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Dernière modification par Malousette (20 mai 2021 à 05:25)
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Dernière modification par Marco 68 (20 mai 2021 à 04:24)
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Marco 68 a écrit
Ciao
J'suis rapide car c'est tard et écrire en français me fatigue
T'inquiète, tu va récupérer le goût à la vie et tout ton énergie mais il faut du temps. Alors bien que tu parte à Montevideo que c'est juste le début. Après il faudra du temps - 3mois 6mois 1an- j'en sais pas mais je sais que tu va les retrouver
T'embrasse et j'essaie de dormir
Bonne continuation
Ah, j'étais en désintox à Marmottan donc je ne sais pas comment travaille les autres cliniques, moi pourquoi décrocher des opiacés je suis resté 2semaines et j'avais des médicaments en dégressif. C'est jouable mais, je répète, c'est que le début
Je te remercie de ta réponse
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Mauddamier a écrit
Bonjour,
C’est très courageux de raconter, et ce, en détail ton expérience avec les opi.
Je me retrouve beaucoup dans ce que tu dis, autant sur le premier dérapage, moi j’avais beaucoup de codéine pour soulager une endométriose jamais diagnostiquée...
C’est un peu, -tres minable- de sortir cette excuse face aux médecins que j’allais consulter pour avoir 4 boites par ci, 4 boites par la.
Comme toi, la vie ne tournait plus qu’autour de mes prises, et je montais jusqu’à 250mg, donc 5 comprimés par jour.
Au tout début, j’avais bien conscience que c’était de la conso plaisir et en aucun cas nécessaire, alors j’en prenais un ou deux le soir.
Ça a terminé comme toi : gros manque dès le réveil. Je ne fais qu’attendre que ça monte.
Je croise les doigts, contrairement à mon père, addict au tramadol, je n’en suis pas au point de me lever la nuit.
Cependant le matin j’ai de gros maux de tête, certainement pas faim, des courbatures.
Enfin bref... le manque !
Mais (oui parce qu’à la base nous sommes là pour t’encourager) sache qu’après cette prise du matin.. j’ai tout arrêté et ça va faire deux mois et demi.
Je me reconnais dans ce que tu dis et mon déclic a été le retour de mes proches : agresssive, impatiente. Tout le monde minsupportait... la codéine me faisait planer et voilà qu’on débarquait pour passer l’aspirateur, allumer la télé. Je ne supportais plus personne et évidemment, la culpabilité nous ronge.
Les consos... on assume ou cela finit par nous dévorer de remords.
Aller voir des médecins, des pharmacies, se lancer sur le dark web. Tout ça... et pourquoi ? Pourquoi si au final, on est un peu lesclave d’une molécule qui ne nous apporte plus les mêmes effets qu’au départ ?
Je ne nierai jamais que la codéine m’a totalement changée et très positivement. Je n’avais aucun ami. Totalement renfermée, je n’avais que mes parents. La codéine m’a donné... c’est bête mais oui du courage dans le sens où j’ai pu cesser de me poser mille et une question.
J’ai rencontré quelqu’un et la codéine (et ça je ne le regrette pas), la codéine a rendu tellement évidente cette relation à construire.
Je suis plutôt du genre à avoir peur de tout, à cogiter et ça m’a libérer de ma conscience qui m’avait empêchée de vivre.
Mais le fait est que je me sentais bipolaire sur la fin, comme toi.
Et que mon copain me dise : avec toi, un jour tout est blanc, et le lendemain plus rien ne va.
Et je sais que c’est la codéine... ça tient au fait qu’il appelle durant la montée, ou la descente, ou pendant mes phases de manque.
Il était temps que je reprenne le contrôle de tout, de moi.
Et donc, rassure toi, tu n’es pas bipolaire, tu es simplement honnête. Et tu décris très très bien ce que peuvent apporter les opiacés pour des personnes qui, comme toi et moi, sont un peu fragiles psychologiquement.
Je suis passée de 5 à 2. Un au lever, un vers 14h.
Maintenant, je n’ai plus que celui du lever et malgré les courbatures, disons durant 10jours, je suis extrêmement étonnée d’aller aussi bien.
Quelque part, comme toi, je m’en voulais, ça me faisait me sentir trop mal. Et la,montée n’était plus là.
Je suis extrêmement fière chaque jour, au moment de me coucher.
Et je suis surtout franchement surprise que les phases de manque s’atténuent si rapidement.
Maux de tête, courbatures, envie de rien.
Mais j’ai ma petite voix comme toi qui me dit de bouger alors je chausse les baskets, livre audio et c’est parti.
Je compense énormément depuis deux mois, je reste en extérieur toute la journée.
Je peux jurer, que je n’ai plus envie de redrop dans la journée. J’y pense parfois, histoire de me caler dans un bain chaud, mais j’en sais rien, ça me parait loin. J’ai tout réappris, au quotidien, sans codéine. Je mange mais surtout : j’écris !
Tu ne perdras pas ton inspiration, ta créativité. Bien au contraire.
T’es émotions te jouent des tours : )
J’ai publié des romans dont j’ai honte. Et j’aimerais tellement revenir en arrière.
Tu retrouveras ta concentration, parce que c’est naturellement en toi. C’est ton don, ton métier.
Plein de courage. Tiens nous au courant !
Merci merci merci pour ton retour et félicitation à toi
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Dernière modification par Malousette (22 octobre 2021 à 00:01)
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