Dettes dans le couple à cause des addictions

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Tampanesis femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour tout le monde ! Je viens vers vous car j’ai un problème avec mon conjoint poly-addict. En effet, mr ne travaille pas et n’est pas très motivé à garder un emploi. De ce fait c’est moi qui finance son tabac, shit et héro.. aujourd’hui j’en suis à plus de 1900€ d’avance et je ne sais même pas s’il sera un jour en mesure de me rembourser. Ça devient problématique car se sont mes économies durement gagnées (je suis soignante donc j’ai littéralement suée pour avoir cet argent) et voir qu’il retire jusqu’à plusieurs fois par jour commence à me faire péter les plombs. Évidemment je lui en ai parlé mais il se braque et essaie de me culpabiliser (ce qui ne fonctionne même pas). Je lui ai dit de prendre rdv chez l’addicto, qu’il soit prêt ou non je m’en fout car ce n’est pas lui qui paye ses conso et que je préfère payer des soins plutôt que ses loisirs. Ça m’arrive de cacher ma carte pour éviter les retraits mais à chaque fois il fait la gueule comme si payer était un dû… bref, avez-vous vécu ça et comment êtes-vous sorti de cette situation ? Merci à vous

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champi vert84champijaune0cxhampi rouge0
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Bonjour, à mon avis il va voir l'addicto et toi tu devrais voir un avocat ou ta banque pour te proteger ! Sa liberté lui permet de consommer mais ne lui permet pas de t'imposer les conséquences.  Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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cependant
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champi vert42champijaune0cxhampi rouge0
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Salut,

ça m'est arrivé de vivre une situation similaire.

Enfin, d'être avec une personne constamment à court de thunes mais dépendante à l'alcool et aux opiacés. Il n'a jamais "exigé" que je lui paye sa conso par contre; même s'il n'y avait pas jour que je sorte du supermarché sans ses 8.6. Et il m'a mis la pression pour que je lui prête ma voiture pour aller pécho ou acheter des bières (naturellement les frais d'entretien et l'essence me revenaient).
Et vu qu'au 10 du mois il avait déjà fini ses économies, c'est difficile de voir avec lui -en dehors des consos- un partage véritable des frais. Et moi effectivement je me retrouvais à bosser pour deux, en galérant avec un salaire qu'avant me permettait de bien vivre.

Et la gestion de la came à deux c'était juste horrible. Car il consomme plus du double de ce que je fais, du coup même si on paye 50/50 si moi j'en prends même pas 1/4 et lui les 3/4...et le lendemain quand j'espère pouvoir me faire une petite trace, il n'y avait plus rien. Moi je me retrouvais en chien, lui encore défoncé de la veille car il avait bien chargé la mule. Et il me reproposait d'aller en chercher. Logiquement ça me donnait envie. Parfois même je me suis retrouvé à payer l’intégralité. Et j'avais le choix qu'il prenne ma voiture souvent alcoolisé ou que ce soit moi qui conduis. Alors j'y allais, en me faisant perdre énormément de temps.

Mais bon, tout ça a a fini par exploser dans une période conflictuelle.
Suite à celle-ci, avec des discussions, mais surtout des changements dans la vie quotidienne, une prise de distance importante, la compréhension de certaines choses, ça va bien mieux.

On s'est revus après plus de 4 mois. Il disait clairement de ne pas vouloir me faire payer à sa place. Il gère sa metha, pour l'alcool il se démerde, il lui arrive parfois d'avoir encore 20€ à la fin du mois. Bien sûr ça m'arrive encore de payer plus car je gagne bien plus, mais ce n'est pas une obligation...

En fait, j'ai vraiment l'impression que dans ce genre de situation, le problème n'est pas la conso.

Le problème c'est les rapports de pouvoir pourris dans une relation, les chantages émotionnels, les constructions sociales et les violences de genre.

Et le problème n'est pas qu'il consomme plus que moi ou qu'il se retrouve constamment rabat.

Le problème c'est que la construction de genre féminine est bien ancrée dans le soin. En gros, le problème c'est qu'il comprenne que je ne suis pas sa mère quoi. Que si on est ensemble c'est pour s’entraider, pas pour que l'autre gère à notre place. Que moi aussi je ne me mette la pression pour '"aider", car je n'ai pas envie de le voir trembler au matin sans une bière, alors je vais acheter ses cannettes (et j'en veux juste à l'addicto de ne pas considérer utile d'essayer du baclofène alors que la demande vient de lui...). Mais je n'aurais pas à le faire si j'en ai pas envie.

Sauf que je culpabilise de le voir en manque d'alcool (d'autant plus que c'est dangereux), d'avoir les thunes et les moyens pour acheter à boire, alors ou je vais au magasin ou parfois je lui demande s'il ne veut pas un prazepam et ça marche (mais bon ça serait au médecin de voir ça, mais juste ils sont capables de dire après un fibroscan qu'il faut arrêter de boire; soit, mais ils prescrivent du valium, mais sur une courte période sinon on en devient dépendants hein, du baclofène non ce n'est pas encore assez grave la dépendance mur

J'ai l'impression que quand on en vient à la situation que tu décris, il faut poser clairement  ses propres limites.
Sans porter de jugement à sa conso, tu es légitime à dire que tu en as marre que tu ne puisses pas profiter de tes thunes. Après à lui de voir ce qu'il veut. S'il te considère juste une tire-lire (à un moment j’étais arrivé à me poser cette question) ou s'il t'aime (je caricature, mais je l'ai ressenti comme ça).
Après je ne dis pas c'est facile.

Même commencer un suivi en CSAPA c'est chiant, ça prend un temps fou, parfois on s’essuie des refus (et l'exemple du baclofène n'est que le plus "gentil" car l'alcool on en trouve facilement partout et 15€/jour peuvent "suffire" pour entretenir une dépendance; on dirait qu'ils ont calculé le RSA sur ça), on est encore plus culpabilisés etc.
C'est un peu le parcours du combattant qui parfois ça enfonce encore plus dans ce que j'ai vécu.

Mais avoir accès par exemple à un traitement opiacé ça change tout au quotidien. L'envie de faire des extras peut rester, mais justement il n'y a plus la contrainte de souffrir le manque.

J'avoue j'ai ouvert un livret A dont il n'est pas à connaissance. C'est des bien petites sommes, j'en suis pas fière, mais je suis tranquille et je n'ai pas l'impression de me faire exploiter.

Je crois vraiment que c'est important que tu puisses exprimer tes limites personnelles. En gros pas lui dire ce qu'il a à faire, mais ce que toi tu ne peux plus supporter pour toi. Après c'est à lui de décider s'il veut les essayer de les respecter ses limites (parfois il y a de la marge entre la volonté et la pratique, mais bon c'est déjà important de s'assurer que nos limites soient entendues).

Moi j'ai dit que je ne pouvais plus supporter la violence (malheureusement ça allait un peu plus loin que cette histoire de thunes, bien qu'elle soit bien représentative). C'est inadmissible, indiscutable.
C'était à lui de voir quoi faire. Il sait très bien qu'il est violent quand il boit. À lui de voir si mettre en place des choses pour essayer de changer ou pas. Après je sais que c'est pas facile, etc. Moi je ne lui dirais pas d’arrêter de boire. Ça le regarde. Mais s'il décide de continuer à faire le connard, j'ai pas envie de perdre mon temps avec un connard, c'est tout.

S'il ne veut pas entendre, je ne vois pas autre chose que prendre du temps chacun pour soi.

Mettre de la distance (ce que je l'entends n'est pas toujours facile, je te passe les scènes où il m'accuse de le mettre dehors en plein hiver en me traitant d'huissier et en jetant pêle-mêle des affaires à lui et à moi à la rue --alors qu'on était en mars et je ne le mettais pas dehors-- et dort dans ma cage d'escalier...naturellement je finis par lui ouvrir à 4h du mat).

Perso, j'avais décidé de me barrer moi.
Pas définitivement, juste de poser des congés (ce qui n'est pas toujours possible, je l'entends) et partir voir des potes sans lui.
Il a fini par partir aussi. Et c'était un grand soulagement.

Mais, le temps passe, il rapprend à faire sans moi (et pour moi c'est bien plus facile de ne pas culpabiliser s'il n'est pas là), il se donne les moyens pour commencer à changer des choses. Il parle, il réfléchit. Et on sait qu'on s'aime...(je ne sais pas si c'est positif ou pas, j'ai parfois honte).
Moi j'étais effrayée à l'idée qu'il revienne, à que ça recommence. Je pose mes conditions, je souhaite qu'on ne vive pas ensemble par exemple.

Ça a vraiment l'air d'avoir marché, on a retrouvé la douceur et la compréhension du début, l'envie de partager, etc. Mais je reste un peu aux aguets malgré tout.

Ne pas réussir à entendre les limites de l'autre ce n'est pas de l'amour. Ça arrive de les entendre et ne pas réussir à les respecter, c'est encore autre chose.

Si sais jusqu'à quel point ce n'est pas facile.
J'avais honte d'en parler à mes potes (qui étaient prête à lui casser la gueule)...mais au-delà de toute la honte, le mal-être est bien plus grand à persister dans des telles situations qu'arriver à réagir (ce qui n'est pas facile).

Du courage à toi

fugu kuwanu hito niwa iwaji

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Tampanesis femme
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champi vert0champijaune0cxhampi rouge0
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cependant a écrit

Salut,

ça m'est arrivé de vivre une situation similaire.

Enfin, d'être avec une personne constamment à court de thunes mais dépendante à l'alcool et aux opiacés. Il n'a jamais "exigé" que je lui paye sa conso par contre; même s'il n'y avait pas jour que je sorte du supermarché sans ses 8.6. Et il m'a mis la pression pour que je lui prête ma voiture pour aller pécho ou acheter des bières (naturellement les frais d'entretien et l'essence me revenaient).
Et vu qu'au 10 du mois il avait déjà fini ses économies, c'est difficile de voir avec lui -en dehors des consos- un partage véritable des frais. Et moi effectivement je me retrouvais à bosser pour deux, en galérant avec un salaire qu'avant me permettait de bien vivre.

Et la gestion de la came à deux c'était juste horrible. Car il consomme plus du double de ce que je fais, du coup même si on paye 50/50 si moi j'en prends même pas 1/4 et lui les 3/4...et le lendemain quand j'espère pouvoir me faire une petite trace, il n'y avait plus rien. Moi je me retrouvais en chien, lui encore défoncé de la veille car il avait bien chargé la mule. Et il me reproposait d'aller en chercher. Logiquement ça me donnait envie. Parfois même je me suis retrouvé à payer l’intégralité. Et j'avais le choix qu'il prenne ma voiture souvent alcoolisé ou que ce soit moi qui conduis. Alors j'y allais, en me faisant perdre énormément de temps.

Mais bon, tout ça a a fini par exploser dans une période conflictuelle.
Suite à celle-ci, avec des discussions, mais surtout des changements dans la vie quotidienne, une prise de distance importante, la compréhension de certaines choses, ça va bien mieux.

On s'est revus après plus de 4 mois. Il disait clairement de ne pas vouloir me faire payer à sa place. Il gère sa metha, pour l'alcool il se démerde, il lui arrive parfois d'avoir encore 20€ à la fin du mois. Bien sûr ça m'arrive encore de payer plus car je gagne bien plus, mais ce n'est pas une obligation...

En fait, j'ai vraiment l'impression que dans ce genre de situation, le problème n'est pas la conso.

Le problème c'est les rapports de pouvoir pourris dans une relation, les chantages émotionnels, les constructions sociales et les violences de genre.

Et le problème n'est pas qu'il consomme plus que moi ou qu'il se retrouve constamment rabat.

Le problème c'est que la construction de genre féminine est bien ancrée dans le soin. En gros, le problème c'est qu'il comprenne que je ne suis pas sa mère quoi. Que si on est ensemble c'est pour s’entraider, pas pour que l'autre gère à notre place. Que moi aussi je ne me mette la pression pour '"aider", car je n'ai pas envie de le voir trembler au matin sans une bière, alors je vais acheter ses cannettes (et j'en veux juste à l'addicto de ne pas considérer utile d'essayer du baclofène alors que la demande vient de lui...). Mais je n'aurais pas à le faire si j'en ai pas envie.

Sauf que je culpabilise de le voir en manque d'alcool (d'autant plus que c'est dangereux), d'avoir les thunes et les moyens pour acheter à boire, alors ou je vais au magasin ou parfois je lui demande s'il ne veut pas un prazepam et ça marche (mais bon ça serait au médecin de voir ça, mais juste ils sont capables de dire après un fibroscan qu'il faut arrêter de boire; soit, mais ils prescrivent du valium, mais sur une courte période sinon on en devient dépendants hein, du baclofène non ce n'est pas encore assez grave la dépendance mur

J'ai l'impression que quand on en vient à la situation que tu décris, il faut poser clairement  ses propres limites.
Sans porter de jugement à sa conso, tu es légitime à dire que tu en as marre que tu ne puisses pas profiter de tes thunes. Après à lui de voir ce qu'il veut. S'il te considère juste une tire-lire (à un moment j’étais arrivé à me poser cette question) ou s'il t'aime (je caricature, mais je l'ai ressenti comme ça).
Après je ne dis pas c'est facile.

Même commencer un suivi en CSAPA c'est chiant, ça prend un temps fou, parfois on s’essuie des refus (et l'exemple du baclofène n'est que le plus "gentil" car l'alcool on en trouve facilement partout et 15€/jour peuvent "suffire" pour entretenir une dépendance; on dirait qu'ils ont calculé le RSA sur ça), on est encore plus culpabilisés etc.
C'est un peu le parcours du combattant qui parfois ça enfonce encore plus dans ce que j'ai vécu.

Mais avoir accès par exemple à un traitement opiacé ça change tout au quotidien. L'envie de faire des extras peut rester, mais justement il n'y a plus la contrainte de souffrir le manque.

J'avoue j'ai ouvert un livret A dont il n'est pas à connaissance. C'est des bien petites sommes, j'en suis pas fière, mais je suis tranquille et je n'ai pas l'impression de me faire exploiter.

Je crois vraiment que c'est important que tu puisses exprimer tes limites personnelles. En gros pas lui dire ce qu'il a à faire, mais ce que toi tu ne peux plus supporter pour toi. Après c'est à lui de décider s'il veut les essayer de les respecter ses limites (parfois il y a de la marge entre la volonté et la pratique, mais bon c'est déjà important de s'assurer que nos limites soient entendues).

Moi j'ai dit que je ne pouvais plus supporter la violence (malheureusement ça allait un peu plus loin que cette histoire de thunes, bien qu'elle soit bien représentative). C'est inadmissible, indiscutable.
C'était à lui de voir quoi faire. Il sait très bien qu'il est violent quand il boit. À lui de voir si mettre en place des choses pour essayer de changer ou pas. Après je sais que c'est pas facile, etc. Moi je ne lui dirais pas d’arrêter de boire. Ça le regarde. Mais s'il décide de continuer à faire le connard, j'ai pas envie de perdre mon temps avec un connard, c'est tout.

S'il ne veut pas entendre, je ne vois pas autre chose que prendre du temps chacun pour soi.

Mettre de la distance (ce que je l'entends n'est pas toujours facile, je te passe les scènes où il m'accuse de le mettre dehors en plein hiver en me traitant d'huissier et en jetant pêle-mêle des affaires à lui et à moi à la rue --alors qu'on était en mars et je ne le mettais pas dehors-- et dort dans ma cage d'escalier...naturellement je finis par lui ouvrir à 4h du mat).

Perso, j'avais décidé de me barrer moi.
Pas définitivement, juste de poser des congés (ce qui n'est pas toujours possible, je l'entends) et partir voir des potes sans lui.
Il a fini par partir aussi. Et c'était un grand soulagement.

Mais, le temps passe, il rapprend à faire sans moi (et pour moi c'est bien plus facile de ne pas culpabiliser s'il n'est pas là), il se donne les moyens pour commencer à changer des choses. Il parle, il réfléchit. Et on sait qu'on s'aime...(je ne sais pas si c'est positif ou pas, j'ai parfois honte).
Moi j'étais effrayée à l'idée qu'il revienne, à que ça recommence. Je pose mes conditions, je souhaite qu'on ne vive pas ensemble par exemple.

Ça a vraiment l'air d'avoir marché, on a retrouvé la douceur et la compréhension du début, l'envie de partager, etc. Mais je reste un peu aux aguets malgré tout.

Ne pas réussir à entendre les limites de l'autre ce n'est pas de l'amour. Ça arrive de les entendre et ne pas réussir à les respecter, c'est encore autre chose.

Si sais jusqu'à quel point ce n'est pas facile.
J'avais honte d'en parler à mes potes (qui étaient prête à lui casser la gueule)...mais au-delà de toute la honte, le mal-être est bien plus grand à persister dans des telles situations qu'arriver à réagir (ce qui n'est pas facile).

Du courage à toi

Merci beaucoup de ton témoignage ! Effectivement je me sent exploitée de devoir travailler pour deux et donner le tiers de mon salaire chaque mois… À chaque fois qu’il est en chien il se dit qu’il faudrait aller voir l’addicto mais qu’en faite non parce qu’il aura pas de méthadone de suite donc ça le décourage et qd il a de l’héroïne, il remet toujours à plus tard le moment de se soigner, sauf que le temps c’est de l’argent mais aussi de l’énergie et beaucoup d’énervement de le voir comme une larve du matin au soir pendant que je passes mes nuits à charbonner, tout ça pour que mr profite allègrement de mes efforts comme si je lui devais.
Le problème c’est qu’il commence à devoir de l’argent à sa mère et à un pote. Les dettes s’accumulent et à l’écouter c’est moi qui en rajoute quand je lui rappelle qu’il est libre de consommer si seulement c’est lui qui paye. A chaque fois, il culpabilise son entourage pcq évidemment c’est toujours la faute des autres s’il consomme lol. Il m’a clairement dit qu’il demande à ce qu’on lui paye sa mort et qu’on le fasse pas chier… aller voir un psy c’est hors de question, je lui ai déjà demandé mais c’est un non catégorique. Parfois j’ai de l’espoir que ça s’arrange mais ça dure que quelques jours, avant qu’il fasse de nouveau le mielleux pour que je donne ma carte…
Lundi matin quand je rentre du boulot, je lui ai dit qu’on va prendre rdv au labo pour les analyses et c’est non négociable, il est temps qu’il devienne adulte, comme tu disais, nous ne sommes pas leur mère !!!
Voilà, on verra bien où ça mènera…

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Tampanesis femme
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Bonjour, à mon avis il va voir l'addicto et toi tu devrais voir un avocat ou ta banque pour te proteger ! Sa liberté lui permet de consommer mais ne lui permet pas de t'imposer les conséquences.  Amicalement

Si je venais à me défendre juridiquement un jour, il faudrait encore que je tombe sur des personnes qui arriveraient à jouer sur le côté manipulation car c’est bien de ça dont il s’agit vu qu’il n’y a pas de violence directe pour obtenir cet argent… Seulement je ne sais même pas si j’obtiendrais remboursement des sommes retirées. En espérant que les choses s’arrangent sans en arriver là.

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Bonjour, le remboursement peut etre mais il faut surtout que tu mettes une distance, que chacun reprenne la liberté de mener sa vie mais aussi la responsabilité. Amicalement

S'il n'y a pas de solution, il n'y a pas de problème. Devise Shadok (et stoicienne)

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cependant
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Tampanesis a écrit

Lundi matin quand je rentre du boulot, je lui ai dit qu’on va prendre rdv au labo pour les analyses et c’est non négociable, il est temps qu’il devienne adulte, comme tu disais, nous ne sommes pas leur mère !!!
Voilà, on verra bien où ça mènera…

Salut,

je ne comprends bien de quelles analyses tu parles ?

Quant au fait de devenir adulte, c'est justement à lui de prendre ses rdv...tu peux l'aider s'il te demande. Mais j'ai bien constaté que pas seulement ne sert à rien, mais c'est même contre-productif de faire les choses à la place des autres.

Tu peux peut-être l'inviter à faire un tour ici éventuellement.

Et pour un traitement de substitution on peut également passer par un médecin généraliste (bien que ce ne soit pas évident à trouver ces temps-ci) pour du subutex (enfin perso j'ai pas envie car ça complique les extras, mais il y en a qui arrivent à gérer).

Si j'étais à ta place, je dirais plutôt de discuter une limite précise à combien tu peux lui prêter. Et pour s'y tenir, moi je ne vois rien d'autre qu'un éloignement.

Perso, je n'arrive pas, face à une personne en chien, si elle me demande, à ne pas donner de quoi se soulager -même si sur le fond ça m'énerve (à moins que je n'ai pas d'argent bien évidement ou je sache qu'elle a immédiatement d'autres solutions).


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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joel92 homme
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Perso au bout de 100/200€ de taxés je me serai barré depuis bien longtemps.

Quand tu vois que quelqu'un est tellement endetté que tu risques de ne plus revoir tes sous c'est un peu dur je trouves.

POUR MOI, dans une histoire d'amour, ça peut arriver que l'un des protagonistes paies pour l'autre pour faire plaisir, un petit cadeau, payer un restau, parce qu'à un certain moment l'un des deux a plus d'entrées d'argent. Ca, ok, si c'est consenti des deux côtés.

Mais là, waow, perso je ne poserai même pas d'ultimatum où quoique ce soit, je me barrerai purement et simplement. Si tu es soignante tu ne dois pas gagner 10.000€ par mois non plus, tu trimes pour un salaire et quelqu'un te le ponctionne, pour moi ce serait insupportable.

Et je dis ça en tant que consommateur.

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cependant
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Tampanesis a écrit

il remet toujours à plus tard le moment de se soigner, sauf que le temps c’est de l’argent mais aussi de l’énergie et beaucoup d’énervement de le voir comme une larve du matin au soir pendant que je passes mes nuits à charbonner, tout ça pour que mr profite allègrement de mes efforts comme si je lui devais.

Ah, et pour rebondir à ça...

Perso, je n'ai pas envie de « me soigner » car je ne me considère pas malade.
Cela dit, je ne dépends pas des thunes des autres pour payer ma défonce (ni mon loyer ou mon forfait téléphone au passage).

Le problème est aussi là, tu es plus que légitime à lui dire que la situation t'es insupportable.

Mais si lui ne se considère pas malade, il ne pourra pas entreprendre aucune démarche en ce sens.

Parfois, c'est qui bloque c'est aussi envisager le TSO comme arrêt de la défonce. Je comprends qu'on puisse ne pas en avoir envie.
Sauf que pour moi un TSO est aussi une façon de gérer la conso.
De ne pas être en manque et de se faire des extra quand j'ai l'argent/l'envie.
Mais pas devoir payer tous les jours pour ne pas être mal.

Du coup, pour moi ça ne paye pas du tout que tu lui mettes la pression « pour se soigner ».

Par contre c'est impératif que vous trouviez les moyens d’arrêter d'être dans cette situation abusive.


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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joel92 a écrit

Perso au bout de 100/200€ de taxés je me serai barré depuis bien longtemps.

Quand tu vois que quelqu'un est tellement endetté que tu risques de ne plus revoir tes sous c'est un peu dur je trouves.

POUR MOI, dans une histoire d'amour, ça peut arriver que l'un des protagonistes paies pour l'autre pour faire plaisir, un petit cadeau, payer un restau, parce qu'à un certain moment l'un des deux a plus d'entrées d'argent. Ca, ok, si c'est consenti des deux côtés.

Mais là, waow, perso je ne poserai même pas d'ultimatum où quoique ce soit, je me barrerai purement et simplement. Si tu es soignante tu ne dois pas gagner 10.000€ par mois non plus, tu trimes pour un salaire et quelqu'un te le ponctionne, pour moi ce serait insupportable.

Et je dis ça en tant que consommateur.

Salut,

je suis d'accord que théoriquement ça serait bien comme ça.

Dans la pratique, dans des relations amoureuses, je trouve bien plus difficile.
Personnellement, même si en général je calcule assez bien mon budget, quand il s'agit de prêter pour amour, ça m'est arrivé de ne pas compter du tout...et de m'en rendre compte à -300€ quand mon découvert était bloqué.

Alors, certes, dans le cas spécifique c'était bien compliqué car c'était un mélange de dépenses pour lui et de conso commune (enfin commune mais pas égale). Mais je ne m'étais pas du tout rendue compte que 2000€ ça puisse partir si vite sad

Je te rejoins par contre sur le fait que se barrer c'est la meilleure des solutions pour moi (si l'autre ne veut pas partir, bien entendu).

Il est primordial pour moi de se préserver.
Et bosser pour que les bénéfices aient dans les poches d'autres ça s'appelle exploitation.

Dernière modification par cependant (21 octobre 2022 à  18:06)


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cependant a écrit

Tampanesis a écrit

Lundi matin quand je rentre du boulot, je lui ai dit qu’on va prendre rdv au labo pour les analyses et c’est non négociable, il est temps qu’il devienne adulte, comme tu disais, nous ne sommes pas leur mère !!!
Voilà, on verra bien où ça mènera…

Salut,

je ne comprends bien de quelles analyses tu parles ?

Quant au fait de devenir adulte, c'est justement à lui de prendre ses rdv...tu peux l'aider s'il te demande. Mais j'ai bien constaté que pas seulement ne sert à rien, mais c'est même contre-productif de faire les choses à la place des autres.

Tu peux peut-être l'inviter à faire un tour ici éventuellement.

Et pour un traitement de substitution on peut également passer par un médecin généraliste (bien que ce ne soit pas évident à trouver ces temps-ci) pour du subutex (enfin perso j'ai pas envie car ça complique les extras, mais il y en a qui arrivent à gérer).

Si j'étais à ta place, je dirais plutôt de discuter une limite précise à combien tu peux lui prêter. Et pour s'y tenir, moi je ne vois rien d'autre qu'un éloignement.

Perso, je n'arrive pas, face à une personne en chien, si elle me demande, à ne pas donner de quoi se soulager -même si sur le fond ça m'énerve (à moins que je n'ai pas d'argent bien évidement ou je sache qu'elle a immédiatement d'autres solutions).

Le soucis c’est qu’il ne veut rien faire seul par anxiété sociale donc si on fait pas un minimum à sa place, rien ne se passe et c’est les autres qui subissent..

Son addicto lui a déjà demandé des analyses pour voir les traces d’opiacés, ça fait 1 an que ça traîne.. il a déjà eu un traitement méthadone, il sait ce qu’il lui faut, il a juste à se bouger et c’est là que ça coince.

Les limites c’est déjà fait mais c’est oui sur le moment et retraits dans mon dos dès que je suis partie au taff, le lendemain quand je l’engueule c’est limite s’il en a rien à foutre…

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cependant
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Tampanesis a écrit

Son addicto lui a déjà demandé des analyses pour voir les traces d’opiacés, ça fait 1 an que ça traîne.. il a déjà eu un traitement méthadone, il sait ce qu’il lui faut, il a juste à se bouger et c’est là que ça coince

C'est assez étrange. Dans les csapa normalement ils font sur place des bandelettes urinaires. Jamais entendu qu'il faut faire des analyses ailleurs ?

À moins que tu endendes le Rdv au csapa ?

Si c'est un autre médecin qui demande ça, je trouve que ça frôle l'abus...mais bref.

Tampanesis a écrit

Le soucis c’est qu’il ne veut rien faire seul par anxiété sociale donc si on fait pas un minimum à sa place, rien ne se passe et c’est les autres qui subissent..

Est-ce qu'il te demande de le faire pour lui ?
On ne peut pas « soigner » une personnes contre son gré.
Je ne compare pas les violences, mais imposer à une personne du soin non souhaité est quand même violent quelque part. Et ça n'a pas l'air de marcher...surtout.

Il a pas un pote qui consomme qui peut l'accompagner ? Parfois le fait de s'ouvrir avec une autre personne qui fait usage est plus simple que dans des relations de couple compliqué.
Soignant c'est ton taf, ce n'est pas ton rôle dans une histoire d'amour.
Pour moi, je n'ai pas à « sauver/soigner » l'autre en voulant à tout prix le changer, mais je l'aime pour ce qu'il est et j'essaye d'être là quand il faut...(ce qui fait indirectement changer les choses) tout en posant clairement mes limites...en prenant des distances si ça devient insupportable.

Quant aux thunes, moi je trouverais ça légitime que tu gardes ta carte (enfin, tu ne l'as pas dit...vous étés mariés ? En séparation des biens ?).
Tu parts au boulot sans laisser de thunes.

Ce n'est pas toi qui abuses sur ça, c'est lui.
Ça m'est arrivé qu'il m'harcele au taf pour que je lui file 50 balles (que je lui avait dit sur je lui laisserais).
C'etait chiant, mais j'avais mon tel sur silencieux au boulot.


fugu kuwanu hito niwa iwaji

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