme quoi ça ne m’a pas tant traumatisée…
Je suis frustrée de ne pas avoir pu saisir le message de ces êtres, ce voyage ne m’aura-t-il rien apporté finalement ?
Si.
Ma peur de la mort. J’en ai toujours un peu peur, et il est trop tôt pour dire si cet apprentissage persistera ; mais en tout cas je sais qu’elle est… « désirable ». Pas dans le sens de « je veux mourir » comme j’ai dû me le répéter cent-mille fois dans ma décennie de dépression, mais plus dans le sens de « heureusement qu’elle est là ». …moui ça sonne toujours pas super xD Comment dire ? C’est clairement mieux que vivre éternellement. Si j’acquérais l’immortalité demain, je serais super heureuse, euphorique au début (nonobstant la dépression), les quoi ? 200 premières années ? Et après ? Après 2000 années passées en ce monde, voudrais-je toujours y appartenir ? Jusqu’à quand ? Aucune limite. A jamais. Si longtemps que je ne me rappellerais plus de ma jeunesse, de mes premières décennies, puis siècles de vie. Que je ne saurais plus où j’ai commencé, ni où je finirais. Se le figurer est une chose, mais le vivre, en est une toute autre. Je me sentirais perdue, prisonnière de ce monde, à tourner en rond. C’est sur, certain même. Je le sais, je l’ai vécu. La vie est peut-être trop courte, mais mieux vaut courte qu’éternelle.
La mort n’est pas à craindre, au fond. Nous avons été dans cet état une infinité d’années avant notre naissance. Nous n’en avons aucune peur, de cet état pré-natal, n’est-ce pas ? Alors pourquoi craindre l’après ? En quoi cela serait-il différent ?
A partir de là je suis sure de pouvoir déconstruire certaines de mes autres peurs. Peurs d’être rejetée, mal-aimée, etc. Seule la peur de la souffrance peut subsister, je suppose ? Si j’ai moins peur de la mort… mais suis quand même relativement contente d’être en vie, n’ai-je pas dépassé une de mes pires craintes ? En quoi les autres ne pourraient-elles pas suivre ?
Reste la peur de la souffrance disais-je, mais aussi j’y pense, celle de rater ma vie. De ne pas réussir à y être heureuse. Oui. Depuis tout ce temps, depuis toujours en fait, peut-être ai-je plus peur de vivre que de mourir. C’est peut-être ça qui me bloque.
En attendant je suis encore plus pressée de mener une vie plus épanouie pour pouvoir (peut-être) pleinement me passer d'aripiprazole et retenter l'aventure, qui si elle ne fût pas du tout récréative, était au moins riche et intense. Mais en PESANT MA SUBSTANCE, vindiou xD
Merci de m'avoir lue, j'espère que ça pourra donner une idée de ce qu'on peut vivre sous DMT à certaines personnes qui se poseraient la question. Il y a des milliers de TRs, surtout anglophones, mais ça c'est mon expérience à moua, bordel j'en reviens pas d'avoir vécu ça, j'avais besoin de le racconter !
Prenez soin de vous
Morning, en route pour une nouvelle vie ~
Hors ligne
Morning Glory a écrit
La mort n’est que changement d’état.
Dernière modification par Agartha (14 décembre 2021 à 02:26)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Champifan a écrit
Bah honnêtement, je comprends. J'ai un peu du mal avec l'injection (ce n'est pas du tout un truc qui me tente). Mais j'avoue que l'expérience du LSD me donne envie de tenter la DMT, dans un cadre rituel, je préfère en rester à l'aspect mystique et sacré de l'usage des drogues.
Je connais un peu cette mort de l'ego via la méditation. Ca m'aide au quotidien justement pour éviter de me sentir mal. En tout cas si tu veux partager ton vécu, je suis prêt à l'écouter, et sans juger.
Je sais que l'existence ressemble parfois à un fardeau, mais en vérité, nous avons seulement tendance à avoir peur de vivre réellement qui nous sommes.
Je veux dire : l'histoire en est pleine d'exemples.
Pour moi, le seul ennemi est la peur, la peur de souffrir. C'est de mon point de vue le seul obstacle à la réalisation de soi. On veut trop entrer dans des cases : le fils gentil et serviable, la bonne épouse, le tox cramé, etc... et on oublie finalement qu'on est d'abord soit-même, et que l'on mérite d'être respecté pour cela, à défaut de pouvoir être aimé.
Être aimé des autres en construisant cela sur un mensonge (pour faire plaisir, par peur de souffrir ou de faire souffrir) c'est vain, et cela finira par nous noyer.
L'acceptation est libération :)
La paix sur vous.
pourquoi tu parle d'injection?
la dmt la plus part du temps est soit fumer sous ça forme freebase (comme du crack dans les grande ligne avec une pipe spécial comme le montage de morning (que je pense tester bientot tu m'as convaincu (n'ayant jamais fait de percer a cause du vapo)))
sinon elle peux être "mélangé" avec d'autre herbe + un imao (changa) puis fumer
ou encore ingere melangé a des imao (ayahuasca/pharmahuasca)
enfin l'injection/plug est techniquement possible je crois, la trace aussi, mais ca reste ultra marginale et peu conseillable
(ps : désolé pour les parenthèse ça alourdit le texte, mais j'ai du mal a m'en séparer)
Dernière modification par HTTPS// (13 décembre 2021 à 10:38)
Hors ligne
Hors ligne
Champifan a écrit
Je connais un peu cette mort de l'ego via la méditation.
Oui sans l'avoir vécu moi-même (je médite pas asseeeez ToT), il parait que ça peut le faire un peu. Mais je doute que tu te sentes mourir ou vivre éternellement quand même? Cela dit il parait qu'une certaine dissolution de l'égo est possible oui, ça m'intrigue, sans drogue quoi... Encore une raison de me (re)mettre sérieusement à la méditation!
En tout cas si tu veux partager ton vécu, je suis prêt à l'écouter, et sans juger.
C'est adorable <3 Je l'ai déjà fait un peu sur mon blog, surtout La Poupée au Coeur de Verre qui relate en résumé plusieurs passages clés de ma vie (en romancé quand même mais voilà, très très inspiré de faits réels) même si les deux autres billets relatent quelques passages de ma vie et/ou de ma psychée aussi mais moins nombreux. L'écriture est une vraie thérapie pour moi, enfin, quand j'ai l'inspiration nécessaire...^^ (rare)
Je sais que l'existence ressemble parfois à un fardeau, mais en vérité, nous avons seulement tendance à avoir peur de vivre réellement qui nous sommes.
Ouai et puis il faut avoir les bonnes opportunités aussi^^ Mais en effet c'est marrant j'en discutais en MP et sur un autre thread récemment, d'avoir peur d'être soi-même.
Pour moi, le seul ennemi est la peur, la peur de souffrir.
Plutôt d'accord! La peur des autres aussi pour moi, du regard des autres. Mais du coup c'est la peur du rejet social => et donc bien la peur de souffrir tu as raison.
et on oublie finalement qu'on est d'abord soit-même, et que l'on mérite d'être respecté pour cela, à défaut de pouvoir être aimé.
Oui mais ca veut dire quoi au final, être soi-même? Comment on sait lorsqu'on est vraiment nous-mêmes?^^
Être aimé des autres en construisant cela sur un mensonge (pour faire plaisir, par peur de souffrir ou de faire souffrir) c'est vain, et cela finira par nous noyer.
Ce paragraphe vaut un champi vert pour moi, en effet je suis basée sur un mensonge (un peu moins qu'avant mais je veux à tout prix correspondre à l'idée que je me fais de l'attente des autres... Un comportement tordu et illusoir! Mais dur de faire autrement pfiou. Trop peur de la confrontation du rejet et du jugement des autres.
Ca ca remonte à mmon enfance o fallait correspondre aux atentes de mes parents et surtout mon père je pense, j'avais tellement peur de lui...... Puis à l'adolescence avec le harcellement pendant six ans, ba idem ça a bien enfoncé le clou. J'espère que tu n'as pas vécu ce genre de choses toi aussi (comme tu en parles, tu sembles t'y connaitre).
HTTPS// a écrit
(que je pense tester bientot tu m'as convaincu (n'ayant jamais fait de percer a cause du vapo)))
Faut quand même prendre le coup de main mais ça se fait, même pour une dysgraphique dyspraxique et avec trouble orthoptique comme moi Tu m'en diras des nouvelles si tu veux, ici ou en MP^^
SillyCone a écrit
Ha tu sais pas?! Toi qui es si expéimenté huhu. Il parait que, si tu fais un break généralement, "tu le sais", comme ce qui est décrit de l'orgasme un peu, genre c'est tellement partculier que "tu le sais que c'était ça". Moi j'en suis pa ssure T_T Mais ouai mes traitements aident pas, ça a dénaturé pas mal le trip malheureusement.
Merci pour ton retour Silly! <3
Régular psyché a écrit
Merci MG
Sa faisait longtemps que j'était pas venu sur le forum et ce fut un réel plaisir que de tomber sur ton TR
Hoooo merci à toi, ça fait toujours plaisir des petits commentaires même courts comme ça, ça me laisse savoir que tu as apprécié et ça me fait très plaisir!
Idem pour celleux qui ont laissé des champiverts, même principe, merci!
xoxo les psychos
Dernière modification par Morning Glory (14 décembre 2021 à 14:58)
Hors ligne
Hors ligne
Ce paragraphe vaut un champi vert pour moi, en effet je suis basée sur un mensonge (un peu moins qu'avant mais je veux à tout prix correspondre à l'idée que je me fais de l'attente des autres... Un comportement tordu et illusoir! Mais dur de faire autrement pfiou. Trop peur de la confrontation du rejet et du jugement des autres.
Ca ca remonte à mmon enfance o fallait correspondre aux atentes de mes parents et surtout mon père je pense, j'avais tellement peur de lui......
Je suis sincèrement désolé de t'entendre dire que tu as également vécu une enfance compliquée, je compatis quant au fait que tu craignais ton père, je craignais également le mien, un beau spécimen de pervers narcissique et ce terme o combien galvaudé lui va pourtant à ravir en plus d'avoir été un alcoolique qui n'avait pas l'alcool heureux... c'est le moins qu'on puisse dire.
Et hélas oui, ça laisse des séquelles de toutes sortes mais les séquelles ne sont pas universelles, après avoir vécu dans une ambiance toxique on porte chacun son propre fardeau.
la peur du rejet je l'ai expérimenté de nombreuses fois cette année dans mes différents jobs (des échecs successifs cela fut) et j'ai fini par me couper de mes émotions pour ne pas avoir à y faire face frontalement. Je pense que j'ai été confronté à une sorte d'effondrement narcissique. D'ailleurs, ça ne me paraîtrait pas non plus impossible que j'ai été confronté non pas à une dissolution de l'ego mais à une désillusion de l'ego. Ce qui m'a gentiment amené à la déprime (je crois que de justesse j'ai pu éviter la dépression).
Ahhhhhh se confronter à l'image que de soi et l'image que nous octroie autrui (notamment les parents) c'est le quotidien de bien des gens, dans mon cas, je pense que je dérange un tantinet car je ne fais pas dans les faux-semblants, j'ai toujours été un être un peu bizarre si je puis dire, discret, distant, introverti et disons que je ne fais pas vraiment d’effort d'aller vers les autres. Les gens me voient sans doute comme un être gentil et serviable, par ou peu charismatique et très introverti mais à l'intérieur j'ai plus de quoi tenir du passif agressif qu'autre chose. Ma vie intérieure est bien plus tumultueuse que ce que je donne à voir de l'extérieur mais le peu d'affect que je donne de l'extérieur (selon les circonstances je m'entends, si je me sens en sécurité, je suis capable d'être chaleureux) c'est ce dont je suis capable de fournir, mon fort instinct d'insécurité ne me permet pas socialement de me sentir à l'aise très rapidement et j'ai bien du mal avec les faux-semblants. Faut dire que mon père était très manipulateur, c'est peut-être aussi pour ça que je porte ça en horreur. J'ai toujours quelque peu eu du mal avec les conventions sociales, je recherche des relations humaines relativement profonde et sincère et dans la société dans laquelle on vit c'est loin d'être facile à obtenir IRL. Et dans le monde du travail non parlons pas ! c'est chacun pour soi et Dieu pour tous, chacun tente de sortir son épingle du jeu histoire de bien se faire voir des supérieurs hiérarchiques, ça casse du sucre derrière le dos etc., dans certains domaines, c'est affreux ce qu'est devenu le monde du travail, les relations humaines au travail ça tient parfois plus d'une cour d'école que de vraie relation humaine entre adultes responsables x)
Dernière modification par supermario64 (14 décembre 2021 à 16:18)
Hors ligne
Hors ligne
Dernière modification par SillyCone (14 décembre 2021 à 18:11)
Hors ligne
Hors ligne
marvin rouge a écrit
Ms qu'est-ce qu'une percée ? Les adjectifs varient selon les individus..
Content en tt cas que (malgré ton ttment médicamenteux), tu ai pu vivre cela
Yup yup, ditto :)
marvin rouge a écrit
J'ai eu un peu la même la dernière fois avc 4ho met +dmt et dpt sur alu. Cte un très beau foutoir
Hahahahahaha, du grand marvin, tu m'étonnes pour le foutoir
marvin rouge a écrit
Bne soirée MG(jviens aller en récolter un seau, des blue heaven, avant d'aller bosser)
Extraction ce wend, j ferais ptet une faq
Oh ouais, cool idée pour la FAQ !
Hors ligne
Faust08 a écrit
Terrorisé par la mort depuis jeune, avec un retour en force ce début d'année après la baisse de mes consommation (et le retour de mon esprit penseur, de ma mémoire et ma réflexion).
Je crois que c'est le dernier freins qui m'empêche de passer de consommateur quotidien et "stabilisateur" à consommateur irrégulier et festifs.. Le rêve..
Parfois une grosse boule noir apparaît quand je saute dans mon lit, obligé de consommer pour la faire passer ou le matin "obligé" de consommer pour passer une journée à ne pas y penser (dans l'idée hein dans le but c'est surtout pour pas être en manque).
Hello,
Dans ton cas ça m'a l'air d'être une obsession, tu sais que si besoin, tu peux te faire aider en apprenant des techniques très pratico-pratiques chez un praticien de TCC (thérapie cognitivo-comportementale) qui peut t'aider dans ce qu'on appelle une restructuration cognitive.
Cela dit tu vois, moi aussi passé un temps c'était une obsession, et maintenant moins (même avant ce trip). Mais bon moi je suis dépressive alors c'est peut-être encore différent.
Enfin tout ça pour partager mon ressentis et m'alléger un petit peu et surtout pour te remercier du partage, ça m'a fais réfléchir, mon objectif n'était pas l'immortalité, mais surtout la non-mort. Je n'avais pas pensé qu'esquiver la mort voulais aussi dire vivre pour toujours avec ses souffrances et ses échecs.
Hé oui, la non-mort signifie impérativement l'immortalité^^
Heureuse d'avoir pu te faire réfléchir là-dessus, c'est aussi pour ça que j'ai partagé ce TR, enfin une des raisons, car j'ai trouvé cette révélation intéressante voire utile à partager, bien que le racconter et le réfléchir n'est pas pareil que le vivre comme je l'ai vécu, c'est déjà ça.
Je me suis souvent dit qu'un gros trip (j'ai déjà testé le dph, dxm, kétamine,..?) au dissociatifs ou delirogene pourrais me faire travailler sur cette peur existentielle ?
Qu'appelles-tu "dph"? C'est un déliro?
Ce n'est que mon avis, mais je doute d'un déliro surtout à dose forte soit très fiable pour tenter de s'aider, au contraire amha il doit pouvoir apporter plus de problèmes éventuels qu'autre chose mais ce n'est que mon avis.
DXM et kétamine en holes (je sais pas si c'est possible avec le DXM, mais la kétamine oui) et même un peu avant j'ai eu l'impression de percer à jour les secrets de l'univers mais au final avec le recul je trouve ça "creux", car j'avais l'impression de tout comprendre alors que je comprenais rien au contraire je trouve, j'étais lobotomisée temporairement plutôt et cette sensation de tout comprendre n'a pas persisté après quelques temps. Car je n'ai rien retenu, contrairement à ce trip à la DMT (d'ailleurs souvent les gens rapportant avoir fait une EMI (exp de mort imminente) ou un break à la DMT déclarent avoir leur vision du monde durablement changée; d'après mes connaissances beaucoup moins avec les dissos).
MAIS sans les quelques holes que j'ai faits je pense que j'aurais vraiment paniqué lors de cette expérience à la DMT. Les dissos suppriment d'eux-mêmes une partie de l'anxiété, donc c'est moins risqué niveau bad trip qu'un psychédélique (même si je crois que ça existe quand même, d'ailleurs je ne trouve pas un hole très agréable non plus...). Et comme il y a des similitudes je trouve, entre ces holes et ce que je viens de vivre à la DMT, ba ça m'a préparée un peu quand même je trouve.
Mais ça n'a pas suffit, il a vraiment fallu que je m'entraîne comme je le dis dans mon TR, à avoir le réflexe de lâcher prise, de m'attendre à peut-être mourir et être prête à ça, à l'accepter (résister peut déclencher un bad, car les effets seront de toute façon plus forts et y aller avec une mentalité de "non je veux pas" peut faire paniquer je pense).
Déjà qu'à chaque retour de mes trip avec les molécules précédemment citée je voyais la vie et la mort différemment, d'une certaines manière chaque trip a modifier cette peur pour le bon ou le mauvais mais la modifié sur le temps, j'en suis encore affecté aujourd'hui et j'ai encore certaines trip en tête.
Ha ba alors, j'ai répondu au fur et à mesure alors une petite partie de ce que j'ai dit ci-dessus est peut-être erronée alors, en tout cas dans ton cas.
Enfin... Comme je disais les dissos j'ai eu l'impression que ça m'avait aidée au début aussi et puis c'est passé... Je ne te le souhaite pas, évidemment. Mais c'est ce qu'il s'est passé pour moi. Je croise les doigts pour que ma présente expérience laisse plus de marques ToT Et je vais y travailler aussi, en me remémorrant exprès ce qu'il s'est passé, ce que j'ai ressenti, pourquoi la mort est à terme "désirable", etc. Bref, y travailler quoi.
Mais tu peux déjà commencer par une TCC avec un thérapeute qualifié dans ce domaine je pense que ça t'aiderait bien si c'est obsessionel chez toi.
supermario64 a écrit
Je suis sincèrement désolé de t'entendre dire que tu as également vécu une enfance compliquée, je compatis quant au fait que tu craignais ton père, je craignais également le mien, un beau spécimen de pervers narcissique et ce terme o combien galvaudé lui va pourtant à ravir en plus d'avoir été un alcoolique qui n'avait pas l'alcool heureux... c'est le moins qu'on puisse dire.
Dans mon malheur j'ai beaucoup de chance, le mien était clairement moins pire que le tiens vraissemblablement, et en plus il a changé depuis, du tout au tout, comme quoi c'est possible... Il est vraiment devenu quelqu'un de meilleur.
Avec ma sensibilité et tous les autres problèmes que j'ai eus dans ma vie, un parent ayant un trouble de la personnalité antisociale ("pervers narcissique") m'aurait achevée je pense.
Mais il était injuste, extrêment jugeant, rabaissant, menaçant, parfois violent... Enfin, lui-même n'a pas eu une enfance tendre du tout, ça n'excuse pas mais ça explique certaines choses...
la peur du rejet je l'ai expérimenté de nombreuses fois cette année dans mes différents jobs (des échecs successifs cela fut) et j'ai fini par me couper de mes émotions pour ne pas avoir à y faire face frontalement. Je pense que j'ai été confronté à une sorte d'effondrement narcissique. D'ailleurs, ça ne me paraîtrait pas non plus impossible que j'ai été confronté non pas à une dissolution de l'ego mais à une désillusion de l'ego. Ce qui m'a gentiment amené à la déprime (je crois que de justesse j'ai pu éviter la dépression).
Désolée pour ce que tu as vécu C'est clair que c'est pas simple du tout les échec répétés de ce genre, avec l'impuissance acquise et la chute de l'estime de soi je comprends parfaitement que tu aies frôlé la dépression, heureusement que tu l'as évitée, je ne souhaite cette expérience à personne (même si 20% de la population en fera au moins une passagère dans sa vie apparemment...).
mon fort instinct d'insécurité ne me permet pas socialement de me sentir à l'aise très rapidement
The same here, en plus d'avoir du mal avec la reconnaissance des visages (pas prosopagnosique non plus mais j'ai clairement un trouble, accentué par mes années de solitude) qui fait que même après quelques jours je reste entourée d'"inconnus"...
J'ai toujours quelque peu eu du mal avec les conventions sociales, je recherche des relations humaines relativement profonde et sincère et dans la société dans laquelle on vit c'est loin d'être facile à obtenir IRL.
The same! haha...
Et dans le monde du travail non parlons pas ! c'est chacun pour soi et Dieu pour tous, chacun tente de sortir son épingle du jeu histoire de bien se faire voir des supérieurs hiérarchiques, ça casse du sucre derrière le dos etc., dans certains domaines, c'est affreux ce qu'est devenu le monde du travail, les relations humaines au travail ça tient parfois plus d'une cour d'école que de vraie relation humaine entre adultes responsables x)
Ouaip c'est aussi pour ça que je cherche dans l'associatif, c'est pas TOUT rose non plus mais ça me semble déjà moins barbare, les gens sont plus humains car font ça pour l'humain, pas uniquement pour les thunes et engraisser un patron à coup de millions contre un SMIC...
Cependant a écrit
Tu crois que si t'avais été accompagnée par une personne de confiance ça aurait modifié le trip ?
Je veux dire à niveau de l'attachement à "la réalité" ?
Hum... Je peux répondre, mais je ne serais pas certaine car j'ai presque toujours tripé seule au contraire de toi. Donc je peux me tromper.
Mais je pense que non ça n'aurait rien changé. Car cette personne aurait disparu avec le reste. J'avais tout oublié du monde tel que nous le connaissons. Tout. Y compris moi-même. Les seules choses qui restaient étaient peut-être quelques très vagues pensées maintenant que j'y pense, telles que "d'accord", "oui", lorsque les Entités ont tenté de communiquer avec "moi", mais c'était automatique, flou et je ne percevais même pas la signification de ces mots en fait. C'étaient comme des sons dépouillés de tout sens.
Alors une personne à côté de moi, je pense, n'y aurait rien changé du tout. Il y a vraiment eu une césure nette et totale. J'étais morte dans ce monde, et une conscience vierge de toute mémoire dans l'autre.
Sillycone a écrit
Si je m'en envoie suffisamment que pour voir des entités, être complètement pris par l'expérience, avoir une expérience significative d'un point de vue personnel, ben je suis satisfait.
Très bien vu! Malgré les quelques inconvénients (frustration de ne pas avoir compris (consciemment, si ça se trouve mon inconscient lui a enregistré vas savoir) le langage des Entités), je suis déjà très heureuse d'en être arrivée là, vraiment très reconnaissante en fait, car je ne pensais pas pouvoir, surtout avec mes traitements qui jusque là bloquaient l'accès à un tel niveau de trip. Et j'ai appris quelque chose, et non des moindres!! C'est exactement ce que je cherchais, je voulais faire une EMI pour pouvoir changer mon point de vue sur le monde. J'espère que ça perdurera et que je pourrais peut-être en refaire d'autres pour continuer à changer cette vision du monde, de la vie et de la mort. Mais bon sang j'y suis arrivée! Ou plutôt, "on" m'a permis d'y arriver car je n'ai absolument pas fait exprès et jusque là j'avais toujours foiré, même en surdosant dangereusement! Donc je ne sais pas à qui ou à quoi le dire mais: MERCI.
Qu'est-ce que ça changerait à ton expérience de l'appeler une percée ou pas ?
Alors, quand même: juste à savoir si je devrais tenter de pousser encore un peu plus loin ou pas. Si ce n'était pas un break, alors je devrais tenter de pousser plus loin pour tenter de break. Si s'en était un, alors je suis au "maximum" de ce qui est apparemment atteignable et, si je peux tenter de revivre l'expérience d'autres fois, je n'aurais pas besoin de pousser encore plus loin les dosages au risque peut-être de faire un bad ou autre.
Marvin Rouge a écrit
T'a pris une bonne claquasse, laisse la mûrir qq joirs/semaine pr en tirer les bénéfices, au début ç trop abstrait..
Peut-être en effet, j'en reparlerais ici si jamais j'ai du neuf.
Bravo pr ton montage, qui m'a l'air pas mal, évitera au gens d'investir ds un gvg ou fabriquer tje machine
Merci, c'est une amie qui a eu l'idée d'utiliser une pipe à crack pour ça à l'origine (la même qui m'a montré sa technique de vaporisation avec The Machine, Aiskhynê de Psychonaut), et moi je n'ai fait que la perfectionner en ayant l'idée d'en assembler plusieurs avec dedans une coudée.
J'ai eu un peu la même la dernière fois avc 4ho met +dmt et dpt sur alu. Cte un très beau foutoir
Attention la 4-HO-MET apparemment y aurait un ou deux cas documentés de syndrôme sérotoninergique rien que seul en overdose, car c'est un SSRI puissant, donc gaffe aux mélanges
Faust08 a écrit
En tout cas beaucoup de nostalgie et de réflexion à la lecture de ce TR, encore merci pour le partage et surtout pour la précision dont tu as fais preuve dans la description du ressentis !
Cependant a écrit
En tout cas, j'admire tes TR !!
Sillycone a écrit
PS: En tout cas, moi je trouve que tu as un courage de fou, je suis très admiratif de comment tu gères toutes tes consommations, psychiatriques ou psychédéliques...
Tu es une véritable et authentique inspiration respect-2
Merci, merci à tou.te.s. Je vous aime
Hors ligne
Dernière modification par supermario64 (15 décembre 2021 à 13:05)
Hors ligne
Hors ligne
supermario64 a écrit
Apparemment la perversion narcissique ça tient beaucoup du trouble de la personnalité narcissique et ça se situerait dans les états limite semblerait-il, entre la psychose et la névrose, a mis chemin. Les caractéristiques principales (c'est en tout cas que j'ai observé) sont le clivage du moi, le déni, le manque d'empathie (et non l'absence), la manipulation (chantage affectif, prêcher le faux pour connaître le vrai par-exemple), l'idéalisation de soi, de ses capacités, la projection et la relation anaclitique. C'est en tout cas les caractéristiques que j'ai observées tout au long des années chez mon père.
Mais c'est vrai que ça peut faire penser au trouble antisocial, sans doute que les lignes vont bouger à l'avenir concernant les troubles narcissiques, d'ailleurs le terme pervers narcissique ne se trouve pas dans le DSM5. C'est un terme qui fut utilisé par la psychanalyse, par Alberto Eiguer notamment.
Le mien étaient un enfant rois et un enfant unique, il a bien des frères et sœur mais ce sont des demi-frère et sœur et il n'a pas grandi avec eux à proprement parler. Très jeune il a commencé à devenir insupportable avec ses parents, il en faisait qu'à sa tête, ne les respectait pas. À l'époque dit toi-même qu'il s'est fait passer pour ''fou'' histoire de ne pas faire son service militaire. Ils étaient tellement insolents et casse bonbon qui l'ont rapidement renvoyé chez lui. Il arborait un comportement néfaste tôt dans sa jeunesse et autodestructeur (alcoolisme).
il n'y a rien qui explique concrètement pourquoi est-ce qu'il devenu comme ça (ou bien je ne suis au courant), certes, son père travaillait beaucoup, il était souvent absent mais c'était un parent aiment et quant à sa mère je n'en sais trop rien. J'ai peu d'informations à son sujet, elle ne semblait pas violente mais parfois elle pouvait arborait des comportements étranges, elle voulait venir en aide à tout le monde, quitte à sacrifier sa propre vie apparemment. Elle avait peut-être le syndrome de l'infirmière, va savoir... En tout cas des échos que j'en ai il n'a pas eu affaire à des parents foncièrement maltraitants. Mais semblerait-il que ça proviendrait la perversion narcissique d'une profonde blessure narcissique. Il y a bien un évènement ou des évènements qui ont causé un ou des traumatismes quelque part. À moins que ça soit son éducation et le fait qu'il était un enfant rois et unique qui l'a rendu ainsi.
Coucou,
j'interviens très peu sur le forum, mais je lis beaucoup, et je constate malheureusement que nous avons pour certains quelques similitudes de vie passée..
Je pense que tu es dans le vrai sur de nombreux points quant à ton père..
Le mien avait des comportements et un chemin de vie très similaire au tien.. et c'est fou de constater que le résultat a été très proche..
Enfant non désiré (ma mère avait 17 ans..), il me l'a fait payer durant de nombreuses années, coups, insultes (mon prénom était une insulte..), brimades diverses dont certaines lues dans des bouquins nazis, alcool, tranxène (anxieux puissance 100) fénéantise, une violence physique et verbale inouïe, et je passe bien des détails sur l'hygiène.... Ma mère ne l'a cogné qu'une seule fois pour me défendre physiquement, j'avais 7 ans. Elle n'a plus osé les années qui suivirent.
Déscolarisation en 6 eme et 5eme (redoublées à cause de non travail scolaire, puisqu'il fallait bosser à la baraque), mon adolescence a été une catastrophe.. Je me suis enfui à 18 ans.. A l'armée !! Mais suite à tout ça, j'ai un refus quasi systématique de l'autorité, surtout absurde et illogique..
A la naissance de ma fille (qui a 23 ans) j'ai désiré ne plus jamais le revoir.. Fini. Il est décédé dans des circonstances immondes en 2014, j'en ai esquissé un sourire, et ai crû en être débarrassé, puisque plus sur Terre..
Mais que nenni, le fantôme est toujours là, et mis à part professionnellement où tout va très bien, le reste de ma vie n'est que de la merde.. Je me suis séparé quand mes enfants étaient très petits et ils sont partis loin avec leur maman.. La seule chance que j'avais d'exister en tant que père et guide pour mes enfants, histoire de ne jamais reproduire le schéma familial, venait de me glisser entre les pattes, et m'a rappelé que j'étais né pour l'échec d'une certaine part de ma vie..
On se rend compte bien des années plus tard d'où vient ce mal être permanent, cette désagréable sensation de ne servir à rien dans la vie.. Alors il faut donner le change, je l'ai fait longtemps en m'imposant partout où j'allais, en surjouant un peu pour avoir l'impression d'exister..
A contrario, je ne pense pas que ce type de personnalité a été confronté à une blessure narcissique durant l'enfance automatiquement. Il était également un enfant roi, et sa mère (ma grand mère..) lui passait tout.. Une personne pas capable d'attendre quand il voulait un truc, c'était lui d'abord !
Il existe malheureusement des personnalités de ce type naturellement, de construction génétique, si je puis dire ainsi.. C'est tombé sur nous..
J'essaie malgré tout d'y voir un côté positif, dans la plupart des cas notre mental a été mis à rude épreuve, et c'est peut être ça qui m'a permis de ne pas basculer de l'autre côté.(délinquance ++)
J'ai plaisir à lire ce forum, car j'y lit des témoignages que je peux comprendre, et je me rends compte que je ne suis pas seul à me poser autant de questions et à avoir eu un parcours chaotique..
je précise qu'en règle générale, je ne suis pas consommateur averti de prods, malgré le fait que je peux avoir certaines substances gratoss chez des amis, un peu de 1P au frigo, et un anxiolityque de temps en temps pour calmer la machine..
Tu continues à voir ton père ? Tu en ressens le besoin ?
Hors ligne
Je puis dire suite à cette expérience du 9/12/2021 au soir que j’avais probablement tord.
C'est tout à son honneur de reconnaitre ses tords Plus on vieilli et plus ça fait ça, on croyait que et finalement non ... quand je reviens 30 ans en arrière à mes 20 ans, ben je devais avoir faux sur 90% de mes certitudes de l'époque
Concernant la mort, car j'ai pas mal travailler dessus quand elle me faisait encore flipper, elle n'est que le prolongement de la vie, car naitre, c'est forcément mourir un jour... Enfin sauf pour les transhumanistes Musk Bezos etc ... qui veulent éradiquer la mort ... (Pour eux hein ). Ils sont devenus fous à mon avis et c'est perso comme remarque.
Je pense qu'on ne peut pas vivre pleinement sa vie tant qu'on n'a pas accepter VRAIMENT qu'on allait mourir ... Une fois qu'on a accepté ça, la vie a vraiment une autre saveur, sans peur, le coeur léger ...
S'il y a un autre monde derrière (ce que je crois sans être croyant en dieu), la mort pourrait être perçue comme un changement d'état, une étape, une délivrance ou que sais-je encore ...
Pour le moment, on n'est sûr que d'une chose : Rien ne se perds, rien de se créé, tout se transforme.
Sinon super TR, j'ai l'impression que ce trip va te faire avancer grave et ça me fait vraiment plaisir pour toi
Hors ligne
Morning Glory a écrit
S&S :
Je suis sous traitement aripiprazole (Abilify) que je suis au feeling, la demi-vie extrêmement longue me permettant d’en prendre de temps à autres seulement. Pratique à déconseiller néanmoins, mais je fais ça pour une raison : il bloque les drogues récréatives ! Surtout les psychédéliques. Son antagonisme 5-HT2A, entre autres, est barbant… Du coup cela fait quelques temps que je tente d’utiliser de la DMT, et que je remarque des effets à la fois estompés et « bugués », « glitchés », et avec un effet plafond
Bonjour j'ai vu que tu es sous abilify j'ai le même traitement que toi mais moi je prend en injection 15 mg, penses tu que ça peut bloquer l'expérience du coup tu "recommande" d'augmenter la dose pour vivre une expérience significative comme la tienne?
Et aussi de quels trouble souffres tu pour prendre de l'abilify et en prenait tu pendant ton expérience?
Du coup tu as essayé plusieurs fois la dmt sous abilify ?
tu n'as jamais eu de bad trips traumatisants?
Je demande car je vais sous peu faire une retraite ayahuasca ( dmt) et bufo ( 5-meo-dmt) dans le but de mieux me connaître et vivre un état modifié de conscience et qui sait peut être une emi ou une autre expérience transcendantale comme la tienne.
Dernière modification par Sonyls (25 décembre 2021 à 11:36)
Hors ligne
Yopski a écrit
Pour le moment, on n'est sûr que d'une chose : Rien ne se perds, rien de se créé, tout se transforme.
Merci! :)
Après cette règle physique est vraie à l'échelle atomique, voire moléculaire mais la consience elle, reste insaisissable scientifiquement parlant et même philosophiquement. Perso je serais plutôt physicaliste à savoir penser que la conscience est issue des influx nerveux de notre cerveau, et que donc sans cerveau il n'y a pas de conscience. Mais ce n'est pas une raison pour en avoir peur.
Sonyls a écrit
Bonjour j'ai vu que tu es sous abilify j'ai le même traitement que toi mais moi je prend en injection 15 mg, penses tu que ça peut bloquer l'expérience du coup tu "recommande" d'augmenter la dose pour vivre une expérience significative comme la tienne?
Salut, oui comme je le dis ça peut bloquer l'expérience et non relis-moi:
Son antagonisme 5-HT2A, entre autres, est barbant… Du coup cela fait quelques temps que je tente d’utiliser de la DMT, et que je remarque des effets à la fois estompés et « bugués », « glitchés », et avec un effet plafond : je suis montée progressivement (ne faites jamais ça même sous traitement, inconsciente que j’étais ! Si le phénomène de ce TR s’était produit à ce dosage, j’aurais sûrement fini avec un trouble de stress post-traumatique.) à 100mg+ vaporisés avec ma Machine et à ne jamais quitter vraiment la réalité.
je recommande de faire tout l'inverse!
Si l'effet plafond provoqué par l'abilify s'était dissipé alors que j'étais à 100mg de DMT, que serait-il advenu de moi? J'aurais peut-être fini en hopital psychiatrique.
Et aussi de quels trouble souffres tu pour prendre de l'abilify et en prenait tu pendant ton expérience?
J'en ai pris pendant une bonne semaine précédant mon expérience.
Je souffre de syndrôme anxio-dépressif chronique, entre autres choses.
tu n'as jamais eu de bad trips traumatisants?
Pas traumatisants, non. Pourtant encore une fois, j'ai joué avec le feu en augmentant les dosages. En fait au début les deux premières semaines de traitement à 2,5mg l'abilify réduisait l'anxiété générée par la DMT, j'ai mieux apprécié mes trips que d'habitude. Puis rapidement j'ai eu ces "bugs" que je décris. Et parfois c'était désagréable oui. Mais pas traumatisant non plus. Par contre j'ai perdu la magie, ça je pense que ça vient plutôt de la tolérance, ce n'est pas agréable comme ça pouvait l'être autrefois. Non récréatif, ou quasi.
Bufo? Bufoténine? C'est encore autre chose que la 5-MeO-DMT à ma connaissance ça. C'est de la 5-HO-DMT, donc hydroxy, pas metoxy. https://en.wikipedia.org/wiki/Bufotenin
Dans les deux cas le profil toxicologique est différent de celui de la DMT et je ne sais pas ce que ça peut donner avec tes traitements.
De plus l'Ayahuasca contient des IMAOs et pas seulement de la DMT freebase, assure-toi de ne pas risquer quoi que ce soit avec l'abilify car c'est incompatible avec de nombreux traitements, et même nouriture!
Et je doute que l'Aya puisse provoquer une EMI? Enfin je sais pas je connais pas personnellement mais il me semble que c'est beaucoup plus long mais aussi moins puissant que la freebase (sauf niveau nausées...). Après c'est décrit comme pouvant changer une vie aussi mais gaffe quand même, je ne sais pas ce que peuvent donner ces substances avec tes traitements. Dans certains cas ça peut être mortel (genre IMAOs + ISRSs) donc fais gaffe à toi... Moi c'est de la DMT freebase que j'ai utilisée, pas de l'ayahuasca ni de la bufoténine, ni de la 5-MeO-DMT. C'est pas pareil.
Hors ligne
Morning Glory a écrit
Merci pour vos commentaires !
C'est vrai que la mort n'est que changement d'état mais par mort, j'entends l'interruption de la conscience et de la mémoire, la fin de toute connaissance, tout ego. La fin de toute expérience subjective.
Mais oui grave la mort n'est pas et nous ne sommes pas pendant la mort. Rien a craindre là dedans^^
Mais le vivre concrètement ça fait un choc, je suis toujours aussi mal dans ma vie, toujours aussi peu à l'aise à ce niveau mais face à l'éventualité de sa fin, contrairement à il y a encore quelques jours je me sens apaisée. Et pour autant j'ai pas spécialement envie de me tuer plus que d'habitude avec la dépression. C'est tout le paradoxe on pourrait penser que ça m'aurait enlevé une barrière, une potentielle suicidaire qui n'a plus peur de la mort, se suiciderait... Ba là c'est étrangement pas mon cas. Par delà mes déboires je suis étrangement reconnaissante d'être en vie, en plus d'avoir moins peur de la mort. Dur à expliquer avec des mots...
Le fait de me re-sentir respirer à la fin du trip était un petit miracle en soi^^
Je te comprends entièrement la drogue te mets fasse à la réalité je n'imagine pas ce que sa doit être une expérience sous dmt .
Je ne sais pas si c'est le bon cannal pour en parler mais personnellement les expériences à la salvia l'on permis une certaine remise en question sur mon état et ma perception des choses .
D'ailleurs pas besoin de drogue pour me remettre en question mais je doit dire que tous est 10 fois plus clair sous produits alors je peux comprendre ton discours
Hors ligne
Morning Glory a écrit
je ne percevais même pas la signification de ces mots en fait. C'étaient comme des sons dépouillés de tout sens.
Ca me parle ! Tu t'es jamais fait la réflexion que c'est ce qu'on vie à notre naissance ?
Quand on entre dans le langage, un mot c'est D'ABORD un son. La signification vient ensuite, on se l'imagine et on le plaque sur le son. Sans consulter le dictionnaire ou demander une définition à nos parents évidemment. Ces choses-là ne viennent que bien plus tard. Les mots les plus usuels, personne ne nous en jamais donné de définition. Ca me donne le vertige. Apprendre à parler, c'est structurer des mots insensés en phrases, comme les notes peuvent être structurées en une mélodie. Si ça sonne faux, le jeune artiste se fait tej à coup de bâton, et il essaiera de faire mieux la prochaine fois. Mais alors, d'où ça vient le sens ?
J'ai pas la réponse évidemment...
Hors ligne
[ Forum ] Première fois - Première fois DMT - L'éternité en une seconde (avec images)
|
10 | |
[ Forum ] Première fois - [TR] [DMT] Ma première fois DMT, dans un monastère bouddhiste.
|
5 | |
[ Forum ] Vaporiser - Vaporiser correctement DMT (pipe à DMT)
|
4 | |
[ PsychoWIKI ] DMT (diméthyltryptamine), effets, risques, témoignages |