Stalingrad quelles solutions ?

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Junon homme
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Bonjour, vous n'etes sans pas ignorer le gros problème de santé publique qui se déroule actuellement à Paris quartier Stalingrad avec les consommateurs de crack. Les riverains sont excédes ils sont arrivés à un point de non retour, La presse en a fait des articles, le gouvernement a dû réagir en vitesse et en décidant de déplacer les toxicomane dans un jardin à une centaine de mètre plus loin, cette solution est provisoire et les pouvoirs publics semblent démunis face à cette situation ainsi que les habitants. En somme les pouvoirs publics ne réglent absolument pas l'histoire, ils improvisent des solutions à court terme et qui de manière évidente ne régleront absolument pas le problème dans le temps

Le but de mon topic est de vous demander si vous, vous n'auriez pas des pistes de solutions qui pourraient régler ce problème, auriez vous des mesures, des mesures de santé publique ou de plan sociale qui pourraient endiguer le squat de Stalingrad qui durent maitenant depuis plusieurs décennies.
J'entendais un directeur d'association qui préconnisait à la place d'une politique de répression comme font actuellement la police de faire actuellement comme le Portugal : à chaque fois qu'un consommateur est pris en train de consommer sur la voix publique il est pris en charge et immédiatement redirigé vers une structure qui traiterai son addiction et sa situation.

Faut-il démocratiser les salles de shoot ? Faut-il changer les textes de lois auprès du législateur ?
Faut-il continuer la politique répressive ? Faut-il donner plus de moyens aux associations de terrains ?
J'aimerais bien avoir votre avis la dessus :)

Dernière modification par pierre (19 juin 2021 à  21:25)

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prescripteur homme
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champi vert85champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, l'un des pbs de Stalingrad est qu'il s'agit de populations désocialisées, souvent d'origine étrangère, et pour beaucoup en grande difficulté psychosociale.
Et du coup n'ayant pas beaucoup de structuration sociale. Comme à East Hastings à Vancouver. Dans le temps ces populations utilisaient surtout l'alcool mais le crack et Tina peuvent être plus rapides et moins chers.

Du coup il y a evidemment un marché juteux qui attire les dealers.

Donc tout est là pour rendre la situation ingérable.

Plusieurs organismes ont écrit sur la RdR dans ces populations. Je propose un texte qui donne des exemples de solution. Notamment les salles de consommation en Hollande, dont l'une heberge 20 résidents qui peuvent consommer dans le salon (page 113).
Plusieurs exemples, dont un au Bresil dans ce texte montrent l'efficacité du "Housing First". Quand on loge et nourrit ces personnes on peut obtenir une diminution des consommations. Mais exiger une diminution des consommations avant de loger est inefficace. Bref il s'agit d'un problème social avant tout !

Paris a connu bien des situations similaires depuis la Cour des Miracles (ainsi nommée par ce qu'une fois dans cet abris les mendiants aveugles et handicapés guérissaient immédiatement). Les essais de regulation musclée ont échoué et seule l'amélioration progressive de la lutte contre la pauveté a pu résoudre le problème. Mais pas définitivement on le voit bien.

La deuxieme ref donne une idée de ce que pourrait être la régulation des consommations de stimulants, qui serait une solution complémentaire.

Evidemment toutes ces actions demandent un financement, mais la repression absorbe des sommes importantes sans resoudre le probleme. Un financement à la hauteur de l'enjeu pourrait regler le probleme sanitaire, tout en tendant une main à des populations désocialisées, notamment à la suite des conflits et inégalités sociales variés, et en nous permettant d'avoir une attitude conforme à nos valeurs démocratiques (oui, contrairement à ce qu'on pourrait penser ce n'est pas seulement un discours de langue de bois. Les nombreuses associations sur le terrain montrent que chez "les gens" ces valeurs démocratiques sont bien  présentes).  Amicalement

nb = les textes sont en anglais, je peux sur demande en traduire quelques uns.

https://www.gpdpd.org/fileadmin/media/m … mplete.pdf

voir page 113 et suivantes

Salles de Consommation

Drug consumption rooms are professionally supervised healthcare facilities where drug users can consume drugs in safer conditions. They seek to attract hard-to-reach populations of users, especially marginalised groups and those who use on the streets or in other risky and unhygienic conditions. One of their primary goals is to reduce morbidity and mortality by providing a safe environment for more hygienic use and by training  clients  in  safer  use.  At  the  same  time,  they  seek  to  reduce  drug  use  in  public  and  improve  public  amenity in areas surrounding urban drug markets. A further aim is to promote access to social, health and drug treatment facilities.’ — (EMCDDA 2018c,

5.7 Princehof, Ripperdastraat and SchurmannstraatImage  26:  Amsterdam,  Enschede  &  Rotterdam,  The  NetherlandsThe Netherlands


The  Netherlands  is  a  coastal  country  in  Western  Europe. According to the United Nations database, the country had a population of 17 million people in 2017 (United Nations 2018). The Netherlands is part In  contrast  to  Drug  Consumption  Rooms  (DCR)  abroad – mainly servicing PWID – the Dutch facilities primarily target PWUD who smoke their substances. Typically, Dutch DCRs target long-term problematic users  of  freebase  cocaine  and  heroin  (and  metha-done), with only small numbers of people who inject or  snort  their  substances.  Moreover,  there  is  very  limited use of other substances at these services. In  this  chapter  drug  consumption  rooms  in  the  Netherlands will be discussed, through the study of three exemplary locations: Princehof in Amsterdam and Ripperdastraat in Enschede, two very different DCRs,   but   both   strongly   integrated   with   other   PWUD    services,    and    the    Schurmannstraat    in    Rotterdam,  an  intensive  supported  housing  facility  with a drug consumption room in the living room for their 20 residents. An approach to Drug Consumption Rooms in the Netherlands








https://www.psychoactif.org/forum/2020/ … 485_1.html




https://transformdrugs.org/assets/files … s-2020.pdf

Salles de consommation

Drug consumption roomsDrug consumption rooms (DCRs, also variously known as overdose preven-tion sites/centers and supervised injection/drug consumption facilities) are professionally supervised healthcare facilities where individuals can use drugs in safer and more hygienic conditions.17 The three primary goals of DCRs are to reduce morbidity and mortality by providing a safe environment  and training people who use drugs in safer use, to reduce public drug use  and  improve  public  amenity  in  open  drug  scene  areas,  and  to  promote  access  to  social,  health  and drug treatment facilities.18Although   DCRs   have   mostly   targeted people who inject drugs, they  increasingly  also  focus  on  people who smoke or snort their drugs.19 In a 2017 inventory among 43  DCRs,  41  facilities  offered  spaces  for  safe  injection,  31  also  offered spaces for smoking, with 22  DCRs  also  facilitating  spaces  for  sniffing.  34  of  these  DCRs  allowed for at least two different means of drug administration (inject, snort or smoke), either in separate spaces or in the same room. In this same inventory, stimulants — including amphetamines, crack cocaine, cocaine, and cathinones — seemed to be the substances most commonly used, irrespective of route of administration.20Almost just as common is the use of heroin, followed by a combination of opiates and stimulants (speedballing). DCRs that provide spaces for both injection and inhalation, are likely to facilitate a transition from injection to less risky forms such as smoking.

Santé et prévention

274How to regulate stimulants7access to sterile equipment; ideally have access to other health and social services  (including  psychosocial  support,  medical  services,  addiction  treatment,  etc.).21  DCRs  have  strong  potential  to  reach  hard-to-reach  people  who  use  drugs.22  The  DCR  can  connect  them  to  health  and  social  services,  such  as  healthcare,  drug  treatment,  referrals  to  legal  services,  housing  programmes,  helping  address  the  harms  associated  with  the  broader risk environment


Housing first

The  problematic  use  of  stimulants  has  been  associated  with  poverty,  unemployment,  incarceration,  homelessness  and  unstable  housing.27Strategies  and  interventions  that  help  with  these  issues  therefore  have  the  capacity  to  address  several  of  the  harms  of  problematic  stimulant  use.28 Homelessness specifically can be addressed through Housing First interventions.
276How to regulate stimulants7Housing First seeks to move people into permanent housing as quickly as possible. Permanent and stable housing is emphasised as a primary strat-egy for the care of homeless people, people with mental health problems, and  people  who  use  drugs.  This  is  in  contrast  to  treatment  first,  which  demands people go through a series of stages, such as becoming abstinent, before they are ready for housing.The eight principles of housing first are:•Housing as a basic human right•Respect, warmth, and compassion for all clients•A commitment to working with clients for as long as they need•Scattered-site housing in independent apartments•Separation of housing and services•Consumer choice and self-determination•A recovery orientation•Harm reduction29An adequate supply of stable housing can be considered a harm reduction intervention in itself. Additionally, housing first interventions are related to decreases in drug use, higher quality of life, higher levels of autonomy, reduced  stress  and  an  increase  in  personal  safety.  For  people  who  use  stimulants, a stable housing situation provides the basis for stability, daily routines, privacy, and less stigmatisation, and leads to healthier eating and sleeping habits.A  Canadian  study  found  that  74%  of  the  participants  of  housing  first  programmes  said  their  drug  use  had  decreased  since  they  moved  into  housing;  33%  had  quit  using  drugs  completely,  and  41%  had  decreased

277Stimulant harm reductionA practical guidetheir  use.30  In  Brazil,  Braços  Abertos,  a  programme  offering  housing  to  people who use drugs helped 65% of participants to decrease their crack consumption.31  In  a  housing  first  programme  in  Brazil,  Atitude,  38%  of  participants said they quit crack use after participating in the programme.32Finally,  studies  have  shown  that  having  a  stable  house  can  encourage  people  to  choose  less  harmful  routes  of  drug  administration.  In  a  study  among  young  people  injecting  methamphetamine  in  Canada,  housing  was found to be an important factor in facilitating cessation of injection.33Similarly, studies in the US and India found a stable housing situation to be associated with decreased drug injection.

Drop in Centers  (CAARUD)

Drop-in CentresDrop-in  centres  (DICs)  are  an  important  low-threshold  harm  reduction  service that is offered throughout the world. They function as places where people who use stimulants and other drugs can meet others, find a listening ear, access a range of information and, for some, attain a degree of distance from potentially problematic home or street environments.In  practice,  this  means  that  DICs  offer  an  informal  social  setting,  responding to some basic needs (e.g. food, shelter from the cold, shower and  clean  clothes)  and  offer  some  additional  services.  These  services  can  be  as  basic  as  offering  an  opportunity  for  social  contact  in  a  safe  environment, or offering (psychosocial) support to improve well-being or work on life changes. Drop-in centres can provide vulnerable people — be they people who use drugs, sex workers or homeless people — with a safe and supportive environment, while stimulating them to make use of wider community resources or make changes in their lives.55DICs should be located near the communities of people who use drugs and involve members of the community in running the programme, offering services,  and  decision-making  processes  relating  to  service  provision.  A 2015 review on the impact of drop-in centres found them to contribute to a general improvement of overall wellbeing and health as well as ‘a range of benefits including reduced drug use, and reduced exchange of sex for drugs, as well as improvements in social participation/engagement, mental health, days  housed  (although  no  improvements  securing  permanent  housing  were found) and access to sexual and reproductive health services’.

Dernière modification par prescripteur (19 juin 2021 à  20:57)

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Toujours au top niveau info et synthèse ! / L'Apoticaire
 
+1000! Malheuresement, bien + facile politiquement de financer police que social
 
"Logement d'abord"! Merci du partage

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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pierre
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Les solutions, on les connait depuis plus de 30 ans ! Notamment aux pays bas.

C'est des salles d'inhalation de crack ou il y a un coin de toléré pour que les usagers achètent leur crack au dealers.
Et des hébergements adaptés pour les usagers de crack qui tolèrent aussi la consommation de crack.

Tu fait cela, tu as résolu le "problème" du crack à Paris. Ca fait longtemps qu'il n'y a plus d'attroupement de crackers à Rotterdam !

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Acid Test homme
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Junon a écrit

J'entendais un directeur d'association qui préconnisait à la place d'une politique de répression comme font actuellement la police de faire actuellement comme le Portugal : à chaque fois qu'un consommateur est pris en train de consommer sur la voix publique il est pris en charge et immédiatement redirigé vers une structure qui traiterai son addiction et sa situation.

Faut-il démocratiser les salles de shoot ? Faut-il changer les textes de lois auprès du législateur ?
Faut-il continuer la politique répressive ? Faut-il donner plus de moyens aux associations de terrains ?
J'aimerais bien avoir votre avis la dessus :)

Je doute que les envoyer en cure forcée soit la solution et en plus , bon courage à ceux qui devraient les prendre en charge pour les désintoxiquer car une bonne partie ne veulent pas etre désintoxiqués ou en tout cas , pas etre envoyés de force en cure du jour au lendemain !
Ce n'est que mon opinion mais comme le dit prescripteur , la plupart sont totalement désocialisés et dans le crack depuis tellement longtemps qu'il me parrait compliqué de leur faire arreter du jour au lendemain et surtout , en leur proposant quoi à la place
?

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Petrograd homme
Nouveau Psycho
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J'ai entendu il y a quelques semaines une de ces personnes consommatrices qui expliquait la situation.
Il s'agit de migrants sénégalais qui achètent à des dealers sénégalais.  Leurs vies tournent autour du crack. Beaucoup aimeraient se sevrer mais comme ce sont des sans-papiers, il leur est impossible d'accéder aux structures ad'hoc.
C'est un cercle vicieux car comme dit Junon, on les déplace dans un autre quartier, les dealers les suivent,  ça crée du désordre parce que ces personnes sont tellement défoncées qu'elles n'ont plus conscience de leurs actes, les riverains se plaignent à juste titre, on déplace le problème et ça recommence pareil mais ailleurs.
Une partie de la solution serait déjà que si on considérait ces consommateurs sans papiers comme des personnes et qu'on leur donnait accès aux thérapies,  ça réduirait sérieusement le problème.  Il s'agit de quelques dizaines de personnes.  Et dans Paris, il y a plus de monde que ça qui base. La différence est qu'ils font ça chez eux et le plus souvent pas du tout dans les mêmes proportions.
Le tout répressif n'est pas la solution.  Le laxisme du déplacement non plus. La base de tout est de leur rendre leur humanité et d'abord les regarder comme tels.
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Stelli femme
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pierre a écrit

Les solutions, on les connait depuis plus de 30 ans ! Notamment aux pays bas.

C'est des salles d'inhalation de crack ou il y a un coin de toléré pour que les usagers achètent leur crack au dealers.
Et des hébergements adaptés pour les usagers de crack qui tolèrent aussi la consommation de crack.

Tu fait cela, tu as résolu le "problème" du crack à Paris. Ca fait longtemps qu'il n'y a plus d'attroupement de crackers à Rotterdam !

À croire qu’ils ne veulent pas le régler, le problème....

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sakado homme
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J'ai vécu là bas il y'a plus de 15 ans. La solution ? Sortir ces gens de la misère et dépénaliser la consommation. Il y'a effectivement beaucoup de sans papiers, donc peur des services étatiques.

La majorité de la population s'appauvrit de jour en jour, nous vivons une période très particulière. Je miserai sur une hausse des SDF et des usagers dans les rues à brève échéance. Et pas qu'à Paris.

Donc une partie de ma "solution" n'est pas applicable, puisque sortir des gens de la misère va devenir de plus en plus compliqué.

Dernière modification par sakado (11 août 2022 à  04:53)

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prescripteur homme
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Bonjour, je vous propose un texte du Pape François (une fois n'est pas coutume) sur l'importance de la bienveillance en politique. (a propos d'une reunion sur l'ancien maire de Florence, G La Pira).

https://fr.zenit.org/2017/11/07/lidee-d … rd-betori/

Le message que je voudrais faire passer est que les psychopathes qui nous gouvernent, et qui ne connaissent que la repression , le mépris voire la haine de "l'autre" ne sont pas porteurs des vraies valeurs de notre civilisation. Nous ne devrions pas hésiter à les dénoncer comme tels et à rappeler que les "vraies valeurs" sont la bienveillance, l'attention à autrui et le combat contre toutes les formes de haine et de discrimination.
Evidemment c'est plus difficile concernant ceux qui semblent se mettre hors de la Loi et de la société civile mais il est important de comprendre pourquoi et de respecter leur souffrance.
La grand majorité des usagers de Stalingrad sont des SDF, qui ont été blessés  par la violence et l'egoisme de nos sociétés.
nb= je ne suis pas croyant mais je pense que le combat pour la bienveillance en politique doit reunir tous les hommes et femmes de bonne volonté. Ce sera essentiel pour gérer les conséquences sociales du  rechauffement climatique.
Et c'est deja la seule vraie solution à toutes les souffrances.
Amicalement     bleu-trompettebleu-trompettedabdab

https://doc-catho.la-croix.com/Urbi-et- … 1200989169


Chers amis, je vous encourage à garder vivant et à diffuser le patrimoine d’action ecclésiale et sociale du vénérable Giorgio La Pira ; en particulier son témoignage intégral de foi, l’amour pour les pauvres et pour les personnes marginalisées, le travail pour la paix, la mise en œuvre du message social de l’Église et la grande fidélité aux indications catholiques. Autant d’éléments qui constituent un message valide pour l’Église et la société d’aujourd’hui, confirmé par l’exemplarité de ses gestes et de ses paroles.

Son exemple est précieux, en particulier pour ceux qui œuvrent dans le secteur public, qui sont appelés à être vigilants à l’égard des situations négatives que saint Jean-Paul II a définies comme « structures de péché » (1). Celles-ci sont la somme des facteurs qui agissent dans le sens contraire de la réalisation du bien commun et du respect de la dignité de la personne. On cède à ces tentations quand, par exemple, on recherche exclusivement son profit personnel ou celui d’un groupe plutôt que l’intérêt de tous ; quand le clientélisme l’emporte sur la justice ; quand l’attachement excessif au pouvoir empêche de fait le renouvellement générationnel et l’accès à de nouvelles recrues. Comme le disait Giorgio La Pira : « La politique est un engagement d’humanité et de sainteté ». C’est donc une voie exigeante de service et de responsabilité pour les fidèles laïcs, appelés à animer de façon chrétienne les réalités temporelles, comme l’enseigne le concile Vatican II (2).

Frères et sœurs, l’héritage de Giorgio La Pira, que vous préservez dans vos différentes expériences associatives, constitue pour vous comme une « poignée » de talents que le Seigneur vous demande de faire fructifier. Je vous exhorte donc à valoriser les vertus humaines et chrétiennes qui font partie du patrimoine immatériel et aussi spirituel du vénérable Giorgio La Pira. Ainsi, vous pourrez, dans les territoires où vous vivez, être des acteurs de paix, des artisans de justice, des témoins de solidarité et de charité ; être un ferment de valeurs évangéliques dans la société, surtout dans le monde de la culture et de la politique ; vous pourrez renouveler l’enthousiasme de se dépenser pour les autres, en leur donnant la joie et l’espérance. Dans son discours, votre président a prononcé deux fois le mot « printemps » : aujourd’hui, il faut un « printemps ». Aujourd’hui, il faut des prophètes d’espérance, des prophètes de sainteté, qui n’aient pas peur de se salir les mains pour travailler et aller de l’avant. Aujourd’hui, il faut des « hirondelles » : c’est vous.

Dernière modification par prescripteur (11 août 2022 à  10:37)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Marco 68 homme
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Ciao Prescripteur je viens de Florence, la ville de La Pira. Mon grand-père a connu l'ancien maire et men parlait comme étant un Saint, quelqu'un qui a vraiment aidé le peuple et les plus démunis pas seulement avec des mots mais avec des actes.
La seule chose que je lui "reproche " à La Pira c'est d'être trop coté église, mais il faut comprendre que c'était les années 50 et tout tournait au tour de l'église en Italie

Dernière modification par prescripteur (11 août 2022 à  14:26)


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