Effets des benzos lors d'une surdose de MDMA ?
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- Mychkine
- Artichaut dans une caisse d'oranges
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Le titre du post est directement relié a ma soirée du nouvel an (pas rdr du tout).
Contexte :
Je disposais de quelques comprimés d'ecstasy gardés depuis plusieurs mois dans un endroit abrité mais assez humide. Résultat : un tube de doliprane rempli au fond d'une belle poudre jaune vif, flashy et soluble, mais indosable. J'avais des doutes sur la conservation de la molécule, mais j'imaginais qu'il en resterait assez pour tripper.
Je précise que j'avais testé les taz il y a six mois et je pense qu'ils étaient dosés a 100-150 mg max.
Déroulé :
-21h45 : prise du seul comprimé resté entier, avec un pote a qui je donne un peu plus.
-22h30 : zéro effets, pas du tout de défonce. "mince alors", me dis-je. "Ils ont du se dégrader", supputai-je. "Autant en reprendre un". (à ce stade, ceux qui savent voient venir la connerie).
-23h : "Ce que le temps passe lentement !", je pense, sans remarquer a quel point je monte à vitesse ultrasonique. "Autant finir le tube, y'a plus rien là, et puis c'est pas fort du tout."
-23h30 : palpitations, angoisses, épiphanie de ma stupidité, mais dans mon euphorie je ne panique pas (trop) et je prends 2 seresta 10mg avant de manger un peu. Aussitot tout se calme et je me mets à apprécier.
Je resterai bien défoncé jusqu'à la fin de la soirée, avec trous de mémoire, hallus visuelles et un peu d'effets déliros sur la fin (ce que je n'avais jamais expérimenté).
Mon pote trippera normalement et agréablement.
Au pif, je pense que je me suis pris peut-être 300 mg de MDMA base...
Chose que je ne recommencerai pas, n'y voyant pas d'intérêt, ni au niveau des visus pas super utiles, ni de la déshinibition un peu trop forte à mon goût.
La descente et les jours suivant se passent correctement, pas de trop gros bad mais des interrogations.
Avez-vous déjà fait ce mélange ? Pensez-vous que les benzos ont eu un effet sur le trip ? Est-ce utile d'en prendre "au cas ou" (sans pour autant abandonner la prudence sur les dosages) ? La redescente et le plateau aurait-ils été plus compliqués si je n'en avais pas eu sur moi ? Quid de la neurotoxicité et des possibles interactions neuronales/moléculaires ?
Merci à vous et restez RdR :)
Dernière modification par Mychkine (04 janvier 2022 à 11:16)
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Est ce que la suite du roll aurait été plus compliquée sans aucune idée difficile à dire, parfois les montées d'empathos peuvent être assez flippantes en mode anxiété ++ et coeur qui cogne et ensuite ça se calme... Ça me fait ça aussi avec les psychédéliques d'ailleurs mais moins fort et plus longtemps.
Du coup était-ce lié à la montée (et à la surdose) ces symptômes, ou juste à la surdose qui aurait donc fait continuer les problèmes ensuite, je sais pas.
Ça a pu contribuer aux trous de mémoire par contre.
La neurotoxicité je sais pas. Amha pas trop de risque car ça devrait calmer le truc (le contrebalancer en fait), donc pas d'excitotoxicité déjà, ensuite les benzos ne sont pas très neurotoxiques par elles-mêmes j'ai l'impression malgré les troubles de mémoire qu'on observe effectivement à long terme et pendant la prise, une prise n'est pas vraiment problématique à ce niveau il le semble.
Ce qui a pu être neurotoxique amha c'est la surdose de MD elle-même.
Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~
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La prise de benzodiazépine est validé par un médecin, on parle d'une hospitalisation dans ce cas. Le choix de prendre un benzodiazepine seul pour contrer une éventuelle surdose d'amphétamines est toujours risqué.
De mon expérience, j'ai subis plusieurs fois des syndromes sérotoninergiques, surdoses aiguës stimulants, allant jusqu'à l'hospitalisation aux urgences. Lors de mes 2 psychoses amphétaminiques aiguës, les infirmiers ont demandé une injection de benzodiazépine pour me calmer.
Bref.
Benzodiazépine + stimulant : Les stimulants diminuent l'effet sédatif des benzodiazépines, qui est le principal facteur pris en compte par la plupart des gens pour déterminer leur niveau d'intoxication. Une fois que le stimulant s'estompe, les effets des benzodiazépines seront considérablement accrus, entraînant une désinhibition intensifiéeainsi que d' autres effets . En cas d'association, il faut se limiter strictement à ne doser qu'une certaine quantité de benzodiazépines.
Le problème, c'est pas le produit, c'est ce qu'on en fait avec.
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- Mychkine
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ectatrip a écrit
De mon expérience, j'ai subis plusieurs fois des syndromes sérotoninergiques, surdoses aiguës stimulants, allant jusqu'à l'hospitalisation aux urgences. Lors de mes 2 psychoses amphétaminiques aiguës, les infirmiers ont demandé une injection de benzodiazépine pour me calmer.
Wow, OK ! Donc apparemment il n'y a pas d'interaction néfaste entre les deux, c'est déja bon a savoir. Mais ouais il faut aussi faire attention au surdosage de bz du coup.
Par curiosioté, quelles quantités avais-tu prises pour te retrouver dans cet état ?
Morning Glory a écrit
les montées d'empathos peuvent être assez flippantes en mode anxiété ++ et coeur qui cogne et ensuite ça se calme... Ça me fait ça aussi avec les psychédéliques d'ailleurs mais moins fort et plus longtemps.
Oooh... J'avais jamais ressenti ce que tu décris, que ce soit avec les psychés ou les stims.
Mais du coup c'est peut-être ça alors. J'ai un peu tendance a paniquer sur ma propre panique 
D'autant que je me suis calmé rapidement, trop pour que les benzo soient les seuls responsables. Mais oui, peut-être que c'est une bonne chose pour la neurotoxicité (ce serait logique en tous cas).
Sinon, en résultat, je me suis senti mal mentalement pendant plusieurs jours ensuite, mais (ressenti perso à prendre avec pincettes) je pense quand meme que les bzd ont joué un role positif sur le moment, et que la descente aurait été clairement pire autrement vu la dose.
En tous cas cette histoire m'aura servi d'avertissement, et je me montrerai plus prudent avant de redrop la prochaine fois !!
En passant, j'en profite vu que je tiens les bonnes personnes est-ce que l'un/e de vous (ou d'autres) saurait quelles sont les bases neurologiques pour les effets délirogenes de la MD ? J'avoue ça m'intrigue...
Dernière modification par Mychkine (06 janvier 2022 à 11:22)
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Sinon, en résultat, je me suis senti mal mentalement pendant plusieurs jours ensuite, mais (ressenti perso à prendre avec pincettes) je pense quand meme que les bzd ont joué un role positif sur le moment, et que la descente aurait été clairement pire autrement vu la dose.
Les diazs n'empêchent pas la libération de sérotonine donc amha pas le crahs dépressif éventuel non plus . L'anxiété oui par contre.
Et non je sais pas quelles sont les doses deliros. Une petite partie s'explique par la métabolisation à environ 10% en MDA mais pour le reste c'est clairement lié au surdosage lui même. Quel dosage ça...
Μόρνηνγγ Γλωρύ
I <3 5-HT & DA ~
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C'était les grammes de trop.
Le problème, c'est pas le produit, c'est ce qu'on en fait avec.
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