... en petites quantités, moins de 2.5g en tout
(toutes substance mélangées; dans ces articles ils parlent spécifiquement d’héroïne, de
fentanyl, de
cocaine, de
méthamphétamine, et de
MDMA)
Salut les aminches, je suis tombé sur cet article qui m'a bien fait plaisir tout à l'heure:
https://www.washingtonpost.com/world/20 … oids-meth/Je vous met aussi le lien du thread officiel sur
Bluelight =>
https://bluelight.org/xf/threads/b-c-to … in.920460/En googlant
"British Columbia/Colombie-Britannique" aujourd'hui, on ne tombe que sur les articles parlant de cette nouvelle qui fait plaisir;
En 2018, le
cannabis et son usage récréatif a été légalisé dans toutes les provinces du Canada (pour les + de 18 ans ), et aujourd'hui, 4 ans plus tard ils continuent dans leur démarche de
RDR en autorisant les adultes de + de 18 ans à transporter de petites quantités de prods sans être arrêtés, et sans risquer de se faire confisquer leurs produits.
Il y a tout de même des exceptions; genre les militaires ne sont pas exemptés, et il est interdit d'avoir des prods sur soit si l'ont est dans un aéroport, dans une école primaire ou un collège, ou dans un établissement de "child-care" type nurserie.
Je traduis un peu à l'arrache, déso Quoi d'autre... le traffic, l'importation, l'exportation sont toujours interdits, ils précisent bien que ce n'est pas une
légalisation, mais vu que 2236 Canadiens sont morts d'overdoses en 2021, ils ont déclaré un genre d'état d'urgence sanitaire.
C'est +125% de morts depuis 2016, pour se rendre compte de la gravité de la situation...
Entre 2016 et 2021, 27 000 usagers de drogues sont décédés d'overdoses au Canada, et la possibilité de transporter de petites quantités de produits fait qu'il est, logiquement, beaucoup plus facile d'aller faire analyser ses prods pour tester leur pureté et la présence de
fentanyl dans l'
héroine.
Le maire de
Vancouver, Kennedy Stewart, dit qu'il envie de pleurer de joie depuis qu'il a appris la nouvelle, que "c'est quelque chose d'énorme, un changement fondamental dans notre politique envers les stupéfiants, qui met enfin en avant les soins au lieu des menottes"
(c'est mieux formulé en Anglais, promis juré )"La criminalisation & la
stigmatisation poussent beaucoup de gens à dissimuler leur consommation auprès de leurs familles et de leurs amis, et peuvent les empêcher/décourager de demander un traitement, ce qui crée des situations où le risque d'overdose mortelle est très élevé"
Ainsi,
"la guerre contre la drogue" a un effet opposé à celui recherché, et augmente le risque d'overdoses.
Quoi d'autre d'important...
Ah oui, alors pourquoi 2.5 grammes? Au début ils avaient réclamé une limite de 4.5 grammes, mais Carolyn Bennett, la ministre Canadienne de la santé mentale et des addictions, n'a pas voulu dépasser 2.5g pour l'instant, en se basant sur le fait que dans 85% des arrestations en rapport avec des stupéfiants, les usagers avaient moins de 2g sur eux.
Donc ils sont partis de là pour commencer.
En lisant d'autres articles sur des forums comme
Bluelight ou
Drugs-Forum, j'ai pu constater qu'il y en avaient qui n'étaient pas contents et qui réclament une quantité plus importante, argumentant que les UDs les plus démunis achètent souvent des produits en plus grosse quantités (parfois à plusieurs) pour réduire les prix, sans avoir pour autant l'intention de les revendre.
Il est aussi important de noter que pour l'instant, c'est une mesure d'urgence qui va durer
au minimum 3 ans , mais ça ne veut pas dire que dans 3 ans on va revenir au moyen-àge, on espère que les résultats positifs vont encourager cette province à renouveller cette mesure, et surtout donner l'example à d'autres provinces Canadiennes.
Bref, l'article se termine par un rappel qu'à la clinique "Crosstown" de
Vancouver, en British Columbia/Colombie-Britannique, les usagers de drogues qui ne sont pas receptifs aux traitements de
substitutions "classiques" peuvent se faire prescrire de l'
héroïne médicale injectable.
Ils mettent aussi en avant le fait que durant la pandémie de COVID, la clinique a changé les règles car ils craignaient une augmentation du nombre d'overdoses du fait que les UDs ne pouvaient plus faire analyser leurs produits aussi facilement que d'habitude,
et qu'ils ont donc mis en place un système d'urgence où les médecins pouvaient très rapidement & facilement délivrer des kits
"safe supply" à ramener chez soit contenant au choix de la
méthadone ou de l'
hydromorphone (comme les Dilaudids injectables)
pour plusieurs jours, afin de réduire la consommation d’opioïdes de rue le temps de la pandémie.
Note de Mammon:Bon ben au final j'ai traduit une grosse partie de l'article je vous le met quand même en anglais si vous voulez la VO ^^
Bisous les aminches, j'espère que vous vous portez bien!
MT
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TORONTO — The possession of small amounts of several illicit drugs, including
cocaine and opioids such as
fentanyl or heroin, will be temporarily decriminalized in British Columbia, the federal government said Tuesday, in what it cast as a “bold” step to “turn the tide” in the province’s overdose crisis.
Carolyn Bennett, Canada’s minister of mental health and addictions, said Ottawa had granted the provincial government’s request for an exemption from the federal Controlled Drugs and Substances Act for three years, starting Jan. 31, 2023.
As of that date, adults 18 and older in Canada’s westernmost province will be allowed to carry a cumulative total of up to 2.5 grams of some drugs for personal use without being arrested or charged, or having their drugs confiscated. The illicit drugs include opioids,
cocaine,
methamphetamine and
MDMA, also known as
ecstasy.
The trafficking, production, exportation and importation of those drugs will remain illegal, as will the possession of any quantity of those drugs at airports, near child-care facilities and primary and secondary schools, or by members of the military.
“This is not legalization,” Bennett told reporters at a news conference in
Vancouver. “We have not taken this decision lightly.”
The move, a first in Canada, comes six years after British Columbia declared a public health emergency in response to soaring overdose deaths. Since then, deaths have climbed dramatically. A record 2,236 people died of an overdose in 2021 — up 125 percent from the public health emergency declaration in 2016.
Drug overdoses are the leading cause of death for people ages 19 to 39, according to provincial officials, and the crisis has led to a decline in the life expectancy at birth for men in recent years.
Nationally, nearly 27,000 people have died of an overdose from January 2016 to September 2021.
A growing chorus of people, including the nation’s police chiefs, have called on Prime Minister Justin Trudeau to decriminalize the possession of illicit drugs for personal use, though he had long been noncommittal.
Vancouver Mayor Kennedy Stewart was among them. He told reporters that every Monday, he receives an email with the number of people who have overdosed in the city and the number who have died. Once, Stewart’s family member was among the statistics. This Monday, he learned there was an agreement on decriminalization.
“I can tell you I felt like crying, and I still feel like crying,” Stewart said. “This is a big, big thing. … It marks a fundamental rethinking of drug policy that favors health care over handcuffs.”
In its submission to Health Canada requesting the exemption, the province said punitive drug polices disproportionately affect marginalized communities and don’t ultimately address what’s a public health issue. It said federal drug laws were having the opposite effect of their intent and making drug overdoses more likely.
“Criminalization and stigma lead many to hide their use from family and friends and to avoid seeking treatment, thereby creating situations where the risk of drug poisoning death is elevated,” it said.
The submission said the pandemic has exacerbated the crisis by reducing access to treatment services and driving people to use drugs alone in perilous situations, while border closures have created a more unpredictable street supply.
The 2.5 gram threshold is below the 4.5 gram limit that the province had requested. In its submission, it said that thresholds that are too low have been ineffective “and diminish progress” on the objectives of decriminalization.
“The evidence that we have across the country and [from] law enforcement … has been that 85 percent of the drugs that have been confiscated have been under 2 grams,” Bennett said, “and so we are moving with that.”
She said the government will be monitoring the threshold and whether decriminalization is meeting its aims.
Canada, which in 2018 legalized
marijuana for recreational use, has been more receptive to a harm-reduction approach to overdoses than the United States.
British Columbia’s Crosstown Clinic in
Vancouver gives pharmaceutical-grade heroin to patients for whom other types of treatment have proved ineffective.
Provincial officials, fearing a resurgence of overdose deaths during the pandemic, altered guidelines last year so doctors could prescribe some patients a take-home “safe supply” of drugs such as
methadone and the opioid
hydromorphone, to reduce the use of contaminated street drugs.