PS : Navré pour la longueur du texte, j’ai tendance à beaucoup écrire quand je m’y mets, j’espère que certains pourront tout de même suivre le tout, ça compte beaucoup à mes yeux ! ^^ En passant, si vous relevez des incohérences ou phrases incompréhensibles dites le moi, je n’ai relu qu’en diagonale… ^^’Bonjour à tous les psychoactifs !
Voilà bien quelques mois que je passe beaucoup de temps sur ce site. Il m’a beaucoup aidé lors de mes débuts avec les RC, je ne pensais pas aller jusqu’à écrire un post ici, mais après réflexion, commençant à me sentir mal, je pense avoir besoin de partager mon expérience avec les drogues, et en particulier avec la 3MMC.
Je vais donc, en essayant de ne pas être trop long, (déjà pas facile sobre, mais là, je suis high :0) de vous expliquer ma petite histoire avant de vous partager mon TR du jour.Voilà, j’ai 21 ans et je viens de Belgique. Depuis déjà tout jeune, je baigne dans tout ce qui est psycho, à très faible dose, mais ça m’a permis d’être ouvert là dessus. Mes parents (sobres depuis longtemps) ont vécu une jeunesse assez «folle » agrémentée de leurs essais de drogues en tout genre et soirées délirantes qu'ils m’ont beaucoup racontés même étant plus jeune, (je pense plus à but préventif, il ne sont pas contre la prise de
psychotropes bien que pas pour non plus) j’ai toujours cherché à découvrir et essayer de nouvelles choses.
Vers mes 15 ans, je découvre la
weed, avec un ami, le pied total. Il en a fallu de peu, il m’a partagé son dealer, et je suis tombé dedans. Mon adolescence n’a pas été toujours facile psychologiquement parlant, j’ai longtemps caché le fait que j’étais Gay. En effet, mes amis semblaient (au final à tort) particulièrement homophobes, je me suis alors renfermé sous ma carapace. Le
cannabis m’a permis de m’écarter du monde et d'oublier mon mal-être. Ça a duré quelque temps, à un rythme de 1-2 grammes de
beuh par semaines, généralement le soir avant de dodo.
Me voilà 18 ans (4 ans sans même imaginer arrêter le
THC), je me suis mis à la clope (presque inévitable, j’ai envie de dire). Je suis en Rhétos (terminale pour les Français), toujours en dépression… Mais vient une soirée, assez particulière pour moi ! En effet, la veille des 100 jours Retho (C’est une fête que les terminales organisent à 100 de la fin des cours pour célébrer la fin de leurs secondaires/lycée) tout les étudiants ont été invités dans un bar de ma ville afin de commencer les festivités ! La soirée a été longue, et moi complètement torché à la
beuh et à l’alcool, très euphorique. Tellement euphorique qu’à la fin de cette soirée mon meilleur ami fais le choix de me raccompagner chez moi, car je pouvais potentiellement me mettre en danger. Je le remercie tellement pour cet effort de sa part, il signait pour 2h de marche supplémentaire avant de rentrer chez lui ! Sur le chemin, nous avons beaucoup parlé, et désinhibé, je parviens à lui parler de ma sexualité. Contre toute attente (de ma part, j’étais complètement aveugle quand j'y repense), il est content de mon annonce et m’accueille avec un amour qui m’a énormément touché ! Je venais de faire (le premier pas vers) mon coming out ! Quel bien fou !
Quelques mois plus tard, je parviens à le faire au reste de mes proches, tout le monde sans exception a accueillit la nouvelle de la meilleure des façons ! (Sauf des gars sans intérêt que je n’ai plus jamais revu…)
Ma vie continue, je sors peu à peu de dépression et vie au jours le jour. Bien que j’avais déjà bien diminué, je commence à me rendre compte que ma consommation de
beuh me pose problème, et je prends une décision qui me faisait peur au début, arrêter la fumette !
Cigarettes comprises.
Janvier 2021, je pars en vacances, sans clopes, sans pochetons (j’ai au préalablement vidé mes stocks, je n’ai plus rien chez moi !), et j’arrête net ! Étonnamment, je n’ai pas eu d’énormes difficultés, sur la première année, j’ai dû acheter quatre paquets de
cigarettes suite à des craquages, quelques grattages de clopes en soirée par-ci par-là je ressentais le manque principalement lorsque je voyais ou sentais quelqu’un qui fumais. Verdict, je n’ai plus fumé de
cigarettes depuis novembre 2021, j’en suis très fier.
Concernant la
beuh, je n’en ai pas racheté pendant presque un an (c’était mon objectif principal), fini le bedodo. Et je m’en sors bien, presque aucun manque. Je consomme de la
beuh parfois en soirée chez des amis, rien de bien énorme. Aujourd’hui, j’en achète à nouveau, mais à faible dose et elles durent longtemps, je fume max un
joint par semaine et c’est très bien !
Passons à la deuxième facette de ma vie, ma sexualité, et plus tard, ma découverte de la
3mmc. Dès mes 16 ans, jeune gay à la recherche de réponses, je m’inscrit sur les applis de rencontres, je ne tarde pas à faire mon premier plan, rien d’énorme ; une pipe dans une voiture, mais c’est le déclic, j’aime le sexe et je veux continuer ! S’en suit des années de coups d’un soir, quelques plans culs réguliers (bien que rares), à aller jouer à saute montons par-ci par-là. J’aime bien, j’explore, et essaie tout et n’importe quoi. Une exception prêt, la drogue !!! Tum tum tuuuuum, et oui, j’ai beau être ouvert dessus, je suis terrifié sur les ravages que tout ça pourrait avoir sur moi. De nombreuses fois, l’on m’a proposé de consommer (coke,
Tina,
taz, g, …), mais je ne cède pas ! Beaucoup trop peur, je pense avoir l’esprit solide niveau addiction, mais j’ai souvent peu confiance lors des coups d’un soir, et surtout peur d’avoir des problèmes physiques ou de santé à cause d’une erreur ! (Petite exception pour un essai avec un
taz, mais hors contexte sexuel, très bonne expérience, ça s’arrête là)
Mais bon, vous vous doutez que je ne serais pas ici si j’avais continué à mettre des stops eheh. Un plan que je commençais à connaître a eu raison de moi. En effet, ce mec (qu’on va appeler le séduisant Tom) avait l’habitude de consommer des chems lors de nos rencontres, parfois du g, d’autres de la
meth, mais le plus souvent de la
3mmc !! Force est de constater, que ça à l’air très chouette ! Tom avait l’habitude de m’expliquer les sensations de ses trips, et ce qu’il m’expliquait avec la 3 commençait à me donner fortement envie. Comment une drogue pouvait te faire monter ta libido, rendre emphatique au point de rendre un muet plus bavard qu’un oiseau, de donner envie de toucher/lécher le corps d’un autre à tue-tête voir coucher avec lui des heures durant ! (et j’en passe) Je pense qu’on ne m’avait jamais décrit une drogue de la sorte, ça agit comme un déclic, la troisième fois (je pense) que Tom pris de la
3mmc en ma compagnie, je lui fis part de mon envie d’essayer… Lui, grand sourire (car il savait que j’étais, en temps normal, réfractaire à tout ça) accepte de me faire découvrir et me propose un
sniff, que je refuse. Je ne voulais pas tomber dedans et je me disais qu’un
Para serait peut-être plus simple pour éviter toutes complications.
Nous sommes en mai 2021, premier
Para de
3mmc de ma vie (je ne pense pas qu’il me l’ait dit à l’époque, mais je pense qu’il devait faire 150mg). Lui prend une ligne, je le vois monter assez vite tandis que j’attends patiemment la mienne. Après quarante minutes, je dirais, il me demande comment je me sens. Je lui réponds assez franchement que je ne ressens pas grand-chose, et c’est assez marrant, mais à ce moment-là en me redressant, une vague de chaleur m’envahit et je me rends compte que je suis en réalité high ! Il fallait y faire attention… De fait, la montée a été très lente, et les effets sont peu perceptibles, comme l’impression d’avoir fumé un pétard, je plane et reste cloué enfoncé comme si je me retrouvais dans un trou dans le lit. Dans les nuages mais pas de montée emphatique ou sérotonique, aucune poussée de libido (je dirais même l’inverse !). Pas de problème ! Lui kiffe toujours autant son trip et me suce pendant peut-être 1h30 ! (Jamais reçu de pipe aussi longue, j’étais aux anges !). Après ça, il me propose de retaper, mais moi et ma peur maladive, je refuse. Peu de temps après, une fatigue monstrueuse m’envahit, et je m’endors… Ce qui achève ma première expérience avec la
3mmc, relativement déçu (un peu laissé sur ma faim), pas du tout les effets attendus, je décide donc de ne pas réessayer.
Promesse tenue (ou presque lol), je ne reprends qu’une excta lors d’une teuf, de nouveau chouette expérience. Mais arriva, pour tout changer, celui que je vais appeler Léo, c’est un jeune mec rencontré via une app de rencontre lorsque j’étais en voyage en France, il habite loin de chez moi mais on ressent tous les deux comme une connexion. J’avoue penser sur le moment qu’il s’agit de l’homme de ma vie et tombe pour la première fois, je pense, a-mou-reux ! C’est pas du tout mon genre comme vous l’aurez sans doute compris, je suis en général plus adepte de NSA. Mais en plus d’énormément m’attiré par Léo, il a beaucoup d’intérêts commun avec moi, et a également une vie sexuelle assez débridée (ce qui n’est pas pour me déplaire). Il me fait part de sa forte appréciation pour le
chemsex, mais préfère quand les deux consomment, lui ne prend que de la 3. Je l’apprécie beaucoup, donc je cède et accepte d'en consommer avec lui. On décide ensemble de ma venue chez lui, pour plusieurs semaines, avant de rentrer chez moi en Belgique, à des centaines de kilomètres. Nous voilà début mai 2022 (Et oui, tout juste un an après ma première prise de 3 !), Léo nous commande un pocheton de 10g pour nos retrouvailles, je ne me rends pas compte des quantité, n’étant pas du tout renseigné sur cette cam. Et voilà, début de la chute si je puis dire.
J’arrive chez Léo, on s’en prend une directement, et je renie l’une de mes vieilles promesses, je prends une trace !! S’en suit une semaine de débauche complète, défonce -> sexe -> papote défoncés -> dodo -> défonce -> … Un DÉLIRE TOTAL !! N'étant pas du tout tolérant à la
3mmc, je prends des
para de 200mg avec des lignes de 40mg qui me montent très haut. Énorme
craving, on est tous les deux dedans, et on ne s’arrête presque pas ! « Tu descends ? Ok, go
redrop ! ». Lui s’est mis à prendre des
IV, moi ayant trop peur des répercussions (je pense ne jamais en faire d’ailleurs), les prends en
plug du coup… Les
plugs me brûlent le cul et me donnent la chiasse, pas grave on kiffe, et on ne mange presque rien de toute façon… Ça dure une semaine environ, du vendredi au mercredi suivant, nous n’étions jamais sobres et nous nous arrêtions là uniquement car à court de chems !! Le vendredi soir, on faisait venir un couple de potes de Léo pour un plan à quatre, ils rapportent de la 3 ! OUF, on était déjà en manque… Et c’est reparti, cette fois à quatre sur le manège…
On kiffe, voilà seulement le samedi soir Léo tape une OD, pas étonnant, il s’est tapé 5
IV sur quelque chose comme 6h. Pour le coup, je suis vraiment content que ça soit arrivé quand l’autre couple était là. Nous n’avons pas été aux urgences ou appelé les pompiers (aujourd’hui, maintenant que je suis renseigné, j’aurais appelé… Quelle erreur), le couple me rassure en me disant qu’il connaissait et que ça leur était déjà arrivé. Ça m’a tout de même légèrement traumatisé, je l’admets. La vue de Léo couché dans le lit, à gigoter comme un cafard quand il ne convulsait pas, les arrêts respiratoires, … Ça a duré environ une heure. Ensuite, il s’est calmé, mon anxiété baissait enfin aussi. Il continuait à bouger et à avoir des spasmes/tremblements, mais beaucoup plus faibles, il respirait à nouveau correctement et se mettait même à parler en dormant !
Le couple a donc décidé de partir, pour qu’on puisse s'en remettre, une fois Léo réveillé (il a du dormir trois heures). Mais en nous lassant le doux cadeau (empoisonné) de 2 grammes de
3mmc. Le lendemain, on retape avec Léo, mais j’ai beaucoup de mal à suivre tout les
redrops (j’ai peur), donc je ne le suis pas, lui me râle dessus… Alors je finis quand même par reprendre au final. On termine les deux grammes en deux jours quelque chose comme ça. La semaine suivante, je reste chez lui, on n’a pas repris de chems. On parle beaucoup moins, ambiance beaucoup plus calme relativement irritable, on se fâche assez régulièrement. Fin de semaine, j’ai à nouveau de la libido, pas lui… Alors je fais mon affaire en sa présence dans la pièce d’à côté (moment bizarre de ma vie ahah). La semaine se finit, et je rentre chez moi…
À froid après ces deux semaines, mes sentiments sont très partagés. D’un côté, j’ai kiffé notre trip et ai vécu plein de moment incroyables, d’un autre côté, je me sens mal, car on a abusé sur la conso (surtout moi qui n’étais pas du tout tolérant au prod à la
base). Sur un coup de tête Léo et moi avions décidé de former un couple libre, on se connaissait pourtant à peine. Première semaine on prend des nouvelles, deuxième semaine encore un peu, puis de moins en moins (spoiler : on a rompu).
Me voilà chez moi (douce Belgique… <3), suffisamment traumatisé de l’OD pour décider de ne pas reprendre de
3mmc. Une semaine passe, peut être deux, et un
craving monstrueux fait son apparition… N’importe quel sujet peut me faire penser à la 3 (ma mère qui parle de l’odeur d’un bon plat, quelqu’un qui se mouche, mon grand-père qui tremble, …), au point de ressentir comme si j’avais une latte dans le nez (l’odeur me revient, mon petit spasme habituel après une latte [petit secouement de tête comme quand on a un frisson], envie de boire de l'eau, …), ensuite j’ai des bouffées de chaleur et certains tocs de ma semaine de consommation reviennent (je craque mes os, frotte mon nez, parfois même des tremblement principalement au niveau des main). Je suis obnubilé par l’idée de reprendre de la 3, je pense que ça occupait mon esprit au minimum toutes les heures. Moi qui pensais avoir l’esprit assez fort, je suis en plein craquage et je finis par racheter 5g sur Internet.
Je me dis que ça ne pourra pas me faire beaucoup de mal, je devais recevoir le pocheton rapidement mais deux semaines plus tard je partais pour mon camp scout (je suis animateur pour jeunes de 12 à 16 ans) TOUT le mois de juillet, de quoi bien stopper ma consommation !
Je reçois donc le pochon, au début très prudent, je fais un test allergique en
Para le premier jour et en attendant le lendemain un vrai trip, je découvre… PSYCHOACTIF !!! Et oui, il était temps, j’en apprends plus sur la
3mmc en une journée que depuis que je connais le prod !
Arrive le premier soir de défonce en solo, putain le soulagement… Très prudent, je suis les conseils lus sur les forums, je prends un
para de 150mg avec une latte de 15mg pour commencer, petite dose qui m’a pourtant bien mise !! La première montée fut comme une libération, explosion de bonheur, je plane en souriant bêtement. Je commence mon trip début de soirée, il devait être 20h, mais me laisse complètement emporté par le
craving, et je continue jusqu’à 10h le lendemain… Certes à petites doses, j’ai dû prendre 600mg au total, ce qui je pense est raisonnable pour une si longue nuit.
La suite ? Dodo, une journée sobre, et le lendemain ça recommence… À chaque fois, je me dis que c’est la dernière, mais ensuite, je m’y remets. Je peux la kiffer cette molécule, mais je la déteste pour les mêmes raisons. Je pars en camp dans deux jours, je décide de trouver un plan chems pour tirer mon coup une dernière fois avant un mois d’abstinence (galère galère). J’en trouve un, on couche ensemble sous chems, c’était très bien de pouvoir partager ça avec quelqu’un d’autre et, étonnement, on n'a pas consommés tant que ça (peut-être 0,6 à deux sur la soirée). Après ce plan, je n’ai plus repris de chems. Il reste quelque chose comme 1,5g dans le pocheton, et en partant au camp, je décide de le prendre avec…
Le camp se sépare en deux parties :
- la première (le pré-camp), jusqu’au 15 juillet, uniquement composé des chefs et d’autres amis, nous construisons notre piloti, faisons la fête, la belle vie quoi.
- La seconde, du 15 au 31 juillet, les animés arrivent, c’est le camp à proprement parler.
Le pré-camp s’est bien passé, quelques épisode de manque, mais jamais aussi fort que quand j’étais rentré en Belgique. Seulement la même impression d’avoir une ligne sous le nez de temps en temps. Vers la fin du pré camp, je craque, j’envoie un message à un couple de la région, parfait, ils viennent me chercher ! Juste avant leur arrivée, je m’enfile 200mg en
para. Ensuite on kiffe à trois, et ils me ramènent au camp. Aucun
craving (faut dire que la montée était faible, voire totalement absente), dodo.
Aucun autre écart durant le camp. Par contre le manque de plus en plus présent au fil des jours, cette impression sous le nez qui est de plus en plus présente, de nouveau n’importe quel sujet me fais penser au prod, grosse bouffée de chaleur (après, il faisait jusqu’à 40° donc je ne sais pas si c’est directement lié), … Même symptômes que la première fois, seulement à ça s’ajoute une fatigue extrême (en plus de mes nuits de 9 heures, je pouvais faire des siestes de 3h en plus certains jours, impossibles de rester avec mes co-animateurs boire un verre en fin de journée, je dormais dès que je pouvais !) et une humeur fortement changeante un instant, je suis d’une humeur incroyable, de quoi déplacer des montagnes, mais l’instant d’après je redeviens morose, voire dépressif.
Rentré du camp, ni une ni deux, je me tape un trip, assez long (22h -> 7h je pense), mêmes quantités que d’habitude, quel plaisir ! Et moi qui pensais en finir grâce au camp… Ensuite je comate durant trois jours et ce avant de m’y remettre en me disant que je finis le pocheton avant d’arrêter pour de bons ! Deux jours plus tard, je prends ma dernière ligne content de ma décision… Puis vient l’insomnie de la
descente, je cogite, cogite…
Craving m’emporte, je commande 5g !! Même rengaine une fois reçu, je me dis qu’à la fin, je ne rachète pas. Mais voilà, dès réception, je commence une grosse défonce de plusieurs jours (la plupart du temps solo, trois plans chems plutôt chouette, mais au final, je préfère les trips tranquille solo…) et j’écoule les 5g en près d’une semaine… Pas un jour sans conso, le pire, c’est lors d’une
descente, lorsqu’il devait me rester 3g, j’ai été pris de paranoïa, une peur TERRIBLE (ne me demandez pas pourquoi j’en ai pleuré) de ne plus avoir de stock, j’ai donc recommandé 5g…
Aujourd’hui, je suis toujours avec ce dernier pocheton (ce qui fait un total de 10g depuis début août). Ma consommation monte, j’ai l’impression que ma tolérance grandie très fort… Mes lignes ont triplé de taille, j’en prends deux au lieu d’une… Malgré tout, je suis « prudent », enfin, j’essaie, je me renseigne constamment, passe des heures entières à lire des témoignages, infos, … Sur ce forum ou d’autres sites… Je n’ai pas repris de
plug depuis mon retour en Belgique, je consomme presque complètement en
sniff (1
para tous les 3 trips je dirais). Je ne me défonce plus tous les jours à cause de mes remords. (C’est déjà mieux, mais ça reste pas ouf)
Voilà un petit résumé de cette dernière semaine :
- Etape 1 : Trip toute la nuit
- Etape 2 : Dodo jusqu’à 15h, réveil empli de regret -> « Ok, c’est fini… Je ne prends plus. »
- Etape 3 : Rester sobre 24h
- Etape 4 : C’est reparti…
Voilà pour ma story, et mes début chaotiques avec la 3MMC, j’espère qu’elle pourra aider certains, j’avoue attendre avec impatience vos réactions, j’aimerais savoir si d’autres on vécu quelque chose de similaire ou si vous avez des conseils. Pensez-vous que j’ai déjà atteint un seuil d’addiction ? Devrais-je voir quelqu’un ? Certains de mes amis savent que je consomme des drogues, mais pas à ce point, je n’arrive pas à en parler…Je n’aimerais pas arrêter totalement de consommer de la 3, mais je pense qu’un plan chems une fois par mois serait plus raisonnable pour pouvoir continuer à en profiter te temps à autres. Mais comment faire ?! À chaque fois, je suis si décidé, je n’ai jamais tenu plus de 48h avant de retomber. Et je ne pense pas avoir la force de tout balancer aux toilettes, j’aimerais la garder pour profiter de manière occasionnelle, il me reste environ 3,5g, ça ne représente pas moins de 60 balles, je ne roule pas sur l’or…
À ça, s’ajoutent deux trois complications, qui je le pensais, m’aiderons à me convaincre d’arrêter (pas vraiment au final, peut-être un gain de quelques heures). La plus importante a montré le bout de son nez il y a quelques jours et durant presque 3 jours. (jusqu’à aujourd’hui) J’ai été pris d’énormes constipations, je continue pourtant de manger, au minimum un gros repas par jour. Rien à faire, j’ai réussi à réduire mes ballonnements avec un lavement anal, mais c’est rapidement revenu. J’ai donc arrêté de consommer plus longtemps (la fois des 48h) mangé plus, surtout des fruits. Résultat, enfin le retour aux selles, des crottes de lapin, mais ça fait un bien fou, les ballonnements se sont enfin calmés.
Retour au présent (Ou presque, j’écris ça à la fin du trip ahah) je ne comptais pas consommer aujourd’hui de
base. Mais les intestins enfin libérés, je me suis senti moins bloqué. Je me suis donc dis, que je pouvais essayer de me défoncer différemment aujourd’hui, principalement à
base de
Para. J'espère ainsi couper le
craving (sachant, que chez moi, il est surtout lié au
sniff, je pense) et reposer mes lesions au nez (qui commencent à être alarmantes). Je vous laisse donc avec mon
trip report :
Trip report :Age : 21 ans
Poids : 80kg
Taille : 1m76
20h51 - Je rentre d'un dîner de famille, le ventre plein à craquer, après mon passage à la selle, me décide pour un premier
para. Pas le temps de me laisser douter, je prépare une gélule avec 190mg et l'avale illilco !
21h45 - Faible impression de planner, rien d’incroyable, à peine profitable. Simplement une petite bougeotte et la tête qui tourne
22h12 - Toujours rien d'incroyable, après avoir attendu plus d'une heure je décide de
redrop d’un petit
para entre 80 et 120mg à l’oeil accompagné de deux lignes environ 50mg au total. Je prends la première, et malheurs ! Je tousse sur mon plateau et perds une grande partie de la deuxième ligne... Il ne restait pas grand chose, je me dis que ce n'est pas plus mal sachant que je ne comptais pas prendre de latte à la
base. (25-30 mg en
sniff au final je dirais)
22h30 - Faible montée (sûrement due à la ligne), effet déjà plus proche à d’habitude même si peu élevé, pas de grosses sensations et pas très sérotonique, les effets se sont estompés très vite (20 min max), puis retour à un état assez moyen, surtout quelques chaleurs et tachycardie, parfois quelques sensation de défonce (comme une petite taffe de
weed je dirais).
23h10 - Déçu des effet de mes petits essais, je décide de prendre une (double) ligne de 60mg afin d’achever ce trip comme il le faut. Je ne pense pas que ça soit du
craving à ce niveau, à priori je n’ai pas débuté la
descente des
paras, je cherche plus à atteindre le palier. Je tire la première trace, et paf, même bêtise que la première fois, réflexe, je tousse, la moitié de la deuxième ligne s’envole (et mes espoirs de trips avec). Catastrophe, je sens de la
poussière (de
3mmc) toucher mon oeil droit ! Je fonce à la salle de bain, me lave les mains consciencieusement avant de rincer au max mon oeil. J’espère que je n’aurais rien, pour le moment aucuns problèmes. Au final, mes 60mg sont probablement devenus 40mg, difficile à dire. J’attends la montée à présent.
12 min après ma ligne (sachant que je mets toujours précisément 8 min pour monter), je perds patiente, la montée est faible et comme tout à l’heure sans intérêts ! Je me re-prépare une ligne illico, sans même prendre le temps de peser (je regrette maintenant), je dirais que le cristal faisait 40mg. Je le fais en une ligne, pas envie de la faire envoler à nouveau.
23h28 - Je prends la trace. Elle me détruit la narine, je ne suis qu’à moitié content, j’ai vraiment succombé au
craving ce coup-ci, mais je me dis que je vais enfin avoir la montée que je désirais aujourd’hui.
Quelques instants plus tard, j’ai mal à l’oeil gauche, et je voie des taches violettes, je pense que je n’en avais pas que dans l'oeil droit... Rebelote, salle de bain et rinçage. Mes colocataires doivent commencer à se poser des questions, je fais plein d’aller retours dans le hall de nuit !
Après mes huit minutes habituelle (je suis en effet très maniaque sur les timings ahah), je ressent une montée, déjà beaucoup plus plaisante que toute les autres. Pas le « boost » d’une première ligne en soirée, mais je sens que j’ai atteint mon plateau. Je profite et reviens plus tard..
En plein (léger) trip à écouter de la Hardstyle, incapable de me sortir mon
TR de la tête, quand je commence quelque chose sous 3 en général, j’ai du mal à m’arrêter. Je décide donc d’écrire mon introduction (MAJ : J'ai écris un roman :0)
23h50 - Contre toute attente, je ressent comme une nouvelle montée, le pied intégral, mais incapable de lâcher la rédaction de mon intro ! A cette allure demain je peux publier mes mémoires !
1h11 - Très peu d’effet restant… Je ressent une grosse tachycardie, je pense ne jamais en avoir eu de si forte avec la
3mmc. Je commence à me dire que les
paras ne sont pas faits pour moi, jusqu’ici peu d’effet pour les quantités prises. Devrais-je essayer de prendre un unique
para plus élevé dès le début la prochaine fois ? J’ai l’impression que mes deux
para se suivent au niveau des effets positifs mais s’additionnent niveau effets négatifs, assez dur à exprimer.
3h38 - Toujours très éveillé, je viens de finir le post. Plus trop d’effet excepté les résiduels. Mes tocs (craquages d’os, doigts qui tapotent et pieds qui tapent), grosse chaleur, quelques frissons quand j’effleure ma peau, anxiété/sur le qui-vive (limite parano), léger tremblement et faible tachycardie. Je me sens relativement bien tout de même, c’est un peu contradictoire avec mon attitude physique, mais mentalement je me sens plus serein.
Voilà je relis rapidement le tout et poste juste après, ensuite au dodo. J’attends vos réactions, et un tout grand merci pour l’attention apportée ! <3
Dernière modification par EndlessLife (15 août 2022 à 05:32)