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- Wira
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Bonjour,
Je suis sous traitement antidépresseurs (escitalopram) + anxiolytiques (xanax) depuis 3 mois, prescription médicale bien sûr et dans le cadre d'un suivi pluridisciplinaire bla bla bla.
Hier, à ma consultation mensuelle chez mon médecin pour le traitement, je lui parle de mes récentes insomnies (endormissement entre 5h et 8h du matin) et de mon rythme de vie clairement à chier depuis 6 mois (dodo pas avant 2h, impossible de me lever avant 11-12h). Naturellement, elle en vient à me prescrire de la zopiclone.
Le but : éviter les insomnies avec un endormissement vers la même heure et une vraie qualité de sommeil + avancer l'heure du coucher petit à petit pour revenir à un rythme acceptable.
Moi, j'y connais rien en médicaments, en général je suis pas trop fan surtout quand je sais pas trop ce que c'est. Elle me dit que c'est léger, qu'elle me met la + petite dose (3,25mg) etc. Bon. Je capte quand même que c'est un somnifère, j'en ai jamais pris, je checke un peu ici et je vois qu'à vos témoignages, ben c'est pas ouf du coup j'ai quelques questions sur la molécule en question...
Précisions : niveau autres molécules psychoactives, mon cerveau est déjà blindé : les autres médocs + cannabis (5joints/jour) + alcool en soirée avec petite tendance au binge drinking (pas tous les jours mais parfois plusieurs fois par semaine) et je suis un tout petit gabarit qui mange pas beaucoup donc assez sensible aux nouvelles substances
- Sur l'alcool, je sais déjà que c'est nope. Mais du coup question : si je picole le vendredi soir, je prends pas la zopiclone ce jour-là mais le samedi c'est OK ?
- Sur le canna : selon médecin traitant c'est OK, pas d'interaction connue. Certes, mais ça joue quand même un peu non ? Des retours par rapport à ça ?
- Avec la zopiclone, je flippe un peu de faire un bad + j'ai pu lire dans vos témoignages des black out, faire des choses dont on ne se souvient pas etc -> sachant que j'ai déjà des absences et des épisodes dissociatifs est-ce que ça risque d'augmenter ça encore + ?
- Est ce vraiment une bonne idée d'utiliser des somnifères pour se recadrer dans un rythme ? L'effet rebond d'insomnies + le sevrage après traitement ne risque pas d'être "pire" à gérer ?
- A la vue de mes consommations et de ces questionnements, vaut-il mieux que je suive le traitement prescrit (1 cachet tous les soirs), sachant que pas sûre de réussir à ne pas boire donc ne pas le prendre, ou que je le prenne seulement en cas de besoin ?
Je précise que je ne peux pas aborder toutes ces questions avec la médecin qui me prescrit ces médicaments car seulement médecin généraliste qui pallie à mon absence de psychiatre - en liste d'attente depuis 1 an (vive les déserts médicaux)
Donc merci d'avance pour vos réponses !
Je suis sous traitement antidépresseurs (escitalopram) + anxiolytiques (xanax) depuis 3 mois, prescription médicale bien sûr et dans le cadre d'un suivi pluridisciplinaire bla bla bla.
Hier, à ma consultation mensuelle chez mon médecin pour le traitement, je lui parle de mes récentes insomnies (endormissement entre 5h et 8h du matin) et de mon rythme de vie clairement à chier depuis 6 mois (dodo pas avant 2h, impossible de me lever avant 11-12h). Naturellement, elle en vient à me prescrire de la zopiclone.
Le but : éviter les insomnies avec un endormissement vers la même heure et une vraie qualité de sommeil + avancer l'heure du coucher petit à petit pour revenir à un rythme acceptable.
Moi, j'y connais rien en médicaments, en général je suis pas trop fan surtout quand je sais pas trop ce que c'est. Elle me dit que c'est léger, qu'elle me met la + petite dose (3,25mg) etc. Bon. Je capte quand même que c'est un somnifère, j'en ai jamais pris, je checke un peu ici et je vois qu'à vos témoignages, ben c'est pas ouf du coup j'ai quelques questions sur la molécule en question...
Précisions : niveau autres molécules psychoactives, mon cerveau est déjà blindé : les autres médocs + cannabis (5joints/jour) + alcool en soirée avec petite tendance au binge drinking (pas tous les jours mais parfois plusieurs fois par semaine) et je suis un tout petit gabarit qui mange pas beaucoup donc assez sensible aux nouvelles substances
- Sur l'alcool, je sais déjà que c'est nope. Mais du coup question : si je picole le vendredi soir, je prends pas la zopiclone ce jour-là mais le samedi c'est OK ?
- Sur le canna : selon médecin traitant c'est OK, pas d'interaction connue. Certes, mais ça joue quand même un peu non ? Des retours par rapport à ça ?
- Avec la zopiclone, je flippe un peu de faire un bad + j'ai pu lire dans vos témoignages des black out, faire des choses dont on ne se souvient pas etc -> sachant que j'ai déjà des absences et des épisodes dissociatifs est-ce que ça risque d'augmenter ça encore + ?
- Est ce vraiment une bonne idée d'utiliser des somnifères pour se recadrer dans un rythme ? L'effet rebond d'insomnies + le sevrage après traitement ne risque pas d'être "pire" à gérer ?
- A la vue de mes consommations et de ces questionnements, vaut-il mieux que je suive le traitement prescrit (1 cachet tous les soirs), sachant que pas sûre de réussir à ne pas boire donc ne pas le prendre, ou que je le prenne seulement en cas de besoin ?
Je précise que je ne peux pas aborder toutes ces questions avec la médecin qui me prescrit ces médicaments car seulement médecin généraliste qui pallie à mon absence de psychiatre - en liste d'attente depuis 1 an (vive les déserts médicaux)
Donc merci d'avance pour vos réponses !
Dernière modification par Wira (14 janvier 2022 à 15:24)
Hors ligne
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Bonjour, question délicate. Certes la Zopiclone a un potentiel addictif et peut à fortes doses donner un black out (surtout que tu as deja du xanax) mais à 3,75 mg le risque est vraiment faible (pas le risque addictif qui est plus imprévisible).
Le traitement des insomnies pose toujours un pb de base. Doit on les soigner au risque de declencher une addiction ?
En fait tout dépend du retentissement général des insomnies (fatigue, endormissement diurne etc..). Dans ton cas ça parait quand même sérieux.
Je crois que l'idée d'un traitement court permettant la mise en place d'une restructuration du sommeil est en effet pertinente.
Certains medecins du sommeil preconisent une restrcturation sans aide medicamenteuse en ecourtant le sommeil vers la fin (reveil forcé) pour promouvoir un endormissement plus tôt mais c'est assez difficile, surtout sans coaching (certains psychologues en sont specialistes, notamment en TCC).
Je pense donc que tu peux essayer en étant vigilante sur le risque d'addiction et en ne négligeant pas la restructuration de tes horaires de sommeil.
https://www.e-sante.fr/en-cas-insomnie- … alite/1020
La melatonine est aussi utilisée pour ça.
https://www.psyway.fr/la-melatonine-tra … u-sommeil/
Amicalement
PS je rappelle qu'en principe le xanax et la zopiclone contre indiquent la conduite automobile.
Le traitement des insomnies pose toujours un pb de base. Doit on les soigner au risque de declencher une addiction ?
En fait tout dépend du retentissement général des insomnies (fatigue, endormissement diurne etc..). Dans ton cas ça parait quand même sérieux.
Je crois que l'idée d'un traitement court permettant la mise en place d'une restructuration du sommeil est en effet pertinente.
Certains medecins du sommeil preconisent une restrcturation sans aide medicamenteuse en ecourtant le sommeil vers la fin (reveil forcé) pour promouvoir un endormissement plus tôt mais c'est assez difficile, surtout sans coaching (certains psychologues en sont specialistes, notamment en TCC).
Je pense donc que tu peux essayer en étant vigilante sur le risque d'addiction et en ne négligeant pas la restructuration de tes horaires de sommeil.
https://www.e-sante.fr/en-cas-insomnie- … alite/1020
La melatonine est aussi utilisée pour ça.
https://www.psyway.fr/la-melatonine-tra … u-sommeil/
Amicalement
PS je rappelle qu'en principe le xanax et la zopiclone contre indiquent la conduite automobile.
Dernière modification par prescripteur (14 janvier 2022 à 15:50)
S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)
Hors ligne
Salut,
moi aussi on m'avait prescrit la même, un peu pour les mêmes raisons.
Sauf que mon psy m'a invité à prendre le médicament au besoin.
En effet, ça me permet de me recaler vite fait un rythme (même si je le perd assez facilement !).
Mais par contre j'ai vu que sur moi
- ça marche pas quand j'hésite à le prendre : c'est à dire, je vais me coucher et je me dis « aujourd'hui je ne prendrais pas de médocs pour dormir », puis les heures passent entre lectures et podcasts et retournement dans le lit et c'est cinq heures. Si là je décide d'en prendre, je sais que c'est une mauvaise idée ! Je ne vais pas me réveiller avant 13h et finalement j'ai l'impression que ça n'aurait changé en rien de ne pas en prendre (car c'est de toute façon vers laquelle j'arrive à m'endormir !), par contre j'ai augmenté ma tolérance
- ça marche si par contre je me prépare à me coucher pas trop tard (disons vers minuit), je fais des étirements pour le sommeil, et je prends direct le médoc (en préférant le podcast au forum dans le lit par exemple). Là je m'endors et je peux faire une nuit correcte.
Comme il me l'a dit, j'essaye de ne pas l'utiliser au quotidien, mais quand je sens que mon rythme est en train de trop se décaler où j'ai des choses à faire le lendemain (ce qui fait que quand je dois me réveiller tôt pour le boulot, j'ai tendance à en prendre toute la semaine).
Ce que j'ai remarqué c'est clairement une tolérance. En plusieurs prises, j'ai du augmenter les doses pour avoir le même effet, c'est pour cela que j'essaye au possible de faire des nuits sans (si je sais que ça ne pose pas de problèmes de me lever tard).
Pour moi en tout cas c'est un médoc à l'effet assez clean, je le préfère au Donormyl, Thèralène ou Tercian (tous des antihistaminiques H1) car avec le zopiclone, je n'ai pas l'effet "yeux collés" au réveil que j'ai avec les autres molécules et je peux être d'attaque le matin (enfin, toute proportion gardée, je crois que mon rythme naturel n'a jamais été très matinal).
Je n'ai jamais eu d'effets bizarres, sauf une fois quand j'en ai pris en espérant pouvoir dormir sur un vol de longue distance. Dans ce cas là, vu que je n'avais pas les bonnes conditions, je n'ai pas réussi à m'endormir, par contre je me sentais dans le coton, un peu défoncée et détachée de la réalité d'une façon pas si agréable. Mais tranquille dans le lit au noir, ça fonctionne pour moi.
En effet, je partage la crainte que en l'utilisant ça ne marche plus, mais bon, je trouve que c'est vital pour moi d'arriver à dormir. Alors voilà...
Voilà pour mon retour d'expérience, j'espère que tu trouveras quelque chose qui te convient !
moi aussi on m'avait prescrit la même, un peu pour les mêmes raisons.
Sauf que mon psy m'a invité à prendre le médicament au besoin.
En effet, ça me permet de me recaler vite fait un rythme (même si je le perd assez facilement !).
Mais par contre j'ai vu que sur moi
- ça marche pas quand j'hésite à le prendre : c'est à dire, je vais me coucher et je me dis « aujourd'hui je ne prendrais pas de médocs pour dormir », puis les heures passent entre lectures et podcasts et retournement dans le lit et c'est cinq heures. Si là je décide d'en prendre, je sais que c'est une mauvaise idée ! Je ne vais pas me réveiller avant 13h et finalement j'ai l'impression que ça n'aurait changé en rien de ne pas en prendre (car c'est de toute façon vers laquelle j'arrive à m'endormir !), par contre j'ai augmenté ma tolérance
- ça marche si par contre je me prépare à me coucher pas trop tard (disons vers minuit), je fais des étirements pour le sommeil, et je prends direct le médoc (en préférant le podcast au forum dans le lit par exemple). Là je m'endors et je peux faire une nuit correcte.
Comme il me l'a dit, j'essaye de ne pas l'utiliser au quotidien, mais quand je sens que mon rythme est en train de trop se décaler où j'ai des choses à faire le lendemain (ce qui fait que quand je dois me réveiller tôt pour le boulot, j'ai tendance à en prendre toute la semaine).
Ce que j'ai remarqué c'est clairement une tolérance. En plusieurs prises, j'ai du augmenter les doses pour avoir le même effet, c'est pour cela que j'essaye au possible de faire des nuits sans (si je sais que ça ne pose pas de problèmes de me lever tard).
Pour moi en tout cas c'est un médoc à l'effet assez clean, je le préfère au Donormyl, Thèralène ou Tercian (tous des antihistaminiques H1) car avec le zopiclone, je n'ai pas l'effet "yeux collés" au réveil que j'ai avec les autres molécules et je peux être d'attaque le matin (enfin, toute proportion gardée, je crois que mon rythme naturel n'a jamais été très matinal).
Je n'ai jamais eu d'effets bizarres, sauf une fois quand j'en ai pris en espérant pouvoir dormir sur un vol de longue distance. Dans ce cas là, vu que je n'avais pas les bonnes conditions, je n'ai pas réussi à m'endormir, par contre je me sentais dans le coton, un peu défoncée et détachée de la réalité d'une façon pas si agréable. Mais tranquille dans le lit au noir, ça fonctionne pour moi.
En effet, je partage la crainte que en l'utilisant ça ne marche plus, mais bon, je trouve que c'est vital pour moi d'arriver à dormir. Alors voilà...
Voilà pour mon retour d'expérience, j'espère que tu trouveras quelque chose qui te convient !
fugu kuwanu hito niwa iwaji
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