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Dernière modification par 20vingt (09 janvier 2022 à 08:40)
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Dernière modification par trolalol (09 janvier 2022 à 13:24)
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trolalol a écrit
Salut,
Il n'y a rien de malsain ou d'anormal à être curieux, surtout quand on est jeune et y compris des produits psychotropes. C'est juste les conséquences éventuelles qu'il faut pouvoir anticiper un minimum afin de ne pas se mettre (trop) en danger (et inutilement, bien souvent).
Pour ce qui est d'en parler à tes parents, bien évidement tout dépend de la relation que tu entretiens avec eux - et de comment ils sont eux, tout simplement...
Je doute que quiconque ici (comme ailleurs) possède une technique ou panacée universelle pour se prémunir de toute velléité de consommation quand c'est quelque chose qui nous attire profondément, mais ce qui est sûr c'est que se débarrasser des clichés et préjugés ("finir par s'injecter", la "vie de merde", etc.) sur "la drogue et les drogués" que nous lègue la mentalité prohibitionniste dans son infinie bonté, ne saurait faire de mal et constitue souvent le premier pas pour une approche plus sereine et moins hystérique de notre rapport aux substances en question.
Tu rapportes toi-même être venu à bout de ta dépendance au trama par des techniques personnelles; et bien a priori il n'y a aucune raison pour que les mêmes techniques ne vaillent pas pour dix jours de came (au delà ça pourrait être moins évident). Mais surtout, essaye de prendre de la distance avec la défonce, aussi bien pour ce qu'elle est censé t'apporter que pour ses dangers éventuels; l'un ne va pas sans l'autre, et ça ça passe avant tout par un travail sur nos représentations.
Voilà, j'ai bien conscience de n'avoir répondu que très partiellement à ta question, mais je pense qu'il est important de commencer par le commencement, et de faire la part des choses en soi entre le discours de l'Autre/ la société, et le sien propre, ce qu'on veut vraiment soi-même, avant de s'enfermer dans des alternatives binaires radicales ("consommation vs pas conso", par exemple).
Courage et relax, tu ne finiras pas dans le caniveau une seringue plantée dans le bras :)
Salut,
Entièrement d'accord de manière générale !
Par contre, si je peux me permettre, la façon de consommer racontée ici me semble tout de même augurer une relation qui peut être très problématique avec les drogues...
En effet, commencer directement, par exemple, les benzos par 3 ou 4 mg de xan par jour me pousse à m'interroger sur le pourquoi de tes consos ?
Est-ce vraiment de la simple "curiosité" ?
De même que tous le reste.
Disons que j'étais aussi très curieux sur les drogues très jeunes, j'ai dévoré des tonnes de TR en tout genre sur psychonaut vers 14 ans, âge ou j'ai commencé ma conso quotidienne de canna, testé les champis le DXM etc.
puis un an plus tard je découvrais psychoactif et sa mine d'info infinie sur toutes les substances etc., je testais la codé
Je me suis toujours dit que je voulais tester toutes les drogues etc., par curiosité principalement...
Mais pour le coup ça me serait pas venu à l'idée de consommer des doses aussi énormes et aussi fréquemment ( sauf avec le canna, et encore c'était quoi... 4-6 oinj par jour max.).
Pourquoi consommer aussi gros et fréquemment par "curiosité" ?
Après ton message n'en reste pas moins vrai hein
à 100% hein, si je me trompe et que c'est juste de la "curiosité" pas de pb...
Après l'OP, au vu de ta façon de consommer, je te conseillerais de t'intéresser sur le pourquoi du besoin de cette conso, sinon tu auras du mal à la contrôler/diminuer ou arrêter...car tu ne sauras pas comment la compenser pour satisfaire le besoin qui te pousse aujourd'hui à consommer de cette manière
Es-tu satisfait de ton mode de vie actuel ? As tu des occupations hors drogue ? As tu des amis consommateur ? Non consommateur ? As-tu un hobby, une passion ?
Qu'est ce qui te pousse à consommer concrètement ? Un ennuie profond ? Une sorte de mal être ?
Pour moi il faut essayer d'agir sur les raisons sous jacentes de la conso sinon c'est compliqué de supprimer la drogue qui remplit un rôle actuellement, rôle qui doit être assuré par autre chose ( genre ce que t'as fait avec le vélo par ex.)
Perso je t'encouragerais à te rapprocher d'un service d'adictologie et/ou d'un psychologue pour déterminer les raison de la conso et les stratégies à mettre en place pour la contrôler à un niveau acceptable pour toi.
Pas facile d'avoir, seul, assez de recul sur soi même à ton âge je trouve.
Et enfin, rassure toi, tu n'es pas un cas désespéré, loin de là. tu es encore très jeune même si on se sent adulte à cet âge.... on l'est pas vraiment, croit moi .
En espérant avoir pu te donner quelques pistes, et te souhaitant bon courage pour trouver ce qui te convient. Mais en tout cas ne culpabilise pas, ça sert à rien
Dernière modification par AnonLect (09 janvier 2022 à 16:38)
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AnonLect a écrit
trolalol a écrit
Salut,
Il n'y a rien de malsain ou d'anormal à être curieux, surtout quand on est jeune et y compris des produits psychotropes. C'est juste les conséquences éventuelles qu'il faut pouvoir anticiper un minimum afin de ne pas se mettre (trop) en danger (et inutilement, bien souvent).
Pour ce qui est d'en parler à tes parents, bien évidement tout dépend de la relation que tu entretiens avec eux - et de comment ils sont eux, tout simplement...
Je doute que quiconque ici (comme ailleurs) possède une technique ou panacée universelle pour se prémunir de toute velléité de consommation quand c'est quelque chose qui nous attire profondément, mais ce qui est sûr c'est que se débarrasser des clichés et préjugés ("finir par s'injecter", la "vie de merde", etc.) sur "la drogue et les drogués" que nous lègue la mentalité prohibitionniste dans son infinie bonté, ne saurait faire de mal et constitue souvent le premier pas pour une approche plus sereine et moins hystérique de notre rapport aux substances en question.
Tu rapportes toi-même être venu à bout de ta dépendance au trama par des techniques personnelles; et bien a priori il n'y a aucune raison pour que les mêmes techniques ne vaillent pas pour dix jours de came (au delà ça pourrait être moins évident). Mais surtout, essaye de prendre de la distance avec la défonce, aussi bien pour ce qu'elle est censé t'apporter que pour ses dangers éventuels; l'un ne va pas sans l'autre, et ça ça passe avant tout par un travail sur nos représentations.
Voilà, j'ai bien conscience de n'avoir répondu que très partiellement à ta question, mais je pense qu'il est important de commencer par le commencement, et de faire la part des choses en soi entre le discours de l'Autre/ la société, et le sien propre, ce qu'on veut vraiment soi-même, avant de s'enfermer dans des alternatives binaires radicales ("consommation vs pas conso", par exemple).
Courage et relax, tu ne finiras pas dans le caniveau une seringue plantée dans le bras :)Salut,
Entièrement d'accord de manière générale !
Par contre, si je peux me permettre, la façon de consommer racontée ici me semble tout de même augurer une relation qui peut être très problématique avec les drogues...
En effet, commencer directement, par exemple, les benzos par 3 ou 4 mg de xan par jour me pousse à m'interroger sur le pourquoi de tes consos ?
Est-ce vraiment de la simple "curiosité" ?
De même que tous le reste.
Disons que j'étais aussi très curieux sur les drogues très jeunes, j'ai dévoré des tonnes de TR en tout genre sur psychonaut vers 14 ans, âge ou j'ai commencé ma conso quotidienne de canna, testé les champis le DXM etc.
puis un an plus tard je découvrais psychoactif et sa mine d'info infinie sur toutes les substances etc., je testais la codé
Je me suis toujours dit que je voulais tester toutes les drogues etc., par curiosité principalement...
Mais pour le coup ça me serait pas venu à l'idée de consommer des doses aussi énormes et aussi fréquemment ( sauf avec le canna, et encore c'était quoi... 4-6 oinj par jour max.).
Pourquoi consommer aussi gros et fréquemment par "curiosité" ?
Après ton message n'en reste pas moins vrai hein
à 100% hein, si je me trompe et que c'est juste de la "curiosité" pas de pb...
Après l'OP, au vu de ta façon de consommer, je te conseillerais de t'intéresser sur le pourquoi du besoin de cette conso, sinon tu auras du mal à la contrôler/diminuer ou arrêter...car tu ne sauras pas comment la compenser pour satisfaire le besoin qui te pousse aujourd'hui à consommer de cette manière
Es-tu satisfait de ton mode de vie actuel ? As tu des occupations hors drogue ? As tu des amis consommateur ? Non consommateur ? As-tu un hobby, une passion ?
Qu'est ce qui te pousse à consommer concrètement ? Un ennuie profond ? Une sorte de mal être ?
Pour moi il faut essayer d'agir sur les raisons sous jacentes de la conso sinon c'est compliqué de supprimer la drogue qui remplit un rôle actuellement, rôle qui doit être assuré par autre chose ( genre ce que t'as fait avec le vélo par ex.)
Perso je t'encouragerais à te rapprocher d'un service d'adictologie et/ou d'un psychologue pour déterminer les raison de la conso et les stratégies à mettre en place pour la contrôler à un niveau acceptable pour toi.
Pas facile d'avoir, seul, assez de recul sur soi même à ton âge je trouve.
Et enfin, rassure toi, tu n'es pas un cas désespéré, loin de là. tu es encore très jeune même si on se sent adulte à cet âge.... on l'est pas vraiment, croit moi .
En espérant avoir pu te donner quelques pistes, et te souhaitant bon courage pour trouver ce qui te convient. Mais en tout cas ne culpabilise pas, ça sert à rien
Le fait d’avoir beaucoup consommé sur les benzos en général est que je m’attendais à un effet beaucoup plus prononcé et plus récréatif, donc j’ai testé des dosages plus hauts et des mélanges (à éviter). Malheureusement tout est vrai dans ce que j’ai dis même si ça peut paraître dingue...
En ce qui concerne la culpabilité disons que c’est par tranches horaires de la journée du genre le matin grosse culpa et le soir plus rien, juste envie de consommer.
Le soucis c’est que je ne n’arrive pas à cerner les raisons sous jacentes de ma conso si ça n’est un profond ennuie (notamment les soirs, ça peut paraître complètement debile je sais bien). Je suis très sociable, aucun pote consommateur hors cannabis, bons résultats scolaires, je suis carrément accro au sport.
Pour ce qui est de ma conso, elle ne s’étale que sur la soirée et la nuit, JAMAIS la journée (a part avec le Trama à l’époque, j’adorais l’euphorie qu’il procurait, au début en tout cas)
Je pense que rendre visite au service addicto le plus proche est pertinent. Par contre j’y connais rien du tout de ce côté là.
J’aimerais savoir si les services d’addicto sont anonymes, gratuits et avec ou sans rendez vous ?
Et aussi par curiosité un TSO est il également gratuit ?
Si jamais vous voulez plus de précisions sur quoique ce soit hésitez pas.
Je vous remercie encore pour tous les renseignements, les conseils, l’implication et l’aide apportée.
Axe
Dernière modification par Axe26 (18 janvier 2022 à 22:08)
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Axe26 a écrit
Comment avez vous réprimés vos envies ?(une méthode miracle?)
Je t'ai quoté ce passage car il n'y a pas de méthode miracle. Cela se saurait et se pratiquerait par tout le monde embringué dans une dépendance opiacée.
Axe26 a écrit
Je pense que rendre visite au service addicto le plus proche est pertinent. Par contre j’y connais rien du tout de ce côté là.
J’aimerais savoir si les services d’addicto sont anonymes, gratuits et avec ou sans rendez vous ?
Et aussi par curiosité un TSO est il également gratuit ?
Depuis deux décennies et demie se sont créé les Csst devenus CSAPAS qui sont des centre spécialisés en soins aux usagers en déroute. Tout le monde peut y aller et la mise en route d'une prise en charge anonyme comprend plusieurs étapes. 1° fois, on va te donner un RDV avec un animateur(ice) ou un(e) psychologue qui va dégrossir tes besoins avant de fixer une deuxième RDV avec le psy qui seul peut décider de te mettre sous TSO ou pas (dans ceux que j'ai connu, le dialogue était très facile et j'ai été très rapidement soulagé de mon malaise (accroché à nouveau à 45 ans à la codéine).
J'avais un passé assez lourd en polytoxicomanie vécue 10/15 ans avant l'autorisation des TSO et j'en avais vraiment chié pour me sevrer et terminer dans l'alcool à la limite d'être confit. Après 10 ans passés sans aucun psychotrope, pan, je raccroche à la codéine ! ET merde.
J'ai obtenu un TSO méthadone en trois semaines, délivré de façon anonyme et gratuite par le CSPA que je fréquentais. C'était en 2000 et je suis toujours sous méthadone qui me procure une vie assez saine, loin des extras et sans envie de toucher à quoi que ce soit d'opiacé ou à l'alcool. Attention : démarrer un TSO subutex ou méthadone n'est pas une entreprise qui va résoudre ton problème en quelques mois. Les meilleurs résultats sont obtenus avec les prescription de TSO en "maintenance" (on reste au dosage de confort, éventuellement à vie).
Le sevrage de ces traitements est difficile et surtout une fois sevré, le pourcentage de gens qui retouchent au plaisir d'un taquet de blanche est très élevé. Et c'est reparti pour un tour.... Tous les spécialiste s'accordent à penser que la maintenance est la meilleure solution.
Pour ma personne, cela fait un peu plus de 20 ans que je suis stabilisé à un dosage costaud de méthadone et je n'envisage pas du tout de me sevrer de ce produit avant ma mort (j'ai 67 ans). Depuis 20 ans, je revis sans avoir en tête du tout un besoin d'apport opiacé récréatif, trop content de me sentir stable et loin des embrouilles de consommation des dérivés de l'opium.
Je te souhaite bonne chance et un parcours de vie agréable (ça peut se faire sans souci pour pas mal de gens).
Amicalement
Fil
Dernière modification par filousky (19 janvier 2022 à 10:01)
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Axe26 a écrit
Bonsoir à tous, sachez tout d’abord que j’ai longuement hésité à poster ce témoignage, c’est facile de conseiller mais pas toujours facile de parler de soi....
Je me présente:
Jeune homme de 18 ans, en terminal
(Oui je sais c’est jeune et pourtant un gros passif avec la drogue déjà)
1,75m/65kg sportif
Je précise avant de commencer que mes parents n’ont jamais été au courant de quoi que ce soit étant assez doué pour me cacher et imaginer la manière dont je vais me cacher...
Tout a commencé à 16 ans, par curiosité je décidais d’acheter du cannabis (ayant expérimenté uniquement l’alcool en soirées avant ça)
Je fumais mes premiers joints SEUL pendant que mes parents dormaient.
A l’époque je ne pensais absolument pas à de quelconques répercussions, uniquement en quête d’évasion et d’un peu de fantaisie dans les révisions.
Je fus assez étonné de la manière dont la substance avait agit sur mon cerveau. Je décidais alorsde me renseigner sur les drogues existantes et parfois plusieurs heures par jours à en apprendre plus sur les effets des benzos,opiacés,les dosages, les différentes appellations....)
Et très rapidement je découvrais que ce monde me fascinais.
Mon dealer me proposait alors de tester un nouveau produit: l’ecstasy
Je me dis alors que ça ne pouvait qu’enrichir mes connaissances.
J’en achetais alors 3 comprimés (je me suis renseigné sur le logo sur un site spécialisé il contenait 220mg de substance active)
Cette expérience a été incroyable, la première prise m’a beaucoup marqué
(Mise à part le côté des vocaux à 100 personnes à 2h veille de cours.)
Aucune addiction concernant cette substance puisque les 3 prises ont été très largement espacées. Tout est partis en couilles après...
Enfin tout ça pour dire que je décidais de pousser ma curiosité encore plus loin avec les médicaments.
(oui je sais grosse connerie quand t’es lycéens de 16 ans)
J’avais remarqué dans la pharmacie familiale que mes parents possédaient 2 boîtes pleines de tramadol 100mg (je me souviens plus la marque je crois qu’elle existe plus mais c’était une boîte verte)
Connaissant les dosages et la partie théorique de la molécule je me laissais tenter. Je vous passe les détails mais je suis monté jusqu’à 700mg en 1 prise avec syndrome serotoninergique à la clé que j’expliquais sous forme d’une forte grippe.
J’ai consommé cette molécule durant 4 mois (quasi toujours le soir et la nuit pour pas éveiller les soupçons)
Les fois où je n’en n’avais plus j’arrivais à en ravoir auprès de dealers différents au bout de 3-4 jours en général. Je ressentais des craving de fou toute la journée et des grosses grosses déprimes accompagnées de nausées et une envie de rien, très irritable et changeant d’humeur. (Source de très très très fort conflits avec mes parents)
C’est là où j’ai commencé à me dire que j’avais un sérieux problème mais c’était plus fort que moi, je devais en racheter (je précise que je proviens d’une famille plutôt aisée j’avais donc de l’argent de poche, que je passais en Tramadol)
Je ne me reconnaissais plus, je me dégoûtais, cette honte de moi combinée à l’adolescence je pense, m’ont fais me refermer encore plus sur moi donc consommer encore plus.
Un jour est arrivé le Xanax, j’en ai obtenu assez pour 1 mois à 3-4mg par jours que j’ai fréquemment combiné au tramadol et à l’alcool (ne faites jamais ça)
Ça n’a eu pour effet que des fortes gueules de bois et des tours dans les toilettes du lycée.
Côté social mes amis ne remarquaient absolument rien alors que l’ambiance à la maison se dégradait encore et encore
Après ce mois sous Xan je n’ai jamais réussi à m’en re procurer, donc mon expérience des benzo s’est arrêtée là.
Je portais toujours moins d’intérêt pour les cours, j’étais littéralement OBSEDÉ par le fait de me défoncer. Le matin j’attendais le soir et le soir, le lendemain.
La honte me submergeait, entrecoupée de vols d’argents et de mensonges toujours plus nombreux...
A ce moment là mon dealer «fixe» de tramadol s’est fait chopper.
Absolument impossible d’en retrouver (croyez moi j’ai tout essayé) jusqu’à me taper 100km a vélo pour au final rien.
Je vous laisse deviner la suite, le sevrage au milieu des parents, des cours...
Le sport et la kétamine m’ont a ce moment là sauvés. (Le deuxième est plus surprenant je vous l’accorde)
Je faisais du vélo toute la journée quitte à me rendre malade et le soir 2 traces de Ke (qui ont eu des effets exceptionnels sur mes craving).
La ké a eu des vertus médicales incroyables sur moi.
(Je n’incite pas à la conso de cette substance car elle comporte des risques que je vous invite à regarder)
Bon, tout mon développement pour nous mener à aujourd’hui.
J’ai eu la curiosité (quasi maladive c’est ouf comme sensation comme si un autre mec a ce moment décidait à ma place) d’acheter 3 grammes d’héroïne (brune en sniff « dite de bonne qualité»).
J’en suis à 10 jours de conso DE SUITE ,mais là c’était le dernier soir avant d’en racheter ou pas (mon cerveau me dis demain).
Comment sortir de cet escalade et de cette spirale infernale, j’ai peur d’arriver un jour à l’injection par « curiosité »
Quelles solutions quand on dépend encore de ses parents ?
Comment avez vous réussis à sortir de là?
Comment avez vous réprimés vos envies ?(une méthode miracle?)
Et pour finir suis-je un cas désespéré, qui a pour seul destin une vie de merde ?
Sincèrement navré pour le pavé et pour la longueur de mon histoire.
Je vous remercie d’avance
Axe
Ps: c’est la première fois que je démarre une discussion donc si elle n’est pas dans la bonne rubrique n’hésitez pas à la déplacer.
Salut man !
J'ai à peu près ton âge, je n'ai jamais touché à aucun des produits que tu as touché, et j'imagine que ce doit être très difficile de vivre avec ça, je te soutiens énormément, et j'espère surtout que tu vas t'en sortir !
Quasiment toutes les substances que tu as prises semblent être des dépresseurs du système nerveux (excepté la MD), et c'est peut être cette sensation stone ou euphorisante/orgasmique que tu aimes avec l'héroïne etc..
La seule substance que j'ai prise à 5 reprises, c'est les dérivés du L, (1p/1cp).
Aujourd'hui, en Suisse, des cliniques pratiquent la prise de LSD dans un cadre thérapeutique pour traiter des dépressions, et des addictions par exemple, étant donné qu'il agit comme un anti-dépresseur.
Je voulais juste te faire part du ressenti global de mes expériences sur la substance, et à quel point je sens qu'elle peut permettre d'arrêter des addictions
J'ai souvent lu des témoignages de personnes qui ont arrêté du jour au lendemain la cigarette grâce à une seule prise de L
Attention, je ne te dis en aucun cas d'essayer cette substance, à notre âge c'est pas forcément bon, je te donne juste une piste, mesure tous les risques que tu peux prendre à cause de ça.
Sous L j'avais clairement l'impression de pouvoir arrêter n'importe quel addiction, de me sentir comme en pleine conscience (de pouvoir mémoriser n'importe quoi, étant donné que j'ai une bonne mémoire de base), mais également et surtout, faire des calculs rapidement. Cette sorte de synesthésie, je voyais les chiffres des sommes que je faisais pour expérimenter comme s'imbriquer entre eux sous formes de wagons pour donner au final la réponse à un calcul, et cela paraissait tellement évident à ce moment-là.
Je pense sincèrement que cette substance a permis à beaucoup de personnes d'évacuer leurs sentiments négatifs, et peut être dans ton cas permettre de métaphoriser ton addiction, et de comprendre au plus profond de ton être ce qui te pousse à réitérer encore et encore des prises tu vois.
Si j'étais toi (et surtout ne prends pas ne compte ce que je viens de dire au pied de la lettre et ne le fait pas), je pense que j'aurai essayé de stopper ne serait-ce qu'un jour ma consommation pour ressentir ce craving intense, et au même moment effectuer une prise de LSD pour analyser mon sentiment ardent de craving à x substance, le rendre plus palpable grâce à la manière par laquelle j'ai métaphorisé mon craving (grâce au côté hallucinogène etc..) et peut être permettre à ton cerveau de comprendre et d'intégrer un nouveau mécanisme de penser pour annihiler ton craving, étant donné la puissance du L et d'autres molécules à favoriser la plasticité neuronale structurelle et fonctionnelle.
Voilà mec, en tout cas je te te souhaite bonne chance pour la suite, tens nous au courant je serai là !
Wiggly
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Dernière modification par marvin rouge (10 août 2022 à 20:02)
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marvin rouge a écrit
la 40ene
....mais t'est tout jeune mon marvin!!!!!!
Je te croyais un vieux baveux comme moi presque en maison de retraite médicalisé... up the balls
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