Une étude sur plus de 3000 sujet prouvant l'inefficacité des antidépresseur !!

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SnowMush homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Salut,

Je souhaitais vous faire ce post car, je pense que ça peut utile que les gars sur cette communauté soit informé de cela

Récemment une méta analyse portant sur plus de 3000 sujet a démontré l'inefficacité des antidépresseur dans le cadre de la dépression.

Cette étude remet en cause l'impact de la chimie du cerveau dans la dépression et met en lumière le fait qu'aucune étude solide n'appuie le fait que les antidépresseur soient efficace

Voici une vidéo qui explique la chose : https://www.youtube.com/watch?v=RQsj4Gs … r%C3%A9nay

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BlobDefoncé homme
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Si même le lien de ta vidéo ne met pas le lien de l'étude en question... Alors, tu as surement raison.

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SnowMush homme
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BlobDefoncé a écrit

Si même le lien de ta vidéo ne met pas le lien de l'étude en question... Alors, tu as surement raison.

Deja bonjour wink

Et demande la source si tu en as envie, je ne défend pas particulièrement le sujet je transmet juste l'info a toi de déterminer si tu la considères comme vrai ou fausse

Ps : il vient de poster l'étude en commentaire

Dernière modification par SnowMush (29 août 2022 à  20:03)

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BlobDefoncé homme
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Merci pour la précision.

Donc effectivement cette étude ne montre pas que les antidépresseurs sont inefficaces. Elle prouve que la théorie selon laquelle la dépression serait causée par un manque de sérotonine (une théorie avancée dans les années 1960 pour tenter d'expliquer l'effet antidépresseur réel des premières molécules découvertes) est inexacte. C'est un peu comme le paracetamol si je ne m'abuse, on s'est rendu compte qu'il soulageait la douleur et utilisé pendant des années avant de comprendre précisément les mécanismes de fonctionnement.

Dans cet article, c'est l'explication du mécanisme de 1960 qui est remise en cause, pas l'efficacité des composés. L'explication actuelle de l'effet antidépresseurs de ces molécules seraient une augmentation de la neuroplasticité dans certaines aires du cerveau. Il est bien évidemment crucial de continuer la recherche de composés plus efficaces (que 30% d'efficacité selon MG pour donner un chiffre) et surtout avec moins d'effets secondaires, mais non, les antidépresseurs sont bien efficaces malgré ce qu'en dit le monsieur dans la vidéo.

C'est très dangereux de croire que les ADs sont totalement inutiles.



Voici une traduction de toute la partie conclusion du papier :

Notre examen complet des principaux courants de recherche sur la sérotonine montre qu'il n'existe aucune preuve convaincante que la dépression est associée à une baisse des concentrations ou de l'activité de la sérotonine, ou qu'elle en est la cause. La plupart des études n'ont trouvé aucune preuve d'une réduction de l'activité de la sérotonine chez les personnes dépressives par rapport aux personnes non dépressives, et les méthodes visant à réduire la disponibilité de la sérotonine par la déplétion en tryptophane ne réduisent pas systématiquement l'humeur chez les volontaires. Des études génétiques de grande qualité et bien étayées excluent effectivement une association entre les génotypes liés au système sérotoninergique et la dépression, y compris une interaction proposée avec le stress. De faibles preuves provenant de certaines études sur les récepteurs 5-HT1A de la sérotonine et les niveaux de SERT indiquent une association possible entre une activité sérotonine accrue et la dépression. Cependant, ces résultats sont susceptibles d'être influencés par l'utilisation antérieure d'antidépresseurs et leurs effets sur le système sérotoninergique [30, 31]. Les effets de la déplétion en tryptophane dans certaines études croisées impliquant des personnes souffrant de dépression peuvent également être médiés par les antidépresseurs, bien que ces effets ne soient pas systématiquement constatés [63].

La théorie du déséquilibre chimique de la dépression est toujours mise en avant par les professionnels [17], et la théorie de la sérotonine, en particulier, a constitué la base d'un effort de recherche considérable au cours des dernières décennies [14]. Le grand public croit largement qu'il a été démontré de façon convaincante que la dépression est le résultat de la sérotonine ou d'autres anomalies chimiques [15, 16], et cette croyance façonne la façon dont les gens comprennent leurs humeurs, ce qui conduit à une vision pessimiste de l'issue de la dépression et à des attentes négatives quant à la possibilité d'autorégulation de l'humeur [64, 65, 66]. L'idée que la dépression est le résultat d'un déséquilibre chimique influence également la décision de prendre ou de continuer à prendre des antidépresseurs et peut décourager les gens d'interrompre leur traitement, ce qui peut entraîner une dépendance à vie à ces médicaments [67, 68].

Comme pour toute synthèse de recherche, les résultats de cette revue générale dépendent de la qualité des études incluses et sont sensibles à leurs limites. La plupart des études incluses ont été classées comme étant de faible qualité sur l'AMSTAR-2, mais l'approche GRADE a suggéré que certains résultats étaient raisonnablement solides. La plupart des études non génétiques n'ont pas permis d'exclure de manière fiable les effets potentiels d'une utilisation antérieure d'antidépresseurs et étaient basées sur un nombre relativement faible de participants. Les études génétiques, en particulier, illustrent l'importance de la rigueur méthodologique et de la taille de l'échantillon. Alors que certaines études antérieures, de moindre qualité et de plus petite taille, ont produit des résultats marginalement positifs, ceux-ci n'ont pas été confirmés par des études mieux conduites, plus grandes et plus récentes [27, 32]. L'identification de la dépression et l'évaluation des facteurs de confusion et des effets d'interaction ont été limitées par les données disponibles dans les études originales sur lesquelles les revues et les méta-analyses incluses étaient basées. Des méthodes courantes, telles que la catégorisation de mesures continues et l'application de modèles linéaires à des données non linéaires, ont pu conduire à une surestimation ou à une sous-estimation des effets [69, 70], y compris l'interaction entre le stress et le gène SERT. La dernière revue systématique des études sur la déplétion en tryptophane a été réalisée en 2007, et de nombreuses recherches ont été produites depuis. Nous avons donc fourni un instantané des preuves les plus récentes au moment de la rédaction de ce rapport, mais ce domaine nécessite une synthèse de données complète et à jour. Cependant, les études récentes étaient cohérentes avec la méta-analyse précédente, avec peu de preuves d'un effet de la déplétion en tryptophane sur l'humeur.

Bien que les revues parapluie se limitent généralement aux revues systématiques et aux méta-analyses, nous avons cherché à fournir une vue d'ensemble aussi complète que possible. Par conséquent, nous avons choisi d'inclure des méta-analyses qui n'impliquaient pas de revue systématique et une grande étude d'association génétique en partant du principe que ces études apportent des données importantes sur la question de savoir si l'hypothèse sérotoninergique de la dépression est soutenue. Par conséquent, l'échelle d'évaluation de la qualité AMSTAR-2, conçue pour évaluer la qualité des examens systématiques classiques, n'était pas facilement applicable à toutes les études et a dû être modifiée ou remplacée dans certains cas.

Une étude de cette revue a révélé que l'utilisation d'antidépresseurs était associée à une réduction de la sérotonine plasmatique [26], et il est possible que les preuves de réductions de la densité du SERT et des récepteurs 5-HT1A dans certaines des revues d'études d'imagerie incluses puissent refléter des adaptations compensatoires aux effets hypersérotoniques d'une utilisation antérieure d'antidépresseurs. Les auteurs d'une méta-analyse ont également mis en évidence une réduction des taux de 5-HIAA après un traitement antidépresseur à long terme [71]. Ces résultats suggèrent qu'à long terme, les antidépresseurs peuvent produire des changements compensatoires [72] qui sont opposés à leurs effets aigus [73, 74]. Une baisse de la disponibilité de la sérotonine a également été démontrée dans des études animales après un traitement antidépresseur prolongé.

Dernière modification par BlobDefoncé (29 août 2022 à  20:32)

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SnowMush homme
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BlobDefoncé a écrit

Merci pour la précision.

Donc effectivement cette étude ne montre pas que les antidépresseurs sont inefficaces. Elle prouve que la théorie selon laquelle la dépression serait causée par un manque de sérotonine (une théorie avancée dans les années 1960 pour tenter d'expliquer l'effet antidépresseur réel des premières molécules découvertes) est inexacte. C'est un peu comme le paracetamol si je ne m'abuse, on s'est rendu compte qu'il soulageait la douleur et utilisé pendant des années avant de comprendre précisément les mécanismes de fonctionnement.

Dans cet article, c'est l'explication du mécanisme de 1960 qui est remise en cause, pas l'efficacité des composés. L'explication actuelle de l'effet antidépresseurs de ces molécules seraient une augmentation de la neuroplasticité dans certaines aires du cerveau. Il est bien évidemment crucial de continuer la recherche de composés plus efficaces (que 30% d'efficacité selon MG pour donner un chiffre) et surtout avec moins d'effets secondaires, mais non, les antidépresseurs sont bien efficaces malgré ce qu'en dit le monsieur dans la vidéo.

C'est très dangereux de croire que les ADs sont totalement inutiles.



Voici une traduction de toute la partie conclusion du papier :

Notre examen complet des principaux courants de recherche sur la sérotonine montre qu'il n'existe aucune preuve convaincante que la dépression est associée à une baisse des concentrations ou de l'activité de la sérotonine, ou qu'elle en est la cause. La plupart des études n'ont trouvé aucune preuve d'une réduction de l'activité de la sérotonine chez les personnes dépressives par rapport aux personnes non dépressives, et les méthodes visant à réduire la disponibilité de la sérotonine par la déplétion en tryptophane ne réduisent pas systématiquement l'humeur chez les volontaires. Des études génétiques de grande qualité et bien étayées excluent effectivement une association entre les génotypes liés au système sérotoninergique et la dépression, y compris une interaction proposée avec le stress. De faibles preuves provenant de certaines études sur les récepteurs 5-HT1A de la sérotonine et les niveaux de SERT indiquent une association possible entre une activité sérotonine accrue et la dépression. Cependant, ces résultats sont susceptibles d'être influencés par l'utilisation antérieure d'antidépresseurs et leurs effets sur le système sérotoninergique [30, 31]. Les effets de la déplétion en tryptophane dans certaines études croisées impliquant des personnes souffrant de dépression peuvent également être médiés par les antidépresseurs, bien que ces effets ne soient pas systématiquement constatés [63].

La théorie du déséquilibre chimique de la dépression est toujours mise en avant par les professionnels [17], et la théorie de la sérotonine, en particulier, a constitué la base d'un effort de recherche considérable au cours des dernières décennies [14]. Le grand public croit largement qu'il a été démontré de façon convaincante que la dépression est le résultat de la sérotonine ou d'autres anomalies chimiques [15, 16], et cette croyance façonne la façon dont les gens comprennent leurs humeurs, ce qui conduit à une vision pessimiste de l'issue de la dépression et à des attentes négatives quant à la possibilité d'autorégulation de l'humeur [64, 65, 66]. L'idée que la dépression est le résultat d'un déséquilibre chimique influence également la décision de prendre ou de continuer à prendre des antidépresseurs et peut décourager les gens d'interrompre leur traitement, ce qui peut entraîner une dépendance à vie à ces médicaments [67, 68].

Comme pour toute synthèse de recherche, les résultats de cette revue générale dépendent de la qualité des études incluses et sont sensibles à leurs limites. La plupart des études incluses ont été classées comme étant de faible qualité sur l'AMSTAR-2, mais l'approche GRADE a suggéré que certains résultats étaient raisonnablement solides. La plupart des études non génétiques n'ont pas permis d'exclure de manière fiable les effets potentiels d'une utilisation antérieure d'antidépresseurs et étaient basées sur un nombre relativement faible de participants. Les études génétiques, en particulier, illustrent l'importance de la rigueur méthodologique et de la taille de l'échantillon. Alors que certaines études antérieures, de moindre qualité et de plus petite taille, ont produit des résultats marginalement positifs, ceux-ci n'ont pas été confirmés par des études mieux conduites, plus grandes et plus récentes [27, 32]. L'identification de la dépression et l'évaluation des facteurs de confusion et des effets d'interaction ont été limitées par les données disponibles dans les études originales sur lesquelles les revues et les méta-analyses incluses étaient basées. Des méthodes courantes, telles que la catégorisation de mesures continues et l'application de modèles linéaires à des données non linéaires, ont pu conduire à une surestimation ou à une sous-estimation des effets [69, 70], y compris l'interaction entre le stress et le gène SERT. La dernière revue systématique des études sur la déplétion en tryptophane a été réalisée en 2007, et de nombreuses recherches ont été produites depuis. Nous avons donc fourni un instantané des preuves les plus récentes au moment de la rédaction de ce rapport, mais ce domaine nécessite une synthèse de données complète et à jour. Cependant, les études récentes étaient cohérentes avec la méta-analyse précédente, avec peu de preuves d'un effet de la déplétion en tryptophane sur l'humeur.

Bien que les revues parapluie se limitent généralement aux revues systématiques et aux méta-analyses, nous avons cherché à fournir une vue d'ensemble aussi complète que possible. Par conséquent, nous avons choisi d'inclure des méta-analyses qui n'impliquaient pas de revue systématique et une grande étude d'association génétique en partant du principe que ces études apportent des données importantes sur la question de savoir si l'hypothèse sérotoninergique de la dépression est soutenue. Par conséquent, l'échelle d'évaluation de la qualité AMSTAR-2, conçue pour évaluer la qualité des examens systématiques classiques, n'était pas facilement applicable à toutes les études et a dû être modifiée ou remplacée dans certains cas.

Une étude de cette revue a révélé que l'utilisation d'antidépresseurs était associée à une réduction de la sérotonine plasmatique [26], et il est possible que les preuves de réductions de la densité du SERT et des récepteurs 5-HT1A dans certaines des revues d'études d'imagerie incluses puissent refléter des adaptations compensatoires aux effets hypersérotoniques d'une utilisation antérieure d'antidépresseurs. Les auteurs d'une méta-analyse ont également mis en évidence une réduction des taux de 5-HIAA après un traitement antidépresseur à long terme [71]. Ces résultats suggèrent qu'à long terme, les antidépresseurs peuvent produire des changements compensatoires [72] qui sont opposés à leurs effets aigus [73, 74]. Une baisse de la disponibilité de la sérotonine a également été démontrée dans des études animales après un traitement antidépresseur prolongé.

ton point de vue est intéressant mais personnellement je tend a croire que les antidépresseur ne sont pas vraiment une bonne solution car même si ils marcheraient
ils causent énormément d'effet négatif et en plus l'effet stop quand on les arrête.

Mais bon je ne suis pas médecin et je n'en ai jamais pris donc ce n'est que mon point de vue, je me trompe peut être

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Bruno67 homme
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Bonjour ,

je suis sous antidépresseur ( Venlafaxine ) , j'ai constater une amélioration de mon humeur .
 

Cordialement

Bruno

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Pareil ici : jusqu'à aujourd'hui dans mon cas l'arrêt de la venlaflaxine, même progressif,  à toujours été suivi plus ou moins rapidement d'une rechute et la reprise d'une amélioration de l'humeur de base au bout de 2 à 3 semaines.

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Golom homme
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SnowMush a écrit

BlobDefoncé a écrit

Merci pour la précision.

Donc effectivement cette étude ne montre pas que les antidépresseurs sont inefficaces. Elle prouve que la théorie selon laquelle la dépression serait causée par un manque de sérotonine (une théorie avancée dans les années 1960 pour tenter d'expliquer l'effet antidépresseur réel des premières molécules découvertes) est inexacte. C'est un peu comme le paracetamol si je ne m'abuse, on s'est rendu compte qu'il soulageait la douleur et utilisé pendant des années avant de comprendre précisément les mécanismes de fonctionnement.

Dans cet article, c'est l'explication du mécanisme de 1960 qui est remise en cause, pas l'efficacité des composés. L'explication actuelle de l'effet antidépresseurs de ces molécules seraient une augmentation de la neuroplasticité dans certaines aires du cerveau. Il est bien évidemment crucial de continuer la recherche de composés plus efficaces (que 30% d'efficacité selon MG pour donner un chiffre) et surtout avec moins d'effets secondaires, mais non, les antidépresseurs sont bien efficaces malgré ce qu'en dit le monsieur dans la vidéo.

C'est très dangereux de croire que les ADs sont totalement inutiles.



Voici une traduction de toute la partie conclusion du papier :

ton point de vue est intéressant mais personnellement je tend a croire que les antidépresseur ne sont pas vraiment une bonne solution car même si ils marcheraient
ils causent énormément d'effet négatif et en plus l'effet stop quand on les arrête.

Mais bon je ne suis pas médecin et je n'en ai jamais pris donc ce n'est que mon point de vue, je me trompe peut être

Bonsoir,

Tu as mal lu ou mal compris, Blood dit justement que la recherche doit continuer et que ça ne soigne qu'environ 1/3 des utilisateurs (l'étude ne porte pas sur ça de toute façon)...seulement, pour l'instant, même aux vues des effets secondaires, et bien il n'y a pas mieux...
Tu dis:"ce n'est pas vraiment une bonne solution", OK, quelque chose à proposer ? Un petit bad trip à l'hayahuasca peut-être ? Non parceque pour l'instant il n'y a pas vraiment d'autres choix...Enfin si, il y a les opiacés, mais la aussi tu vas bien les voir les effets secondaires...
Moi par exemple j'ai zéro effet via les benzos, mais à priori ça aide quand même 1 personne sur 3, alors c'est déjà mieux que rien non ?
De toute façon, tu le dis toi même, tu n'es pas médecin et tu n'en a même jamais pris...donc en dire quelque chose est un peu paradoxal non ?
Ceci dit bonne nuit à tous !


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Bonjour, c'est une video de vulgarisation, d'ailleurs bien faite, mais qui "simplifie" un peu le problème.
Premièrement ce n'est pas vraiment un scoop. ça fait un moment que l'hypothèse serotoninergique est mise en doute et d'ailleurs j'avais commenté à l'occasion, et depuis plusieurs années,  sur PA les doutes sur la dépression et son traitement.

voir par exemple ce blog
https://blog.laurentvercoustre.lequotid … epression/

Néanmoins les temoignages plus haut et des temoignages depuis longtemps semblent montrer que ça marche chez certains, peut etre en effet 30%.  Et probablement pour d'autres raisons que la serotonine (plasticité neuronale, neuroglie..)
De plus l'effet placebo (en général de l'ordre de 30%) suppose qu'on donne le produit et il n'est pas toujours pertinent de ne rien donner, au pretexte que "ça ne sert à rien".
Evidemment il y a le pb des effets secondaires et ça ne veut pas dire que les ISRS sont le meilleur choix.

Toutefois si l'on reprend l'historique il faut savoir que l'idée a été lancée à partir de l'effet d'un anti-tuberculeux , le Rimifon ou isoniazide, qui semblait "booster" les tuberculeux en traitement (au point que dans les pavillons de tuberculeux on devait proteger les jeunes infirmières surtout la nuit). Le premier produit utilisé a été l'iproniazide, proche parent de l'isoniazide. Ce n'est donc pas entièrement une "invention" de l'industie pharmaceutique.

https://www.degruyter.com/document/doi/ … -1-017/pdf

Mais les premiers AD (IMAO puis tricycliques) se sont révélés assez toxiques et difficiles à gerer, donc les AD IRS ont surtout été développés pour diminuer les effets secondaires (en gardant l'efficacité ?, c'est en effet ouvert à discussion).
Cela a permis aussi d'etudier le rôle des neurotransmetteurs, non seulement serotonine mais aussi dopamine et noradrenaline et plusieurs articles montrent que l'important n'est pas tant le taux de chacun mais le bon équilibre global.
N'oublions pas non plus le rôle du système glutamate/gaba, des endorphines et des endocannabinoides.
Donc tout ça est compliqué et a mené souvent à manier des concepts mal maitrisés, plutot que de se pencher sur l'expérimentation concrète. Ce que je reproche dailleurs à certains sur PA qui veulent "booster" leur dopamine et leurs autres neurotransmetteurs, comme on met des épices dans le ragoùt.
nb= En principe la dopamine est le neurotransmetteur de la joie, la noradrenaline celle du stress et la serotonine celle de la "zenitude" , qui peut etre vue comme proche de l'indifférence.
Mais c'est juste une explication pas une invitation à "muscler sa dopamine"par des moyens pharmacologiques. Le sport, l'art, l'humour , la bienveillance sont aussi efficaces et ont moins d'effets secondaires.
J'aime bien l'image que j'avais trouvé sur Internet que notre pratique de la neuropharmacologie est analogue à verser de l'huile sur tout le moteur, en espérant qu'il en rentrera dans le carter.

Je rejoins le présentateur sur le fait que la dépression est avant tout une maladie sociale complexe et qu'il est plus utile de s'attaquer aux causes.
Vaste problème où je voudrais privilegier une solution, celle de la bienveillance, qui manque souvent à nos sociétés, mais que je trouve assez présente sur PA.
D'ailleurs la bienveillance voudrait que les travaux sur le LSD ou la psilo soient pris en compte et non refusés "parce que c'est de la drogue".
En attendant je pense qu'il est surtout important de privilegier une approche ouverte de la depression sans se lancer dans des virages imprudents, comme le dit le presentateur en introduction.
Amicalement

https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35301942/

Un nouveau changement de paradigme dans la thérapie antidépressive : des ligands à double action aux ligands multicibles
Julius Rodriguez-Wash   1 , Jasmin Alarcón-Esposito   1 , Michael Mallea   1 , Alexandre Laurent   1
Affiliations

   
Résumé

Le trouble dépressif majeur est une maladie chronique, récurrente et potentiellement mortelle, affectant jusqu'à 20 % de la population mondiale. Depuis que l'hypothèse de la monoamine a été proposée il y a plus de 60 ans, seules quelques avancées pertinentes ont été réalisées, avec très peu de changements dans l'évolution de la maladie d'un point de vue pharmacologique. De plus, l'efficacité négative des nouvelles molécules étant fréquemment rapportée dans les études, de nombreuses sociétés pharmaceutiques ont suspendu les nouvelles études. Heureusement, des études cliniques pertinentes sont actuellement menées à grande échelle, suscitant un immense intérêt parmi les universités, les centres de recherche et d'autres institutions publiques et privées. La dépression n'est plus considérée comme une maladie simple mais comme une maladie multifactorielle. De nouveaux domaines de recherche émergent, entraînant un changement de paradigme, comme l'approche multi-cibles au-delà des monoamines. Dans cette revue, nous résumons la découverte de médicaments antidépresseurs visant à faire la lumière sur les avancées cliniques et précliniques de pointe actuelles pour faire face à cette maladie de plus en plus dévastatrice.

Dernière modification par prescripteur (30 août 2022 à  11:59)

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Toujours un plaisir de te lire - Johan

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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Bonjour, je recommande la lecture de cet article sur les recherches en cours concernant le traitement pharmacologique. On verra qu'il y a beaucoup de candidats mais que la mise au point d'un traitement chez l'homme demande beaucoup plus d'études. Rappelons que les traitements non pharmacologiques eux sont validés et ont peu d'effets secondaires. Amicalement
PS Pour ceux qui ne lisent pas l'anglais rappelons que sur Firefox l'extension "traduire ma page web" permet la lecture de tout l'article en français.
idem pour Chrome
https://www.clubic.com/tutoriels/articl … ction.html

==================================

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC8879976/

. Conclusions

Ici, nous avons résumé les approches pharmaceutiques les plus récemment étudiées, y compris les composés synthétiques et les produits naturels pour cibler des récepteurs ou des processus biologiques. Les options actuelles de traitement antidépresseur sont inadéquates pour les patients, principalement en raison d'effets indésirables, d'un début d'action antidépresseur retardé et d'une efficacité inadéquate.

L'un des principaux problèmes sous-jacents à un traitement pharmacologique inadéquat est dû à une compréhension incomplète de l'étiologie de la dépression. Les antidépresseurs de première intention ciblent principalement le système de la sérotonine ou de la norépinéphrine, mais il est évident que les mécanismes moléculaires sous-jacents à la dépression s'étendent au-delà des monoamines. Donner la priorité aux efforts de recherche sur l'élucidation des mécanismes sous-jacents à la résilience ou à la susceptibilité à la dépression et l'identification des facteurs de risque génétiques ou épigénétiques est une première étape essentielle pour développer de nouvelles thérapies.

Le TDM est une maladie hétérogène ; les patients éprouvent des combinaisons uniques de symptômes et on s'attend donc à ce que les patients aient des réponses variables et nécessitent un traitement personnalisé. L'augmentation des agents pharmaceutiques disponibles permettra aux cliniciens de surmonter les obstacles actuels en personnalisant le traitement en fonction des symptômes du patient, des facteurs de risque, du sexe, de l'âge, de la réponse au traitement antérieur et d'autres facteurs importants. Comme de plus en plus de modulateurs moléculaires sont identifiés comme jouant un rôle dans le développement de la dépression, il est important d'envisager une thérapie combinatoire traitant de multiples facteurs dérégulés impliqués dans le processus.

De nombreuses études indiquent que les probiotiques et les produits naturels ont un potentiel antidépresseur, mais il existe toujours des preuves confondantes dans les études précliniques et cliniques. L'une des principales limites à la détermination de l'efficacité est le manque sévère d'études cliniques à grande échelle contrôlées par placebo et en double aveugle. En menant ces études, davantage de preuves pourraient être générées, ce qui pourrait renforcer l'utilisation de ces produits naturels en tant qu'approches potentielles pour le traitement du TDM. La thérapie combinatoire peut également être testée, ce qui pourrait conduire à une efficacité accrue du traitement.

Bon nombre des nouvelles cibles décrites dans cette revue en sont aux premières phases de découverte des études précliniques. Donner la priorité à la recherche sur ces nouveaux mécanismes pourrait évoluer vers des études précliniques et cliniques rigoureuses à l'avenir, et finalement conduire à l'identification de nouvelles cibles et d'options de traitement améliorées.

Dernière modification par prescripteur (31 août 2022 à  08:54)


S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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BlobDefoncé homme
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Je me permets de rajouter la traduction du paragraphe de votre article qui traite des ISRS, ce qui je pense est important à mettre en regard de la vidéo qui conclue "les antidépresseurs sont une arnaque". La suite, c'est de trouver des molécules qui tapent sur ces cibles et pourquoi pas d'autres, de façon plus précise et avec moins d'effets secondaires.



Dans les années 1960, les chercheurs ont découvert le rôle potentiel de la sérotonine dans le TDM [5]. L'une des approches thérapeutiques proposées était l'inhibition de la recapture de la sérotonine afin d'améliorer la stimulation des récepteurs postsynaptiques de la sérotonine, ce qui a conduit au développement des ISRS. La fluoxétine a été le premier ISRS à être approuvé par la FDA, suivi de nombreux ISRS aux effets indésirables réduits. Bien que les ISRS produisent une augmentation de la sérotonine dans la synapse, leur efficacité est retardée et peut durer de 2 à 3 semaines [6]. Les recherches sur le mécanisme d'action des antidépresseurs se sont étendues de l'augmentation de la sérotonine dans la synapse à l'augmentation de la neurogenèse hippocampique [44,45,46].

En raison de leur haute tolérance et de leur efficacité à large spectre, les ISRS sont prescrits comme médicament de première intention pour les patients déprimés de différents âges. Cependant, les patients ont signalé des effets indésirables, notamment des maux de tête, de l'agitation, des nausées, des diarrhées, de l'insomnie [47], des dysfonctionnements sexuels [48], de la gynécomastie [49], une prise de poids et des troubles gastro-intestinaux [50].

L'objectif principal des recherches actuelles est d'identifier les facteurs clés nécessaires pour minimiser les effets indésirables et le retard de l'action thérapeutique. La régulation positive du facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF) [51] et du récepteur D1 de la dopamine [52] induite par les ISRS, la réduction des facteurs inflammatoires impliqués dans les voies de la c-jun N-terminal kinase 1/2 et des protéines kinases 1 et 2 régulées par le signal extracellulaire (ERK1/2) [53,54], ou la phosphorylation de la cible mammalienne de la rapamycine (mTOR) [55] pourraient être impliquées dans l'action antidépressive des ISRS. Les mécanismes moléculaires uniques qui sous-tendent l'activité des ISRS peuvent être un facteur important pour déterminer la cause des effets indésirables et de l'apparition tardive de l'efficacité, et pourraient conduire au développement de meilleures thérapeutiques.

Dernière modification par BlobDefoncé (30 août 2022 à  18:37)

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Bonjour, oui c'est clair que le problème est complexe et demande mieux que des dénonciations médiatiques. Amicalement

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SnowMush homme
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Golom a écrit

SnowMush a écrit


ton point de vue est intéressant mais personnellement je tend a croire que les antidépresseur ne sont pas vraiment une bonne solution car même si ils marcheraient
ils causent énormément d'effet négatif et en plus l'effet stop quand on les arrête.

Mais bon je ne suis pas médecin et je n'en ai jamais pris donc ce n'est que mon point de vue, je me trompe peut être

Bonsoir,

Tu as mal lu ou mal compris, Blood dit justement que la recherche doit continuer et que ça ne soigne qu'environ 1/3 des utilisateurs (l'étude ne porte pas sur ça de toute façon)...seulement, pour l'instant, même aux vues des effets secondaires, et bien il n'y a pas mieux...
Tu dis:"ce n'est pas vraiment une bonne solution", OK, quelque chose à proposer ? Un petit bad trip à l'hayahuasca peut-être ? Non parceque pour l'instant il n'y a pas vraiment d'autres choix...Enfin si, il y a les opiacés, mais la aussi tu vas bien les voir les effets secondaires...
Moi par exemple j'ai zéro effet via les benzos, mais à priori ça aide quand même 1 personne sur 3, alors c'est déjà mieux que rien non ?
De toute façon, tu le dis toi même, tu n'es pas médecin et tu n'en a même jamais pris...donc en dire quelque chose est un peu paradoxal non ?
Ceci dit bonne nuit à tous !

J'ai absolument compris ce qu'il disait tu me fatigues a être attaché a ton produit de merde comme ça, je t'ai dit que c'était mon avis donc quoi y a un problème maintenant faut avoir testé la chose pour savoir qu'on a pas envie d'y toucher

Faut t'injecter du crack dans le bras pour savoir que t'as pas envie d'y toucher ???


Si pour toi ça c'est bien passé, je suis heureux que ça t'aide a avancer dans la vie mais sache que c'est loin d'être le cas pour tout le monde et qu'énormément de personne se suicide en étant sous AD

Et bien tu le dis toi même mais personnellement je préfère rester dans ma dépression que d'avoir 2 chance sur toi de me retrouver dans une situation encore pire que celle dans laquelle j'étais au départ sans parler de l'addiction qui découle de la prise de cette substance

C'est un choix personnel et j'ai jamais dit que c'était un exemple a suivre ni une vérité absolue donc me gave pas j'ai le droit d'avoir mon opinion externe a la chose...

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Golom homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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86 messages

SnowMush a écrit

Golom a écrit


Bonsoir,

Tu as mal lu ou mal compris, Blood dit justement que la recherche doit continuer et que ça ne soigne qu'environ 1/3 des utilisateurs (l'étude ne porte pas sur ça de toute façon)...seulement, pour l'instant, même aux vues des effets secondaires, et bien il n'y a pas mieux...
Tu dis:"ce n'est pas vraiment une bonne solution", OK, quelque chose à proposer ? Un petit bad trip à l'hayahuasca peut-être ? Non parceque pour l'instant il n'y a pas vraiment d'autres choix...Enfin si, il y a les opiacés, mais la aussi tu vas bien les voir les effets secondaires...
Moi par exemple j'ai zéro effet via les benzos, mais à priori ça aide quand même 1 personne sur 3, alors c'est déjà mieux que rien non ?
De toute façon, tu le dis toi même, tu n'es pas médecin et tu n'en a même jamais pris...donc en dire quelque chose est un peu paradoxal non ?
Ceci dit bonne nuit à tous !

J'ai absolument compris ce qu'il disait tu me fatigues a être attaché a ton produit de merde comme ça, je t'ai dit que c'était mon avis donc quoi y a un problème maintenant faut avoir testé la chose pour savoir qu'on a pas envie d'y toucher

Faut t'injecter du crack dans le bras pour savoir que t'as pas envie d'y toucher ???


Si pour toi ça c'est bien passé, je suis heureux que ça t'aide a avancer dans la vie mais sache que c'est loin d'être le cas pour tout le monde et qu'énormément de personne se suicide en étant sous AD

Et bien tu le dis toi même mais personnellement je préfère rester dans ma dépression que d'avoir 2 chance sur toi de me retrouver dans une situation encore pire que celle dans laquelle j'étais au départ sans parler de l'addiction qui découle de la prise de cette substance

C'est un choix personnel et j'ai jamais dit que c'était un exemple a suivre ni une vérité absolue donc me gave pas j'ai le droit d'avoir mon opinion externe a la chose...

Bon, c'est bien ce que je dis, tu ne comprends pas ou ne lis pas ce que les gens disent !
Les études démontrent que ça semble aider 1 personne sur 3, ça c'est un fait, il n'y a pas à revenir dessus.
"Mon produit de merde"? Je t'ai dis que sur moi ça ne fonctionne pas justement ! Je n'en prends pas !
Tu évitera les mots du type "me gaves pas" stp, on discute juste, moi je ne t'ai pas insulté, keep cool amigo!
Sinon oui, de mon point de vu, si tu n'a jamais consommé quelque chose, ou que tu ne l'a pas étudié, je ne vois pas trop comment tu peux donner un avis éclairé dessus...rien à voir avec "faut pas s'être injecter du crack...ect...", tu confonds tout !
Désolé que tu sois dépressif, très sincèrement, j'espère qu'un jours tu trouvera quelque chose ou quelqu'un qui te fera changer de mood...une rencontre, un petit voyage prolongé au soleil, un changement de mode de vie...
J'ai vu beaucoup de gens reprendre vraiment goût à la vie, sans produit aucun, simplement en allant vivre au Maroc ou au Mexique...
Voilà, peace✌️


Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme!

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mistenflute homme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
Inscrit le 05 Sep 2022
7 messages
Un point de vu différent de la vidéo, c'est à dire peut-être moins tape à l'œil:

https://actualite.housseniawriting.com/ … ete/34267/

Je suis dépressif depuis l'enfance (j'ai commencé les traitements vers 8 ou 10 ans) et ça ne date pas d'aujourd'hui puisque j'ai 2 enfants adultes. Je suis autiste de type asperger et mon fils est un autiste profond. Je prends des neuroleptiques, des IRS et de la rispéridone.
La dernière fois que j'ai voulu arrêter les IRS j'ai au bout de quelques mois fait une dépression de type mélancolie anxieuse. A peine ai-je repris les IRS que la dépression est passée. Grâce à ces médicaments je peux mener la vie la plus normale possible compte tenu des circonstances. Si un jour n'importe lequel d'entre vous vivait ne serait-ce qu'une seule journée l'horreur que représente la mélancolie anxieuse, il demanderait ces médicaments à genoux.
Au terme de 5 mois d'hospitalisation pour cause de "passage à l'acte" (c'est à dire de violence) mon fils autiste s'est vu administré des irs. Il va mieux, n'est plus violent et recommence à peu près à utiliser le langage.
Car il y a l'aspect empirique: quand les neuroleptiques ont été commercialisés, personne ne savait pourquoi ça marchait, mais ça marchait. Sur le plan empirique ces traitements fonctionnent. Je ne dis pas qu'ils guérissent, mais je dis qu'ils soignent. Comment ? Je n'en sais rien, mais c'est un fait.

Dernière modification par mistenflute (07 septembre 2022 à  22:49)

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