Nico, père désespéré d'un fils de 17 ans

Bonjour Nico 89

si votre fils est soutenu dans sa démarche, c'est déjà très positif
je comprends pas le "plusieurs psychologues" ... parfois, diluer la demande sur plein d'intervenants différents peut être contre productif ... ce n'est qu'un avis personnel

changer prend du temps, d'autant plus lors de la sortie de l'adolescence

si le centre d'addictologie propose des entretiens "entourage", je ne peux que vous inviter à demander un RDV pour vous (tout seul et/ou avec d'autres membres de la famille) afin d'avoir un espace où partager vos soucis et difficultés en tant que parent... les associations d'entraide proposent aussi parfois du soutien pour l'entourage...

bon courage pour la suite

Bonjour,

Il est "volontaire" qu'est-ce que ça signifie? Tu peux essayer de donner un peu plus de détails quant à son suivi? Il en pense quoi de tout ça concrètement?

J'ai déjà vu des darons dirent que leurs enfants étaient "volontaires" et ça à pu vouloir dire tout et son contraire!

Hello,

Merci d'avoir donné plus de détails

Déjà, vous avec une discussion ouverte avec lui, c'est déjà une super chose et il faut cultiver cet échange si c'est possible

Nico 89 a écrit

Je le dis aujourd hui volontaire car de lui ais venu la demande de retourner au centre d addictologie .

Ok je comprends mieux!

Nico 89 a écrit

Mais voilà après avoir vue un médecin addictologie puis un pédopsychiatre, la seule chose vers laquelle il est orienté et une cure . Ce qu il refusais mais qu il accepte petit à petit . Mais voilà depuis cette seule alternative de cure il a replongé et encore beaucoup plus violemment si je puis dire .

Eh oui, ce sont les seules solutions proposées pour les mineurs

Si cette solution de sevrage complet lui fait peur, alors il semblerait logique de mettre cette solution, à court terme en tout cas, de côté. Enfin, si c'est ça qui lui fait peur et le "fait replonger plus violemment" en tout cas... S'il consomme depuis aussi tôt que ce que tu décris, alors il semblerait logique, qu'en ayant littéralement grandi avec les prods, il y soit attaché. Et que les enlever d'un coup, ça fasse peur...

Parce que si le but c'est le mettre contre sa volonté en "cure" (et dieu sait qu'à 17 ans il fait peur ce mot), c'est pas forcément mettre toutes les chances de son côté je suppose...

Alors, il est volontaire pour retourner au centre et vous en parle ouvertement, mais la solution de cure, peut-être trop directe, trop "définitive" pour son cerveau encore en construction, semble lui faire peur et résulte en une consommation décuplée
A partir de là, il faut essayer de cerner les solution à court terme ; quelques pistes pourraient êtres de commencer par cerner sa consommation. Il doit avoir ses habitudes de consommation, et, loin de vouloir le "fliquer", il faudrait pouvoir mettre au point quelle conso il a, et de quoi -- ne serait-ce que pour préparer effectivement un sevrage. Quelqu'un qui consomme de la codéine depuis qq années quotidiennement n'aura pas forcément les mêmes problèmes ni les mêmes solutions que quelqu'un qui aura consommé des benzos pendant ces années, en prenant quelques fois par années de la codé...

Il est suivi pour sa consommation, mais l'est-il aussi pour le perso?

Dernière modification par Agartha (17 mars 2022 à  18:04)

Encore merci pour ces réponses , qui sont constructive
Par contre je ne comprend pourquoi vous parler de suicide
La difficulté et la
En faite la cure paraît la seul alternative de sevrage car effectivement il est mineur .mais également par ce qu il prend u peu de tout je suppose en ce qui concerne les médocs . Les médecins ne savent pas quoi donner et ne veulent certainement pas prendre de risque …. Benzo codéine …… alors je ne m y connais pas bcp mais alprazolam tramadol ( 1 boîte par jour je crois ou 200 mg enfin il dis connaître la dose à ne pas dépasser ) ceresta ( peu aller jusqu à 150 mg ) euphon …. Doxylamine ……. Prednisone….. tussidane …..
Les suivit qui est était effectué ont était là pour le deuil et la Conso ……..
La chose délicate dans tout et qu on vois pas la rechute venir , mais seulement une doie que c est vraiment fort
Encore merci

Salut,

c'est vrai que c'est une situation compliquée, d'autant plus qu'il ne peut pas venir s'inscrire sur le forum pour en parler directement...(mais il peut quand même venir faire un tour et lire les contributions).

Pour les mineurs, ils n'envisagent pas une prescription en vue d'un sevrage dégressif ?

Certes, ce n'est pas une solution au long terme (car parler de sevrage dégressif, ça veut toujours dire qu'à un moment les prescriptions vont être à la baisse), mais bon, en attendant qu'il soit majeur et qu'il puisse décider pour lui-même, avoir des prescriptions en règle ça évite déjà les problèmes d'approvisionnement et puis aucun bon addicto entamera vraiment une baisse avant stabilisation...
ce qui éviterait le traumatisme de la cure (même si pour les médecins ce n'est pas traumatique, quand ils me l'ont proposée, c'était une vraie source d'angoisse, surtout que je n'imaginais pas arrêter les consos comme ça !).

Bref, ça vaut le coup de lui en parler et en discuter avec un médecin (et pour un sevrage dégressif ce n'est pas forcement un psychiatre ou un addicto, si vous avez un médecin de famille ouvert, compréhensif et à l'écoute, ça devrait passer...).

Le but serait déjà de stabiliser les consos pour éviter des manques du à des problèmes d'approvisionnement (au passage, le manque de benzo comme le seresta ça peut-être très dangereux) et d'éviter de prendre des risques à niveau légal pour trouver les molécules et avoir un suivi médical...après je suis consciente que c'est facile à dire, mais dans les faits ce n'est pas forcément facile trouver les bons soignants. Mais ça se tente peut-être (même si j'ignore les conditions de prescription pour les mineurs) ?

À priori, il n'y a pas d'impossibilités juridiques pour les benzo :
https://www.adiph.org/ressources/docume … p;id=10470

Pour l'arret des benzos en ambulatoire (même si ici on ne parle pas forcement d'arret, mais juste déjà de trouver un médecin qui veut bien en prescrire pour pallier à la situation actuelle) :
https://www.has-sante.fr/upload/docs/ap … _06_17.pdf

Pour le TSO c'est en effet possible à partir de 15 ans:

Conditions de prescription
et de délivrance de la bhd

Qu’est-ce que la bhd indiquée dans le traitement substitutif des dépendances avérées aux opiacés, dans le cadre d’une thérapeutique globale de
prise en charge médicale, sociale et psychologique. Elle n’est pas indiquée dans les dépendances à des substances ou produits non-opiacés
(cocaïne, alcool, cannabis...). Le traitement est réservé aux adultes et adolescents de plus de 15 ans, volontaires pour recevoir un traitement
de substitution. Pour les patients mineurs, il est conseillé d’effectuer leur prise en charge dans un centre spécialisé en addictologie

https://www.federationaddiction.fr/app/ … mplete.pdf
(même si le sub ça veut dire que ça va être galère de continuer le Tramadol/Codeine, car c'est un antagoniste...).

Après il faut voir son cas spécifique, mais à niveau des lois la cure n'est pas la seule solution envisageable...

Je ne le connais pas, mais perso, déjà obtenir des prescriptions qui m'évitent le manque et me permettent d'assurer ce que je veux faire (envisager donc une formation, études, travail, voyages...en fonction de ce qu'il a envie !) c'est un énorme soulagement et un pas important pour se sortir d'une impasse...

Après c'est clair que j'ai l'impression que les consos ne sont pas le (seul) problème, la situation a l'air pas facile, mais déjà avoir de l'aide là dessous, ça permet d'avoir de l'énergie et d'aller de l'avant...

Bon courage

Dernière modification par cependant (17 mars 2022 à  19:24)