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Honnêtement là je ne sais plus du tout où j'en suis et ce qu'il est bon de faire ou pas
Nous ne pouvons pas vraiment t'aider sur ce point. Ce serait de la pratique de la Médecine, a priori illégale et comportant des gros risques d'avis inappropriés.
Là où nous pouvons t'aider c'est à trouver une prise en charge adaptée, si c'est possible.
Le psychiatre des urgences qui me suit m'a expliqué que l'effet anti-dépresseur du Laroxyl m'avait aidé toutes ces années à "tenir" psychologiquement. Je ne le savais pas, ou plutôt je n'acceptais pas de le savoir, mais apparemment ça n'allait pas super-super dans ma tête depuis mon adolescence. Par-dessus tout ça est arrivé ma maladie et ses douleurs, mise en invalidité, séparation. Et ça a fait boum.
Il m'a diagnostiqué des troubles bipolaires, me conseille très fortement pour le moment de rester au Laroxyl, et je ne sais pas quoi faire de ça...
Les problèmes semblent anciens et, probablement, n'ont pas été totalement pris en charge. Il est donc difficile de "refaire le passé". Mais je pense que ce serait bien d'essayer, notamment avec un psychologue. Le moins cher serait de t'inscrire (demande de consultation et de prise en charge) à un CMP Centre Médicopsychiatrique où il y a des psychiatres, des infirmiers spécialistes et des psychologues. Il y a aussi (avec le CMP ou independemment) des associations de soutien (psychiatrique ou généraliste) à domicile avec notamment de l'aide sociale.
Avec tes douleurs chroniques, as tu vu un centre de traitement de la douleur ? Ce serait utile pour essayer d'avoir un traitement mieux adapté.
Et, évidemment, il faut avoir un médecin traitant. Essaie de prospecter dans ton environnement. Le tien avait l'air pas mal, peux etre tu peux essayer de recoller les morceaux en expliquant que tu étais confuse. D'ailleurs l'hospitalisation est là pour le "prouver".
Mais surtout dis toi bien que c'est une maladie chronique qui demande une stabilité de prise en charge. Et qui ne peut probablement pas être "effacée" par miracle mais qu'il faut apprendre à vivre avec. Amicalement
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prescripteur a écrit
Le moins cher serait de t'inscrire (demande de consultation et de prise en charge) à un CMP Centre Médicopsychiatrique où il y a des psychiatres, des infirmiers spécialistes et des psychologues. Il y a aussi (avec le CMP ou independemment) des associations de soutien (psychiatrique ou généraliste) à domicile avec notamment de l'aide sociale.
Avec tes douleurs chroniques, as tu vu un centre de traitement de la douleur ? Ce serait utile pour essayer d'avoir un traitement mieux adapté.
Merci prescripteur de ta réponse.
Oui je suis en contact avec le CMP, mais je ne pourrais y rencontrer le psychiatre que dans 4 mois. J'ai aussi vu une psychologue du privé, mais ça n'a pas matché du tout, alors je cherche ailleurs ! Je cherche aussi à trouver un thérapeute spécialiste de la gestion de la douleur.
Concernant les centres anti-douleurs, j'en ai fait 3 différents au gré de mes déménagements et j'ai toujours été très bien prise en charge, mais après plusieurs essais de traitements rien ne s'est avéré efficace sur le long terme et sur des douleurs permanentes. En début de prise et pendant 6/7 mois continus, le Laroxyl a grandement amélioré mon sommeil et apaisé les douleurs. Pour cette raison c'est devenu mon traitement de fond, mais ça fait des années que je n'ai plus d'effets positifs, bien au contraire. Avec les années, je comprends qu'aucun traitement efficace n'existe, en tout cas à l'heure actuelle.
prescripteur a écrit
Et, évidemment, il faut avoir un médecin traitant. Essaie de prospecter dans ton environnement. Le tien avait l'air pas mal, peux etre tu peux essayer de recoller les morceaux en expliquant que tu étais confuse. D'ailleurs l'hospitalisation est là pour le "prouver".
"avait l'air pas mal" est exactement le terme approprié. Je suis une patiente en souffrance H24 depuis 20 ans, qui a testé tout et n'importe quoi, des anti-TNF jusqu'à un chamane des Pyrénées. Mon traitement de fond n'agit plus du tout et les effets secondaires me font vivre un enfer au quotidien EN + de mes douleurs permanentes. Depuis le début je suis transparente et lui demande plusieurs fois de m'aider à arrêter et à faire un sevrage correct, et sa réponse est "non". Cette réaction me touche autant justement parce que ENFIN je tombais sur un toubib à l'écoute et qui cherche à comprendre/trouver quelque chose pour m'aider à soulager les douleurs, mais qui n'éprouve aucun problème à me laisser avec un traitement 100% inefficace mais blindé de toutes ces saloperies d'effets secondaires. Pour moi c'est de l'incompétence pure et simple.
Dis-moi prescripteur, honnêtement, tu ferais cela toi ? ..
Anonyme25 a écrit
Par contre je supporte aucun traitement pour la bipolarité donc j'en prend pas j'ai appris a gérer tout seul mes phases.
Mais dans ton cas y a qu'un psy qui peut t'aider voire une hospitalisation pour trouver un traitement adapté.
Salut et merci pour ton message.
Comment as-tu fait pour apprendre à gérer tout seul ? tu sens les phases arriver ?
J'ai une trouille incroyable de "replonger" dans du down très très down... ça ne te fait pas peur à toi ?
Oui le psychiatre des urgences m'a proposé une hospitalisation, mais j'avoue que pour le moment, je n'y suis pas prête du tout.. À l'heure actuelle les choses se sont apaisées en moi, je pense qu'il me faut juste un peu de temps en + pour digérer et assimiler ce qu'il se passe, avant de pouvoir accepter le concret et l'hospitalisation !
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Kaszia a écrit
prescripteur a écrit
Le moins cher serait de t'inscrire (demande de consultation et de prise en charge) à un CMP Centre Médicopsychiatrique où il y a des psychiatres, des infirmiers spécialistes et des psychologues. Il y a aussi (avec le CMP ou independemment) des associations de soutien (psychiatrique ou généraliste) à domicile avec notamment de l'aide sociale.
Avec tes douleurs chroniques, as tu vu un centre de traitement de la douleur ? Ce serait utile pour essayer d'avoir un traitement mieux adapté.Merci prescripteur de ta réponse.
Oui je suis en contact avec le CMP, mais je ne pourrais y rencontrer le psychiatre que dans 4 mois. J'ai aussi vu une psychologue du privé, mais ça n'a pas matché du tout, alors je cherche ailleurs ! Je cherche aussi à trouver un thérapeute spécialiste de la gestion de la douleur.
Concernant les centres anti-douleurs, j'en ai fait 3 différents au gré de mes déménagements et j'ai toujours été très bien prise en charge, mais après plusieurs essais de traitements rien ne s'est avéré efficace sur le long terme et sur des douleurs permanentes. En début de prise et pendant 6/7 mois continus, le Laroxyl a grandement amélioré mon sommeil et apaisé les douleurs. Pour cette raison c'est devenu mon traitement de fond, mais ça fait des années que je n'ai plus d'effets positifs, bien au contraire. Avec les années, je comprends qu'aucun traitement efficace n'existe, en tout cas à l'heure actuelle.prescripteur a écrit
Et, évidemment, il faut avoir un médecin traitant. Essaie de prospecter dans ton environnement. Le tien avait l'air pas mal, peux etre tu peux essayer de recoller les morceaux en expliquant que tu étais confuse. D'ailleurs l'hospitalisation est là pour le "prouver".
"avait l'air pas mal" est exactement le terme approprié. Je suis une patiente en souffrance H24 depuis 20 ans, qui a testé tout et n'importe quoi, des anti-TNF jusqu'à un chamane des Pyrénées. Mon traitement de fond n'agit plus du tout et les effets secondaires me font vivre un enfer au quotidien EN + de mes douleurs permanentes. Depuis le début je suis transparente et lui demande plusieurs fois de m'aider à arrêter et à faire un sevrage correct, et sa réponse est "non". Cette réaction me touche autant justement parce que ENFIN je tombais sur un toubib à l'écoute et qui cherche à comprendre/trouver quelque chose pour m'aider à soulager les douleurs, mais qui n'éprouve aucun problème à me laisser avec un traitement 100% inefficace mais blindé de toutes ces saloperies d'effets secondaires. Pour moi c'est de l'incompétence pure et simple.
Dis-moi prescripteur, honnêtement, tu ferais cela toi ? ..Anonyme25 a écrit
Par contre je supporte aucun traitement pour la bipolarité donc j'en prend pas j'ai appris a gérer tout seul mes phases.
Mais dans ton cas y a qu'un psy qui peut t'aider voire une hospitalisation pour trouver un traitement adapté.Salut et merci pour ton message.
Comment as-tu fait pour apprendre à gérer tout seul ? tu sens les phases arriver ?
J'ai une trouille incroyable de "replonger" dans du down très très down... ça ne te fait pas peur à toi ?
Oui le psychiatre des urgences m'a proposé une hospitalisation, mais j'avoue que pour le moment, je n'y suis pas prête du tout.. À l'heure actuelle les choses se sont apaisées en moi, je pense qu'il me faut juste un peu de temps en + pour digérer et assimiler ce qu'il se passe, avant de pouvoir accepter le concret et l'hospitalisation !
Maintenant je repère bien mes phases hautes et basse, pour les phases haute je me répète que je dois pas m'excité c'est qu'un passage, par contre les phases basses c'est un peu plus dur car c'est dur de controler la déprime le manque de motivation mais je me suis habitué en plus je suis TDAH mais pas encore sous traitement donc je prend du ritaline et sa m'aide bcp a me canaliser et c'est un peu anti-dépresseur et du coup j'arrive a m'occuper.
Comme toi ma psy actuel ne veux pas toucher a mon traitement donc j'ai arrêter sans lui dire mais là elle galère a me prescrire du concerta.
Bref faut faire comme elle veux mais moi je suis pas un mouton du coup je gère mon traitement.
Les medecin parfois veulent rien savoir.
Perso je trouve plus simple de trouver le bon traitement en hospi que a la maison.
En tous cas je comprends ta souffrance, il m'avait donner de l'abilify et boom j'arrivais plus a parler j'étais dans le mal le psy de l'hosto s'en foutait alors j'ai taper une gueulante et j'ai eu une autre psy qui a tester des médicaments pour trouver le bon.
Au final j'ai fini au lithium mais avec le prosac sa me cassait donc j'ai diminuer puis arreter le lithium c'est pour ça que je suis sans traitement pour la bipolarité.
Bon je t'avoue que quand j'ai arrêter le prosac en douceur au début c'était dur car le corps est habitué et d'un coup plus rien il a fallu que mon corps s'habitue.
Maintenant que j'ai arrêter tout j'ai mon TDAH qui est revenu en flèche et ma psy n'est pas pour la ritaline ou le concerta elle m'as dit jsuis pas votre dealer pour te dire a quel point elle est fermé.
accroche toi et telaisse pas faire.
et c'est quoi le laroxyl ?
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Anonyme25 a écrit
Maintenant je repère bien mes phases hautes et basse, pour les phases haute je me répète que je dois pas m'excité c'est qu'un passage, par contre les phases basses c'est un peu plus dur car c'est dur de controler la déprime le manque de motivation mais je me suis habitué
D'accord... Je suppose que c'est comme tout, et qu'avec "l'expérience" c'est plus facile de sentir les phases arriver. Pour l'instant je n'en suis pas là du tout ! C'est sympa à toi de m'en parler, merci.
Bref faut faire comme elle veux mais moi je suis pas un mouton du coup je gère mon traitement.
Les medecin parfois veulent rien savoir.
Ne veulent rien savoir, et surtout sont persuadés d'avoir raison et qui du coup n'écoutent même plus les ressentis (négatifs ou positifs) du patient. Heureusement, ils ne sont pas légion ceux-là..
accroche toi et telaisse pas faire.
Yes !!!!
et c'est quoi le laroxyl ?
C'est un antidépresseur imipraminique mais qui est le + généralement prescrit en cas de douleurs neuropathiques et chroniques, c'est dans ce cadre là que j'ai commencé à le prendre.
Je suis dans un cas un peu différent du tien, c'est seulement lorsque j'ai voulu me sevrer seule du Laroxyl que ma tête a "vrillé" pour la première fois. J'utilise ce mot parce que vraiment je n'en trouve pas d'autre, et il reflète exactement ce que j'ai ressenti.. Le psychiatre m'a expliqué que de prendre le Laroxyl pendant des années m'a aider à contrôler la venue des phases, à l'heure actuelle c'est pour ça qu'il me déconseille de tenter de l'arrêter à nouveau..
Prends soin de toi.
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Dernière modification par Anonyme25 (14 mars 2022 à 20:49)
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