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Dernière modification par Oaxaca-na (10 juin 2020 à 04:28)
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Dernière modification par Mister No (10 juin 2020 à 07:36)
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Mister no a écrit
je dois être un des rares hommes à avoir simulé ou tenté de simuler un orgasme
Je suis dans le meme cas que toi ^^
Quand je suis un poil arracher (canabis,râbla) impossible pour moi également. Y’a que sous coke où la y’a pas de problème .
Une ex avait même cru que je la trompé ou qu’elle ne m’attirait plus ...
Y en a que ça gênait moin pardi ^^
Ça pouvait durer bien longtemps pour des fois finir par un abandon !
Par contre je n’ai vu aucune différence sur ma libido pendant une année sous Seroplex .
Désoler si je post un hs ...
FDL
Dernière modification par FrenchDrugsLover (10 juin 2020 à 22:51)
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Y en a que ça gênait moin pardi ^^
Plus que la frustration de ne pas pouvoir ejac, c'est la frustration de ne pas parvenir à me faire jouir pour mes partenaires qui m'a le plus perturbé.
Je me souviens qu'une amie m'avait chronométré.
Au bout de 45 minutes elle s'inquiétait de ne pas me procurer d'orgasme.
J'ai donc simulé un grognement et un orgasme cette fois là.
Peu de temps après je me suis mis en couple avec une autre femme à qui j'ai pu expliquer la rareté de mes orgasmes, cela ne nous a pas posé de soucis, surtout que dès j'ai arrêté la paroxetine, j'ai pu éjaculer à peu près normalement.
Il m'arrive encore parfois d'être bloqué, je crois que je suis un peu plus peine à jouir depuis.
Parfois l'alcool rend l'éjaculation impossible y compris en relativement petites quantités.
L'héro c'est différent, je pense que ça retarde, mais je ne ressens pas le même blocage qu'avec l'alcool.
J'ai oublié mais baisse notable de la libido à l'arrêt de la parox que ma copine a remarqué.
Et probablement hausse de la libido durant le traitement,difficile de faire la part des choses entre le ttt et la dépression.
Mais bon, une baisse de libido chez moi, c'est pas grave, c'est limite de la réduction des risques de sauter sur tout ce qui bouge. C'était maladif. J'avais besoin de séduire et conquérir pour me sentir bien, c'est une période de ma vie où mon frein a failli être sectionné par manque de repos, malgré une mycose des familles, cela ne nous arrêtait pas, on utilisait les préservatifs le temps de guérir. Nymphomaniac style.
Beaucoup de prises de risques à cette époque, j'ai chopé et refilé moultes ist/mst.
Dernière modification par Mister No (11 juin 2020 à 08:34)
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Je remets pas du tout en cause le potentiel thérapeutique des ISRS mais y'a quand même globalement un manque d'informations sur les effets gênants, enfin, un manque de communication plutôt et de prévention de la part de certains médecins.
Bien souvent, les médecins communiquent ce que le labo leur a communiqué.
http://www.slate.fr/story/107101/verite … paroxetine
Un labo peut facilement nier avoir remarqué des événements très rares et lâcher ensuite des sommes ridicules pour un best seller bien difficile à arrêter surtout quand on souffre et qu'on est vulnérables.
L'inefficacité c'est une chose, mais quand tu tapes paxil+murder... Ça fait flipper et c'est pas nouveau.
Un exemple parmi tant d'autres où la justice a tranché.
https://www.nytimes.com/2001/06/08/us/j … -drug.html
je vais tenter d'arrêter doucement, mais le pharmacien m'a dit que si l'on reperd le moral ensuite, ça n'se fera sentir qu'au bout de plusieurs jours / semaines...
Je me souviens que mon généraliste m'avait donné un protocole d'arrêt et je n'avais eu que peu de brain zap. Protocole sur moins d'un mois si je me souviens bien, rendant l'arrêt presque anodin du coup.
Faut ménager son cerveau avec cette molécule quand on l'arrête.
Une fois j'ai perdu mon traitement, au bout de deux trois jours je suis allé dans une pharmacie et j'ai pris mon comprimé sur place tant les effets du sevrage sec étaient invivables.
Je connais le sevrage des opis, du coup j'ai beaucoup de peine pour ceux qui se mangent un sevrage sec de tram, il doit y avoir des points communs avec les dérèglements chimiques sur le systeme seroto.
Par la suite après l'arrêt, pas d'effet rebond pour moi, baisse de la libido qui était exacerbée, moins fringant, moins performant mais c'était une forme de dopage non voulu donc no problemo par la suite, disons que j'ai continué à avoir une vie sexuelle riche.
Mais avec parfois des orgasmes douloureux ou insipides, de moins en moins au fil des années, mais un blocage total qui peut revenir ponctuellement au point que cela puisse m'angoisser nocebo style.
Plus de 10 ans après j'ai l'impression de séquelles finalement, c'est pas qu'une impression.
Je n'aime pas me poser "au dessus' des prescriptions des médecins, mais dans le cas des ISRS et du praxil deroxat, je pourrais faire une exception.
Dernière modification par Mister No (12 juin 2020 à 09:03)
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Dernière modification par Mister No (12 juin 2020 à 16:19)
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JohnClare a écrit
Ma copine était sous ISRS pendant plus d'un an, effectivement ça fait chuter la libido par contre quand elle a commencé à fortement diminuer puis arrêter y'a eu un rebond de malade, elle voulait que ça mdr. Maintenant c'est plus ou moins revenu à la normale.
Et c’est ça. C’est comme si on t’avait frustré pendant un an. Tu ne pensais qu’à ça alors que d’habitude tu n’es pas du tout de genre ^^
C’est comme si dans ton cerveau on avait mis le cerveau sur off.
Je sais que souvent j’étais ultra partante, heureusement que dans ces cas là on peut compter sur quelqu’un de gentil et patient.
Car malheureusement non il n’y avait pas de plaisir. Le corps et l’esprit ne sont plus connectés. Après l’arrêt du traitement, les sensations sont revenus et c’était gros rattrapage comme si quelque part ´ nous avait retiré une part de nous.
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Dernière modification par Escape (13 juin 2020 à 11:19)
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Kainry94 a écrit
Bonjour je voulais savoir comment sa aller depuis Oaxaca-na ?
Contrairement à toi, je n'ai pas arrêté mon AD brusquement, mais je peux te raconter ce qu'il en est pour moi depuis bientôt 3 ans de traitement avec un arrêt entre 2.
J'ai essayé plusieurs AD ISRS avant de trouver un (très) léger mieux avec la sertraline, en vérité aucun AD ne m'a aidé de façon notable, mais j'ai insisté.
Malgré ce manque de libido et prise de poids...
Au bout d'un an et demi, j'ai arrêté progressivement la sertraline. Mais avec ou sans, j'étais en grosse dépression. Je n'ai plus pris d'AD pendant 4 mois je crois, et ma libido n'est pas revenue, difficile de bander, j'ai dû réussir à me branler 3 fois maxi en 4 mois en éjaculant difficilement et sans plaisir. Je flippais...
Après ces 4 mois j'ai repris mon traitement car j'avais des angoisses et la dépression était toujours là, je voulais retenter.
Pendant ces 3 ans d'antidépresseur je n'ai ressenti AUCUNE envie de sexe, et de terribles difficultés à bander.
Cette fois ci (en ce moment), depuis quelques temps ça va mieux et j'ai bien diminué le dosage, mon traitement est presque terminé et cette fois, étonnamment, je retrouve direct une certaine libido, peut-être est-ce dû au fait que j'aille mieux ?
J'ai de nouveau des érections matinales, je me tripote de nouveau avec de vrais orgasmes et des éjaculations ni trop rapides ni à retardement.
Mais c'est très récent. et je ne sais pas comment la suite va se passer.
Ce que je peux affirmer maintenant, c'est qu'avec la presque fin du traitement et le moral qui va un peu mieux, je retrouve tout ça jour après jour...
Ce n'est qu'en te parlant de mon expérience que je peux te répondre car ce foutu syndrome n'arrive pas à tout le monde. Ça dépend peut-être de l'état d'esprit de chacun, par exemple, en diminuant cette fois ci, je me suis mis en tête que ce syndrome post ISRS c'était du pipot et que ça ne pouvait pas (m')arriver.
On dirait que l'auto persuasion ainsi qu'un meilleur moral font cette fois la différence. (je pense) ...?
Voilà une bonne nouvelle ! Espérons que ça dure et que toutes et tous retrouveront ce plaisir oublié, qui ne devrait certainement pas l'être...
Oax'
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Kainry94 a écrit
Salut ! Moi j'en ai pris pendant à peu près deux mois, donc on peut difficilement comparer.
Mais je comprend ou tu veux en venir. C'est vrai que la vie post AD c'est chelou.. Au début. Grosse fatigue, le mental qui avance à deux à l'heure, etc..
Mais après, au plus vite tu remets ta vie sur de bon railles, au plus vite tu recouvreras tes capacité d'avant. Sport, alimentation, un entourage sain, un métier qui te plait. Y a pas de secret !
Dernière modification par Kainry94 (10 février 2022 à 03:02)
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Dernière modification par Kainry94 (11 février 2022 à 20:07)
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Oaxaca-na a écrit
Pendant ces 3 ans d'antidépresseur je n'ai ressenti AUCUNE envie de sexe, et de terribles difficultés à bander.
Cette fois ci (en ce moment), depuis quelques temps ça va mieux et j'ai bien diminué le dosage, mon traitement est presque terminé et cette fois, étonnamment, je retrouve direct une certaine libido, peut-être est-ce dû au fait que j'aille mieux ?
J'ai de nouveau des érections matinales, je me tripote de nouveau avec de vrais orgasmes et des éjaculations ni trop rapides ni à retardement.
Mais c'est très récent. et je ne sais pas comment la suite va se passer.
Ce que je peux affirmer maintenant, c'est qu'avec la presque fin du traitement et le moral qui va un peu mieux, je retrouve tout ça jour après jour...
Ce n'est qu'en te parlant de mon expérience que je peux te répondre car ce foutu syndrome n'arrive pas à tout le monde. Ça dépend peut-être de l'état d'esprit de chacun, par exemple, en diminuant cette fois ci, je me suis mis en tête que ce syndrome post ISRS c'était du pipot et que ça ne pouvait pas (m')arriver.
On dirait que l'auto persuasion ainsi qu'un meilleur moral font cette fois la différence. (je pense) ...?
Alors que je me promenais sur le forum, j'ai relu cette discussion...
En effet j'étais optimiste quand j'ai arrêté les ISRS niveau libido et ce qui va avec.
Mais voilà 3 mois que j'ai complètement stoppé les AD et finalement, je ne pense toujours pas au sexe, rien de rien...
Vu mon post sus-cité, j'ai simplement dû avoir un bref passage euphorique, ravi d'une gaule matinale, youpi !
Ça n'a pas duré. Certes je me suis davantage rapproché de "la réalité", retrouvé des émotions, entreprendre des choses, + de contact avec les autres etc...
Le sexe en revanche... toujours rien. Je pensais être sauvé, mais je me trouve changé depuis ces 3 ans sous AD, même après 3 mois d'arrêt.
Je souhaite vraiment redevenir quelqu'un - qui s'est bien trop longtemps oublié.
Maintenant je ressens le monde et puis moi-même comme... changé, pas vraiment guéri des effets délétères de ces molécules sur mon cerveau, et mon corps. et mes émotions, etc... bref ^^°
Si jamais l'un(e) d'entre vous veut bien donner des news face à cette situation... Le sexe a disparu de mon esprit ! C'est horrible quand on y pense !
Peut-être faut-il préciser que je prends chaque jour 4mg d'Orobupré et en moyenne 2 Valium 10mg ainsi que de l'Atarax 25mg et/ou du Noctamide 2mg. Alors, peut-être faut-il prendre le problème plus largement et avoir conscience qu'une accumulation quotidienne de ces molécules pas anodines, peut aussi me priver de ma libido bien que d’antan, tout allait bien.
Mais je garde espoir !
J'espère que ça va mieux pour les personnes étant - ou ayant été - dans cette étrange situation...
Smak !
Oax'
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Dernière modification par eXo (25 juillet 2022 à 12:52)
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