Bonjour,
Je souhaite apporter mon témoignage sur la consommation de
3MMC/GHB dans le cadre du
chemsex.
Je suis un homme et j'ai 27 ans. J'ai découvert la
3MMC chez un couple rencontré via la plus célèbre des appli de rencontre gay. C'est avec ces mêmes personnes que j'ai consommé plus tard du
GHB lors d'une autre soirée
chemsex.
J'ai toujours été anti drogue, je ne fume pas, je bois du vin seulement et occasionnellement, j'ai toujours eu une alimentation plutôt saine. Je pensais peut être un peu trop bêtement que d'être une personne saine, aller me protéger des addictions lié au drogue, et pourtant.
La première fois que j'ai fais un plan
chemsex, je n'ai remis ça qu'un an après. Avec le confinement, l'ennuie a vite gagner mon quotidien, mon esprit, et j'ai eu envie de retrouver une joie de vivre, des moments de plaisir, l'arrêt du travail a énormément participé à ma disponibilité, mais aussi mon envie pour des soirées
chemsex.
Au début c'était tout les week-ends, puis après c'était même pendant la semaine. J'avais ce besoin d'être sur l'application afin de trouver un plan
chemsex, et si je ne trouvais pas alors je l'organisé à la maison. Pendant des mois, j'ai vécu au rythme des soirées
chemsex. Plus rien ne m'intéressais à part cela.
J'ai également pris la
Prep afin d'éviter une contamination au VIH, pendant une année, tout les 3 mois, je devais traité une IST. Avant de faire des soirées
chemsex je n'avais jamais eu une IST, la
prep a également participé à ce que je n'utilise plus de préservatifs lors de mes rapports sexuels. Ça m'a permis d'avoir une sexualité débridé lors de mes rapports et pourtant, bien que je me sois renseigné un maximum sur la
Prep, que je la prenne toujours à heure fixe, j'ai toujours eu peur après chaque rapport, et tout les 3 mois je faisais mes analyses de sang avec angoisse, je vivais en journée dans l'angoisse.
Mes angoisse était dû a l'efficacité de la
prep, et non à la consommation de drogue. J'étais plus dans le mal à me dire et à penser que j'espère que la
prep marche efficacement, que de me dire j'ai consommé des drogues, et ceux pendant toutes une année.
J'ai eu une dépendance au sex, assez forte à cause de la
3MMC. Le fait de consommé des drogues m'a fait connaître des personnes et à en consommé également lors de soirées festives, j'ai vite compris que je n'ai pas besoin de drogue pour faire la fête, ce n'était pas mon truc. Je prenais plus de plaisir à en consommer lors de soirées
chemsex.
En 1 an mes habitudes ont changé, mes peur face à la l'efficacité de la
prep qui envahissait mes pensées toutes la journée, l'envie de faire du
chemsex chaque weekend, puis parfois en semaine, le confinement, l'arrêt de mon travail du au confinement, je ne savais pas analysé la situation, et mon environnement, mes activités ne me permettait pas de comprendre comment revenir à une vie plus saine. J'ai donc décidé de lâcher mon appartement à Paris, et de retourner en province chez mes parents.
Cela fait 3 mois que j'ai quitté Paris, que je n'ai aucune activité sexuelle, que je ne prends aucune drogue. Je redécouvre mes plaisir d'avant, boire une tasse de thé ou d'infusion le soir, j'arrive à me concentrer sur un film. Je n'ai plus aucun contact avec les personnes que j'ai côtoyé pendant une année, hormis une personne avec qui j'avais déjà parlé des dérives du
chemsex et de l'utilisation des drogues.Je ne suis plus le samedi soir en train de trembler pour me dire, il faut que je trouve une soirée. Je continue à faire un tour sur l'application, mais je ne discute avec personnes, car je ne cherche rien actuellement.
Je retourne la semaine prochaine sur Paris, et j'espère tenir. Je ne dis pas que je ne consommerait plus jamais de
3mmc, ou que plus jamais je ne ferai de plan
chemsex, mais aujourd'hui je suis sur, de ne plus faire ça tout les week-ends, ni tout les mois d'ailleurs. Je sais qu'aujourd'hui une seconde fois entraînera forcément une autre, puis une autre. Je vais reprendre d'autres activités, avoir eu que le
chemsex comme activité pendant le confinement, j'ai compris que le danger était là.
Je reviendrais vous dire dans les prochains mois comment mon retour à Paris à fait évoluer ma situation.