1
Hors ligne
cependant a écrit
Salut,
je ne peux pas répondre précisément à ta question...car la tolérance n'est pas une équation purement mathématique
Cependant, par rapport à ma tolérance, je ne sais pas si après un mois de metha à 60mg j'arriverais si "simplement" à arrêter la metha d'un jour à l'autre (car la tolérance et la dépendance s'installent...meme si dans mon expérience la dépendance physique a pris un moment à arriver - plusieurs années de conso irrégulière - mais la metha est quand meme une molécule puissante, à demie vie longue
Perso j'ai maintenant une tolérance de 150mg de dihydrocodéine depuis quelques mois, je dirais qu'avec 20mg de metha je me sens plus que bien (avec 40, je suis défoncée)...du coup quand même moins que 60mg/j je crois (même si seulement sur un mois). Et je me suis retrouvé à prendre de la codéine à la place de mon traitement. J'avoue, 180mg ça ne me faisait presque rien (ok, j'étais pas en manque) niveau récréatif.
Ça m’étonnerait donc que sous metha soit possible de sentir la codéine recreativement (ça peut marcher de ce que j'ai vu en antidouleur+paracétamol/AINS) à moins...de se mettre bien en manque et apprécier le soulagement opiacé de la codéine (sans pour autant rêver d'être défoncés je crois quand même).
Malheureusement, il m'est semblé comprendre que la seule façon pour sentir des effets récréatifs c'est de passer à une molécule plus forte...par exemple aucun souci à que je sente de la came, ou de bien diminuer ma tolérance. Mais de ce que j'ai compris, la tolérance augmente bien avec la metha et met du temps à descendre à cause des spécificités de la molécule. Avec mon traitement, baisser de 30mg/j ça m'a déjà permis de mieux sentir la came par exemple.
Je ne sais pas du tout si dans ton cas, ça vaut le coup de baisser/arrêter ton traitement pour espérer sentir quelque chose avec la codéine...
Si t'as envie d'essayer quand meme, tu peux toujours nous faire un retour pour dire si pour toi ça a marché...
Oui ma dernière prise étais hier matin j'ai beaucoup picoler hier je sais que l'alcool accélère la métabolisation de la métha , mais je ne sais pas si en prenant de la codé se soir ou peut etre demain ou apres demain (donc quelques jours sans métha) si les récepteurs sont libres et si l'alcool joue sur les enzimes qui permette de couper la métha j'essaie se soir je m'attend à peut j'augmenterai la dose mais pas de manière dangereuse voila.
Hors ligne
Dernière modification par cependant (24 avril 2022 à 23:05)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
Terson a écrit
A la limite la DHC peut-être mais la codéine c'est archi-mort je pense....
Enfin pour moi la DHC française (Dicodin) c'est pas récréatif sur moi...la biodispo est très réduite par Os et franchement je me demande si je ne sens pas autant voire plus la codéine
Mais ca reste mon expérience perso et les retours sur la dhc LI USA ont l'air plus probant que les miens...
Hors ligne
cependant a écrit
Terson a écrit
A la limite la DHC peut-être mais la codéine c'est archi-mort je pense....
Enfin pour moi la DHC française (Dicodin) c'est pas récréatif sur moi...la biodispo est très réduite par Os et franchement je me demande si je ne sens pas autant voire plus la codéine
Mais ca reste mon expérience perso et les retours sur la dhc LI USA ont l'air plus probant que les miens...
30% de biodispo le dhc jen ai eu avant detre sous sken comme la morphine a quoi bon faire des médocs si ces pas 100% de liaison protéique .
bref jdit sa jdir rien !
Hors ligne
Dernière modification par Terson (26 avril 2022 à 18:34)
Hors ligne
Terson a écrit
Je ne comprend pas cette histoire de biodispo puisque pour moi et quelques autres, elle est clairement 2 fois plus puissante que la codéine par voie orale. Ou au minimum 1.5 fois plus puissante.
Lorsque tu défonce le L.P du Dicodin et c'est une galère c'est vrai, tu sent bien au rush que le truc est un cran au dessus de la codéine, et on ne parleras pas de son métabolite la Dihydromorphine plus puissante que la morphine avec une demi-vie d'élimination presque doublé.
Perso comme je disais jamais réussi à me défoncer au Dicodin (même en passant par une recette LI).
Aucun rush pour moi...ni d'euphorie, ni d'effets cool...juste un coup de chaleur et la bouche sèche en augmentant les dosages (j'ai pris jusqu'à 5 cachets). Et j'ai pas du tout la sensation que ce soit un cran au dessous de la codé. Peut-être ça dépend de mon métabolisme ? De ma tolérance ?
Mais ça me va comme ça vu que c'est mon traitement
Hors ligne
cependant a écrit
Perso comme je disais jamais réussi à me défoncer au Dicodin (même en passant par une recette LI).
Aucun rush pour moi...ni d'euphorie, ni d'effets cool...juste un coup de chaleur et la bouche sèche en augmentant les dosages (j'ai pris jusqu'à 5 cachets). Et j'ai pas du tout la sensation que ce soit un cran au dessous de la codé. Peut-être ça dépend de mon métabolisme ? De ma tolérance ?
Je me rappelle du témoignage de Dreamyn (je vais parler pour elle je suivais avec grande attention ses aventures dans les opis sur son blog)
Elle a consommé pas mal d'héro/morphine en IV (oook c'est moins fort que la methadone mais déjà y a la voie IV qui augmente la puissance, et puis c'est pas rien non plus comme opi), et continuait à en consommer à l'époque de son témoignages en alternant avec codéine, et malgré ça, elle utilisait la codéine comme TSO avec une très grande efficacité selon elle
Suite au passage sur ordonnance de la codéine en 2017 elle a du se tourner vers autre chose que la codé en vente libre, elle a enchainée prescriptions de codéine, de tramadol, de benzos pour compenser le manque (en non prescrit : l'alcool et le cannabis aussi pour compenser la faible quantité d'opiacés qu'elle avait, qui étaient rares, car prescrits, alors qu'elle n'a pas de douleurs, enfin j'imagine, sinon elle aurait eu une ordo direct)
Elle a galérée pour avoir un TSO à base de grosses doses de dicodin LP, mais finalement le médecin conseil a approuvé le TSO à base de dicodin, soulagement !
Sauf que le désenchantement arriva très vite : le dicodin, même en LI, ne lui faisait pas du tout l'effet recherché que lui faisait la codéine (chaleur, anxyolise, bref j'vais pas décrire l'effet recherché des opis)
Donc ça existe des cas de gens qui trouvent excellente la codéine mais qui n'accrochent pas du tout à la dihydrocodéine (et le témoignage fait double usage : ça parle aussi de prise de codéine après des opis beaucou plus forts, d'une pierre deux coups !)
Dernière modification par L'Apoticaire (27 avril 2022 à 17:00)
Hors ligne
Hors ligne
Hors ligne
MrKawa a écrit
cependant a écrit
Salut,
je ne peux pas répondre précisément à ta question...car la tolérance n'est pas une équation purement mathématique
Cependant, par rapport à ma tolérance, je ne sais pas si après un mois de metha à 60mg j'arriverais si "simplement" à arrêter la metha d'un jour à l'autre (car la tolérance et la dépendance s'installent...meme si dans mon expérience la dépendance physique a pris un moment à arriver - plusieurs années de conso irrégulière - mais la metha est quand meme une molécule puissante, à demie vie longue
Perso j'ai maintenant une tolérance de 150mg de dihydrocodéine depuis quelques mois, je dirais qu'avec 20mg de metha je me sens plus que bien (avec 40, je suis défoncée)...du coup quand même moins que 60mg/j je crois (même si seulement sur un mois). Et je me suis retrouvé à prendre de la codéine à la place de mon traitement. J'avoue, 180mg ça ne me faisait presque rien (ok, j'étais pas en manque) niveau récréatif.
Ça m’étonnerait donc que sous metha soit possible de sentir la codéine recreativement (ça peut marcher de ce que j'ai vu en antidouleur+paracétamol/AINS) à moins...de se mettre bien en manque et apprécier le soulagement opiacé de la codéine (sans pour autant rêver d'être défoncés je crois quand même).
Malheureusement, il m'est semblé comprendre que la seule façon pour sentir des effets récréatifs c'est de passer à une molécule plus forte...par exemple aucun souci à que je sente de la came, ou de bien diminuer ma tolérance. Mais de ce que j'ai compris, la tolérance augmente bien avec la metha et met du temps à descendre à cause des spécificités de la molécule. Avec mon traitement, baisser de 30mg/j ça m'a déjà permis de mieux sentir la came par exemple.
Je ne sais pas du tout si dans ton cas, ça vaut le coup de baisser/arrêter ton traitement pour espérer sentir quelque chose avec la codéine...
Si t'as envie d'essayer quand meme, tu peux toujours nous faire un retour pour dire si pour toi ça a marché...Oui ma dernière prise étais hier matin j'ai beaucoup picoler hier je sais que l'alcool accélère la métabolisation de la métha , mais je ne sais pas si en prenant de la codé se soir ou peut etre demain ou apres demain (donc quelques jours sans métha) si les récepteurs sont libres et si l'alcool joue sur les enzimes qui permette de couper la métha j'essaie se soir je m'attend à peut j'augmenterai la dose mais pas de manière dangereuse voila.
Alcool Metha pas bon mélange évite !
Hors ligne
5 | ||
8 | ||
[ Forum ] Arrêt & Sevrage - Subutex/Methadone après une prise ?
|
2 | |
[ PsychoWIKI ] Méthadone et grossesse | ||
[ PsychoWIKI ] Codéine, effets, risques, témoignages | ||
[ QuizzZ ] Risquez vous une overdose d'opiacé ? (heroine, morphine, methadone)
20038 personnes ont déja passé ce quizzz ! |
||
[ QuizzZ ] Testez vos connaissances sur les overdoses d'opiacés
20158 personnes ont déja passé ce quizzz ! |