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Dernière modification par pierre (20 octobre 2023 à 15:37)
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Dernière modification par anonyme784532 (06 juin 2022 à 16:19)
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Moi même je suspecte avoir été piqué à là jambes sur la cuisse en teuf il y a maintenant 3 ans mais je n’ai pas réagi ou vu la personne le faire (trop perché)c’est donc juste une supposition.
Depuis j’ai une bosse un peu bleu et des démangeaisons.
T'as une bosse un peu bleu et des démangeaisons depuis 3 ans suite a une picure possible à ce moment ? Etonnante supposition.
GHB non ? dans le but d'agresser sexuellement, chose que je trouve infâme, si c'était moi il finirait sur une chaise électrique les coupable.
Oui et pas de procès, un lapidage en place publique serai de rigueur. Tout comme tous les consommateurs de GHB, c'est des violeurs en puissance.
Dernière modification par g-rusalem (06 juin 2022 à 16:42)
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Dernière modification par anonyme784532 (06 juin 2022 à 16:58)
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g-rusalem a écrit
Oui et pas de procès, un lapidage en place publique serai de rigueur. Tout comme tous les consommateurs de GHB, c'est des violeurs en puissance.
Ah tu fais chier tu m'as devancé.
Ben ouais, tous les consommateurs de GHB (et par extension GBL) sont des violeurs. Et ils en prennent qu'exclusivement que pour faire du seks avec des inconnus. Aucun autre contexte possible!
Bon après + sérieusement, non, les gens ne piquent personnes avec de la drojjjjj, quel serait le but? Y-a-t-il UN SEUL témoignage avéré avec à la suite un passage à l'hôpital pour infirmer ou confirmer qu'effectivement, seringue il y a eu?
Ou alors c'est juste des témoignages randoms?
C'est dommage, parce que donner du temps et de la place dans les médias à ces problèmes fictifs et imaginés, c'est mettre de côté d'autres VRAIS problèmes en dehors de l'équation...
aniima a écrit
Moi même je suspecte avoir été piqué à là jambes sur la cuisse en teuf il y a maintenant 3 ans mais je n’ai pas réagi ou vu la personne le faire (trop perché)c’est donc juste une supposition.
Frérot je te conseillerais plutôt dans ce cas-là d'aller voir un dermato!!
Je trouve ça un peu rigolo (rigolo dans le sens "improbable que ça en est drôle), que si tu vois un bleu sur ta cuisse là suite d'une teuf, PREMIERE chose a laquelle tu penses c'est "on m'a injecté une drogue"!
Que penser vous qu’ils nous injecte?
Une maladie? De la drogue?
Rien du tout, car ca n'est une pratique qui n'existe pas. Ou alors c'est un fait divers, mais certainement pas une pratique commune.
Ou alors, ce sont des teubés qui ont vu ces headlines en se disant "ptn ça marche?!?!? Jvais essayer"... mais ils doivent se compter sur les doigts de la main
Après, faut toucher une veine, faut pas enfoncer trop fort et péter la seringue, faut avoir la seringue déjà prête avec la solution dedans, faut réussir à la passer à l'entrée de boîte(pas le + difficile j'en conviens ça), faut réussir à ce que la personne ne sent rien et reste à peu près immobile, ensuite faut récupérer ta seringue sinon t'es cramé... + la centaine d'autres paramètres auxquels j'ai pas pensé...
Bref, c'est un gros pressage de bouton X pour douter de mon côté
anonyme784532 a écrit
Force est de constater qu'hélas il y a des produits, dont le GHB qui sont utilisés à des fins malsaines.
Non!!!! C'est complètement faux. La vérité, c'est que les drogues des violeurs ce sont les benzo et l'alcool. Je te laisse chercher les chiffres de l'ofdt sur les cas de soumissions chimiques en France, je l'ai déjà posté une 20aine de fois. Le GHB c'est anecdotique dans les cas de soumissions chimique. Mélangé avec même peu d'alcool, c'est le coma instant. Bref, c'est tout à fait faux ce que tu dis. Pourtant, tu le dis avec un ton et une forme convaincante ; malheureusement, t'as beau le dire avec confiance, sans utiliser de conditionnel ou de "je pense que", ça ne rend pas ça + vrai!
Deuxième chose :
anonyme784532 a écrit
Au-delà des risques d’agression et de soumission chimique je pense aussi au risque infectieux, je doute que les mecs qui font ça pense à changer d’aiguille à chaque fois qu'il tente leur coup. Bonjour les risques d'infection x). Sans parler de l'angoisse que cela génère chez les piqués.
Donc là c'est combo, parce qu'en + d'extrapoler une situation qui n'existe certainement pas, ou qui n'est qu'un fait divers, tu généralises en attribuant à ces personnes (totalement fictives!!) des caractéristiques, tu vas même plus loin en parlant d'un autre problème qui est en lien avec le fait d'injecter. Donc d'une supposition douteuse sans preuve, on en arrive à un post qui paraît convainquant, mais qui est en réalité dénué de tout argument, ou de n'importe quelle source. C'est juste de la supposition extrapolée, saupoudré d'un élan de confiance.
Attention avec ces discours, parce que c'est de la désinformation pure et dure. C'est pas toi que je critique, mais ton post en particulier parce qu'il annihile tout le travail qui est fait par les forumers ici (et l'équipe a moindre mesure smile )
Bonne soirée !
Dernière modification par Agartha (06 juin 2022 à 17:14)
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Non!!!! C'est complètement faux. La vérité, c'est que les drogues des violeurs ce sont les benzo et l'alcool. Je te laisse chercher les chiffres de l'ofdt sur les cas de soumissions chimiques en France, je l'ai déjà posté une 20aine de fois. Le GHB c'est anecdotique dans les cas de soumissions chimique. Mélangé avec même peu d'alcool, c'est le coma instant. Bref, c'est tout à fait faux ce que tu dis. Pourtant, tu le dis avec un ton et une forme convaincante ; malheureusement, t'as beau le dire avec confiance, sans utiliser de conditionnel ou de "je pense que", ça ne rend pas ça + vrai!
Sur ce point je te remercie de m'avoir repris . S'il y a erreur de ma part je l'assume. Mes propos ont pu être hâtif. J'aurais dû utiliser le conditionnel plutôt que l’impératif. Il est vrai que je ne connais pas dans quelle proportion les diverses substances sont utilisées à des fins de soumission chimique .
Même si c'est dans des propensions minimes comme tu l'as souligné il est hélas utiliser le GHB mais je tiens à préciser que mon propos ne se voulait pas irrespectueux envers les utilisateurs de GHB. C'était plus de la maladresse qu'autre chose. l'idée ce n'était pas d'insinuer et de mettre tout le monde dans le même sac mais je peux comprendre que mon post à pu être perçu de la sorte.
Je n'ai jamais trouvé que l'écrit le meilleur moyen d'expression, on peut rapidement finir par ne pas comprendre précisément les propos des uns et des autres ^^
Dernière modification par anonyme784532 (06 juin 2022 à 18:14)
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Au-delà des risques d’agression et de soumission chimique je pense aussi au risque infectieux, je doute que les mecs qui font ça pense à changer d’aiguille à chaque fois qu'il tente leur coup. Bonjour les risques d'infection x). Sans parler de l'angoisse que cela génère chez les piqués.
Il m'apparaît évident qu'il faut sensibiliser les violeurs en puissance à l'usage d'un matériel propre et stérile à CHAQUE tentative, même infructueuse. Ce qui je le conçois peut paraître laborieux, mais on ne rigole pas avec les risques infectieux. Le dispositif SAFE est heureusement là pour ça. De plus, comme tu le fais très justement remarquer, certaines personnes sont phobiques des aiguilles. Un travail d'information doit être entrepris chez les violeurs, pour les inciter à changer de voie d'administration dans leurs tentatives de soumission chimique. Le plug pourrait paraître une voie prometteuse de prime abord, pour une soumission chimique sans aiguille et sans stress, avec sa rapidité d'action comparable à une IM pour la plupart des produits. Cependant, je vous fais remarquer qu'une part importante de la population homosexuelle refoulée est fortement homophobe, et littéralement contre toute idée d'une injection de toxique intrarectale. Pour une soumission chimique inclusive respectant chaque personne, nous ne pouvons donc qu'inciter les violeurs à utiliser la voie orale, qui malgré sa lenteur d'action, comporte l'avantage non négligeable d'être plus discrète et moins envahissante pour la victime. L'estomac vide, certains produits restent efficaces très rapidement. Nous avons déjà cité le GHB et ses dérivés, impliqués dans plus de 0.5% des tentatives de viol dans notre beau pays. Mais n'oublions pas les valeurs sûres. Une dose progressive d'alcool savamment dosée sur plusieurs heures permet d'abaisser les barrières de la proie progressivement, sans générer de soupçons. Après quelques verres, vous pourrez enfin vous assoir pleinement sur ce vilain concept qu'est le consentement. Vraiment pressé ? Quelques gouttes de rivotril potentialiseront l'efficacité du processus. Mais rappelons-le encore, un violeur efficace est avant tout un violeur patient. Non au viol par voie injectable !
Dernière modification par g-rusalem (06 juin 2022 à 17:54)
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g-rusalem a écrit
Au-delà des risques d’agression et de soumission chimique je pense aussi au risque infectieux, je doute que les mecs qui font ça pense à changer d’aiguille à chaque fois qu'il tente leur coup. Bonjour les risques d'infection x). Sans parler de l'angoisse que cela génère chez les piqués.
Il m'apparaît évident qu'il faut sensibiliser les violeurs en puissance à l'usage d'un matériel propre et stérile à CHAQUE tentative, même infructueuse. Ce qui je le conçois peut paraître laborieux, mais on ne rigole pas avec les risques infectieux. Le dispositif SAFE est heureusement là pour ça. De plus, comme tu le fais très justement remarquer, certaines personnes sont phobiques des aiguilles. Un travail d'information doit être entrepris chez les violeurs, pour les inciter à changer de voie d'administration dans leurs tentatives de soumission chimique. Le plug pourrait paraître une voie prometteuse de prime abord, pour une soumission chimique sans aiguille et sans stress, avec sa rapidité d'action comparable à une IM pour la plupart des produits. Cependant, je vous fais remarquer qu'une part importante de la population homosexuelle refoulée est fortement homophobe, et littéralement contre toute idée d'une injection de toxique intrarectale. Nous ne pouvons donc qu'inciter les violeurs à utiliser la voie orale, qui malgré sa lenteur d'action, comporte l'avantage non négligeable d'être plus discrète et moins envahissante pour la victime. L'estomac vide, certains produits restent efficaces très rapidement. Nous avons déjà cité le GHB et ses dérivés, impliqués dans plus de 0.5% des tentatives de viol dans notre beau pays. Mais n'oublions pas les valeurs sûres. Une dose progressive d'alcool savamment dosée sur plusieurs heures permet d'abaisser les barrières de la proie progressivement, sans générer de soupçons. Après quelques verres, vous pourrez enfin vous assoir pleinement sur ce vilain concept qu'est le consentement. Vraiment pressé ? Quelques gouttes de rivotril potentialiseront l'efficacité du processus. Mais rappelons-le encore, un violeur efficace est avant tout un violeur patient. Non au viol par voie injectable !
Je sens dans ton propos une grosse pointe d'ironie.
Mon propos à propos (petite redondance) du risque infectieux servait à souligner qu'en plus du reste la voie sous-cutanée comporte des risques multifactoriels dont les infections. Bonjour l’absence de moralité.
C'est sans doute très utopique de ma part mais le mieux ça serait que cela ne se produise tout bonnement pas, même si c'est peut-être anecdotique ça en reste pas moins immoral et intrusif. Comme tu l'as dit, le concept de consentement on s'assoit dessus.
J'inviterai les agresseurs à tenter un concept tout nouveau, qui vient tout juste de paraître, c'est le concept de tenter (si à personne le souhaite bien entendu) de prendre le temps de faire connaissance avec la personne qui nous tape dans l’œil.
J'ai sans doute régi à chaud mais sur le plan moral c'est une pratique (entre autres pratiques et aussi anecdotiques qu'elle soit), la soumission chimique, qui me dépasse et heureusement, le contraire serait inquiétant.
Dernière modification par anonyme784532 (06 juin 2022 à 18:10)
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Je sens dans ton propos une grosse pointe d'ironie.
Je le confesse, j'ai été attiré par ta candeur comme un kétosaure par une poile dans un camion de rosbifs.
C'est sans doute très utopique de ma part mais le mieux ça serait que cela ne se produise tout bonnement pas, même si c'est peut-être anecdotique ça en reste pas moins immoral et intrusif. Comme tu l'as dit, le concept de consentement on s'assoit dessus.
Es-tu aussi pour la fin de la guerre dans le monde ? Parce que si oui, on partage les mêmes valeurs.
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anonyme784532 a écrit
Après dans quelle proportion ce type de cas arrive ? difficile à dire, les journaux aiment amplifier les choses, comme à leur habitude mais je ne pense pas qu'il faille pour autant minimiser les tentatives en tous genres de mettre une " cible " dans un état comateux.
Quand je cherche à propos de ce sujet je ne tombe pas sur des sources officiels qui indiqueraient le nombre supposé de victimes par-exemple, ce ne sont que des gros titres de journaux. Dur à dire du coup si c'est un phénomène anecdotique ou un phénomène qui tend à prendre de l'ampleur
Mais le problème avec ce truc c'est que un article de journal n'est pas égal à un cas qui survient. En fait, si on regarde bien, j'ai l'impression qu'aucun cas n'a été avéré. Pas un seul.
Les articles de journaux sont basés sur des "témoignages" de témoin tiers, ou de la victime, mais sans que :
- d'une part d'analyse parvienne à déterminer un quelconque empoisonnement à une quelconque substance ;
- d'autre part sans même que la dite victime ne ressente aucun effet ni ne subisse aucune conséquence suite à cette piqûre...
Donc j'ai bien l'impression que ce ne sont même pas des cas anecdotiques amplifiés par les journaux ces histoires de piqûres... mais simplement que ça n'existe juste pas. Sorte de psychose collective auto-entretenue quoi.
Bien que justement, ça puisse donner l'envie à des petits malins de "faire peur aux gens" en les piquant avec une épingle ou une aiguille, sans même de seringue ou autre au bout quoi.
Puis le GHB par injection ? ça doit bien être éventuellement possible, mais jamais entendu parler de ça, même, sans rapport avec la thématique des agressions sexuelles, chez des simples UD consommateurs .
Bref trop de warning s'allument également quand j'entends parler de ces histoires j'avoue
Dernière modification par AnonLect (06 juin 2022 à 20:01)
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g-rusalem a écrit
Je sens dans ton propos une grosse pointe d'ironie.
Je le confesse, j'ai été attiré par ta candeur comme un kétosaure par une poile dans un camion de rosbifs.
C'est sans doute très utopique de ma part mais le mieux ça serait que cela ne se produise tout bonnement pas, même si c'est peut-être anecdotique ça en reste pas moins immoral et intrusif. Comme tu l'as dit, le concept de consentement on s'assoit dessus.
Es-tu aussi pour la fin de la guerre dans le monde ? Parce que si oui, on partage les mêmes valeurs.
Ton post initial était justifié mais quel est l'intérêt de ce post et de ton précédent ?
Ne penses- tu pas que tu forces un peu pour le coup ?
Je constate que tu as des propos abrasifs, incisif (pas loin de l'attaque ad par-sonam) mais ne vois-tu pas que je ne rentre pas dans ton jeu . À ma connaissance je n'ai pas utilisé de propos incisifs à ton encontre alors je te remercierai de faire de même en retour.
N'oublions pas que derrière les écrans il y a des gens en chair et en os avec des sensibilités etc. différentes de soi.
Comme le dit le dicton, on peut rire de tout mais pas avec tout le monde, c'est la même chose avec les propos abrasifs, ironique etc., certains ne verront aucun problème à ce que je sois le cas et quant à d'autres ça pourrait s'apparenter pour eux à du foutage de gueules et où à des propos rabaissant, blessants ou autres et qui plus est si cela leur paraît gratuit par-exemple^^
Faut savoir parfois mettre un peu d'eau dans son vin et s'adapter à son interlocuteur. Et bien évidemment je m'inclue dans le lot. On n'est jamais soi-même exempt des " reproches " que l'on peut parfois émettre à autrui.
ça me semble quelque peu antinomique le comportement que tu semble arborer ici même alors que dans le même temps tu postes des articles intéressants et de qualité sur ton propre blog.
D’où la question de l'intérêt de pareille réponse qui n'apporte rien de constructif à mon sens au débat x). Si c'est de l'humour alors nous ne devons pas avoir le même et si c'est bel et bien du foutage de gueule alors je n'en te félicite pas, c'est dommage et surtout encore une fois, pourquoi faire ?^^ Ce n'est pas comme si cela permettrait à l'interlocuteur de se remettre en question ou autres.
Ce message ne se veut pas agressif mais disons que ton attitude me laisse pour le moins dubitatif.
Fin bref, je vais cesser d'écrire sur ce topic;
veuillez m'excuser si mes propos ont pu contrarier du monde, notamment des utilisateurs de GHB.
Dernière modification par anonyme784532 (06 juin 2022 à 23:32)
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C'était une façon de te montrer que tes réflexions n'avaient pas vraiment de sens. Un viol est un acte immoral et immonde comme tu l'as dit, s'offusquer du moyen utilisé pour le viol, comme si l'on pouvait grader la chose ("ça aurait été plus cool avec une aiguille propre") sous-entendais qu'il y a des "bons" et des "mauvais" viols. Venant d'une personne très candide comme toi qui je suis sûr pense le contraire, j'ai trouvé ça très cocasse et j'ai voulu te le montrer avec un zeste d'ironie. Désolé que tu n'aimes pas mon humour, mais quand tu postes sur un forum ça induis des réactions, qui te plaisent ou qui ne te plaisent pas, mais c'est le jeu. Non ? J'arrêterai l'ironie avec toi à présent, je ne veux pas être toxique pour rien si c'est comme ça que tu le prends, nous avons juste une sensibilité différente effectivement.
Dernière modification par g-rusalem (07 juin 2022 à 08:44)
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Dernière modification par prescripteur (07 juin 2022 à 10:38)
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g-rusalem a écrit
Mais rappelons-le encore, un violeur efficace est avant tout un violeur patient. Non au viol par voie injectable !
Déjà en 1998, Groland avait trouvé une solution à cet... "épineux" problème:
La "drogue de soumission chimique©" ça a toujours été l'alcool...
__________________________________________
DÉBUT DU HS ROHYPNOL
J'avais écrit pas mal de posts sur ce sujet à l'époque, donc je vais essayer de pas trop m'étaler dessus, mais même à l'époque de la célèbre "vague d'agressions au rohypnol",
celle-là même qui avait poussé le laboratoire produisant le flunitrazepam à mettre du colorant vert/bleu autour du comprimés,
(comme ça les violeurs en puissance ne pourraient plus s'en servir aussi "facilement", vous vous souvenez?)
ben je pense qu'il y avait une grosse partie d’hystérie collective...
J'ai déjà essayé de dissoudre des Rohypnol dans ma 86 pasqu'un pote keupon me disait que ça donnait un "gout sympa", et même en ayant viré le colorant préalablement, c'est super chiant à faire fondre, quand j'arrivais à la fin de ma bière y'avait toujours un gros pâté au fond
Je ne doute pas que ça ai du arriver dans l'histoire de la France que des gens réussissent leur coup, mais déjà à l'époque c'était chelou cette fixation sur le Rohypnol en particulier, que tout le monde appelait "la drogue du violeur"...
Si la cible de cette campagne avait été le Klonopin en gouttes, ou le Lysanxia en gouttes, ça m'aurait pas fait autant douter, car ça ne laisse pas un gros pâté insoluble au fond du verre.
FIN DU HS ROHYPNOL
_____________________________________________________________
Bref, pour en revenir au sujet actuel, cette "vague de piqures", et évidemment pas une seule victime n'est passée à l'hosto pour faire des examens sanguins qui pourraient prouver (ou pas) dans leur système une substance qui n'est pas censée y être, et accessoirement qu'il y a bel et bien trace d'injection intraveineuse/intramusculaire/sous-cutanée sur leur peau ...
C'est dangereux ces histoires qui pourraient potentiellement décrédibiliser de véritables victimes d'agressions sexuelles, comme "encore un piqué qui cri au loup"
Allez chui en forme, deuxième HS d'affilé
Cela me rappelle une autre anecdote, il y a foooort longtemps, une de mes touuutes premières teufs, quand j'étais le "ptit frère" de la bande
Y'avait eu une petite panique à un moment près des voitures/cametars, genre quelques cris, suivis d'autres cris, interrompus par d'autres cris, une rapide empoignade, puis des "oh...." et assez rapidement chacun repart de son côté...
Le lendemain
(ou quelques jours plus tard, jsais plus, c'était ya genre 15/20 piges cette histoire ^^')
j'ai appris que ça avait commencé car y'avait des UDs en injections qui étaient posés dans leur camion, et qu'une de leur connaissance avait employé l’euphémisme "jouer aux fléchettes" pour communiquer à une autre connaissance l'information que les copains se faisaient un shoot et qu'ils revenaient...
... vous l'aurez compris, un autre groupe à porté de voix a mal compris et à cru que les types les visaient à coups de seringues, "ON LES A ENTENDU ILS JOUENT AUX FLÉCHETTES AVEC LEURS SERINGUES SALES" , "MERDE JE CROIS QUE JE SUIS TOUCHE NAAAAAN LAISSEZ MOI CHUI FOUTU COUREEEEZ"
bref, ça s'est heureusement calmé assez vite, moi sur le moment j'avais même pas compris le contexte
(j'étais tout innocent )
Mais bon dans ce cas c'était un effet clair de, heu en français "positive feedback loop" c'est... une boucle de rétroaction positive?
Vous savez le truc tout simple du =>
(Chez les humains, normalement l'exemple classique c'est la "panique bancaire/bank run")
Bon, jvais arrêter la branlette et appuyer sur le bouton "envoyer" moi, c'est l'heure du repas
Bisous les aminches!
MT
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prescripteur a écrit
Bonjour, j'avais suggéré il y a quelques mois que, si produit il y a, ce serait plutot un produit incapacitant, vendu dans les circuits d'armes illégales et équivalent plutot que par des dealers.
https://www.lemonde.fr/archives/article … 19218.html
Tiens, la Russie, ça me rappelle quelque chose !
Nous vivons des temps étranges.
Amicalement
Oui en effet c'était suite à une de mes questions : https://www.psychoactif.org/forum/2021/ … 561_1.html
Est-ce que le GBL/GBH est assimilable par sous-cutané ??C'est un edit j'avais écrit une connerie et g-rusalem a corrigé (voir plus bas)
De plus même si c'était le cas, la Dose nécessaire à injecter est trop importante pour que ça coïncide avec le mode opératoire.
Je rejoins prescripteur sur le profil des molécules potentiellement mises en cause.
Néanmoins, je pense que nombre de cas que l'on voit et qui sont médiatisés, une bonne partie sont simplement issus d'une psychose collective.
Combien de fois je suis rentré de teuf avec des bleus / égratignures pck je sautais sur mes potes, ou je me suis cassé la gueule en me baladant autour de la tawa. Un bleu avec une sale tête est vite mal interprétable, surtout avec des apprioris fortement influencés par la tendance du moment.
Ps: le premier agresseur a été clairement identifié par ses victimes à Toulon (de jour autour du plateau d'une émission TV), hâte de voir ce que les perquisitions vont nous apprendre sur la nature du produit. Les analyses toxicologiques sur les victimes n'ont pour l'instant rien donné : https://information.tv5monde.com/terrie … nce-454721
Dernière modification par Johan89 (10 juin 2022 à 19:27)
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A Nantes, 45 épisodes ont été portés à la connaissance des forces de l'ordre depuis la mi-février : "Aucun dépistage n'a mis en évidence la présence de GHB ou autres substances toxiques"
Donc 45 témoignages de soi disant piqûres, pas une seule ne révèle une quelconque drogue.
Imaginez après 45 itérations, on vient encore, au 46eme cas, se dire "mmmhhh les 45 autres dernières fois c'était une coïncidence qu'on ait injecté aucune drogue. Cette fois-ci, obligé ya quelque chose, privilégions cette théorie!!" Lol
Vraiment, tous ces mots qui pourraient êtres dépensés pour n'importe quoi d'autre, sont dépensés dans des théories farfelues toutes pourries c'est dommage
Ça saoule, et en tant qu'aficionados de G, ça me rend triste de voir encore le nom de cette molécule teintée et tachée de si graves accusations
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Agartha a écrit
Imaginez après 45 itérations, on vient encore, au 46eme cas, se dire "mmmhhh les 45 autres dernières fois c'était une coïncidence qu'on ait injecté aucune drogue. Cette fois-ci, obligé ya quelque chose, privilégions cette théorie!!" Lol
Comme l'a dit prescripteur même si dans la majorité des cas aucune substance psychoactive ne semble être injectée, il reste la piste de molécules incapacitantes à usage militaire.
Dernière modification par Johan89 (10 juin 2022 à 19:25)
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prescripteur a écrit
Bonjour, il faut savoir que depister une molecule inconnue est assez difficile. Il est donc possible que les analyses n'aient recherché que des molécules connues. Amicalement
C'était justement le sens de mon propos, je ne sais pas si c'était clair. "Il reste la piste de", car effictivement les analyses font choux blanc.
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Johan89 a écrit
Oui tkt pas moi aussi. L'arguement irréfutable contre ça est que le GHB/GBL nécessite un passage hépatique pour avoir de l'effet: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4462042/
voir section "Metabolism"
Il n'est pas valide ton argument. Si par injection tu évites le premier passage hépatique, le deuxième et tous les autre suivant métaboliseront ta drogue. Et le GHB n'as pas besoin d'être métabolisé pour être actif. Quant au GBL, le fait que ça soit une pro-drug avec une action plus rapide que le métabolite actif me fait penser qu'il doit arriver plus rapidement dans le sang en passant plus facilement les membranes du fait de sa plus grande hydrophobie, ou alors qu'il emprunte des transporteurs à je sais pas quoi, que le GHB ne peux pas prendre du fait de sa forme ionique. Il y a peut-être des lactamases autre part que dans le foie. Ils en parlent dans l'article ?
In the GHB + ethanol arm of the study subjects reported experiencing more adverse effects and two subjects suffered from hypotension and six had episodes of vomiting
J'adore, ils ont testé le combo GHB + alcool en double aveugle... Et il y en a pleins qui ont vomi, donc ils ont dû y aller sur de la dose euphorisante, voir plus pas de l'homéopathie.
Dernière modification par g-rusalem (10 juin 2022 à 18:47)
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Johan89 a écrit
Comme l'a dit prescripteur même si dans la majorité des cas aucune substance psychoactive ne semble être injectée, il reste la piste de molécules incapacitantes à usage militaire.
C'est quand même plus qu'improbables AMHA car :
- ça doit pas se trouver chez l'épicier du coin ;
- personne ne s'est trouvé réellement "incapacité", effet supposé de ces molécules ; ou au moins pas de manière spécifique, différente de "malaise, nausée, sueur froide, vomissement"... qui sont des symptômes on ne peut plus classique de quand on se sent "mal", et qui arrivent à des centaines de personnes chaques jours.
- "l'agresseur" en a profité pour... ne rien faire à la victime dans 99,9 % des cas ;
- les fameux "points rouges avec des bleus autour"... ne signifient rien AMHA.
Sur ce dernier point , à titre d'exemple, et pour l'anecdote (un peu longue, si vous avez la flemme skippez directement jusqu'à la fin ) :
J'avais rencontré une fille lors d'un job d'été, plus agée que moi, ayant fréquenté intensivement le milieu des teufs au cours des années mi-fin 90-2000... consommatrice de tout, ex injectrice etc.
Je suis sorti quelque temps avec elle, et lors de la première soirée chez elle, où il y avait du speed et du crack, de l'alcool et du canna bien sûr ; est arrivé ce qui devait arriver .
Bref tout ça pour dire que je me reveil le "lendemain" ( complètement éclaté au passage), et je vois sur mon bras droit, l'un en dessous de l'autre à 5 cm de distance, au niveau de la grosse veine du creux du bras deux points rouges entourés d'un petit bleu. Je regarde mon bras gauche, et un point similaire s'y trouvait, situé un peu plus haut que les précédents, un peu en dessous de l'épaule ; entouré également d'un petit bleu.
Ça ressemblait à s'y méprendre à des traces d'injection... mais ça n'en était pas, de toute évidence . Je lui ai même demandé (pour plaisanter bien sûr) si elle m'avait injecté un truc pendant la "nuit", et elle a répondu en rigolant par la négative, mais a convenu que ça y ressemblait à s'y méprendre
Donc bon ces "traces d'injection", preuves ultimes... valent ce qu'elles valent !
Et pour la fin de l'anecdote, je rentre en tram, et la, après quelques arrêts, je commence à me sentir pas bien du tout, vision un peu floue, sueurs froides, impression de malaise, fortes nausées, souffle court... ( tiens ça ressemble aux symptômes décrits ).
Si j'étais un peu parano sur les bords j'aurais pu établir le lien entre les points et cette sensation, et donc être persuadé d'avoir été victime d'une infâme agression à la seringue réalisée par une sériale injectrice déséquilibrée ! Ce qui n'était bien sûr pas le cas, et résultait simplement des excès de la veille alliés à 2h grand max de sommeil entre 11h et 13h...
Bref y a pas de morale générale à en tirer, simplement y voir un exemple qui illustre que les apparences peuvent donner lieu à interprétations érronnées. Après je n'ai pas d'explication certaine pour l'apparition de ces points mais bon... je suis sûr qu'elle ne m'a rien injecté en tout cas !
Et enfin, je vous invite à aller lire les témoignages sur "balance ton bar" compte insta qui publie les témoignages sur cette thématique que les victimes ou témoins lui envoient. A lecture, je ne suis vraiment pas convaincu, ceux-ci étant vraiment vagues et attribuables à 10 000 autres causes que des sérials piqueurs ...
Dernière modification par AnonLect (10 juin 2022 à 23:18)
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g-rusalem a écrit
Johan89 a écrit
Oui tkt pas moi aussi. L'arguement irréfutable contre ça est que le GHB/GBL nécessite un passage hépatique pour avoir de l'effet: https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4462042/
voir section "Metabolism"Il n'est pas valide ton argument. Si par injection tu évites le premier passage hépatique, le deuxième et tous les autre suivant métaboliseront ta drogue. Et le GHB n'as pas besoin d'être métabolisé pour être actif. Quant au GBL, le fait que ça soit une pro-drug avec une action plus rapide que le métabolite actif me fait penser qu'il doit arriver plus rapidement dans le sang en passant plus facilement les membranes du fait de sa plus grande hydrophobie, ou alors qu'il emprunte des transporteurs à je sais pas quoi, que le GHB ne peux pas prendre du fait de sa forme ionique. Il y a peut-être des lactamases autre part que dans le foie. Ils en parlent dans l'article ?
In the GHB + ethanol arm of the study subjects reported experiencing more adverse effects and two subjects suffered from hypotension and six had episodes of vomiting
J'adore, ils ont testé le combo GHB + alcool en double aveugle... Et il y en a pleins qui ont vomi, donc ils ont dû y aller sur de la dose euphorisante, voir plus pas de l'homéopathie.
T'as raison j'ai dit une belle connerie. Les deux sont actifs, on s'intéresse pas vraiment aux métabolites, je vais corriger ça. Mais quid de la biodispo en sous cutanée ?
Merci pour la correction et les précisions.
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