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V'alchimiste a écrit
J'aimerais savoir si d'autres consommateurs/trices sont dans le même cas que moi ?
Est-ce le mode de consommation qui me sauve des affres d'un manque physique ou d'autres facteurs ? Plus généralement que vous soyez consommateur quotidien ou occasionnel comment gérez-vous cette drogue ?
Salut, j'ai aussi consommer de l'héro pendant plusieurs années avant de perdre totalement le contrôle de ma consommation...
Je suis sous metha depuis 10ans (après avoir essayé le subutex) et je serai sous metha jusqu'à la fin de ma vie, l'héroïne à complètement déréglée mon système endorphinique.
//Gros warning\\
Attention donc à ne pas se croire plus fort que la came, à ne pas sous-estimé le pouvoir adictif de l'héroïne (on se croit tous supérieures jusqu'à jour où...)
kaneda
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Marco 68 a écrit
C'est une question de temps, t'inquiète.
Je te sent très sur de toi, comme nous tous, confiante que "moi je gere", ça arrive aux autres,les cons, j'suis plus fort.
Question de temps
Hola Amigos!
Et oui, c'est la période dite de "lune de miel", c'est toujours très bon au début...cette période sera d'autant plus longue si tu arrives à espacer les prises...
MAIS, V'ALDCHIMISTE, je crois qu'au début on s'est tous cru plus fort que l'héro, et c'est normal en fait quand on a jamais connu le mauvais côté du truc...après ton premier "manque" tu vas pleurer comme tout le monde par contre...
Fait attention...des cessions toutes les 2 semaines, de parfois 8 jours, tu vas malheureusement bientôt comprendre de quoi je parle...
Fait attention à toi, si tu veux que ça reste un plaisir essaies d'espacer bien plus les prises...conseil d'ami, vraiment !
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C'est biologique. Le système que tu déstabilises perds de plus en plus sa résilience. Je n'ai jamais eu de manque physique aux opiacés, mais pour le GBL, j'ai passé plusieurs années à en droper sans prendre gare, sans signe de sevrage, sans souci. Maintenant, même avec des pauses de plusieurs mois voir années, si j'en drope plus de 2/3 fois d'affilée, je repars avec un manque physique et le lendemain, j'ai une tension élevée etc (et bien-sûr je n'ai plus aucun effet qui en vaille le détour). À mon avis, tout comme les autres, avec des sessions de 8 jours d'affilée, tu risques de comprendre de quoi les autres parlent assez vite. Et les sevrages sont de pire en pire, et de plus en plus rapides à arriver. Je ne sais pas si c'est la même dynamique que pour le GBL, ou moi désormais, c'est bon j'ai soupé, il n'y a plus aucun intérêt, c'est ridicule. Le produit "le plus clean du monde" s'est transformé en un truc hardcore et sans intérêt. Ça serait intéressant de savoir les différences précises entre le système GABAb et opiacé.
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V'alchimiste a écrit
Bonsoir à toutes et à tous,
Après une longue absence sur PA (vie galère...) je reviens vers vous afin de faire part de mon expérience de ma consommation sur le "long" terme d'une drogue en particulier, et pourquoi pas atténuer sa mauvaise réputation que je trouve personnellement exagérée : l'héroïne.
Poly-consommateur depuis plus de 10 ans ( amphétamine, lsd, cocaïne kétamine, benzodiazépines et autres pratiques, molécules & interactions douteuses sur lesquelles je passerai car elles ne sont pas le sujet principal de mon post). Je suis également consommateur d'héroïne depuis environ 3 ans.
Je consomme, prisée ou fumée, de l'héroïne brune, bon marché et de très bonne qualité titrée par le vendeur jusqu'à 50% de pureté ; ce que je veux bien croire comparaison faite d'autres produits achetés ailleurs (et si j'en crois les quelques légères overdoses avec ce produit durant mon parcours, du moins si s'endormir quelques minutes après sa trace peut-être considéré comme tel).
J'en consomme environ 24 à 72h voire plus (ma session la plus longue fût de 8 jours) environ toutes les deux semaines, à raison d'un quart à un demi/ un gramme par session. Je n'ai jamais ressenti le moindre effet de manque physique depuis le début de ma consommation ni consommé quelque substitut que ce soit dans les périodes où le produit vient-à manquer ; tout au plus un assoupissement à la fin de session, et après une bonne nuit de sommeil c'est reparti comme en 40 si je puis dire.
Alors bien-sûr l'addiction psychologique est néanmoins assez forte, le produit s'immisçant souvent dans mon esprit en particulier lors de moments pénibles -c'est parfois difficile de lui résister- ; sans oublier l'apparente fadeur du monde et le manque d'intérêt total que je peux avoir envers lui quand le produit n'est pas dans mon sang . Quoi qu'il en soit, l'effet est toujours puissant à chaque session ainsi que le plaisir de la consommation, j'irai jusqu'à affirmer que c'est le seul produit que je maîtrise à peu près.
J'aimerais savoir si d'autres consommateurs/trices sont dans le même cas que moi ?
Est-ce le mode de consommation qui me sauve des affres d'un manque physique ou d'autres facteurs ? Plus généralement que vous soyez consommateur quotidien ou occasionnel comment gérez-vous cette drogue ?
Merci de m'avoir lu, en attendant vos éventuels retours, une bonne soirée à vous.
Val_
Bonjour,
Tu consommes de l'héro depuis 3 ans, toutes les 2 semaines, par cessions de 24h à 8 jours max avec une poudre à 50% sans avoir jamais ressenti un manque ?
Tu penses que piquer du nez ou t'endormir quelques minutes c'est une overdose ?
Tu es sûr que c'est de l'héro que tu prends ?
Envois un échantillon que je vérifie stp:bravo:
Fait très attention à toi, c'est remarquable d'arriver à gérer ta conso de ce produit de la sorte...j'en connais qui y arrivent...mais pas avec cette fréquence...je te souhaites très sincèrement de ne jamais connaître le manque d'héro, je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi...
Une excellente journée à tous !!!!!!
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V'alchimiste a écrit
Alors bien-sûr l'addiction psychologique est néanmoins assez forte, le produit s'immisçant souvent dans mon esprit en particulier lors de moments pénibles -c'est parfois difficile de lui résister- ; sans oublier l'apparente fadeur du monde et le manque d'intérêt total que je peux avoir envers lui quand le produit n'est pas dans mon sang .
Salut, j'ai relu ton message et je cite ci-dessus un passage que je n'avais pas relevé précédemment.
En faite tu es déjà dépendant à l'héroïne mais tu ne t'en ai pas rendu compte.
Ce que je constate en te lisant c'est que tu es dépendant psychologiquement, et d'expérience, je peux te dire que ça commence comme ça pour tous le monde...
Dépendance psychologique --> dépendance physique (doucement mais sûrement, crois nous)
Si tu lis bien les autres avis, tu constatera qu'on est plusieurs à trouver ton message un peu "prétentieux" ne le prend pas mal, c'est juste un constat.
Si je peux te donner un conseil, et je parle encore d'expérience (ca fait +20 ans que je consomme des opiacés, je connais "un peu") espace encore plus t'es prise de came.
Quand j'ai commencé je me faisais un extra de came, maximum 1G, consommer en 1 week-end, j'ai tenu se rythme pendant au moins 4 ans, et ben ça n'a pas suffit pour me tenir éloigné de la dépendance physique et psychique.
N'hésite pas si tu as d'autres questions, on est nombreux à pouvoir/essayer d'y répondre.
Voili voilou, c'était les 2 cents de kaneda
kaneda
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Golom a écrit
Tu consommes de l'héro depuis 3 ans, toutes les 2 semaines, par cessions de 24h à 8 jours max avec une poudre à 50% sans avoir jamais ressenti un manque ?
Tu penses que piquer du nez ou t'endormir quelques minutes c'est une overdose ?
Tu es sûr que c'est de l'héro que tu prends ?
Envois un échantillon que je vérifie stp:bravo:
Fait très attention à toi, c'est remarquable d'arriver à gérer ta conso de ce produit de la sorte...j'en connais qui y arrivent...mais pas avec cette fréquence...je te souhaites très sincèrement de ne jamais connaître le manque d'héro, je ne le souhaiterais pas à mon pire ennemi...
Une excellente journée à tous !!!!!!
Oui je suis certain que c'est de la came, les tests salivaires des flics me l'ont confirmé plusieurs fois lol !Quant aux 50% je n'en sais rien et je veux bien croire que le commerçant gonfle le taux affiché pour des raisons évidentes ! Je ne l'ai effectivement pas fait analyser mais en tout cas elle est bien meilleure que toutes celles que j'ai pu chopper hors plan fixe.
kaneda a écrit
Si tu lis bien les autres avis, tu constatera qu'on est plusieurs à trouver ton message un peu "prétentieux" ne le prend pas mal, c'est juste un constat.
Si je peux te donner un conseil, et je parle encore d'expérience (ca fait +20 ans que je consomme des opiacés, je connais "un peu") espace encore plus t'es prise de came.
Quand j'ai commencé je me faisais un extra de came, maximum 1G, consommer en 1 week-end, j'ai tenu se rythme pendant au moins 4 ans, et ben ça n'a pas suffit pour me tenir éloigné de la dépendance physique et psychique.
kaneda
Parfois il m'arrive (rarement) de faire des pauses de 1 mois, en tout cas je veux bien croire à vous lire que ce serait une bonne idée d'ajouter une bonne semaine entre chaque prise et réduire à 48h au maximum chacune d'elle.
J'ai connu une dépendance physique aux benzodiazépines pendants des années (je consommait environ 5 lexomils et 5 xanaxs tous les soirs), comment compareriez vous le manque d'opiacés par rapport à celui des benzos ? Dois-je m'attendre à des effets similaires si l'héroine gagne ?(à savoir nausée, vomissements, confusion extrême, état grippal et parfois perte de conscience etc)
Merci pour vos conseils
Bonne journée à vous
Dernière modification par V'alchimiste (03 septembre 2022 à 12:24)
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Dernière modification par cependant (03 septembre 2022 à 16:07)
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cependant
Salut cependant, sur quel point tu n'es pas d'accord avec nous ? Parceque j'ai bien lu ton post et on dit la même chose au final !
Bien sur on n'utilise pas les mêmes mots, mais ce que je constate en lisant ton post c'est que tu prends de la dihydrocodéine à 120mg/jour pour ne pas être en manque. Marco, Golom et moi et bien on prend de la methadone (corrigé moi les gars si je me trompe)
Donc ce que je constate c'est que tous les personnes qui ont commenté le post de V'alchimiste prennent un TSO officiel ou non.
Toi comme moi on a peut-être mis du temps avant de devoir prendre un médicament pour ne être en manque mais aujourd'hui on en prend un.
Ou alors tu ne te considère pas dépendantes ?
Je demande, ne le prend pas mal, je veux juste bien comprendre ton point de vu.
Je rajouterai même une anecdotes perso qui n'engage que moi bien sur mais ce que j'écris ci-dessous est du vécu :
Tous mes potes (30 personnes au moins), qui fréquenter comme moi des personnes qui consommait de la came et bien on est tous tombé dedans, plus ou moins vite, mais moi et mes potes on a accroché l'héroïne et aujourd'hui on prend un TSO.
kaneda
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kaneda a écrit
Ou alors tu ne te considère pas dépendantes ?
Je demande, ne le prend pas mal, je veux juste bien comprendre ton point de vu.
Si, si je me considère dépendante
Je ne suis pas d'accord juste à dire que c'est *obligé* de le devenir...
Je suis d'accord à dire que plus on augmente doses, fréquence et quantité on finit par développer une dépendance physique, mais que finalement on n'est pas obligés d'augmenter doses, fréquence et quantités pour moi. Je ne l'ai pas fait pendant des années, je m'y suis retrouvée à cause d'une conjoncture d'évènements de santé/relations.
Après ok, c'est ce que j'ai fini par faire à un moment, mais j'ai l'impression que tout le discours sur le fait que ce n'était pas possible autrement ça ne m'a pas aidée...(je ne dis pas que c'est à cause de ça).
Par contre autour de moi, les potes qui prennent de la came (depuis une dizaine d'années environ) se partagent entre ceux sous TSO+extra, TSo seul, came occasionnelle, plus de conso.
Oui 1/4 des personnes qui consomment de la came autour de moi ne le font qu'en occasionnel et ça depuis 10 ans environ.
Ce que je veux dire c'est que je crois important de connaître les fonctionnements biologiques/psy, mais ne pas y voir une fatalité...
Et là toutes les interventions, en se basant justement sur ses propres expériences, nient un peu la possibilité de suivre d'autres parcours. Peut-être ça arrive statistiquement souvent, mais c'est quand même possible à mon avis, de faire gaffe aux facteurs sociaux, psy, relationnels pour ne pas développer une dépendance...
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Après ok, c'est ce que j'ai fini par faire à un moment, mais j'ai l'impression que tout le discours sur le fait que ce n'était pas possible autrement ça ne m'a pas aidée...
Non ce n'est pas ce discours qui t'a fait consommer d'avantage, c'est ta tolérance + facteur perso qui a fait que tu as augmenté et raprocher tes consos.
Peux être que tu manque de recul sur ton parcours ? En tous cas moi a une période de ma vie j'ai manquer de discernement, je n'avais plus de discernement !
Et là toutes les interventions, en se basant justement sur ses propres expériences, nient un peu la possibilité de suivre d'autres parcours.
En lisant les témoignages sur PA et consort je constate que c'est souvent les mêmes témoignages qui reviennent et c'est normal parceque c'est souvent le même schéma qui se répète pour les consommateurs d'opiacés !
Moi je témoigne de mon expérience pour que le lecteur ai le maximum d'informations, ensuite le lecteur nourrir de tous ces témoignages sera à même de prendre sa décision.
kaneda
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cependant a écrit
Salut,
je ne suis pas totalement d'accord avec vous, même je ne remets pas en question vos expériences ni les fonctionnements biologiques de la dépendance physique aux opis.
Perso, j'ai eu une conso comme celle décrite dans le post pendant 4 ans (avec un fonctionnement trèèèès semblable en quantité -- juste j’émets quelques perplexités car 50%, ça me semble énorme !! puis si j'ai bien compris les salivaires réagissent à tous les opiacés, bref -- et au moins 8 ans de conso plus occasionnelles d'opis (parfois pas si occasionnel que ça, mais que des opis pallier 2 : opium, rach, codéine, tramadol, kratom).
Là ça fait un an et quelques que j'ai la même conso de came, une fois toutes les deux ou trois semaines, 1g environ sur des sessions de 3j environ. Le reste du temps je prends de la dihydrocodéine à 120mg/jour.
Sincèrement ça m'énerve un peu dire « c'est obligé, tu n'y échappera pas » car c'est typiquement le bon exemple de la prophétie autoréalisatrice...
Pour quoi tenter de gérer une conso si de toute façon on n'a d'autres choix qu'échoir ?!
Après je ne peux pas parler, mais je trouvais que pendant la phase où je voyais que mes consos devenaient plus intenses et rapproché le discours, « de toute façon c'est obligé », ça ne m'aidait pas du tout.
Mais même pendant cette période, j'ai tant bien que mal dans les conditions particulières que je traversais (problèmes de santé non décelés auxquels les opis palliaient, relation sentimentale avec un consommateur sans thunes), j'ai toujours à peu près géré comme je le souhaitais (enfin, disons plutôt que je n'ai pas perdu le contrôle). Je n'ai jamais souffert de manque atroce (sauf un matin où j'avais eu un faux plan d'un médecin, mais encore ça allait par rapport à tant d'autres descriptions) car d'une part j'ai essayé de gérer mes quantités et ma tolérance et puis (vieux réflexe de fumeuse de joints) j'ai toujours veillé à me garder quelque chose pour ne pas être en manque.
Si j'avais d'autres opis pour pallier le manque en dégressif, j'ai toujours assez aisément interrompu mes conso de came (même en ayant une trace sous les yeux, je dis pas que c'était facile). Après bien sûr que je ne remet pas en question l’accroche physique et que plus je consomme en durée, quantités et fréquence, bah, le corps s'habitue !!
Mais tant que je pouvais avoir de la codéine en pharmacie, hop, une petite dizaine de jours en dégressif (vous avez plusieurs témoignages dans mes posts) et ma tolérance baissait...
Après perso, je n'ai jamais eu envie d'arrêter. Et ça ça a été une motivation pour gérer ma conso. Gérer, ne pas faire de la merde pour continuer ! J'ai fait plusieurs pauses pour mieux gérer la tolérance. Je ne me suis jamais crue plus forte que la came, c'est un outil pour moi, non pas un moulin à vent contre lequel lutter...
Voilà, juste pour dire que chaque parcours et personnel et que même si biologiquement l'accroche physique c'est une réalité, les stratégies pour l'éviter, la limiter, la contenir ou la repousser sont multiples et possibles !
Et sur ça je suis d'accord avec vous, plus on consomme en fréquence, durée et quantités, plus on alimente la dépendance, plus ça sera difficile d'arrêter et plus le manque sera difficile. Mais je n'ai pas l'impression qu'on est tout des déchets au fond du caniveau...je crois qu'on est d'accord sur le fond, mais je pense juste je me suis faite bercer par des discours comme ça d'amis accros, qui à la fois me mettaient en garde, à la fois sous-évaluaient mes conso et avaient une certaine fatalité comme quoi on ne peut pas y échapper.
Bonsoir Cependant,
Je ne suis pas en désaccord avec toi, j'ai consommé pendant 3 ans de l'opium et de la Rach "home made", défoncé les 3/4 de la semaine aux opiacés...mais à cette époque la je n'avais même jamais entendu parler du mot "manque".Je part 1 mois en Arizona, zéro souci, zéro manque !
Environ 2 ans après, je commence à consommer de l'héro, j'en ai a profusion via Rotterdam et le Portugal, de la bonne.Je consomme comme un cochon pendant quasi 3 ans, en me moquant un peu de ceux qui commencent à me parler de ce qui est pour moi sur le moment un mythe: ce fameux "manque"! J'ai compris ma douleur le jours ou je me suis dis: "tiens, si je partai en week-end sans rien ?". Autant vous dire que le week-end a été tendu !
BREF, tout ça pour dire qu'il est possible d'être complètement accro sans même s'en rendre compte.
OUI, certaines personnes arrivent à consommer de l'héroïne très occasionnellement, ça existe bien sur...mais l'accoutumance est tout de même assez rapide, et comme on veut toujours ressentir l'effet du début, voir plus, les doses augmentent forcément avec le temps, c'est mathématique.
N'oublies pas que tu ne consomme peut-être que quelques jours toutes les 2 semaines, mais la dépendance psychologique est justement dans la répétition ! De plus, comme Kaneda le dit, tu "comble" avec un autre opiacé entre tes prises d'héroïne...sans ça tu serai forcément en manque (physique la par contre en plus de psychologique).
Après, il y a des gens, comme moi, qui adorent les opiacés et qui le vivent très bien...j'ai une vie que j'adore, j'habite un coin formidable, je fais quasi ce que je veux quand je veux, j'ai une femme qui m'aime et un boulot qui rapporte pas trop mal tout en étant ma passion.
POUR les autres, ceux qui en ont marre, il est tout a fait possible de redevenir naïf (je conseil quand même un TSO dégressif et surtout VOULU).J'ai l'exemple sous les yeux de ma femme qui est passée de plus de 5g (de très bonne) par jours à absolument zéro aujourd'hui (plus aucun opiacé, via traitement methadone).
Voilà, une bien bonne nuit à tous, profitez de la vie sous tous les aspects que vous en aimez, c'est sans doute ça l'essentiel !
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cependant a écrit
Salut,
sous-évaluaient mes conso et avaient une certaine fatalité comme quoi on ne peut pas y échapper.
De fait, tu n'y a pas échappé !
Mais comme dis dans mon message précédent ce n'est pas une fin en soit, tout dépend de toi, de tes attentes...via un TSO il est désormais assez facile d'arrêter pour celui qui le veut vraiment, sans douleur aucune, en faisant ça progressivement.
Sinon il y a aussi la seconde solution, celle d'accepter son goût pour les OP tout simplement...attention ceci dit, je ne consomme pas en IV, la, au bout d'un moment, ça semble pouvoir devenir un problème...encore que, si très bien filtré et avec une substance "pure/pharmaceutique" (c'est ce qui ce fait en Suisse par exemple) ça ne semble pas être réellement problématique...
Petite question au passage: ce 1/4 de gens que tu connais et qui ne consomment qu'occasionellement de l'héro, prennent-ils autre chose à côté ?
Buenas noches !!!
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Dernière modification par cependant (04 septembre 2022 à 14:40)
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cependant a écrit
mais c'était un peu ça que je voulais dire que ça ne m'a pas aidée cette idée comme quoi c'est obligé qu'à un moment ou à un autre on perde le contrôle sur la conso !!
Bref, finalement tu parles de l'influence des autres sur ton comportement.C'est comme ça pour tout le monde et dans absolument tous les domaines...après c'est une histoire de volonté et d'entourage aussi...
cependant a écrit
je reste convaincue que bien sur, c'est obligé de devenir dépendant physiquement en prenant quotidiennement des opiacés pendant un moment, mais ce n'est pas obligé de perdre le contrôle et en prendre tous les jours...
Ben si, quand tu es dépendant physiquement aux opiacés, tu en prends tous les jours...ou alors tu supporte d'être malade très souvent comme avant les TSO et ça c'est pas une vie par contre!
cependant a écrit
Quant aux statistiques de mon entourage, j'ai avancé 25%occasionnel et 25% qui ont arrêté, ça fait quand meme 50% de non dépendants...mais mon entourage est non représentatif je crois
Oh si, je crois que ton entourage est a peu près représentatif (si tu enlève 30% à ceux qui se croient non dépendant)...tout dépend de la tranche d'âge quand même...dans ma tranche 35/45 ça serait plutôt 20% occasionnel, 10% "à fonds dedans", 50% sous TSO et 20% décro totale...bon après, rien qu'en France il y a de grosses disparités selon la ou tu habites.
Aller...une petite liqueur, un bain de minuit et dodo ?
edit : s'il te plait, utilise la fonction « Citer » en répondant au post, ou la balise
[quote=personneàciter][/quote]
pour garder la lisibilité des posts :)
Dernière modification par cependant (04 septembre 2022 à 14:34)
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Marco 68 a écrit
Ciao cependant
C'est moi qui pense que l'auteur du post aura un de ces quatre un dur réveil, trempé, avec douleurs, en manque.
Et je dis ça seulement à lire de se consommation, je le répète, c'est une question de temps
Je lui souhaite pas mais on y est tous passé....
Bonne dimanche jvais chercher ma came..
Perso je crois que ça dépend...
S'il commence à rallonger les sessions, augmenter le fréquence et les doses : oui, à un moment ou à un autre, la dépendance physique va se développer...
Si au contraire, il continue à espacer ses prises, limiter les sessions à deux jours comme il disait envie de faire...il n'y a pas spécialement de raisons pour moi qu'un jour se réveille en manque, même si à force peut-être la fatigue va être plus accentuée...
Après je suis d'accord qu'il faut se donner les moyens de garder une conso comme ça et pour moi ça passe aussi par arrêter de seriner à tout le monde que c'est impossible, que personne n'y arrivera...perso j'ai mis en place des stratégies qui ont marché pendant un moment. Si à un moment j'ai arrêté d'y faire gaffe c'était un ensemble de facteurs, dont je suis moi même la responsable au fond, mais comme je disais si dans mon cas les médecins aussi avaient été moins persuadés dès tout de suite que la seule façon de consommer des opis c'est la dépendance, ils m'auraient prescrit avant d'autres analyses et en ayant plus les symptômes que tout le monde mettait sur le dos du manque, alors que ce n'était pas le cas, ça aurait été plus simple de gérer. La preuve c'est que maintenant que je suis stabilisé à niveau de ma pathologie, je n'ai plus du tout le besoin de consommer comme j'avais à un moment où les choses n'étaient pas claires...
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Bien sûr, mais la dépendance ne vient pas de nulle part...vient du fait d'en consommer plus en plus régulièrement.
Tant qu'on espace les prises, on garde une fréquence espacée, des doses pas faramineuses etc...il n'y a pas de raison d'être dépendants pour moi.
Le témoignage de la personne montre juste une gestion de conso qui évite la dépendance physique.
Pour moi ce n'est pas dire « oh, regardez je suis plus fort que la came », comme si la came c'était le diable en personne et dès qu'on la touche « on y tombe dedans ».
Pour moi c'est important justement d'avoir des témoignages qui montrent d'autres parcours qu'une conso qui devient quotidienne.
Des parcours, que tout en étant conscients de la possibilité de développer une dépendance physique, essayent de mettre en place les moyens pour la limiter !
Car le partage de connaissances et l'autosupport est là pour ça pour moi. Ce n'est pas dire, « eh mec, tu deviendra dépendant c'est obligé » mais au contraire, prendre en considérations les éléments qui nous ont amène à développer une dépendance physique, les partager, et se réjouir s'il y a des personnes que justement suivent un chemin où elles arrivent à gérer leur conso (et ce n'est pas une question de volonté ! c'est une question de connaissance des facteurs qui la développent, éviter de se mettre en condition si on veut éviter).
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Golom a écrit
[
De fait, tu n'y a pas échappé !
Je n'y ai pas échappé ? Je me bats quand même contre cette « fatalité »...
Car si je n'avais pas intégré le discours ambiant (intégré par les personnes dépendantes elles-mêmes, mais aussi par les soignants, la société en général) comme quoi on ne peut pas y échapper...ça aurait été plus facile de continuer à gérer.
Ce n'est pas pour me justifier ou quoi...mais je l'ai ressenti comme ça.
Après, je me suis mis moi-même dans des situations que je savais pertinemment dangereuses pour une gestion occasionnelle comme je le souhaitais, j'assume. J'ai fait ce choix relativement en connaissance de cause. Le seul truc que je n'ai pas choisi c'est les problèmes médicaux qui ont compliqué le tableau, mais bon ça c'est comme ça. Je ne regrette pas.
Et je remarque, mais ça je ne sais pas si ça dépend de contingences extérieures, du parcours de vie ou du traitement de l'autre pathologie, que depuis que je prends mon TSO je suis plus apaisée (pas du tout en gommage d'émotions, au contraire), sereine et moins angoissée en permanence comme j'ai pu l'être avant. Même si tout n'est pas rose, mais je ne suis plus écorchée vive, à me patauger dans une souffrance qui m’empêchait de voir autre chose (et d'agir !) (et ça bien avant d'être dépendante aux opis !! les pires périodes que j'ai traversées sont celles où je ne consommais rien, à part des joints).
Golom a écrit
Mais comme dis dans mon message précédent ce n'est pas une fin en soit, tout dépend de toi, de tes attentes...via un TSO il est désormais assez facile d'arrêter pour celui qui le veut vraiment, sans douleur aucune, en faisant ça progressivement.
Moi je n'ai jamais voulu arrêter et je ne le veux pas.
Juste je n'avais pas envie que ma conso ne corresponde pas à celle qui me faisait du bien.
Ce qui m'apporte c'est une conso occasionnelle, que ce soit avec un TSO pour gérer une dépendance + extras ou avant. Je n'ai pas envie d'être défoncée tous les jours. J'ai envie de l'être quand j'en ai envie, quand je sens que j'ai besoin de prendre des vacances de ma tête...
Ça n'a duré que deux mois pour moi, mais toute la journée passée pour attendre des dealers qui arrivent toujours dans cinq minutes, alors que ça fait une heure, le four qui ferme car il y a eu une descente, etc etc pour une conso qui m'apportait de moins en moins, ça m'a vite saoulée.
Golom a écrit
t...attention ceci dit, je ne consomme pas en IV, la, au bout d'un moment, ça semble pouvoir devenir un problème...encore que, si très bien filtré et avec une substance "pure/pharmaceutique" (c'est ce qui ce fait en Suisse par exemple) ça ne semble pas être réellement problématique...
Ça à voir quoi la ROA là-dedans ?
Oui, la ROA ça peut bien jouer dans l'augmentation de la tolérance par exemple ou la durée de vie et l'intensité des effets.
Mais il n'y a pas pour moi de hiérarchisation des ROA, se croire meilleurs car on IV pas
eh je dis pas que c'est ça que tu dis :) mais c'est bien de l'expliciter...
Golom a écrit
Petite question au passage: ce 1/4 de gens que tu connais et qui ne consomment qu'occasionnellement de l'héro, prennent-ils autre chose à côté ?
Oui, la plupart consomment de l'alcool régulièrement, occasionnellement coke, speed, kéta, psylo, LSD, MD, cannabis...
Pourquoi ?
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champi a écrit
Merci pour ce contrepoint à la 'prophétie'
Par contre je ne sais pas qui a mis ce champi mais je ne suis pas du tous d'accord, il n'y a pas de "prophétie". Je pense que l'auteur du champi n'est pas au faite du parcours d'un consommateur d'hero.
kaneda
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Pour l'instant il n'essaie pas de la gérer... Il la gère...
Je sais bien que la came augmente bien plus la tolérance que des paliers 2 (et encore, entre une came de rue à 6% et du bon opium, j'emets quelques doutes) et c'est pour ça qu'il faut faire gaffe. Mais ce n'est pas impossible vu les exemples que j'ai autour de moi, entre le fait d'être conscient de la possibilité de devenir dépend et le parcours obligé à la dépendance, c'est là que je ne suis pas d'accord.
Le champi faisait référence à la prophétie auto-réalisatrice, qu'on utilise par exemple en sociologie, pour comprendre pour quoi si on dit « tous les pauvres sont des criminels », bah il finiront en partie par le devenir, car au delà de la marge de manoeuvre individuelle et de l'agency, on ne laisse pas la place et le choix de faire différemment et les personnes elles-mêmes intègrent le fait qu'elles ne peuvent pas y échapper...alors à quoi bon essayer de faire différemment ?
Eh bah pour moi, avec la came c'est pareil. Si on dit, si t'en consommés tu seras dépendant un jour, il y a bien plus de chances que cela soit vrai...
https://www.google.com/url?q=https://ww … 8VO-UMCrIB
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Proph%C … alisatrice
Dernière modification par cependant (04 septembre 2022 à 22:18)
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kaneda a écrit
Salut cependant, bon une chose est sur, c'est que chacun à sa propre expérience, et que l'on ne sera pas d'accord sur ce sujet !
Je rappelle quand même que l'auteur du post essaye de gérer une conso de came (heroine) pas une conso d'opium, codéine, tramadol, kratom, rach, ce n'est pas les mêmes produits, l'héroïne accroche beaucoup plus, et lorsqu'on consome régulièrement ta tolérance est d'avantage explosé.
Sinon ton parcours est "classique" :
conso occasionnel --> problème perso --> conso régulière. J'ai le même parcours aussi et on est nombreux à l'avoir.
C'est souvent le problème perso qui fait tous basculer...champi a écrit
Merci pour ce contrepoint à la 'prophétie'
Par contre je ne sais pas qui a mis ce champi mais je ne suis pas du tous d'accord, il n'y a pas de "prophétie". Je pense que l'auteur du champi n'est pas au faite du parcours d'un consommateur d'hero.
kaneda
Bonjour à tous,
Suis 100% d'accord avec toi Kaneda, sauf au niveau "problème perso"...moi je prends ça, et j'ai toujours pris ça uniquement pour le plaisir(toutes drogues incluses), comme nager ou faire de la confiture de figues (c'est maintenant que ca se passe?).
"Cependant" : désolé que les gens "t'ai mis dedans" en essayant sans doute à leur façon de t'éviter la dépendance aux OP...Un peu de caractère quand même ! Tu t'es mise dedans toute seule, inutile de blâmer les autres ! Tu es maîtresse de ton corps ou pas ?
Nous sommes 3 dans ce post a t'avoir répondu sur le même fonds, 3 a avoir un certain âge et un certain recul quand aux opiacés...tire en tes conclusions...perso je ne reviendrai pas dessus...pourtant, pour aller (une fois encore) dans ton sens: OUI, bien sur, l'exception confirmera toujours la règle ! Certaines rares personnes arrivent à gérer une consommation d'héro...mais c'est sacrément rare, c'est un fait, c'est scientifique, les études ne manquent pas ! Pour moi tu te voiles la face malheureusement...
Tu racontes q'un joli pourcentage de tes potes ne consomment qu'occasionellement, mais ils y reviennent toujours ! C'est ça la dépendance psychologique ! Même si ils n'en prenaient qu'une fois par an, à chaque nouvel an disons, et bien ils auraient tout de même une dépendance ! La dépendance est dans la répétition comme déjà dis...
Et si je t'ai demandé si ils prenaient autre chose à côté c'est parceque je me doutai, et tu le dis toi même, qu'entre les prises d'héroïne ils consomment d'autres drogues et surtout en plus de l'alcool "régulièrement"...et c'est la ou le bas blesse ! Si tu te renseigne bien, l'héroïne, consommée par des gens en bonne santé, avec un bon train de vie, sera bien moins néfaste qu'une consommation d'alcool ! (Ce n'est pas moi qui le dit, mais mes 2 principaux adicto).
Rapport a la voie d'administration pour en finir, perso je milite pour une utilisation des opiacés éventuellement Ad Vitam, enfin, tant que le plaisir y est...seulement, en shoot, au bout d'un moment, ça devient impossible...t'as juste plus de veine ou taper ! Voilà !
Aux plaisirs ! Une bonne semaine à tous ! Profitez et faites quand même attention à vous dans la limite des possibles !
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Golom a écrit
"Cependant" : désolé que les gens "t'ai mis dedans" en essayant sans doute à leur façon de t'éviter la dépendance aux OP...Un peu de caractère quand même ! Tu t'es mise dedans toute seule, inutile de blâmer les autres ! Tu es maîtresse de ton corps ou pas ?
Je n'ai jamais dit que d'autres personnes m'ont mis dedans !! Je ne me permettrait pas et j'assume complètement mes choix, on est d'accord :)
Ou bien, c'est ça qu'on comprend ??
J'aimerais bien lire où j'ai écrit ça ?
J'ai dit que ça ne m'a pas aidé, notamment par rapport à la prise en charge médicale... Mais entre le fait de ne pas se sentir aidée et mettre la faute sur les autres il y a une bonne marge...
Et je ne comprends pas la suite de ton argumentaire... Depuis le début, je veux juste dire que non, on n'est pas obligé de devenir dépendants si on consomme des opiacés, c'est tout...et que comme tu dis on peut consommer pour plaisir !
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kaneda a écrit
champi a écrit
Merci pour ce contrepoint à la 'prophétie'
Par contre je ne sais pas qui a mis ce champi mais je ne suis pas du tous d'accord, il n'y a pas de "prophétie". Je pense que l'auteur du champi n'est pas au faite du parcours d'un consommateur d'hero.
kaneda
Salut le champi était de moi.
Je crois que je suis bien au courant de ce que tu appelles 'un parcours de consommateur d'hero', et justement c'est bien ça le sujet je crois pas qu'il y ait 'un' parcours.
J'ai été consommateur quotidien et dépendant principalement de morphine et d'hydromorphone pendant plusieurs années il y a un peu plus de 20 ans. Après une période sans, j'ai ensuite été pendant une dizaine d'année consommateur très très régulier de codéine. Après une période sans, je suis toujours consommateur occasionnel de codéine, et ces derniers temps plus régulièrement de morphine. Ces phases de conso d'opi se sont régulées, entremêlées, liées, avec des phases de conso variant entre occasionnel et quotidien de stims, et des phases plus courtes mais se reproduisant régulièrement de psychédéliques. J'ai fumé 25 ans en continu du cannabis. J'ai aussi été alcoolo dépendant avant l'experience de la dépendance opiacé, suivi de environ 15 années d'abstinence d'alcool avant de reprendre des consos occasionnelles depuis un peu plus de 5 ans.
Je suis une 'PUD cachée' au long cours, je n'ai jamais eu de suivi addicto ou de prescription de TSO, peut-être à tort mais c'est pas la question. Pas non plus par ce que j'aurai 'mieux' réussi à gérer, je n'en crois rien. Juste parce qu'il existe des parcours qui connaissent parfois des variations, qui ne se passent pas pareil pour tout le monde. Je suis de fait dépendant, dans un parcours de polyconsommation. Mais pas à ce jour dépendant physiquement aux opiacés, mais qui sait peut être je le serai de nouveau un jour? Là aussi je dirais que ce n'est pas la question principale à mes yeux, pour ce qui me concerne. Et j'ai une expérience des sevrages opiacés parfois hardcore physiquement et psychiquement, dit 'secs', enfin plutôt pleins de coke, d'alcool et de MD et cannabis par exemple. Je savais juste pas à ce moment là qu'on pouvait faire autrement....
En 2013, un médecin m'avait proposé une prescription de bupre, alors que j'étais que très faiblement dépendant au opiacés, avec l'argument que cela freinerait peut être mes appétits psychotropes multiples. J'avais refusé, je démarrais des études d'infirmier, et vu le niveau de stigmatisation de certains soignants, je craignais les réactions de mes collègues/ enseignants vis à vis de ce traitement.
Mais qui sait peut-être un jour? En tout cas pas aujourd'hui.
Je le répète, il ne s'agit en rien de dire que comme ci ou ça c'est 'mieux' ou 'moins bien', c'est juste comme ça. Et d'autres PUD cachées, n'ayant jamais eu de liens à une institution en 25 ans de conso diverses, j'en connais quelques-unes. Pareil, aucune question de mérite, juste le constat que c'est comme ça.
A mes yeux ce qui me semble important, c'est de réussir à entretenir une relation au plus harmonique possible avec ses modes d'usages, que ce soit dans la dépendance ou non, que ce soit dans l'usage occasionnel, régulier, quotidien, expérimental, ou l'abstinence, de substances licites ou illicites.
Et il n'y a pas 'un' parcours, j'en suis intimement convaincu
Désolé pour le pavé sans doute peu intéressant
Dernière modification par Plotchiplocth (05 septembre 2022 à 16:35)
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Plotchiplocth a écrit
Salut le champi était de moi.
Salut plotchiplocth, j'ai réussi mon coup, je voulais avoir des précisions de la part de la personne qui parlait de "prophétie".
J'ai bien lu plusieurs fois (vu que tu as édité) ton message et je te remercie pour ton témoignage.
Je reste en désaccord sur le faite d'utiliser le mot prophétie, je ne suis pas prophète je raconte mon expérience, de mon point de vu, on est maître de son destin.
Je note que tu as eu des dépendance a certain opiacés mais pas à l'héroïne, (ou tu ne la pas mentionné) la morphine ou d'hydromorphone ne sont pas de l'héroïne.
(Épargnez moi les remarques sur la qualité de la came en France, svp ! Quand on se fourni à Rotter on a de la bonne )
Ce qui est sur c'est que nous n'avons pas le même avis sur la question ; merci encore pour ton témoignage qui prouve que l'on est tous différents, mais je reste quand même sur ma position à savoir que la consommation d'héroine de V'alchimiste peut à tout moment dérapé, que pour l'instant il gère, mais dans 5 ans ?
kaneda
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Dernière modification par Zarathoustra (19 septembre 2022 à 18:10)
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